Les figures trans sont partout. Dans les clips, la mode, les séries, les faits divers... Pourtant, cette visibilité ne s'accompagne pas toujours d'une plus grande acceptation. Tour à tour caricaturé, psychiatrisé, dans le meilleur des cas ignoré, dans le pire rejeté, le fait transidentitaire pose problème. A l'image de l'homosexualité, les peurs et les tabous demeurent.
C'est sur la base de ce constat que ce livre propose un bilan des savoirs sur « les » questions trans, en insistant aussi sur les différents fronts, de l'espace médical à l'espace social, en passant par les arènes juridiques et scientifiques. Laissant de côté la question du « pourquoi » (« pourquoi est-on trans ? » ou « pourquoi le devient-on ? », l'auteur s'intéresse à la question du « comment », c'est-à-dire des logiques sociales à l'oeuvre dans les controverses transidentitaires.
Depuis une dizaine d'années, l'Ukraine apparaît régulièrement sur le devant de la scène internationale, que ce soit pour ses mouvements protestataires, ou à propos de l'annexion de la Crimée par la Russie et du conflit à l'est du pays, semblant constituer le théâtre d'une nouvelle guerre froide qui cristallise les tensions entre la Russie et les nations occidentales.
Les événements récents sont aussi l'occasion de mesurer combien notre connaissance de ce pays est lacunaire, se limitant souvent aux clichés d'une Ukraine berceau de la Russie, terre des cosaques, grenier à blé de l'URSS et d'une suite de gouvernants entachés par une corruption massive.
Partant de ces idées reçues, Alexandra Goujon dresse un portrait précis et documenté de cette Ukraine, terre de contrastes.
D'Harry Washington, on sait peu de choses. On ignore son vrai nom, on ne connaît ni sa date, ni son lieu de naissance, ni comment il est mort.
Né en Afrique, capturé, il traverse l'Atlantique dans les cales d'un navire négrier. Vendu à un planteur de la Chesapeake Bay, il est ensuite acheté par George Washington. Engagé pendant la guerre d'indépendance aux côtés des Anglais qui avaient promis la liberté aux esclaves qui combattraient dans leurs rangs, réfugié en Nouvelle-Ecosse après la défaite, il se porte ensuite volontaire pour fonder une colonie britannique au Sierra Leone et fait ainsi le voyage retour vers l'Afrique. Il participe à une insurrection contre l'administration britannique, est arrêté, jugé, expulsé de Freetown. La suite nous est inconnue.
C'est à cette figure de l'esclave fugitif et à sa quête de liberté que ce livre rend hommage, à cet homme debout, combattant pour ses droits et sa liberté avec courage et un engagement hors du commun. Au travers de ce destin singulier, c'est aussi à la découverte du « Monde atlantique » que nous invite Thierry Paulais.
Derrière chaque dénomination géographique se cache une intention
politique. L'Indo-Pacifique ne déroge pas à la règle... Nouveau leitmotiv des relations internationales, cette construction stratégique vise à contenir la montée en puissance de la Chine et met en exergue la rivalité sino-américaine. Mais elle se traduit aussi par des enjeux régionaux qui ne sont pas toujours en ligne avec la stratégie de certaines métropoles, notamment la France, acteur important grâce à ses collectivités présentes dans la région.
Les problématiques de l'Indo-Pacifique se développent donc à plusieurs échelles, internationale, nationale et locale. Ce sont ces représentations multiscalaires, conduisant à des intérêts géopolitiques parfois concurrents, que Paco Milhiet analyse dans cet ouvrage.
De l'Antiquité à aujourd'hui, les multiples dénominations et descriptions erronées du clitoris portent les traces de sa méconnaissance et de visions essentiellement masculines du corps et de la sexualité.
Conséquence de cela, le clitoris reste nimbé d'un mystère propice à tous les fantasmes et idées reçues. Ainsi n'aurait-il été découvert qu'à la Renaissance et sa partie cachée décrite en 1998 seulement. Verge de la femme, selon certains, il serait, revanche ultime, mieux que le pénis !
