La vie de John Coltrane, voix majeure du saxophone, est à bien des égards un roman d'apprentissage, forgé au gré des rencontres, des expériences et des grands musiciens qui l'ont adoubé: Dizzy Gillespie, Miles Davis et Thelonious Monk. Ayant débuté par la recherche de la perfection instrumentale à partir des formes musicales qui lui préexistent il admire et imite d'abord le parfait apollinien, Johnny Hodges il
franchit ensuite tous les degrés qui l'amènent au dionysiaque.
Ce nouvel ouvrage de Jean-Pierre Jackson, qui arrive après ses biographies remarquées de Charlie Parker ou Keith Jarrett, nous enseigne que par la transe musicale, le dessaisissement de soi, l'abandon des
formes préétablies, Coltrane vise progressivement à atteindre l'universel, l'être profond du monde. Apprécier la beauté de la geste coltranienne, au-delà de tel ou tel accomplissement, c'est percevoir à chaque étape de son déroulement le mystère de la création à l'oeuvre. Ce n'est pas l'argent ou l'ambition qui l'animent, c'est la quête d'un sens, de l'Un originaire, d'un amour suprême qui par nature est musique.
Enfant, il s'appelait Didier Morville. Il est devenu JoeyStarr.
" J'ai l'impression d'avoir un soleil dans le ventre, mais il ne peut sortir. "Le petit Didier Morville grandit dans la cité Allende à Saint-Denis auprès d'un père autoritaire et mutique. Livré à lui-même, l'enfant observe le monde qui se transforme sous ses yeux et qui l'entoure. Avec les gamins de la cité, il joue, trompe l'ennui, dissimule ses escapades à son père. Sur une bicyclette volée ou dans les cages d'un terrain de foot, il fuit le triste quotidien et goûte à la liberté. En même temps, il continue de se retirer dans sa tanière, discret, caché. Des vents contraires l'animent, le menant parfois là où il ne voudrait pas aller...Dans ce récit lucide et attachant de son enfance aux contours mouvants, en remontant aux origines, JoeyStarr révèle ce qui a construit son ardente personnalité.
Le 9 juillet 1971, la mort de Jim Morrison survenue à Paris quelques jours plus tôt, bouleverse la jeunesse américaine. Le chanteur des Doors est alors la plus adulée des rock stars, un sex symbol provocateur et controversé. Mais dans Jim Morrison. Mort ou vif, c'est d'un Jim Morrison bien différent dont Hervé Muller parle : celui qu'il a cotoyé pendant les derniers mois de sa vie alors qu'il se trouve à Paris pour échapper au «Roi Lézard», l'image dont il avait perdu le contrôle. Avec ce texte, ll souhaitait faire la part du mythe et de la réalité dans cette existence ausi brève qu'intense. Il y raconte aussi son enquête, entreprise entre 1973 et 1974, sur les circonstances de la mort du chanteur et reconstitue l'essentiel des dernières vingt-quatre heures de sa vie.
Hervé Muller a été journaliste à Best, à Actuel et à Rock & Folk entre autres.
Au tournant des années 70, il traduit les poèmes de Jim Morrison et devient l'un de ses amis intimes jusqu'à son décès par overdose à Paris.
Un magnifique ouvrage de plus de 250 photos exclusives des Rolling Stones.Over 250 exclusive pictures, unpublished interviews, and anecdotes make this a reference book not to be missed. French/English
A l'occasion des 60 ans du groupe The Rolling Stones en 2022, la photographe Gaëlle Ghesquière leur rend hommage en ouvrant ses 25 ans d'archives.
Plus de 250 photographies exclusives, témoignages inédits, anecdotes feront de cet ouvrage l'album anniversaire à ne pas manquer.
Un beau-livre exceptionnel avec une couverture argentée.
English version :
An exceptional book with exclusive pictures of the Rolling Stones.
In celebration of the Rolling Stones' 60th anniversary in 2022, the photographer, Gaëlle Ghesquiere, opens up her 25 years of archive to honor the group.
