Résumé:
''Difficult Women'' donne la parole à un choeur de femmes inoubliables. Dans un style vif et déroutant, Roxane Gay sculpte des visages qui restent longtemps gravés en nous. Deux soeurs sont inséparables depuis qu'elles ont été kidnappées et violées, enfants. Une femme fait semblant de ne pas se rendre compte que son mari et son frère jumeau se font passer l'un pour l'autre au lit. Une strip-teaseuse, qui doit payer ses études, repousse les avances d'un client riche. Un homme fonce dans le soleil et absorbe toute la lumière du monde... Autant de voix qui racontent au quotidien la passion, l'obsession, l'amour et la violence des relations. Roxane Gay creuse les bas-fonds de l'Amérique moderne au miroir de ces femmes puissantes.
Extrait :
''Nous avions déjà été jeunes, puis c'était fini. M. Peter a conduit longtemps. Nous étions tellement petites, tellement effrayées. C'était assez pour qu'on garde le silence. Quand il s'est arrêté, on ne reconnaissait plus rien aux alentours. Il n'a pas dit grand-chose, ses mains serrées sur nos nuques alors qu'il nous menait du camion à une maison. Il nous a dirigées vers une chambre avec deux lits jumeaux. Le papier peint, démarqué par une bordure bleu vif, était couvert de petits oursons qui portaient des noeuds papillon bleus. Il n'y avait pas de fenêtres. Il n'y avait rien dans cette chambre à part les lits et les murs, nos corps et notre peur. Il nous a laissé une minute, en barrant la porte. Assises sur le bord du lit le plus éloigné de la porte, on a gardé le silence, nos jambes maigres se touchaient, tremblantes. Quand M. Peter est revenu, il m'a lancé une corde.''
OEuvre en couverture: ''Aggressively Practicing Dance Moves in Front of a Mirror'' de l'artiste Keeyana Ezna
Extrait de presse:
''Un puissant recueil sur des femmes difficiles, traumatisées, obstinées et non conventionnelles. Qu'il s'agisse de survivantes d'agressions, de mères célibataires ou de femmes qui noient leur culpabilité dans le vin et les mauvais petits amis, le fantastique recueil de Roxane Gay est aussi inspirant qu'excentrique.''
Publishers Weekly
Traduit de l'anglais par Véronique Lessard et Marc Charron
Résumé
Alliant chronique, récit de soi et de la nature, Abandon raconte l'Amérique indomptée et ses paysages sauvages. À l'aube de la cinquantaine, Joanna Pocock quitte sa vie londonienne pour le Montana. Elle observe le territoire, découvre l'imaginaire frontalier de l'Ouest américain et ses extrêmes. Elle traverse les forêts et les montagnes, dialogue avec les rivières, les loups et les bisons, relate ses expériences : maternité, deuil, crise climatique, réensauvagement, écosexe... Consciente de ce que l'humanité perd dans sa relation avec la terre, elle se met à l'écoute de ces communautés qui disent la fragilité de ce que c'est que vivre. En restituant l'Amérique dans sa démesure, Abandonaide à respirer.
Extrait
Parfois, tout ce que nous pouvons faire, c'est nous abandonner à nos circonstances, à nos désirs et à nos peurs, à notre besoin d'évasion, à nos échecs, à notre douleur, à notre état sauvage intérieur, à notre domestication et, de ce fait même, à l'essence qui est au centre de notre être.
Échos de presse
Il a fallu une femme pour écrire ce livre. Une écriture qui dit : Je suis ici, à l'intérieur d'un corps, un corps qui change, en interaction avec le monde qui change.
Irish Times
Envoûtant et profondément émouvant, Abandon nous oblige à considérer notre place dans un monde qui a plus de passé que d'avenir.
The Spectator
Abandon est une contribution importante à la bibliothèque de la nature
Chloe Aridjis
L'auteure
Née à Ottawa, Joanna Pocock vit à Londres, où elle enseigne la création littéraire. Abandon, son premier livre, est acclamé par la critique.
RÉSUMÉ:
Tomber raconte le délabrement d'une famille cubaine qui partage pourtant le même espace. Au pays, la faim et la privation agissent comme un détonateur. Le père communiste, la mère gravement malade, la fille résignée et le fils rancunier deviennent tous des ennemis méconnaissables, même si aucun d'entre eux ne comprend vraiment comment et pourquoi cela est arrivé. Tomber pose un regard frais et actuel sur le Cuba contemporain pétri de contradictions.