Au travers d'une fine analyse historique et anatomique émaillée de nombreux exemples, Sylvie Chaperon et Odile Fillod montrent que, ni plus ni moins admirable que le pénis, le clitoris mérite simplement d'être mieux connu.
« Les Vikings étaient de redoutables barbares », « On ne sait rien d'eux », « Ils naviguaient sur des drakkars », « C'étaient de féroces païens », « Ils sont partis d'Islande pour découvrir l'Amérique », « Ils ont sillonné toutes les mers », « Ils sont apparus et ont disparu comme par enchantement »... Régis Boyer dévoile dans cet ouvrage la richesse d'une civilisation méconnue, souvent réduite
quelques clichés.
Atouts indéniables pour le contrôle des routes commerciales et les jeux de pouvoirs qui leur sont corollaires, les outre-mer restent perçus comme des étrangetés périphériques, plus ou moins éloignées et exotiques.
Ce sont pourtant des lieux-clé où des visions du monde se rencontrent, s'affrontent et se confrontent. Ces points à peine visibles sur la carte sont des relais de puissance et d'influence : réservoirs de main-d'oeuvre bon marché, laboratoires d'expériences médicales et militaires, rampes de lancement, lieux d'internement abusif, sites de stockage, faire-valoir touristique ou écologique... les territoires ultramarins forment un empire en pointillé et, paradoxalement, la géopolitique ne leur a guère accordé d'attention.
À l'heure de la mondialisation et de la compétition sino-américaine pour le leadership mondial, Fred Constant analyse comment ce processus de reconfiguration spatiale des puissances confère à certaines de leurs extensions territoriales de nouvelles vertus stratégiques.
Après des siècles d'un silence quasi-entier, plusieurs oeuvres ouvertement lesbiennes sont publiées au tout début du XXe siècle. Depuis lors, des années folles à l'après-guerre, de l'histoire militante des années 1970 à la naissance de l'édition spécialisée, jusqu'à l'effervescence du début du XXIe siècle, ce sont des centaines de textes qui disent et théorisent leur existence. Parcourant tous les genres, ils mettent en scène le lesbianisme, nomment et nourrissent une culture partagée, en réactivent la mémoire et les noms.
Né du constat d'une mémoire immense, mais enterrée, éclatée et négligée, "Écrire à l'encre violette" souhaite rendre compte de l'ampleur de ce dialogue lesbien : il intègre et modifie le cadre de la littérature, ouvre d'autres perspectives en bousculant ses normes.
L'utopie peut se penser à l'aune du désordre : telle est l'hypothèse de cet ouvrage, bâti sur une interrogation croisée des théories de l'utopie classiques et contemporaines et des mouvements de lutte sociale qui redéfinissent, depuis le XIXe siècle et jusqu'à nos jours, le sens de l'utopie. Les pensées révolutionnaires, anarchistes, féministes, queer, post- ou décoloniales, les philosophies cyniques, surréalistes, les imaginaires de la fête, mais aussi de la terreur, de l'effondrement, de l'apocalypse ou de la prophétie interrogent l'idée d'une utopie où aucun principe d'ordre n'est préétabli.
Il faut pouvoir rendre compte de la dimension utopiste de ces pensées révolutionnaires qui, après la rupture et l'éclatement, ne visent pas le retour à l'ordre ; il faut pouvoir penser ces lieux depuis lesquels on rêve à l'épanouissement du pluriel, de l'instable, du complexe, ces présents et futurs où la poétique de l'harmonie laisse place aux esthétiques du désordre.
Si l'intelligence artificielle a bouleversé notre quotidien, elle a
également profondément transformé les relations internationales en abolissant les frontières « classiques » au profit de l'espace cyber et en introduisant une nouvelle ressource clé, la donnée, et les usagers qui la produisent.
Elle a également fait émerger de nouveaux acteurs, les géants du numérique, qui se hissent au rang de quasi-États avec lesquels il faut désormais compter.
Elle modifie enfin les possibilités d'affrontement entre États en produisant de nouvelles armes ou en intervenant dans certaines élections.