Over 250 exclusive pictures, unpublished interviews, and anecdotes make this a reference book not to be missed.
A beautiful and exceptional book with a shiny silver cover.
Une nouvelle édition augmentée de l'intégrale des chansons de Barbara pour les 25 ans de sa disparition, sous la direction de Joël July.
L'édition définitive des chansons de la Dame en noirDis quand reviendras-tu ?,
Nantes, Une petite cantate,
Le Mal de vivre,
Marienbad,
Sid'amour à mort... Quatre décennies durant, sur la scène de L'Écluse, de Bobino ou du Châtelet, Barbara (1930-1997) a promené sa " plus belle histoire d'amour " et chanté sans fausse pudeur les moindres tourments de sa vie. " Si j'ai pu toucher les gens, c'est sans doute parce que les histoires que je chante sont "sorties' de moi, qu'elles me sont arrivées ", disait-elle.
Car Barbara (1930-1997) mettait sa propre vie en scène chaque fois que le rideau se levait. Elle qui se défendait d'être poète aura révélé, disque après disque, une plume à la fois énigmatique et limpide, au charme sans pareil.
Sont ici rassemblées les cent cinquante chansons qu'elle enregistra de 1957 à 1996. Barbara en a signé seule le plus grand nombre. D'autres, écrites pour elle ou avec sa collaboration, notamment par Georges Moustaki, Rémo Forlani ou Luc Plamondon, appartiennent à son univers.
Ce recueil inclut quelques textes introuvables : présentation de spectacles, brouillons annotés de sa main, ébauches pour l'opéra
Lily Passion, strophes inédites de
Nantes,
Perlimpinpin ou
L'Aigle noir, transcriptions d'interviews radiophoniques...
Une chronologie détaillée, une discographie, une bibliographie, des études sur son art poétique, musical et scénique complètent cet ouvrage.
Les secrets d'une idole fragile.Elle dit qu'elle est un " livre ouvert " et que ses fans savent tout de sa vie. Ce n'est pas complètement vrai... De Céline Dion, star hors norme aux 240 millions de disques vendus, on ignore encore bien des choses : sa détermination à avoir une carrière à la Michael Jackson, bien avant que sa route ne croise celle de René Angélil ; ses ruses pour le faire succomber ; la manière dont elle a réagi aux accusations de viol contre lui ; la façon dont elle pousse toujours plus loin son corps et sa voix, au risque de s'abîmer ; son immense solitude. Imperméable aux moqueries - elle y voit un hommage - et aux caricatures, elle est très intelligente, incroyablement cash, drôle et attachante. Ni prude ni soumise, Céline sait aussi être tranchante. Elle n'a vacillé que lorsqu'elle a perdu les deux piliers de sa vie : son mari en 2016 et sa mère Thérèse en 2020. Depuis, le monde entier s'inquiète pour sa santé mentale et physique.
Pour l'écriture de cet ouvrage, Laurence Pieau et Hervé Tropéa sont partis de là où tout a commencé, à Charlemagne au Québec, puis ont suivi les traces du couple jusqu'à Las Vegas, où l'un jouait au poker l'argent que l'autre gagnait sur scène. Ils ont donné la parole à ceux qui ont accompagné la chanteuse lors de son formidable parcours et qui n'avaient jamais parlé jusqu'à présent : sa soeur, ses musiciens, ses producteurs... Sans parti pris, les auteurs percent le mystère de celle qui est devenue la recluse de Las Vegas, ce décor de carton-pâte où elle s'est petit à petit claquemurée, laissant le monde entier chuchoter à son sujet.
