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Société des écrivains
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Un livre auquel Yassin Elyagoubi consacra cinq années de sa vie : c'est Douleur sourde, qui évoque le conflit israélo-palestinien, un des conflits majeurs qui se perpétue au XXIe siècle. Il commence donc ses activités littéraires par Douleur sourde. Le sous-titre de l'oeuvre, « poésies en proses », amorce l'explication de cette confrontation entre prose et poésie dans l'oeuvre de Yassin Elyagoubi. Poète avant tout, il s'est toujours attelé à un décloisonnement des genres littéraires. Même si Douleur sourde s'éloigne de l'exercice poétique par sa forme, il n'en reste pas moins de la poésie engagée, attaché au langage métaphorique. En fait c'est l'histoire d'un de ces « Arabes » intégré par les mots, la culture française, qui tout à coup se souvient de ses origines mais pour se sentir en empathie avec le peuple israélien. Tout est en place pour la paix. Qu'attend-on ? Ce mélange des genres ne s'arrête pas là puisqu'on retrouve dans ce recueil des textes se rapprochant davantage d'une critique, d'un essai ou d'une nouvelle. En regroupant différents genres littéraires, Yassin Elyagoubi n'en crée pas un autre, mais tente simplement de rapprocher deux peuples : les peuples israélien et palestinien, à travers l'art et la langue française, en mariant la culture juive et la culture arabe.
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« Marchez votre vie, Le long d'un infini... Coulez votre temps, Dans l'âme de vos élans ! Prenez et tenez bien, Vos bonheurs et vos liens, Serrez-les contre vous, Jusqu'à tout l'autre bout ! Chantez, parlez, riez, Et posez votre nez, Sur les saveurs d'amour, Fidèles liens de toujours ! » Véritable hymne à la vie, cette "Balade verticale" est un condensé de sagesse et d'exaltation où l'auteur puise son élan dans une âme à jamais rock'n'roll. Artiste complet, ce musicien confie dans ce quatrième recueil de poésie sa soif de partage, d'amitié et d'amour, nous invitant à savourer pleinement l'instant présent.
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Sur les traces apaisantes, merveilleuses et indéfinies d'une nature appelée amour
Albert Tong
- Société des écrivains
- 14 Mai 2012
- 9782748373899
« Être plus sage et rester aussi déterminé, Dans mes choix de chemins de plus d'humanité, Dans ceux aussi d'artiste de mots et de musiques, Non caricaturé, nature et sans mimique ! Quelque temps, à présent, au mieux et sereinement, Je m'en vais faire une pause sans être différent... Sur la pointe des pieds, pour quelque temps de vie, Mes gestes, mes mots, mes chants... seront mes jours... seront mes nuits ! » Les nouveaux départs, les espoirs déçus, les virages de la vie, voulus ou subis... Voilà les voyages auxquels nous convie avec nostalgie, amertume ou élan d'espérances Ghuo-Zhing Tong, au fil d'une plume légère aujourd'hui libérée du passé, se penchant sur hier pour mieux aborder demain.
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« Un petit mot pour signaler à mes amis érudits et cultivés - je ne cite personne - en train de bronzer ou de cultiver leur jardin, candidement ou pas, que la mariologie n'est pas l'étude des blagues des mariolles - et j'en connais quelques-uns - mais une branche de la théologie chrétienne qui s'interroge sur la place de Marie. Je tenais à vous le rappeler. Après, chacun fait ce qu'il veut, et pour ma part, ce sera le mariolle... La dernière fois que je me suis plongé dans la théologie, je me suis retrouvé chauve, et, en pèlerinage à Domrémy, une voix m'a dit : "Choisis ta voie, en tant que petit-fils de chef de gare, tu pourrais dérailler". Effectivement... » Politique, société, sport ou religion... Peu de sujets glissent entre les mailles d'Hervé Muzet, qui prend un malin plaisir à les passer au crible de sa plume corrosive. Électrifiant les mots comme personne, laissant libre cours à son style vif et pétillant, l'auteur s'inscrit ici dans la tradition des humoristes amoureux du français, qui savent que celui-ci recèle mille possibilités et truculences. Facétieux, ébouriffant, détonnant, voici donc un recueil qui nous entraîne sur les montagnes russes formées par un esprit adepte des acrobaties linguistiques !
