Nageurs et nageuses de cette piscine que tous appellent "là en bas" ne se connaissent qu'à travers leurs routines et petites manies, et les longueurs, encore, encore. Ils y viennent à heure fixe pour se libérer des fardeaux de "là-haut".
Alice, tout spécialement, trouve un grand réconfort dans sa ligne de nage. Et puis un jour, une fissure apparaît au fond, dans le grand bain, en préfigurant d'autres, celles de son cerveau. Pour elle, l'inéluctable fermeture résonne comme un clap de fin. Remontent alors à la surface des souvenirs de jadis, de l'internement dans un camp pour Nippo-Américains pendant la Seconde Guerre mondiale, d'une enfant perdue très tôt, pourtant si parfaite... Mais Alice oublie chaque jour un peu plus.
Là où il faudra bien se résoudre à l'enfermer, sa fille essaie de sauver quelques lambeaux du paysage fracturé qu'est devenue leur relation lacunaire.
Micky Sebastian s'empare avec une grande finesse de ce roman intime et universel, et nous livre une lecture vibrante et bouleversante.
Arcadia est une communauté hippie des années 1960, l'utopie d'une génération et le symbole de ses désillusions. C'est aussi le deuxième roman de Lauren Groff, qui marque son entrée dans la tradition des grandes fresques américaines.
Ridley est l'enfant d'un rêve, premier né d'une communauté hippie des années 1960. Il grandit comme il respire, le monde est son terrain de jeux. Car le monde se finit aux portes d'Arcadia. Respect de la nature, autosuffisance, amour libre : Arcadia se veut une grande famille, chaleureuse et libertaire. Mais la réalité est plus compliquée. Et plus la communauté grandit, plus l'utopie s'éloigne : les parents négligent leurs enfants, la drogue embrume les esprits, les tensions minent l'équilibre des origines. Jusqu'à l'implosion. Hors d'Arcadia, il faudra vivre dans les forêts d'immeubles new-yorkaises, ouvrir les yeux sur les dérives du rêve déchu, gagner sa vie, être père et accepter le réel. Mais l'idéal des commencements, l'amour et la paix, Ridley ne les perdra jamais vraiment, les portera jusque dans le monde, les concrétisera à sa manière, douce et honnête, profondément humaine. Roman d'initiation, fresque puissante, Arcadia trace à travers son héros le destin du rêve américain : de l'éblouissement de la naissance à la clairvoyance idéaliste.Lauren Groff est l'auteur d'un premier roman très remarqué et salué par la critique internationale, Les Monstres de Templeton (Plon, 2008, disponible chez 10/18). Elle a également publié un recueil de nouvelles, Fugues (Plon, 2010, disponible chez 10/18), pour lequel elle était invitée au Festival America en 2010. Arcadia, son deuxième roman, marque l'épanouissement de son talent de romancière." Un sens aigu de la beauté et du tragique entremêlés. "Le Figaro " Virtuose de la douceur venimeuse, Lauren Groff est également une experte de l'harmonie romanesque. "Le Monde Traduit de l'anglais (États-Unis) par Carine Chichereau
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Carine Chichereau.
" Le mariage est un tissu de mensonges. Gentils, pour la plupart. D'omissions. Si tu devais exprimer ce que tu penses au quotidien de ton conjoint, tu réduirais tout en miettes. Elle n'a jamais menti. Elle s'est contentée de ne pas en parler. "
Ils se rencontrent à l'université. Ils se marient très vite. Nous sommes en 1991. À vingt-deux ans, Lotto et Mathilde
sont beaux, séduisants, follement amoureux, et semblent promis à un avenir radieux. Dix ans plus tard, Lotto est devenu
un dramaturge au succès planétaire, et Mathilde, dans l'ombre, l'a toujours soutenu. Le couple qu'ils forment est l'image-type d'un partenariat réussi.
Mais les histoires d'amour parfaites cachent souvent des secrets qu'il vaudrait mieux taire. Au terme de ce roman, la véritable raison d'être de ce couple sans accrocs réserve bien des surprises.