AUTEUR:
Né à Cuba en 1989, Carlos Manuel Álvarez est journaliste et écrivain. Il est considéré comme l'un des meilleurs écrivains latino-américains de la relève. Il est l'auteur de deux romans à succès, dont Los caídos (Tomber) et Falsa guerra (Fausse guerre) qui paraîtra chez Mémoire d'encrier.
EXTRAIT:
C'est une chambre de cinq mètres carrés où tout le monde est indistinctement ami et ennemi, voire ami et ennemi de soi-même.
Résumé
Daniel a disparu trois mois, deux jours, huit heures après son anniversaire. Il avait trois ans. C'était mon fils.
Un enfant kidnappé. Deux femmes. Celle qui l'a perdu et celle qui l'a volé. À la suite de l'enlèvement de Daniel, sa mère est désemparée, hantée par sa propre ambivalence : voulait-elle être mère ? De l'autre côté de Mexico, dans un quartier populaire, la femme qui a enlevé Daniel voit sa vie bouleversée par cet enfant, dont elle a tant rêvé. Entremêlant ces deux voix, Maisons vides dit les désirs et les regrets de la maternité.
Un portrait insolite, limpide et original de la maternité. Une écrivaine à surveiller. IRISH TIMES
L'autrice
Née en 1982 à Mexico, Brenda Navarro vit à Madrid. En 2016, elle a fondé #EnjambreLiterario, collectif qui fait la promotion des femmes écrivaines. Maisons vides, traduit dans une dizaine de langues, est son premier roman.
Par l'auteure de Bad Feminist
Dans Ayiti , Roxane Gay rompt avec les stéréotypes et les idées fausses
sur les Haïtiens et les Américains d'origine haïtienne.
Traduit de l'anglais par Stanley Péan
Résumé
Ayiti rassemble quinze récits de Roxane Gay explorant les expériences de la diaspora haïtienne en Amérique du Nord. Gay n'hésite pas à critiquer ni à montrer comment les malheurs d'Haïti attirent les médias. C'est une langue crue, pleine d'audace et de saveurs, qui raconte Haïti.
Un couple marié veut quitter le pays en bateau pour l'Amérique. Une jeune femme se procure un philtre d'amour vaudou pour piéger un camarade de classe. Une mère emmène un soldat étranger chez elle comme pensionnaire (de son lit !). Et une femme, qui déménage plus tard en Amérique pour une nouvelle vie, conçoit une fille au bord d'une rivière en fuyant un massacre terrifiant...
Échos de presse
« S'appuyant sur sa propre expérience de diaspora, Roxane Gay montre la complexité de l'identité haïtienne en Amérique. »
Financial Times, Best Books of 2018
« Gay offre l'image d'une Haïti honnête, vivante, respirante, et non statique ni condamnée. Ayiti donne aux lecteurs et aux lectrices une perspective plus nuancée du pays que la vision simpliste des nouvelles télévisées et d'Internet. Le livre attire notre attention de deux manières. Premièrement, il nous fait réaliser que nous sommes complices de l'idée qu'Haïti est une nation où dominent destruction et pauvreté. Deuxièmement, et peut-être avec plus d'impact, le livre suggère que la tragédie et la beauté ne s'excluent pas mutuellement, qu'en fait, ces deux réalités peuvent partager un espace compliqué. »
Necessary Fiction
L'auteure
Roxane Gay, née en 1974, est une auteure, professeure et éditrice américaine d'origine haïtienne. Ayiti a été publié en anglais en 2011.
Roxane Gay est l'auteure du best-seller Bad Feminist.
Je suis une maudite sauvagesse
chronique d'An Antane Kapesh
Édition bilingue innu-aïmun / français
Édité et préfacé par Naomi Fontaine
Traduit en français par José Mailhot
Résumé
Un classique. Dans Je suis une maudite Sauvagesse, An Antane Kapesh dresse un constat de la situation des Autochtones et plaide en leur faveur. Monologue inquiétant. Cri d'une Innue qui voit son peuple se laisser assimiler et sa culture se détériorer sous l'action du Blanc.