Unique en son genre, inflexible et intrinsèquement perfectionniste, Stravinsky a toujours été animé par un appétit, pour la musique comme pour la vie, insatiable, sans limites. L'artiste comme l'homme refusa ainsi de choisir entre exigence artistique et succès populaire ; plaisir et austérité ; tradition familiale et liberté sexuelle. Cosmopolite tant dans son art et ses moeurs, Stravinsky traverse les frontières : Russe d'origine, amoureux de Venise, nomade musical, Français d'adoption pendant les Années folles, il s'installe aux États-Unis à la fin de sa vie. Au coeur de ces mille oscillations, une seule constante : ne jamais abdiquer sur le désir, qu'importe le prix à payer. Après ses débuts scandaleux avec Le Sacre du printemps, en 1913, Igor entreprend un itinéraire musical en perpétuelle réinvention. Joueur insaisissable, il badine avec les styles, théâtralise sa création, en revendique l'insouciance. Éternellement futuriste, le maître Stravinsky nous donne aujourd'hui encore la plus belle leçon qui soit : la soif inextinguible, joyeuse et implacable d'une liberté sans condition.
Bohemian Rhapsody, Another One Bites the Dust, We are the Champions, We Will Rock You, The Show Must Go On...
La simple évocation de ces chansons fait résonner une voix : celle de Freddie Mercury. Star extravagante et énigmatique, inoubliable interprète sur scène et compositeur, le leader de Queen a marqué des générations de fans à travers le monde. Et le choc provoqué par sa disparition en 1991 - il meurt du sida à 45 ans - fut à la mesure de sa légende.Après avoir mené l'enquête plusieurs années et rencontré de nombreux proches de l'artiste, Selim Rauer va au-delà du mythe, révèle les failles et les secrets de Freddie Mercury. Il raconte l'incroyable destin de Farrokh Bulsara, Indien parsi né à Zanzibar, élevé près de Bombay et devenu l'un des chanteurs britanniques les plus célèbres du XXesiècle. Un portrait intime et inattendu. Né à Paris, Selim Rauer est écrivain. Il est notamment l'auteur d'un roman, La Passion de Pier (Les Perséides, 2007).
« Maman, tu n'aurais jamais osé le réclamer, mais le 30 novembre 2021 tu vas rejoindre au Panthéon les grandes femmes et les grands hommes de la Nation. Toi qui affirmais que la France n'était pas ton pays d'adoption, mais ton pays tout court. »
La France se souvient de Joséphine Baker et de ses nombreux visages : l'artiste de music-hall, mais aussi la résistante et militante, qui s'est rebellée toute sa vie face à l'injustice et aux discriminations. Des convictions que Joséphine Baker vivait et transmettait au quotidien à ses douze enfants adoptés, de toutes origines, la fameuse Tribu Arc-en-Ciel. L'un d'entre eux, Brian, partage ses souvenirs d'une enfance effervescente, au château des Milandes, puis à Paris et à Monaco. Il raconte une vie hors du commun, faite de voyages et de rencontres extraordinaires, allant de Grace Kelly à Fidel Castro, en passant par Dalida et le maréchal Tito ! Un témoignage vivant et sincère, drôle et émouvant, sur une femme exceptionnelle.
Brian Bouillon-Baker a été adopté par Joséphine Baker et Jo Bouillon en 1957. Artiste et écrivain, il a milité pour l'entrée de sa mère au Panthéon.
Grand compositeur, mélodiste inspiré et chef d'orchestre devenu "culte", Vladimir Cosma est l'auteur des musiques des plus grands succès du cinéma français. Reconnu et recompensé dans le monde entier, il se livre pour la première fois sur son incroyable et unique carrière.Grand compositeur, mélodiste inspiré et chef d'orchestre devenu " culte ", Vladimir Cosma évoque sa vie à travers les anecdotes inédites des plus grands succès du cinéma français :
Le Grand Blond avec une chaussure noire, La Boum, Les Aventures de Rabbi Jacob, Diva, L'As des as, La Chèvre, Le Père Noël est une ordure, La Gloire de mon père, L'Aile ou la Cuisse, le Dîner de cons, Un éléphant ça trompe énormément... Des " partitions en images " selon son expression, qui continuent leur vie grâce aux concerts symphoniques qu'il dirige dans le monde entier.