Le monde d'Amy Ashton s'est écroulé il y a onze ans, quand son fiancé et sa meilleure amie ont disparu. La jeune femme s'est alors isolée dans sa maison et a commencé une collection surprenante. Au début, juste quelques souvenirs des temps heureux : une branche de chèvrefeuille pour se rappeler le garçon qu'elle aimait, un oiseau de porcelaine ébréché, un vieux pot en terre cuite... Des choses que d'autres jetteraient, mais qui, pour Amy, représentent la vie qu'elle aurait pu avoir. Aujourd'hui, sa maison déborde d'objets et il n'y aura bientôt plus de place pour elle...
Mais lorsqu'une famille emménage à côté de chez elle, une découverte inopinée fait ressurgir d'anciennes blessures. Si Amy trouve le courage d'affronter son passé, l'avenir qu'elle pensait avoir perdu pourrait-il redevenir possible ?
Un premier roman délicat et intrigant qui montre qu'aussi désespérées que les choses puissent paraître, la beauté peut se trouver dans les endroits les plus inattendus.
" Trépidant et envoûtant, profond et beau, offrez-vous un plaisir et lisez ce livre ! " Madeline Miller
Une auberge au bord de la Tamise, une nuit de solstice d'hiver, quelque part au xixe siècle. Un étranger gravement blessé pousse la porte, avec dans ses bras une petite noyée. L'homme s'appelle Henry Daunt. Quant à la fillette morte, personne ne connaît son nom. Quelques heures plus tard, elle revient à la vie. Doit-on parler de magie ou ce phénomène peut-il s'expliquer par la science ? Et, surtout, qui est cette miraculée ? Amelia, la fille des Vaughan, enlevée deux ans plus tôt, Alice, la fille de Robin, le bâtard mulâtre des Armstrong, ou une petite gitane du camp d'à côté ? À moins qu'il ne s'agisse de la fille du batelier, le Silencieux, mort il y a plusieurs siècles et qui fait désormais traverser la rivière aux âmes... Une année durant, Henry, secondé par l'infirmière Rita Sunday,va explorer toutes les pistes. À la fois conte, enquête et roman historique sur les premières heures du darwinisme, mêlant folklore, suspense et une juste dose de romantisme, le nouveau roman de Diane Setterfield est nimbé de la même aura puissante qui a fait le succès de son best-seller Le Treizième Conte
New York, mai 2009. Une série de décès inexplicables fait les gros titres. Rien ne semble relier les victimes, ni leur vie ni les circonstances de leur disparition. Rien, sinon une carte postale de Las Vegas, qu'ils ont tous reçue. Une carte postale avec une simple date. Celle de leur mort... Will Piper, profileur au FBI, n'a jamais rien connu de tel. Commence alors pour lui un véritable casse-tête pour mettre le doigt sur la plus invraisemblable des vérités : tout serait-il écrit à l'avance ? " Ésotérique, et de fait séduisant. " Julie Malaurie - Le Point
1947. Île de Wight, sud du Royaume-Uni. De mystérieux manuscrits médiévaux sont retrouvés dans les ruines d'une abbaye. Le président Truman fait construire dans le désert du Nevada une base top secrète destinée à les abriter et les étudier : Area 51.2010. Londres. Un nouveau manuscrit fait surface. Will Piper est embauché par d'anciens membres d'Area 51 pour en percer les secrets. Il découvre un poème de William Shakespeare. En fait, une véritable carte cryptée qui le conduira sur les traces de Jean Calvin et Nostradamus. " Le Livre des âmes confirme le talent, à suivre de près, de Glenn Cooper, nouvelle référence du genre. " Polar Magazine
« Le genre de roman que l'on n'oublie jamais. »
New York Journal of Books Edmund Malinowski, jeune psychiatre comportementaliste, est en passe d'accomplir son rêve. À trente-six ans, il vient de prendre la direction d'un établissement psychiatrique dans les montagnes du Montana. Travaillant d'arrache-pied, il délaisse trop souvent sa femme, Laura. Cette dernière a l'impression d'avoir été dupée : pour la convaincre de s'installer ici, Edmund lui avait promis qu'ils fonderaient une famille. Étaient-ce seulement des belles paroles ? Une chose est sûre, elle n'y croit plus.
