« Pendant des années, j'ai eu une vie sociale et la facilité avec laquelle je rencontrais les gens ou je leur parlais se reflétait dans mes livres. Jusqu'à ce que je connaisse un homme, et peu à peu, toute cette mondanité a disparu. C'était un amour violent, très érotique, plus fort que moi, pour la...
ANTOINE LIVIO. - Vous n'êtes jamais fatiguée d'écrire ? MARGUERITE DURAS. - Si. C'est le dernier des métiers. ANTOINE LIVIO. - Et pourtant vous continuez ? MARGUERITE DURAS. - À chaque bouquin - mais ça, tous les écrivains, n'est-ce pas, à chaque bouquin on a l'impression que ça suffit comme ça, ...