Quand Lapinot se réveille en pleine forêt, il n'en croit ni ses yeux
ni ses oreilles... un gros bonhomme, vêtu de braies bleues et blanches
et affublé d'un casque l'apostrophe : « Astérix ! ». Lapinot,
incrédule, laisse ce curieux personnage en plan et poursuit son
chemin. Une malencontreuse rencontre avec une patrouille romaine puis
les soins donnés par Panoramix - qui évidemment, lui fait boire de la
potion magique - achèvent de le convaincre : il semble bien qu'il ait
été téléporté chez les irréductibles Gaulois. Et bizarrement, même
Toutatis est de la partie !
Afin d'impressionner Camille, l'ex-bibliothécaire désormais
reconvertie en éditrice d'Un peu d'amour, Lapinot se toque d'enrichir
son vocabulaire de mots rares et désuets. Le ciel de leur amour
serait sans nuages, si l'ironie caustique de Richard ne venait pas
s'en mêler... il n'est décidément pas toujours aisé de conjuguer amour
et amitié !
Lapinot, le bras plâtré est face à un nouveau dilemme : doit-il ou non porter plainte contre les parents qui l'ont injustement tabassé dans un jardin public, après l'avoir pris pour un pédophile ?Tiraillé entre son besoin de justice et son empathie pour les familles de ses assaillants, Lapinot part se mettre au vert avec Richard. Une retraite compliquée, puisqu'une météorite s'écrase sur le capot de la voiture, alors qu'ils font une pause sur le parking d'un supermarché... et les ennuis commencent !Bastons, appât du gain, courses-poursuites en forêt, collapsologues barrés... Lapinot et Richard ne sont décidément pas au bout de leurs peines. Toujours en phase avec les obsessions de ses contemporains, Lewis Trondheim signe ici un nouvel album au goût musqué d'apocalypse, comme un mode d'emploi pour survivre en riant en milieu hostile, le cinquième de la série triomphante Les nouvelles aventures de Lapinot à L'Association.
Dans un parc ensoleillé, à l'heure du déjeuner, Richard et Lapinot plaisantent à propos de la mort. Une petite minute... Lapinot ? Vous avez bien lu, Lapinot est de retour ! Premier tome des « nouvelles aventures de Lapinot » (pourvu qu'il y en ait beaucoup d'autres), nous retrouvons dans Un Monde un peu meilleur Lapinot dans les tourments de la séparation, nous faisons la connaissance de Gaspard, affligé de l'encombrante aptitude de voir l'émanation psychique des gens qu'il croise, nous constatons que Richard, à peine remis de ses blessures, a gardé intacte la faculté de déclencher des catastrophes, que Titi, après sa chimio, a toujours le sens de la fête et que l'aura de Nadia est à la mesure de ses ambitions journalistiques. On y utilise des applis, on participe à des règlements de compte, on rencontre une mère toxique, et on assiste à l'intervention musclée des forces de l'ordre dans un régime d'état d'urgence. Un monde un peu meilleur, c'est un monde avec Lapinot plutôt que sans, où la catastrophe qui s'annonce n'est pas aussi terrible qu'on aurait pu le craindre, une période contemporaine que Lewis Trondheim continue d'interroger avec malice et dont il explore la poésie du quotidien. Et puis, un type qui meure et qui ressuscite, pour nous parler d'un monde (un peu) meilleur, ça nous rappelle quelque chose, non ? On espère que notre messie pointure 88 n'a pas fini son épopée. On compte sur lui pour la suite.
Lapinot se fait kidnapper par un gros costaud en costard et lunettes
noires. Et qui retrouve-t-il à l'intérieur de la camionnette ?
Surprise, c'est Richard ! Les deux compères sont soupçonnés par le
gouvernement de fomenter un sale coup. L'humour ravageur de Richard
embrouille leurs ravisseurs et séduit le coeur d'une espionne...
Bienvenue dans le monde clandestin du renseignement ! Ces aventures
de Lapinot au format Patte de mouche sont le fruit d'un jeu créé par
Lewis Trondheim pendant le premier confinement : chaque jour,
l'auteur postait sur son fil Twitter les trois premières cases d'un
strip et laissait le soin à ses abonnés d'en dessiner la dernière
case. Celui ou celle qui se rapprochait le plus de la fin imaginée
par l'auteur recevait une carte postale !
Dans un monde post-covid, Lapinot philosophe sur l'univers et
l'hasardeuse destinée d'un caillou tandis que Richard est obsédé par
le mystérieux affaissement du macadam... Dans Sous le trottoir, les
répliques fusent et font mouche, comme si, face à un monde absurde,
l'humour était plus que jamais nécessaire. Ces aventures de Lapinot
au format Patte de mouche sont le fruit d'un jeu créé par Lewis
Trondheim pendant le premier confinement : chaque jour, l'auteur
postait sur son fil Twitter les trois premières cases d'un strip et
laissait le soin à ses abonnés d'en dessiner la dernière case. Celui
ou celle qui se rapprochait le plus de la fin imaginée par l'auteur
recevait une carte postale !
Tragiquement disparu en 2004 dans La Vie comme elle vient, il reprend aujourd'hui, comme si de rien n'était, le cours de ses aventures. C'est aussi son retour à L'Association, le terrier qui l'a vu naître en 1992 avec Lapinot et les carottes de Patagonie.