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Par une belle matinée de septembre, deux pêcheurs découvrent un cadavre remontant des entrailles du Lac du Der, le plus grand lac artificiel de France. Un crime qui ressemble tellement à un autre, qu'un fin limier de la Gendarmerie Nationale, Quentin Morvan, s'associe à une journaliste d'investigation, Agathe Meunier, la Star du petit écran, pour résoudre ce qui n'est que le début d'une série de crimes effroyables, tout en redorant l'image de la Gendarmerie, éprouvée par les troubles internes au pays, suite aux dernières élections présidentielles. Un regard personnel sur la société française actuelle et un mini Tour de France sous couvert d'une enquête palpitante, réalisée par un duo improbable, les menant aux portes de l'Enfer.
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Durement éprouvé par sa dernière affaire criminelle, blessé au corps et au coeur, Quentin n'a pas le temps de se relever, qu'une nouvelle enquête lui est rapidement confiée par l'IRCGN. Une mère de famille vient en effet d'assassiner son mari sous les yeux de leur fils autiste, Alexandro, en plein Périgord Blanc.
Carolyn, brillante et jolie psychologue, va tenter d'aider Quentin, en proie à de curieux phénomènes, à retrouver confiance en lui, de bien des manières... L'emblématique Agathe, après la fin tragique du Gang des Aiglons, n'a pas fini de hanter le coeur et l'esprit du Gendarme, jusqu'à s'immiscer, bien malgré lui, dans cette nouvelle aventure. L'ombre de Janus plane, mystérieuse... -
Sous le ciel du midi Tome 2 ; les années rouges
André Coste
- Société des écrivains
- 1 Juillet 2016
- 9782342052947
Ça se passe là où souffle le vent d'autan... Là où la langue occitane fredonne, roule et claque. En pays ardent, gorgé de soleil où hommes et femmes fêtent Carnaval, où le temps s'égraine entre semailles et moissons... mais voilà le tocsin qui, cet été 1914, sonne la fin des battages et appelle les hommes au front. C'est alors toute la collectivité qui est prise dans la tourmente de ces «?années rouges?». Une communauté languedocienne que l'auteur célèbre avec un amour patent, dans cette superbe fresque du centenaire, à la fois réaliste, émouvante et drôle, qui découvre le sublime sous le commun.
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Dans le corps d'un autre ; comment la fibromyalgie a changé ma vie
De Coninck Daniel
- Société des écrivains
- 15 Décembre 2011
- 9782748372083
Cela fait longtemps que Daniel vit dans le corps d'un autre, un grand-père de quatre-vingts ans. Tout a commencé à ses vingt ans. De plus en plus fatigué, il dort beaucoup, mais ne récupère pas comme d'habitude. Il faudra attendre que son état se dégrade pendant quinze ans pour qu'un diagnostic soit enfin prononcé: fibromyalgie... Méconnue, la fibromyalgie touche pourtant plus de deux millions de personnes en France. En partageant cette quête au diagnostic et son combat quotidien, Daniel de Coninck nous fait découvrir ce mal encore flou aux yeux de nombreux médecins. Il livre un témoignage renversant mais édifiant, collant à la réalité du malade et riche de conseils pour enfin savoir faire face.
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Grand-pere, c'est quoi l'europe ?
Jacques Favin Levequ
- Société des écrivains
- 24 Octobre 2022
- 9782342365009
Au-delà de l'interrogation de ses petits-enfants, Jacques Favin Lévêque répond aux jeunes et aux moins jeunes. Il évoque les multiples défis du 21e siècle et leur délivre un message de confiance et d'espoir pour parachever la construction européenne.
Du même auteur : Construire l'avenir avec sagesse, édité par la Société des Écrivains. -
« Avoir emmagasiné tant de mots Toute cette mémoire compressée Dans les têtes que les barreaux serrent Avoir vécu au moins une vie Et en vivre plusieurs ici privé Pour n'en choisir qu'une seule Celle de la sortie Celle des mots libres »
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1936, itinéraire d'un enfant espagnol
Mari-carmen Rejas
- Société des écrivains
- 6 Mars 2015
- 9782342034882
Comment, vivant à Madrid en 1936, Paco s'est-il retrouvé en Belgique en 1939 ? Fils de républicain espagnol, il doit fuir l'Espagne au moment de la guerre civile, alors qu'il a à peine dix ans. Avant de quitter son pays, il passe pratiquement trois ans dans ce qu'on appelle alors las colonias. Comme bon nombre d'enfants, il est envoyé avec ses soeurs au début de la guerre dans ces « lieux de vacances » afin de les protéger des bombardements et des atrocités d'un conflit armé qui s'annonce avec force... Francisco Rejas a aujourd'hui quatre-vingt-cinq ans. Il en avait sept lorsqu'il fut séparé de ses parents... Il s'est confié à sa fille, dévoilant son incroyable parcours de niño de guerra. À travers ce témoignage poignant, grande et petite histoire s'entremêlent. Celle d'une famille, celle de l'Espagne entière. Celle de la guerre, de l'exil, du déracinement, mais aussi des retrouvailles. Une page de vie saisissante pour un indispensable devoir de mémoire.
