« Il s'agit de la nouvelle façon de voir et d'entendre, de respirer, de vivre - et c'est ici que les choses se passent, ici, vite, maintenant. Votre niveau de survie annonce votre perte - vos perceptions sont contrôlées par les environnements... Oui, tout casser - contestation globale... »
Embruns d'Exil Traduits du Silence, l'avant-dernière partie des journaux américains. Ensuite les Transistors de l'Innocence envahiront le village global. La Fenêtre Rose, le Juke-Box d'Hydrogène, la fosse aux visions, à travers l'Amérique, de 1963 à 1970, reniflant à travers les villes les micros hystériques, comme les chiens de la CIA, embusqués dans les coulisses de la Génération Grise, malaxant les organes sexuels, arrachant les ventouses, criant à Ozone Park il n'y a pas d'amour heureux. Aujourd'hui tout est fini, effroyablement niais. Les rebelles sont partis dans l'aube violette, avec leur mosaïque électrique, ils se sont évanouis sur l'Ecran de quinine.
"Espace, écoutille, chanson bleue, rendez-vous toujours manqué, ivresse. Éclatement de crânes-myriades. Le grand frisson boit autre chose que de l'eau. Les cailloux se jettent à la mer - falaises négrifiées, étoiles et missiles, comme nous, soumis aux valeurs inférieures - les vents d'Ouest pour se défendre décapitent les sables, et les muscles à base d'os coupent le linge de peau." KALI YUG EXPRESS est un recueil de 42 nouvelles de Claude Pélieu, préfacé par William Burroughs en 1968.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Allen Ginsberg est mort à New York, dans la nuit du vendredi 4 avril 1997. Il avait 70 ans. Il aimait le vrai goût de la vie. Il sifflait. Il aimait fermer et ouvrir les yeux. Les fenêtres claquaient. Il respirait plus fort. Il regardait les nuages. Il marchait dans le crépuscule obscur et doux, sans trembler. Les astres tournaient au-dessus de ses poings fermés. Et les corbeaux de Long Island recevaient tout bas ses confidences. « Croa croa mon oeil enfoui sous la même Terre où je suis l'Ange. » Son dernier télégramme avant d'entrer dans la Jérusalem céleste.
Claude « Nous l'aimons tant Laurie... Tu te souviens ? Elle roulait vers Paris, on la retrouvait à Marseille... Ah ! et les étoiles sur ses jambes gainées ». Moi « Je me souviens aussi des sucettes à l'orange... des barres de chocolat... des crèmes caramel et du rosé de Provence... Dans nos vestes en jean nous allions à la Fontaine Saint-Michel, rêvant d'écrire des tonnes de romans... Des bâtons de rouge à lèvres flottaient dans le ciel, il pleuvait des manuscrits, des steak-frites, des cocas... On admirait Richard Hell... on lisait Kerouac et Ginsberg... On marchait avec James Dean, Marlon Brando... Edie Sedgwick... Tout était là pour nous surprendre et nous troubler... »
Claude « Nous l'aimons tant Laurie... Tu te souviens ? Elle roulait vers Paris, on la retrouvait à Marseille... Ah ! et les étoiles sur ses jambes gainées ». Moi « Je me souviens aussi des sucettes à l'orange... des barres de chocolat... des crèmes caramel et du rosé de Provence... Dans nos vestes en jean nous allions à la Fontaine Saint-Michel, rêvant d'écrire des tonnes de romans... Des bâtons de rouge à lèvres flottaient dans le ciel, il pleuvait des manuscrits, des steak-frites, des cocas... On admirait Richard Hell... on lisait Kerouac et Ginsberg... On marchait avec James Dean, Marlon Brando... Edie Sedgwick... Tout était là pour nous surprendre et nous troubler... »
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
L'inventaire impitoyable des saletés du monde mais aussi bonheur de vivre.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.