Extrait de la préface de Naomi Fontaine
« Elle était Innue. Elle était née dans la forêt, avait vécu jusqu'à l'âge adulte comme nomade. Et il y a eu la réserve, le pensionnat, la haine, le racisme comme un système, le vol de son territoire, le vol de son humanité. Lorsqu'elle écrit : Je suis une maudite Sauvagesse, ce n'est ni de la témérité ni de l'arrogance. Elle pèse le poids de ce regard porté sur elle, sans baisser les yeux. Car elle sait, ce que nous avons oublié, nous les héritiers du Nord, elle sait la valeur de sa culture. Elle n'est pas colonisée. Je n'avais jamais rien lu de tel avant. »
L'auteure
Née en 1926 dans le Grand Nord, la vie d'An Antane Kapesh bascule en 1953 lorsque le gouvernement déracine sa famille de ses terres. Commence alors son long combat pour la préservation des territoires, de la culture et de la langue des Innus. Ses livres Je suis une maudite Sauvagesse / Eukuan nin matshi-manitu innushueu (paru pour la première fois en 1976) et Qu'as-tu fait de mon pays ? / Tanite nene etutamin nitassi ? relatent sa vie et sa pensée sur l'histoire des Innus. Mère de huit enfants, elle décède à Sept-Îles en 2004. Gardienne de la pensée innue, elle est une source d'inspiration pour les écrivains autochtones.
An Antane Kapesh : la première écrivaine innue
Traduit pour la première fois en français, Mère à Mère, est l'un des plus grands livres sud-africains.
Traduit de l'anglais par Sarah Davies Cordova
Résumé
Grand roman de l'apartheid où violence et beauté demeurent l'héritage de l'histoire. Sindiwe Magona signe un récit bouleversant sous forme de lettre. L'Afrique du Sud y est racontée tout en nuances, complexité et passion.
Extrait de la postface de Véronique Tadjo
« Elle dit : « Mon fils a tué votre fille ». Et c'est cette affirmation d'une simplicité terrifiante qui ouvre le livre. Histoire douloureusement vraie, racontée avec sensibilité et empathie par Sindiwe Magona. Une voix authentique. »
Échos de presse
« La réussite de Mère à Mère réside dans le fait que Sindiwe Magona ait pu concilier amour et souffrance. Par sa dimension humaine, le roman échappe à la terrible impasse du passé et du présent et ouvre une lueur d'espoir pour l'avenir. »
André Brink
L'auteure
Née en 1943 à Umtata, dans la région rurale du Transkei en Afrique du Sud, a grandi à Gugulethu, township proche du Cap, Sindiwe Magona est la première écrivaine sud-africaine noire de sa génération. Autobiographe, poète, dramaturge, romancière, elle écrit en anglais et en xhosa, l'une des 11 langues officielles de l'Afrique du Sud. Elle détient une maîtrise en travail social de Columbia University (New York), elle y a vécu et travaillé à l'Onu ; elle a pris une part active dans la lutte contre l'Apartheid jusqu'à sa retraite en 2003. Féministe engagée, Magona par son travail d'écrivaine, résiste pacifiquement à la domination raciale et sexiste. Sindiwe Magona vit actuellement au Cap, en Afrique du Sud.
Résumé
L'épidémie de grippe asiatique des années 1950 atteint la Colombie-Britannique et ravage la communauté. Les Autochtones sont livrés à eux-mêmes et les médecins
blancs négligent de les soigner. La jeune Stacey, sa mère et les autres femmes du clan de Loup se serrent les coudes, enterrent leurs morts, à l'ombre de la prophétie de Corbeau : « Les grandes tempêtes façonnent la terre, font éclore la vie, débarrassent le monde de tout ce qui est vieux pour faire place au neuf. Les humains appellent ça des catastrophes.
Ce sont juste des naissances. »
Extrait de la préface
Si nous ne sommes pas les bons sauvages dépeints par les écrivains romantiques, nous ne sommes pas non plus les brutes que décrivent certains auteurs racistes. Une
tradition qui fait encore partie de notre vie aujourd'hui, c'est de parler aux arbres, aux plantes, aux poissons et aux autres animaux, et plus particulièrement à Corbeau
et à Cèdre.
L'auteure
Née en 1950, Lee Maracle, auteure issue de la communauté Stó:lo, en Colombie-Britannique, est l'une des grandes voix de la
littérature des Premières Nations.
Traduit de l'anglais par Joannie Demers
En 1945, Jack, issu d'une famille pauvre et noire de l'Ontario, arrive à se faire passer pour blanc. Débarqué à Terre-Neuve dans un contingent de la marine canadienne, il rencontre Vivian, qu'il séduit par ses talents de musicien. Celle-ci découvrira-t-elle sa véritable identité? Pendant combien de temps peut-on se fuir soi-même avant que le passé nous rattrape? Le jour de l'émancipation est un roman magistral qui aborde des thèmes profondément humains tels que les relations familiales, l'amour et le racisme à une époque où le Canada vit de grands changements à la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Le bar des Amériques est le roman de l'amour perdu. Perte dont le souvenir et la douleur indépassés installent Bahia dans l'enfermement du ressassement et de l'errance à soi. Un enfermement de trente ans qu'elle croit pouvoir briser lorsqu'un matin, très tôt, sur le bord évanoui de la mer, elle rencontre, comme dans un miroir, un autre visage de l'errance en la personne de Leeward, un ancien passeur de clandestins à la dérive dont la vie se limite à boire en compagnie de son vieux complice d'autrefois, Hilaire.
