Vous n'avez pas eu une enfance heureuse, je sais. Livrée aux mains de votre terrible tante Armandine, comment, très tôt, n'auriez-vous pas préféré l'amour à l'atmosphère de la mort, qui ressemble à la misère ? Une chance a voulu que vous soyez jolie : on vous l'a dit. Que vous ayez un corps docile : vous en avez usé. Vous trouviez là une liberté magique. Vous pensiez que les hommes devaient se promener comme d'agréables pur-sangs autour de vous : c'était votre point de vue, contre l'ennui d'être obligée de mourir un jour. Votre tact, votre gentillesse devaient suffire à ceux que vous désiriez. Mais vous ne pensiez pas, adolescente, rencontrer Simon Alarmande et que Simon, en mourant peut-être pour vous, deviendrait votre juge. Vous étiez innocente en somme, mais tandis que votre innocence se jouait, pas une seconde vous n'avez empêché l'univers de tourner, ni les êtres de conspirer contre votre naturel. Je vous ai laissée à un tournant où, après un temps de sagesse feinte, le pire vous guette : exactement là où votre « naturel », trop poussé, après le suicide brutal de Simon, vient peut-être de provoquer le crime. Et le crime se paye.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
L'auteur sanctifie, à sa manière de fétichiste halluciné, l'amour physique, ce régal des langues, qui seul peut nous permettre de supporter l'existence.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Philippa, une mère abusive et déchirée, porte un amour trop fort à son fils Guillaume.
Pour le criminel-né, l'acte criminel est un mouvement naturel, voire une nécessité vitale. En inadéquation avec la société, opprimé par un milieu qu'il refuse, il s'évade alors par la rébellion. Le génie s'évade alors et se rebelle par un refus analogue. Le criminel et l'homme de génie fraternisent dans une haine commune de la société, ils sont égaux dans l'insoumission. Aussi voit-on le crime et le génie coexister , non pas obligatoirement mais souvent.