Passionné, charismatique, Edmund, ambitionne avant tout de réformer la psychiatrie, d'obtenir la reconnaissance de ses pairs et de guérir ses patients. Surtout Penelope, une jeune fille épileptique internée de force par ses parents qui, voyant en lui son sauveur, tombe peu à peu sous son charme. Alors que leur relation prend une tournure des plus ambiguë, Laura décide de donner des cours de dessin aux patients de son mari, s'immisçant ainsi dans sa vie professionnelle et le forçant à réévaluer ses choix. À la manière de Richard Yates dans Les Noces Rebelles, Virginia Reeves livre à ses lecteurs une bouleversante exploration du mariage, du désir et de l'ambition. Dans un décor sublime et chaotique, porté par des personnages qui semblent prêts à exploser à tout moment, Anatomie d'un mariage est un roman d'une intelligence sans détour, captivant, auquel on ne peut s'empêcher de revenir. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Carine Chichereau
" Débordant de passion, d'héroïsme, de musique, de drames, un Docteur Jivago qui aurait pour toile de fond Tchernobyl. " The BooksellerDans un minuscule appartement de Moscou, un petit prodige de neuf ans joue silencieusement du piano pour ne pas déranger les voisins.
Dans une usine de banlieue, sa tante travaille à la chaîne sur des pièces de voiture et tente de faire oublier son passé de dissidente.
Dans un hôpital non loin de là, un chirurgien s'étourdit dans le travail pour ne pas penser à son mariage brisé.
Dans la campagne biélorusse, un jeune garçon observe les premières lueurs de l'aube, une aube rouge, belle, étrange, inquiétante.
Nous sommes le 26 avril 1986. Dans la centrale de Tchernobyl, quelque chose vient de se passer.
Le monde ne sera plus jamais le même.
Prix
Lire-L'Express du Premier roman étranger 2015.
« On naît avec quelque chose dans les veines, pour mon père, c'était le charbon, pour Marie, c'est la ferme, pour moi un puissant courant électrique. »
Roscoe T Martin est fasciné par cette force plus vaste que tout, plus grande que lui, qui se propage avec le nouveau siècle : l'électricité. Il s'y consacre, en fait son métier. Un travail auquel il doit pourtant renoncer lorsque Marie, sa femme, hérite de l'exploitation familiale. Année après année, la terre les trahit. Pour éviter la faillite, Roscoe a soudain l'idée de détourner une ligne électrique de l'Alabama Power. L'escroquerie fonctionne à merveille, jusqu'au jour où son branchement sauvage coûte la vie à un employé de la compagnie..
« Un premier roman exceptionnel, porté par une langue sincère, directe et suave. »
Kevin Powers.
« L'univers de ce roman exquis - les années 1920, en Alabama - ne m'a pas quittée depuis que je l'ai refermé. C'est magnifique, douloureux, original, et si juste dans ses moindres détails. Touffu, plein de terreur et de beauté. » Fiona McFarlane
« C'est assurément un travail pas comme les autres en ce que l'humanité et l'optimisme survivent même dans les endroits les plus sombres - la cellule d'un pénitencier, la galerie d'une mine, la décomposition d'un mariage et la terre impitoyable. » Jim Crace
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Carine Chichereau
Qu'y a-t-il de pire que d'enterrer son père ? Réponse : passer la semaine qui suit enfermé avec sa propre famille de dingues...
Morton Foxman s'en est allé. Mais avant de mourir, il a exprimé une dernière volonté : que sa famille célèbre la Shiva'h. Sept jours de deuil, ensemble, sous le même toit. Une perspective peu réjouissante pour ce clan qui ne s'est pas retrouvé ainsi réuni depuis... depuis quand déjà ? Judd, qui nage en pleine déprime après avoir découvert sa femme en flagrant délit d'adultère, s'apprête à vivre ce qui pourrait être la pire semaine de sa vie. Il rejoint sa mère, aux talons et décolleté vertigineux ; sa soeur Wendy accompagnée de ses gosses hyperactifs et de son mari continuellement scotché à son BlackBerry ; son frère aîné, Paul, atrabilaire, et sa charmante épouse, avec qui Judd a pris un peu de bons temps par le passé ; et enfin Phillip, le vilain petit canard, qui se fait aussi rare que discret sur ses activités... Des caractères diamétralement opposés contraints de cohabiter pendant sept jours et sept nuits. Les non-dits, les rancoeurs couvent. Et chacun de prendre sur lui pour ne pas péter les plombs. Famille, je vous hais ! Heureusement, il y en a au moins un qui n'est plus là pour voir ça...