Après avoir passé son enfance et son adolescence en Roumanie, Vladimir Cosma arrive en France à 22 ans, au début des années 1960, avec pour seules " armes " son violon et de gros cahiers de partitions remplis de notes, de rythmes et de mélodies. Par un heureux concours de circonstances, le jeune compositeur fait la connaissance d'Yves Robert, qui lui confie sa première musique de film pour
Alexandre le Bienheureux. Cette rencontre marque, non seulement le début d'une amitié indéfectible, mais aussi celui d'une carrière exceptionnelle. Soixante ans plus tard, le nom de Vladimir Cosma est associé aux plus grands réalisateurs : Gérard Oury, Francis Veber, Claude Zidi, Claude Pinoteau, Jean-Jacques Beineix, Jean-Pierre Mocky, Ettore Scola, Yves Boisset, Édouard Molinaro...
D'une plume directe et passionnée, Vladimir Cosma se livre pour la première fois sur son incroyable destin de créateur dont le credo est simple : " La bonne musique de films, c'est la bonne musique tout court. Elle se doit d'être à la fois populaire et savante. "
Comme Debussy, Stravinsky et Schnberg, le compositeur hongrois Béla Bartók fut l'un des grands modernes du premier xxe siècle. Ce contemporain de Stefan Zweig et Paul Klee eut la révélation des musique populaires en entendant un jour, par hasard, le chant d'une paysanne. Ce livre relate l'aventure qui en découla et le conduisit à élaborer un langage unique. Il explique comment, membre des avant-gardes artistiques hongroises, Bartók construisit une oeuvre scénique qui débute dans le sillage du Pelléas et Mélisande de Debussy et s'achève dans la violence expressionniste : Le Château de Barbe-Bleue, Le Prince de bois, Le Mandarin merveilleux. Il explore enfin le parcours de Bartók pianiste virtuose, qui se produisit dans l'entre-deux-guerres à travers toute l'Europe, aussi longtemps que la montée du nazisme, qu'il dénonçait sans concession, le lui permit.
Cette biographie invite à la rencontre d'un Bartók inattendu : homme fervent derrière des images de raideur, artiste proche de la nature, imaginatif, même rêveur, qui eut des échanges avec de multiples artistes de son temps. Bartók fut un homme de correspondance et d'amitié. Un Européen dont la trajectoire témoigne aussi des crises profondes du monde qui fut le sien. Elles le contraignirent à l'exil.
Serge Reggiani aurait eu cent ans le 2 mai 2022. ?Le petit apprenti coiffeur qui fuyait le fascisme et l'émilie-Romagne aura travaillé avec Visconti, Chabrol, Melville, Sautet, Becker, Cocteau, Ophüls... On l'aura compris, le cinéma, le théâtre et la musique le définissent, et il ne cessera d'être soutenu par les plus grands - à commencer par Barbara, qui sera l'une des femmes de sa vie. Le succès n'a jamais éloigné Reggiani de la politique, ni du militantisme, toujours à gauche, avec ses copains Piccoli, Montand et Signoret. Mais en 1980, à la mort de son fils Stephan, la dépression et l'alcoolisme le terrassent. Livre d'évocations s'attachant par flashs à la vie et à ?la carrière de Serge Reggiani, cette biographie feuillette l'univers du comédien chanteur pour y trouver les heures et les images les plus marquantes qui restent ?à la mémoire des Français.
50 ans de Vanessa Paradis« Joe le taxi », « Marilyn et John », « Tandem », « Dis-lui toi que je t'aime », « Be My Baby », « Commando », « Divine Idylle », « Dès que j'te vois », « Il y a », « La Seine », « Mi amor », « Love Song », « Ces mots simples » : on ne compte plus les tubes de Vanessa Paradis.
Alors qu'elle célèbre ses 50 ans en décembre 2022, François Alquier dévoile les secrets de création de l'oeuvre de l'une des personnalités préférées des Français et propose de découvrir, à l'aide de nombreuses anecdotes, l'histoire des chansons de Vanessa Paradis, comme autant de repères qui jalonnent la vie de l'artiste.