Au travers de nombreux exemples, les auteurs montrent combien l'intelligence artificielle transforme la géopolitique, ses acteurs et ses territoires, et quels sont les enjeux d'une gouvernance de cette technologie hors-norme.
Le champ de la santé est depuis longtemps source de tensions
scientifiques, diplomatiques et politiques entre les nations. La
pandémie de Covid-19 nous a rappelé les rivalités de pouvoir à
l'oeuvre : diplomatie du vaccin, fermeture des frontières, rapports de domination inter- et intra-étatiques, influence des fondations philanthropiques, etc.
Comment des questions sanitaires deviennent-elles des enjeux
géopolitiques ? Par quels processus les interrelations étatiques
influencent-elles en retour la santé des populations ? Depuis plusieurs années, certains débats - obligations vaccinales, interruption volontaire de grossesse, etc. - traduisent des enjeux profonds de société et révèlent la pluralité des questionnements autour de la santé publique. Les ramifications dans ce domaine sont complexes et montrent
combien santé et géopolitique sont étroitement imbriquées.
Au coeur de l'actualité depuis plus d'une décennie, la Syrie offre un visage meurtri par une guerre interminable qui occulte sa puissance et sa richesse passées.
Focalisé sur cette guerre, on en oublie la Syrie « d'avant », celle de l'Antiquité, d'Alep, de Damas, de Palmyre et, plus récemment, la Syrie des accords Sykes-Picot qui devient le coeur du nationalisme arabe. Passée en coupe réglée sous le régime Assad, les images qui nous parviennent depuis sont souvent caricaturales : État laïc, mosaïque communautaire, présidence modernisatrice de Bachar, collusion avec l'Iran et lutte sans merci contre Israël... et pour finir, l'alternative du « soit Assad, soit Daech ».
S'appuyant sur une analyse précise de l'histoire et de la société syriennes, Manon-Nour Tannous nous invite à dépasser les idées reçues et les raccourcis sur cet acteur majeur du Moyen-Orient.
Difficilement traduisibles en français, apparemment « importées » des États-Unis, les éthiques du care répondent à une préoccupation de plus en plus prégnante dans notre société, celle du soin, au sens ordinaire et non médicalisé du mot.
Or, si le care est largement étudié outre-Atlantique, il a fait l'objet de peu de publications en France jusqu'à présent, alors même que depuis plus de quinze ans un vrai travail interdisciplinaire a été mené par les chercheurs et chercheuses françaises (philosophes, sociologues, psychologues, politistes, etc.). Le rayonnement de ces travaux au niveau international faisant d'ailleurs que l'on parle désormais d'« école française du care ».
La perspective du care, encore peu connue, est un enjeu majeur de notre monde commun. Les autrices cherchent ici à en montrer les multiples aspects afin que chacun puisse en percevoir les contours pour, in fine, y prendre sa part.
Depuis quelques décennies la fin de vie a dépassé le cadre de
l'intime pour devenir l'enjeu d'une société qui refuse de plus en
plus la mort. Certains « cas » très médiatisés ont également conduit à la « sensationnalisation » d'un débat qui peine à être mené sereinement, alors même qu'il nous concerne tous : collectivement, par les réponses que les soignants et le législateur apporteront, individuellement par l'appréhension que nous avons de notre finitude.
Pionnier dans la recherche sur la fin de vie et les soins palliatifs, Régis Aubry en aborde tous les aspects dans leur complexité et avec une profonde humanité. Ce faisant, il nous invite aussi à réfléchir sur la vie et le sens que nous voulons lui donner.
Si la transidentité n'est pas un fait nouveau, les franchissements de genre suscitent toujours préjugés, brutalités, théories et pressions sur les existences des personnes concernées. Lorsque l'on évoque les transidentités, des questions viennent ainsi inéluctablement : comment un homme pourrait-il devenir une femme ? Une femme, un homme ? Ces formulations ont-elles un sens ? Pour qui et pourquoi ? Une autre question surgit : quel est le sens du mot devenir ? Car les transidentités, appréhendées par le concept d'identité de genre ou sous l'idée d'expériences de vie trans, réinterrogent l'analogie « naissance = assignation ».