Des mondes flottants... Un premier roman intense et onirique qui évoque les films de Wong Kar-Wai et les romans de Murakami.
Un matin d'automne, Jia Jia pousse la porte de la salle de bains de son opulent appartement de Pékin et découvre son mari sans vie dans la baignoire. Il a laissé pour elle, sur le lavabo, le dessin énigmatique d'un homme poisson. Cette étrange figure aquatique ne cessera dès lors de la hanter. Perdue et sous le choc, Jia Jia déambule dans la ville, boit plus que de raison, et noue peu à peu une relation avec un barman, Leo, susceptible de lui donner l'amour qu'elle croyait impossible. Libérée d'un mariage asphyxiant, Jia Jia se redécouvre, renoue avec sa passion pour la peinture et affronte son passé et toutes ces choses que ceux qu'elle aime ont trop longtemps tues. Une odyssée intérieure qui la mènera jusqu'aux plateaux du Tibet et cet autre monde auquel elle aspire et qui la terrifie.
Après Bernadette a disparu, Maria Semple revient avec un roman à l'humour ravageur sur les tribulations d'une femme au bord de la crise de nerfs.
Eleanor Flood est une femme au bord de la crise de nerfs. Mais aujourd'hui tout va changer. Elle va prendre une douche et s'habiller. Elle va suivre ses cours de poésie et de yoga après avoir déposé son fils Timby à l'école. Elle ne va pas dire de gros mots. Mais... la vie en
a décidé autrement.
Parce que aujourd'hui Timby va faire semblant d'être malade pour passer la journée avec sa mère. C'est aussi aujourd'hui que Joe, son mari, a choisi d'annoncer à ses employés qu'il est en vacances, en omettant de prévenir sa femme.
Juste au moment où Eleanor pense que les choses ne pourraient pas être pires, elle retrouve un vieux document familial qui va mettre sa vie, chaotique mais finalement assez parfaite, sens dessus dessous.
Tandis que ses parents sont au Mexique (où son père travaille pour une compagnie multinationale), Max est envoyé en vacances chez ses grands-parents dans les Midlands. Il a dix ans, et goûte aux plaisirs de la campagne (le chemin avec les nids-de-poule ; l'atelier ; la pompe rouillée dans l'enclos) auprès de son grand-père adoré, un ancien fermier qui a le vin gai, un conteur hors pair qui, à sa façon, lui crée une cargaison d'histoires et de souvenirs. Puis s'achève le temps magique de la liberté, Max devient pensionnaire à « l'école sur la colline », il découvre un monde aux règles insondables, aux châtiments arbitraires, où les abus sont érigés en système. Mais, sur la colline, Max scelle aussi des amitiés pour la vie avec Luke, Simon, Ish...
Des années plus tard, Max et ses amis sont déjà des hommes quand un lourd secret est révélé : « C'était un minuscule entrefilet, mais il disait clairement qu'un ancien enseignant local, Eric Weathers-Davis, avait été arrêté et mis en examen pour « attentat sur mineurs ». Avait-il des complices ? Qui savait ? En confrontant ses amis, Max découvre incrédule l'étendue des abus. Il se choque que les victimes aient choisi le silence et se refusent à réclamer justice. Comment peut-on être attaché à ce qui nous dévaste ? Max mesure peu à peu le poids des dommages émotionnels qu'il porte en lui. Il est temps de se rappeler, de lire entre les lignes... Car « rien ne brûle dans la mémoire comme l'injustice. »
Un roman coup de poing par la nouvelle voix forte de la littérature indienne
Rentrée littéraire 2017Un roman coup de poing par la nouvelle voix forte de la littérature indienne" Tu veux que je comprime la tragédie au format Twitter ? Comment peut-on se glisser ainsi au coeur des ténèbres ? " Comment transformer un drame en fiction ? Pourquoi écrire sur une tuerie qui a eu lieu il y a plus de quarante ans en Inde et sur ses quarante-quatre victimes oubliées par l'histoire ?