Des vies cassées offre un portrait de Montréal que l'on voit rarement. Itinéraires de vies broyées.
Tout un peuple d'immigrants invisibles croupissent à côté de leurs rêves. Manière différente de vivre et de voir l'exil
quand on est anglophone noir dans un Montréal francophone blanc. Dans ces nouvelles, qui explorent l'identité, la migration et l'errance, H. Nigel Thomas
rend vivants ces êtres reclus, dans une langue hachée, parfois brutale et sans concession. Entre les pays d'origine - Jamaïque, Barbade, Saint-Vincent, Grenade, Guyane anglaise, Aruba - et le pays d'accueil, se jouent tous les fantasmes. Récits, chroniques et portraits
dévoilent ces visages marqués par la violence et l'exclusion.
L'auteur révèle, à travers une mosaïque bariolée, une meute de solitudes : Côte-des-Neiges en noir et blanc.
« Heighton est un formidable romancier. », The Guardian
Résumé
Dans l'espoir de renouer avec son père, Elias Trifannis s'enrôle pour l'Afghanistan. Évacué à Chypre, il a une brève idylle avec une journaliste turque qui se termine tragiquement, et il se réfugie à Varosha, zone interdite après la guerre ayant opposé Chypriotes grecs et turcs. Il y découvre un univers insoupçonné. Des paysages insolites et un monde peuplé d'êtres meurtris mais débordants d'humanité et de tendresse.
Extrait
Le son s'évanouit sans produire d'écho. Il est difficile de croire au monde extérieur, ou aux
croyances des autres, à leur foi, à leur sentiment d'appartenance à une communauté, une famille, un régiment, un village, un mouvement, un peuple. Un drapeau. Une entreprise. Que de la merde, tout ça. Tu n'appartiens qu'à toi-même. Tu te débrouilles seul. Tu t'effaces. Tu t'éteins.
Échos de presse
« Heighton, grand explorateur de la littérature, signe un roman original », The New York Times Book Review
« Ce livre empêchera le lecteur de dormir... un thriller littéraire riche et troublant. », Annie Proulx, auteure de Brokeback Mountain
« Je ne vois aucun écrivain, même Ondaatje, qui peut être si authentique... », The Globe and Mail
L'auteur
Steven Heighton est romancier, nouvelliste et essayiste. Prolifique, il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages (roman, poésie, nouvelles et essai), traduits en une dizaine de langues. Lauréat du prix du Gouverneur général de poésie en 2016, il vit à Kingston, en Ontario.
Réquisitoire sauvage au nom du vivant, La guerre des fleurs - Codex Ferus rassemble les principaux manifestes environnementaux, les déclarations d'artiste de Domingo Cisneros et un texte
inédit, le Codex Ferus, manuel d'enseignements pratiques et spirituels de la vie en forêt. À l'image des codex mayas, toltèques et aztèques, ces manuscrits peints sur des peaux ou des écorces repliées en accordéon qui permettaient de léguer les connaissances
aux générations futures, le Codex Ferus de Domingo Cisneros est un chant de passation de pouvoirs au souffle
tellurique, un livre à l'éclat brut et envoûtant.
Laure Morali
Seymour Mayne porte un regard tendre sur les travers et grandiloquences d'une galerie de personnages issus des
communautés juives de Montréal et de l'Outaouais. Tout est travaillé avec espièglerie et humour. Un vol de canapé,
une pénurie de whisky, les plumes d'édredon d'une vieille tante polonaise, une histoire de tallith perturbant la prière,
le cercle d'ambitieux homonymes Seymours International, un oncle fugueur et les lubies d'une cousine débarquée de
Tel-Aviv. Le vieux canapé bleu : sept récits truculents, colorés par les sonorités yiddish.
Portraits et scènes de vie prennent, sous la plume de Boubacar Boris Diop, la forme d'un rendez-vous avec l'histoire. Un regard simple et vrai sur les gens et les choses.