C'est tout l'enjeu de cet ouvrage que de montrer que les transitions sont plurielles et bien plus complexes qu'un passage sans retour d'un point A à un point B, que le verbe « devenir » doit être pris au sens fort de « devenir enfin la personne que l'on est ». Être trans est ainsi une expérience du monde qui questionne la construction sociale qu'est la binarité.
On ne naît pas, on devient...
Tout ou presque a été écrit sur le nazisme, faisant de celui-ci l'objet de recherche historique le plus commenté d'après-guerre. Nous pensons donc savoir, sentiment renforcé par l'incarnation symbolique de l'horreur conférée au nazisme depuis la Shoah : quiconque entre dans le débat politique et/ou historique se heurte tôt ou tard au danger du point Godwin. Or, si le nazisme se fait argument suprême, ne légitimant aucune contre-expertise car indépassable dans la représentation de l'horreur qu'il suscite, cela tient en grande partie aux idées reçues que le nazisme et sa mémoire ont suscitées pour justifier de son aberration, associé à une lecture parfois décontextualisée de l'histoire.
Cette anatomie du nazisme propose donc de plonger aux racines du phénomène et de battre en brèche les idées reçues ayant pollué et fragmenté son histoire et sa mémoire. Derrière le scalpel de l'historien se joue le diagnostic d'une société éclairée.
Il n'est pas un ouvrage de médecine ou un magazine « santé » qui, lorsqu'il est question du vieillissement physiologique des femmes, n'évoque la ménopause. Pourtant, l'étude de cette cessation des menstruations est relativement récente (XIXe siècle), lorsque l'on commence à considérer le corps de la femme de façon singulière et non comme celui d'un homme inversé. Malgré tout, au-delà des changements physiologiques décrits, la ménopause et ses représentations renvoient à une perception très stéréotypée des femmes, loin des expériences hétérogènes vécues par celles-ci.
Mêlant dimension médicale, historique, anthropologique et sociale, Cécile Charlap livre ici une analyse fine de ce que la ménopause dit du regard que la société porte sur les femmes.
Repli identitaire, nationalisme, fermeture des frontières... l'idéologie des extrêmes droites semble aux antipodes du concept même de relations internationales. Quel sens a donc une approche géopolitique ?
Au-delà du fantasme d'une « Internationale brune », l'histoire des mouvements d'extrême droite montre que ses militants n'ont eu de cesse de sortir de l'isolement national en se nourrissant de théoriciens d'horizons divers dont les idées diffusent mondialement. Pensons à l'assassin de Christchurch se réclamant de Renaud Camus et de son idéologie du « grand remplacement ».
Reprenant la thèse du choc des civilisations de Samuel Huntington et convaincues que l'avenir sera constitué de grands ensembles civilisationnels conflictuels, les extrêmes droites construisent ainsi une géopolitique identitaire censée lutter pour la survie de la « race blanche ». De quoi se nourrit l'extrême droite ? Sur quels discours s'appuie-t-elle ? Comment se mettent en place ses réseaux internationaux ?
C'est ce que décrit Stéphane François dans cette analyse originale des contenus idéologiques et des grandes phases de développement des extrêmes droites de par le monde.
Adaptation aux changements climatiques, empreinte territoriale, évolution des attentes des consommateurs, sécurité alimentaire...
L'agriculture est au coeur des enjeux de société et plus que jamais face à de nombreux défis. Pourtant, la connaissance que nous en avons est lacunaire, en premier lieu s'agissant des coopératives, clés de voûte des filières agricoles et agroalimentaires. Quel est leur fonctionnement ? Qui les dirige ? Comment rémunèrent-elles les agriculteurs qui y adhèrent ? Comment intègrent-elles les problématiques de transition écologique, de renouvellement des générations ou encore de souveraineté alimentaire ?
C'est à ces questions que répond Dominique Chargé dans cet
ouvrage très pédagogique et illustré de nombreux exemples,
pour nous permettre de (re)découvrir cet univers agricole qui nous concerne tous.