À travers les voix aussi diverses que celles des intouchables ou des propriétaires terriens, l'auteur décrit ce massacre, se plaçant sous le patronage de l'irascible déesse Kurathi Amman. Au-delà de l'émotion et de la colère provoquées par ces faits, l'auteur pose la question de la fiction et de ses limites en n'hésitant pas à malmener son lecteur.
Ce roman tendu, entre rage contenue, lyrisme et humour grinçant, nous donne un aperçu des forces qui ont contribué à la création de l'Inde moderne.
" Un roman lyrique et sans concession. " The Guardian
" Un roman bouleversant. " The Independent
" Un premier roman éblouissant et souvent très drôle. " The Times
Maurice Hearne et Charlie Redmond, deux vieux gangsters irlandais, font le guet, de nuit, sur le port d'Algésiras.Ils espèrent retrouver Dilly, la fille de Maurice, disparue depuis trois ans. On la dit en partance pour Tanger, ou peut-être sur le point d'en revenir.De rencontres louches en quiproquos, les deux acolytes se racontent et houspillent leur prochain. Avec une verve incroyable, ils retracent une vie dédiée au crime mais aussi, contre toute attente, à l'amour. Au fil de cette nuit de confessions, le mystère de la disparition de Dilly s'éclaircit peu à peu...Sans jamais se départir de l'humour noir qui fait la marque de Kevin Barry, Dernier bateau pour Tanger sonde la mélancolie du temps qui passe, le poids de la culpabilité et la difficulté à assumer, une vie durant, une existence de sale type.Né en 1969, Kevin Barry est un écrivain irlandais. Son premier roman City of Bohane (Actes Sud) a reçu l'IMPAC Dublin Literary Award en 2013. Unanimement remarqués par la critique, ses textes sont traduits en plusieurs langues et il a obtenu de nombreuses distinctions dont le prestigieux Goldsmith Prize pour L'OEuf de Lennon.
Un huis-clos à ciel ouvert.
La trentaine triomphante, Josh, un agent immobilier anglais, est sur le point de boucler une affaire en or : la vente d'une île reliée à la terre à marée basse. Avant la signature, il invite un groupe d'amis - du moins croient-ils l'être - à passer un week-end d'évasion sur son île au trésor. Mais une fois la bande réunie, la tension devient palpable et l'on pressent vite qu'il y a quelque chose de pourri au royaume de Josh.
Et, tandis qu'au fil des heures, l'île livre ses formes et ses sombres secrets, les masques tombent. Et l'enfer devient les autres...
Publiée chez Rivages depuis son premier roman, Jane Smiley fait son retour avec une saga superbe, nommée dans la prestigieuse liste du National Book Award et présente plusieurs mois dans la liste des best-sellers du New York Times. Smiley compose un roman émouvant et fascinant qui suit la famille Langdon sur une trentaine d'années, et raconte l'Amérique à travers les destinées intimes. Elle renoue avec la veine de ses grands succès en France comme Un appartement à New York (102 000 ex) ou L'Exploitation (33 000 ex), prix Pulitzer.
Sandy et Rich se sont rencontrés au début des années 1980 lors d'une action militante contre la construction d'un barrage en Tasmanie. Ils étaient jeunes, idéalistes, et dans l'euphorie de leur engagement, tout leur semblait possible. Un quart de siècle plus tard, alors qu'ils sont séparés depuis près de 15 ans, Rich fait un retour inattendu dans la vie de Sandy et de Sophie, leur fille adolescente, qu'il n'a jamais vraiment connue. Il invite cette dernière à l'accompagner pour une randonnée de 6 jours dans les contrées sauvages de la Tasmanie, là où tout a commencé...
Un premier roman caustique et émouvant.
L'OEuf de Lennon imagine le voyage incognito du célèbre Beatles, en 1978, sur l'île qu'il a achetée au large de la côte ouest irlandaise quelques années plus tôt.