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« Dans mon premier roman, j'imaginais la création d'un centre sanitaire qui serait dirigé par une infirmière avec la visite d'un médecin deux fois par semaine. Le minimum quoi ! Je revois encore cette terrasse avec de vieux bancs en guise de salle d'attente, ces mères accouchant dans un cadre nettement plus aseptisé qu'une case de concession, ces enfants soulagés voire sauvés... et autour de ma petite maison médicale, il y aurait un jardin potager cultivé par un groupe de femmes et d'hommes et dont le produit permettrait de nourrir tant de bouches affamées. Est-ce vraiment irréalisable ? » L'Afrique, ce que l'on s'imagine à son sujet, ce que l'on ignore... C'est pour réduire cet écart et prendre le pouls de la population burkinabè que Val Duvernais s'est rendue sur place. Un face-à-face déstabilisant, émouvant, étonnant, parfois désarmant qu'elle relate dans « Le Chagrin du Sahel », récit où se côtoient joies et larmes, émerveillement et inquiétudes, rires et préoccupations... Où se dévoilent encore les coutumes, la beauté et les attentes d'hommes et de femmes qui affrontent le dénuement. Autant de visions que nous transmet avec force et émotions l'auteur à travers un texte humaniste qui interpelle avec intelligence.
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Le message transmis à travers cet écrit, prétend poser le principe de partir, comme solution éventuelle à ses problèmes personnels. En effet, traditionnellement, vivre ailleurs, à l'étranger en l'occurrence, est souvent perçu comme une fuite. Ainsi, il est dit que la personne emmènera ses tracas là où il ira. En un mot, il déplacera ses problèmes sans les résoudre. Ce texte considère que le départ, vers d'autres horizons, est porteur de solutions. Au moins, s'il n'apporte pas de remède radical aux maux, l'éloignement est en mesure, généralement, de générer un ressourcement, permettant d'affronter, lors d'un retour possible, le problème avec plus d'expérience, plus de moyens. En résumé, je désire faire émerger l'idée que la mouvance et le dépaysement sont susceptibles de s'intégrer, positivement, au sein de l'épanouissement et de la destinée d'une personne, au même titre que le sédentarisme, prôné comme valeur sûre, traditionnellement, en Europe.
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La vie en collectivité de 3 mois à 3 ans
Rechwan Saab
- Société des écrivains
- 6 Octobre 2014
- 9782342029178
« Les professionnels de la petite enfance (puéricultrices, auxiliaires de puériculture, infirmiers, éducateurs de jeunes enfants ainsi que médecins) sont parfois démunis face aux problèmes qu'ils rencontrent. Ils sont souvent en première ligne quand les parents, angoissés par la séparation, leur confient leur enfant, les harcèlent d'innombrables questions et s'attendent à des réponses satisfaisantes et rassurantes. Au milieu du monde vaste et compliqué de l'Internet, ce livre met à leur disposition des outils leur permettant de répondre à ces questions, de régler les problèmes courants grâce à des conseils pratiques, simples et concis. Ces conseils sont issus d'une expérience riche de trente ans d'exercice de la pédiatrie, dont une dizaine d'années au sein de plusieurs crèches de la région parisienne. » Un manuel pour prévenir et pallier les petits et grands tracas que peut rencontrer l'enfant confié à des professionnels : c'est ce que propose R. Saab avec ce guide qui synthétise, à destination des acteurs de la petite enfance (mais aussi des parents), le b.a.-ba en la matière. Hygiène, nutrition, maladies, compréhension du comportement, gestes et réflexes à acquérir : cet ouvrage embrasse toutes les problématiques liées à la vie en communauté et fournit, avec limpidité et efficacité, sous forme de fiches, les informations et conseils essentiels à la garde et à l'éveil des tout-petits. D'ores et déjà un texte indispensable, qui devrait rapidement trouver sa place dans toutes les crèches et chez les assistantes maternelles...
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Vite, rêvons... sur les chemins du temps
Jacques Gros
- Société des écrivains
- 6 Novembre 2014
- 9782342030235
Au miroir du passé, connaissant le présent, que peut-on donc espérer de notre avenir ? Dans une centaine d'années, les femmes auront-elles enfin obtenu l'absolue parité avec les hommes ? L'inégalité entre les individus aura-t-elle encore diminué ? La santé et la médecine auront-elles accompli de nouvelles percées révolutionnaires ? Les religions se seront-elles ouvertes aux changements de société ? Petit traité de futurologie qui se décline en douze thématiques, "Vite, rêvons... sur les chemins du temps" sonde l'avant (à travers mille extraits d'ouvrages anciens consacrés aux us et coutumes de leur époque) et le maintenant pour mieux anticiper des lendemains que J. Gros, à l'aune des progrès constatés, veut croire meilleurs. Porté par un optimisme raisonné, cet essai exprime ainsi, en pointillés, une foi et une espérance en une humanité capable de résoudre patiemment les dissensions qui la minent.