Conçues entre 1998 et 2012, les nouvelles réunies dans La nuit de l'Imoko témoignent de la cohérence de l'univers littéraire de l'écrivain sénégalais. Au-delà de la déroute des sociétés africaines, il y donne à voir les tourments d'êtres à la dérive, pris au piège de leurs délires. Loin de de toute vaine luxuriante, ces récits sans fards ni artifices sont ceux d'un observateur lucide et désabusé de notre époque.
Je suis l'Amérindienne
Et ce fardeau
Demeure en moi à jamais
Poèmes narratifs, qui sont des repères sur la vie de l'auteure et sur sa condition de femme et d'amérindienne. On lit Nous sommes les rêveurs comme on lit un journal intime. On a l'impression d'entrer dans la tête de Rita Joe, de souffrir avec elle des injustices, de sentir son bébé grimper sur nous, de toucher la présence des êtres disparus. Et aussi de pouvoir changer les choses. Un livre vrai et émouvant. Rita Joe est une auteure amérindienne à découvrir pour mieux comprendre l'univers autochtone, l'histoire et la vie des Peuples des Premières Nations!
Hommage d'un fils à son père, La force de marcher raconte la vie de Tobasonakwut, chef Anishinaabe de la nation Ojibwé. Survivant des pensionnats autochtones, grand chef et défenseur des droits civiques, il a mené, malgré le cancer qui le rongeait, une entreprise de réconciliation qui demeure l'un de ses plus importants legs. Ce récit témoigne du combat et des chemins de résistance des Premières Nations du Canada.
Le récit est construit comme une série de lettres de présentation pour des postes dans différentes firmes. Chaque lettre est à la fois un manifeste contre la multinationale et une entrée de journal intime révélant un aspect de la vie du candidat, un jeune acadien délinquant qui fait le deuil de son petit frère tué par un chauffeur ivre. Surqualifié est un texte inventif, drôle, caustique et subversif.
Quelle est la relation entre la migration haïtienne et la politique au Québec ? Comment s'articulent les débats mondiaux sur la migration et la société québécoise ? Comment les migrants ont-ils influé la forme des débats : la langue, la classe, le nationalisme et la sexualité ? Des années 1930 à aujourd'hui, Une place au soleil explore ces questions par le biais d'histoires du Québec et d'Haïti et a formé au fil du temps une Histoire de passion, de combat et de racisme. Mais, c'est surtout l'histoire de deux grands peuples d'Amérique.
Avec ce livre, Sean Mills nous donne à lire deux histoires qui se recoupent : celle d'un Québec qui s'affirme et en arrière-plan celle d'une Haïti, qui tente de se reconstruire. Un livre fabuleux qui nous éclaire sur la complexité de ces deux histoires.
L'ouvrage est accompagné de photos.
Les thèmes récurrents des discours et essais de Jidi Majia portent sur la poésie et son rôle social et spirituel. Ils abordent l'appartenance à une tradition et une culture, et son inscription dans la modernité. On y retrouve aussi des essais sur les écrivains qui ont influencé son travail (Leopardi, Lu Xun, Pouchkine, Ai Qing). Jidi Majia fait l'éloge de la diversité culturelle et environnementale, tandis qu'il exprime son inquiétude quant aux conséquences du processus de destruction de notre ère. Au nom de la terre et de la vie a reçu la mention China Classics International, qui est une marque de distinction décernée par la State Administration of Press and Publication (SAPP), un organisme du gouvernement chinois. Celui-ci classe les ouvrages sélectionnés comme faisant partie des classiques qui font rayonner la culture et la littérature de la Chine à l'étranger.
C'est par les yeux du jeune Pedro qu'on découvre Isabella, une île imaginaire des Caraïbes, foisonnante de récits et de personnages hauts en couleurs. Malgré les rigueurs et le dépouillement de l'existence, on y retrouve le monde de l'enfance, avec sa chaleur, ses énigmes, sa beauté. Mais quand il doit rejoindre sa mère immigrée à Montréal, ville d'exil plus que d'accueil, la vie de Pedro verse à son tour dans la survie. Un récit dur et lucide sous le signe du dépaysement, de l'incertitude et de l'inégalité, au coeur d'une société aux promesses trahies où découverte et perte de soi coïncident inexorablement.
Et ce n'était pas qu'on n'allait quelque part
si vous voyez ce que je veux dire
je veux dire nous n'allions nulle part même si le bateau se déplacait je suppose & la mer aussi se déplaçait impeccable & aussi les vagues & pourtant dans mon rêve c'était juste un bâtiment un moment un jusant