En pleine crise existentielle, John décide d'aller s'isoler là-bas pour y pousser son cri primal et se libérer de ses démons. Mais pour ce faire, il doit d'abord quitter discrètement la côte en compagnie de son chauffeur - à l'occasion guide spirituel - Cornelius O'Grady, sorte de Sancho Panza à l'irlandaise. De rencontres improbables en mésaventures, de séances de chamanisme en beuveries sous des cieux peu cléments, le voyage prend peu à peu des allures d'odyssée...
Tout à la fois portrait de l'artiste et ballade picaresque, ce roman est un voyage à travers la grandiose nature irlandaise et la non moins grandiose nature de Lennon. Portée par ce personnage qui semble dépassé par sa propre mythologie, la plume de Barry interroge l'acte créateur et la nature même de l'identité avec une féroce et délicieuse intelligence.
Né en 1969, Kevin Barry est un écrivain irlandais. Son premier roman City of Bohane (Actes Sud) a reçu l'IMPAC Dublin Literary Award en 2013. Unanimement remarqués par la critique, ses textes sont traduits en plusieurs langues et il a obtenu de nombreuses distinctions dont le prestigieux Goldsmith Prize pour L'OEuf de Lennon.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Carine Chichereau.
Figure majeure de la littérature contemporaine, Raymond Carver (1938-1988) s'est toujours montré d'une grande discrétion, alimentant sans le vouloir une quantité de légendes qui font désormais partie du " mythe Carver ".
Cette biographie retrace minutieusement le parcours littéraire et personnel de celui dont la voix aura marqué à jamais plusieurs générations d'écrivains – et de lecteurs. L'enfance au sein d'une famille ouvrière, les années de galère, les premiers écrits, les innombrables échecs, les rencontres
décisives avec Gordon Lish et Gary Fisketjon, ses éditeurs, jusqu'à la consécration finale, c'est toute une vie qui se déroule sous nos yeux.
Une vraie " vie d'écrivain ", où l'amitié et la recherche obstinée de l'excellence auront joué un rôle essentiel.
Un soleil radieux baigne Wall Street, le douzième coup de midi résonne au clocher de Trinity Church quand une violente explosion retentit. Une vague de terreur sans précédent s'abat sur New York, des centaines de victimes sont à déplorer. Nous sommes au mois de septembre... 1920. Trois amis assistent à la scène : le capitaine de police James Littlemore, le docteur Stratham Younger, et Colette Rousseau, une jeune scientifique française tout juste arrivée aux États-Unis avec son frère Luc, un enfant rendu muet par les horreurs de la guerre. Peu de temps après la déflagration, Colette est prise pour cible de mystérieuses attaques, mais par qui ? Pourquoi ? La piste à la fois policière et psychologique qui commence à se dessiner dépasse les frontières américaines. De Wall Street à Paris ou à Prague, et du cabinet viennois de Sigmund Freud à l'antichambre du pouvoir à Washington, les pièces du puzzle se mettent progressivement en place. Tandis que Freud tente de découvrir l'originie du silence de Luc, il élabore une théorie qui pourrait bien éclairer d'un jour nouveau les deux enquêtes... " Un mélange foisonnant d'action, de corruption, et de trahison. Un livre à lire absolument. " The Times
Londres, prison de Newgate. Tandis que les badauds s'amassent autour de la potence, Georges Kervill, le condamné, scrute la foule. Parmi elle, un cri s'élève et clame son innocence. En vain. Quand le plancher s'ouvre sous les pieds de son père, Barney, neuf ans, jure de le venger. Mais le seul homme à détenir la vérité est bien décidé à la garder secrète. Par n' importe quel moyen... Derrière la façade rutilante et policée de l'establishment victorien, Ann Featherstone donne la parole aux opprimés.
1909. Freud débarque à New York. Venu y donner une série de conférences, il est accueilli par Younger, jeune médecin qui lui fait découvrir la ville en pleine construction. Une visite d'autant plus mémorable que le psychanalyste prend part à une enquête surprenante : le cadavre d'une jeune fille torturée et étranglée vient d'être retrouvé. Nora, victime du même agresseur, a survécu mais est frappée d'amnésie et de mutisme. Dans l'ombre de Younger chargé de la soigner, Freud va habilement s'immiscer dans l'esprit de Nora, explorer son inconscient et de nouveaux champs d'application : l'interprétation des meurtres...