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Monsieur Jules ; trois années de la vie de Jules Verne en Baie de Somme racontées par son capitaine au long cours
Olivier Jochem
- Société des écrivains
- 18 Novembre 2016
- 9782342058031
« Nous avions entendu dire que Monsieur Jules écrivait, qu'il avait publié des livres et qu'il était renommé pour cela. Mais cela restait un peu mystérieux pour nous : les marins-pêcheurs avaient rarement l'occasion d'avoir un livre entre les mains et certains d'entre eux ne savaient pas très bien lire. (...) Quant aux sujets de ses livres, il disait qu'il écrivait de belles histoires d'aventures imaginaires. Celle qu'il rédigeait actuellement m'intriguait, car elle semblait se passer en mer. En discutant un peu avec lui, il m'indiqua que cela concernait un engin pouvant aller sous l'eau. » Dans ce savoureux ouvrage, Olivier Jochem mêle réalité et fiction avec une grande dextérité. Il donne la parole à Alexandre Delong, un capitaine au long cours engagé par Jules Verne pour naviguer avec lui sur le Saint-Michel. Le marin-pêcheur fait l'étonnant récit de ses trois années passées en compagnie de l'écrivain en baie de Somme. L'attrait de celui-ci pour l'élément marin l'attire au port du Crotoy, où il loue une maison pour y travailler au calme. Cette belle amitié livre une facette méconnue du romancier d'aventures, en apprenti navigateur sympathique et passionné. Bien qu'en partie fictive, la tranche de vie ici contée apporte un éclairage nouveau sur la genèse de certaines des oeuvres du génie littéraire, dont Vingt mille lieues sous les mers.
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« Il existe d'innombrables quêtes du père, de non moins innombrables cultes de l'image du père, et des travaux très exégètes sur le souvenir du père... je vais apporter ma petite pierre à l'édifice : j'entreprends aujourd'hui d'écrire le roman qui va faire de mon père disparu le personnage qu'il mérite. Je ne cherche pas à connaître la vérité, je serai contrainte d'inventer car tous ceux qui le connurent ont disparu, seul Javier, son frère aîné, s'il vit encore, ce dont je doute, pourrait témoigner de choses vraies, et alors je pourrais enjamber les ponts entre les époques, choisir et ordonner les faits pour établir une vérité, biaisée mais plausible. » Successivement berger, évadé de France, prisonnier des franquistes, marin, ouvrier... Amant, mari, accessoirement père de famille... disparu de la circulation un beau jour de 1982... de la France à l'Argentine, via l'Espagne et l'Indochine, Pablo Guttiérez constitue une véritable énigme. Marie Guttiérez et son compagnon, Daniel Cordon, mènent une enquête qui les conduit du Pays Basque en Argentine à la recherche de cet homme insaisissable. Une véritable quête où l'on retrouve le goût de l'auteur pour le roman choral.
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Quelques pas de côté ; détours et flâneries en baie de Somme
Olivier Jochem
- Société des écrivains
- 2 Mars 2018
- 9782342159691
« J'ai essayé de m'éloigner un peu des routes tracées. Il ne s'agit pas ici de longues errances, mais de petits chemins de traverse, d'une douce intrusion dans des lieux riches en belles histoires. La diagonale et l'oblique promettent bien plus d'aventures que les chemins rectilignes. J'aime la curiosité, l'étonnement, l'émerveillement, les interrogations. » Olivier Jochem est amoureux de la baie de Somme et en parle très bien : il évoque Saint-Valéry-sur-Somme, Noyelles-sur-Mer ou encore la pointe Saint-Quentin à l'histoire peuplée de figures célèbres. Nous suivons ainsi les pas d'Anatole France, de Jules Verne, de Jeanne d'Arc emprisonnée au Crotoy, du duc de La Rochefoucauld qui en 1792 cherchait un marin de la baie qui voulût bien l'emmener en Angleterre... Une église classée monument historique, une épave aussi légendaire que mystérieuse, un curieux cimetière chinois... La promesse d'une balade culturelle aussi agréable qu'instructive, mettant en lumière certains secrets de la région.