Sécurité, environnement, finance, santé, énergie, numérique...
le risque et sa gestion ont intégré de nombreux pans de notre
société, tant au niveau des disciplines que des acteurs.
Cette culture du risque, qui s'est accrue avec l'intensification de
la mondialisation et la démultiplication de solutions technologiques, a fait émerger de nouvelles problématiques qui impliquent non seulement les acteurs étatiques et internationaux, mais aussi désormais ceux d'un secteur privé de plus en plus florissant.
C'est ce panorama complexe et ses enjeux géopolitiques nouveaux qu'analysent ici Sarah Perret et J. Peter Burgess.
S'appuyant d'abord sur le contrôle d'un territoire puis sur une extension tentaculaire à l'échelle de la planète, les mafias dessinent une géographie singulière avec ses lieux et ses ancrages. Elles s'affranchissent des frontières réelles ou symboliques, entre légal et illégal, exploitent la mondialisation des trafics et la fragmentation des espaces politiques, et accroissent ainsi un rayonnement international dans lequel les diasporas jouent un rôle certain.
Une géopolitique des mafias a donc tout son sens pour comprendre que les mécanismes de conquête des territoires et des populations vont bien au-delà de ceux d'une organisation criminelle « classique ». Ceci est d'autant plus crucial que l'enjeu des années à venir sera de lutter contre cette expansion territoriale, l'histoire ayant montré qu'aucun pays n'a su extirper la mafia une fois celle-ci implantée sur son territoire.
Les représentations qui nous parviennent du Liban depuis près de 50 ans sont des images choc de guerre, de destruction, d'explosion... occultant celles d'une société en proie à une crise profonde aux ramifications multiples. Crise d'une classe politique gangrénée par le communautarisme, crise économique qui fait payer au peuple libanais le prix fort de la prévarication de ses élites et de la faiblesse de son État, crise géopolitique qui place le Liban au coeur des enjeux de pouvoir et des logiques de conflits qui secouent le Moyen-Orient depuis des décennies.
La complexité de ce qui s'y joue est source de nombreuses idées reçues qui opposent une grandeur passée à une décadence contemporaine, la beauté des sites et des paysages à la laideur des guerres... C'est le long de ce chemin tortueux et complexe que Daniel Meier nous entraîne afin de réfléchir à nos visions préconstruites de ce Liban qui ne cesse de défrayer la chronique.
3e édition revue et augmentée
Les assurances nous accompagnent au quotidien et pourtant,
nous en avons une connaissance souvent lacunaire. Elles
nous apparaissent techniques et déshumanisées, d'autant que, lorsque nous les sollicitons, c'est qu'un problème plus ou moins grave est arrivé...
Dans ce contexte, émotion et méconnaissance font la part belle aux idées reçues : « les primes ne cessent d'augmenter », « les assureurs sont riches mais remboursent mal », « le jargon des assureurs est volontairement incompréhensible », « aléas climatiques, cyberattaques, e-réputation, l'assurance ne couvre pas les nouveaux besoins d'aujourd'hui », etc.
Pédagogique, illustré de nombreux exemples, cet ouvrage nous permet de mieux comprendre le fonctionnement de l'assurance et ses enjeux à l'échelle individuelle et collective.
Depuis Marco Polo évoquant le lointain Cipango, le Japon fascine les Occidentaux. Et il intrigue aussi ses voisins Chinois. L'argumentaire sur la singularité des Japonais, vus comme impénétrables, spéciaux sinon bizarres, nourrit depuis des siècles une avalanche d'idées reçues que le passage dans la modernité technique apparemment contradictoire avec une tradition réinventée n'a fait que renforcer.
Des anciennes générations du « péril jaune », qui se complaisaient à dire que les Japonais étaient incompréhensibles et dangereux, à la fascination actuelle, et planétaire, pour la « J-Pop culture », mélangeant animê, manga, samurai, sushi, karaoke, tofu, sûdoku, origami et autres yakuza... les clichés sont légion qui méritent d'être décortiqués dans cet ouvrage, véritable panorama du Japon contemporain.
3e édition revue et augmentée