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Quelques bons mots échappés de cet ouvrage : Entre Larousse et le petit Robert, Quillet votre dictionnaire préféré ? Le Graal du rentier : faire de l'or avec son argent quand il bronze... Au moment de l'âme hors, il paraît qu'on se voit en corps vivant. « - Vois-tu, dit la voix du sage, on se trompe de voie quand on ne voit pas assez loin ». Les cris vains passent souvent par des mots dits. En recrutement, ne pas confondre le top niveau et le taupe niveau. Combien d'amers ricains se demandent à propos du Mickey qu'on prend aussi pour un Dingo, par quel dessein ce Donald est-il animé ? Aujourd'hui, c'est la lutte des places qui marx plutôt bien. Paradoxes : ici la cigarrête de fumer, là, un pourboire pour manger... « Savoir ouvrir m'apporte » : triple verbe axiologique...
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Une chaude matinée du mois d'août au port de plaisance de Sidibousaïd à Tunis. Un petit groupe embarque à bord d'un voilier spacieux naviguant calmement sur la Mer Méditerranée en direction de la Sicile via l'île de Zembra. Sous un ciel bleu et une ambiance conviviale, une halte est prévue au crépuscule dans un couloir supposé risqué. Soudain, le ciel s'assombrit, le bateau est endommagé par une tempête imprévue, ballotté dans une mer déchaînée.
La panique s'empare des passagers, le voilier dérive, devenant incontrôlable. Le naufrage semble inévitable, le spectre de la mort imminent...
L'expédition vire au cauchemar. Face à l'urgence, la question de survivre ou périr se pose, mais aucun secours en vue.
Une tension terrifiante et une profonde exploration des émotions ressenties dans cette situation critique sont au coeur de cette histoire. -
« La cité, c'est aussi la forêt. Pour s'y rendre, il suffit de traverser ce fameux ruisseau des houillères, qui charrie une eau noire comme le charbon, puis passer devant les résidences individuelles ("les chalets") des employés de la mine. Nous savons que nous ne sommes pas très appréciés dans ce quartier, mais à dix ans, il n'y a pas de complexe, le monde nous appartient. Aussi nous prenons tout notre temps pour gravir un petit sentier qui débouche sur un dernier obstacle, avant d'accéder à notre jungle ! » Années soixante, est de la France. La famille Schaab vit alors dans la cité du Kobenberg. Une période faite de découvertes et d'amitiés, d'émois et d'aventures pour le jeune Roland qui fait de cet espace celui de son initiation au monde, aux femmes, aux différences sociales aussi. Un espace qu'il revisite aujourd'hui, par la mémoire et l'écriture, dans ce texte autobiographique qui, par-delà la recomposition heureuse des souvenirs, livre aussi une analyse juste de la déliquescence de ces quartiers.
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« Le jour se levait sur un esprit nouveau, une brèche infinitésimale était en train de griffer les ténèbres de la société dans laquelle le monde vivait depuis sa naissance. Les bonnes volontés s'épanouissaient sur un champ de printemps. »
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« Denis en veut plus, il s'imagine continuer à boire les paroles qui sortent de ces lèvres charnues. Il sent son univers basculer. Il poursuit la recherche d'images. Sur une photo, il lui paraît que Pablo lui crie "viens, viens". Il porte son habit de lumière bleu roi et or, il vient de triompher dans l'arène, dans chaque main il a une oreille de taureau, il baisse un peu la tête, la rectitude parfaite de son nez et ses dents blanches font penser à Denis que les anges peuvent avoir la peau mate et les mains souillées de sang. Comment un être si délicat peut-il être un matador ? » Force, virilité, machisme... autant de « qualités » attendues dans certains sports masculins. Et peut-être encore plus dans certains, tels que la corrida ou le hockey sur glace. Deux mondes codifiés, associés à la violence et à la mort, qui célèbrent la puissance masculine. Deux univers dont Denis et Pablo sont, depuis l'enfance, les étoiles montantes... mais qu'ils vont devoir défier en affirmant leur amour. Roman qui part à l'assaut des stéréotypes qui gangrènent le sport et plus largement les esprits, et qui plaide pour la tolérance et l'acceptation de la différence, « Papa j'aime un homme » conjugue réflexions sur notre société et engagement au fil du récit d'un amour évident et invincible qui, de la vieille Europe au Nouveau Monde, brise toutes les convenances.
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« La situation est ce qu'elle est, il faut la prendre comme telle ; ne pas l'accepter, la refuser est préjudiciable. La situation est déjà assez grave, surtout ne pas en rajouter. Maintenant le diagnostic est bien posé, je sais contre quoi je dois me battre et que des armes efficaces existent. »