1993. Paris danse sur les beats d'une nouvelle musique électronique. On croise dans la nuit Michel Gondry, Ariel Wizman, Aline Can Dance, DJ Falcon, Didier Lestrade, Sven Love et tant d'autres. On écoute Radio Nova, FG et les mix du Rex. Dans la chambre d'un magnifique duplex, deux adolescents expérimentent sur des machines et révolutionnent le son. Ils n'ont pas encore revêtu les casques qui dissimuleront bientôt leurs visages mais ils sont déjà jaloux de leur anonymat. Inconnus, maniaques, mystérieux, ils veulent faire danser la jeunesse « around the world ».
Jamais les débuts des Daft Punk n'avait ainsi été raconté, le groupe français le plus connu au monde, le plus secret aussi, des bancs du lycée Carnot à sa métamorphose en robots admirés et inatteignables. Daft est le récit des premières fois, par une bande de copains qui ont tout découvert en même temps et dont certains, parmi les plus intimes, n'avaient jamais parlé. Ils se sont confiés à Pauline Guéna et Anne-Sophie Jahn, qui en tirent un récit exceptionnel et inoubliable : premier tube « Da Funk », premier enregistrement à L.A., première nuit folle à Londres, première diffusion de leur nouveau morceau dans un club légendaire, premier concert dans un champ du Wisconsin, première négociation - serrée - avec Virgin, première rave, première visite aux artistes noirs du South Side de Chicago, premier amour...
Les voix mêlées de cette bande de garçons qui ont hanté les soirées parisiennes et réinventé, pendant dix ans, une mode, un monde, des références, dessinent le portrait d'une génération qui a fait sortir la techno de son antre disco et lui a donné une nouvelle histoire, un renouveau.
Daft est une épopée musicale et tendre, une traversée de la jeunesse perdue, de l'amitié, de l'insouciance, de la fête créatrice. Alternant révélations, images et dialogues, les auteurs nous livrent avec grâce et liberté des commencements « aux charmes inestimables »...
De sa jeunesse américaine dans le Sud ségrégationniste à ses dernières années passées en France, la vie de Nina Simone se lit comme un roman. Enfant prodige blessé par le racisme, elle fait ses débuts dans les clubs douteux d'Atlantic City avant de triompher sur les scènes du monde entier. Très tôt engagée dans la lutte pour les droits civiques, elle mêle avec succès art et militantisme, mais des problèmes personnels graves viennent entraver sa carrière. Après des années de galère, notamment parisiennes, elle renoue avec le succès grâce au triomphe inattendu de «My Baby Just Cares For Me». Cette biographie exhaustive met en lumière le parcours d'une artiste, tardivement reconnue comme la créatrice majeure qu'elle a été, et son influence qui dépasse largement le cadre de la musique.
Né en 1975 et basé à Paris, Frédéric Adrian est journaliste pour la presse musicale. Il appartient depuis une quinzaine d'années à l'équipe du journal Soul Bag dont il a été longtemps le directeur de publication. Il y écrit en particulier des chroniques de disque et de livres, des entretiens et des articles. Depuis 2013, il s'est également consacré à l'écriture des biographies de Marvin Gay, Otis Redding, Stevie Wonder et Ray Charles, publiées au Castor Astral.
" Pour ceux qui n'attendent que ça, rassurez-vous, je parlerai de sexe, de drogue et de rock'n'roll et de ma relation avec Jean-Louis Aubert, de Corine, des Stones, du showbiz, puisque tout ça fait partie de la jolie petite histoire. "" Avant d'acheter ce livre, vous voulez savoir si, dans cette jolie petite histoire, il est question de Téléphone. De mes relations avec les autres membres du groupe. De mes histoires avec Corine, Carla Bruni, les Rolling Stones, Jimmy Page, Prince et tant d'autres.
Vous pouvez cocher toutes les cases.
Vous pouvez aussi cocher la case sexe, drogues et rock'n'roll.
Mais vous pouvez lire ce livre pour d'autres raisons. Car cette
Jolie petite histoire est une histoire d'amour.
Prenez le temps des préliminaires et savourez les caresses. La caresse de parents magnifiques. La caresse de mes mains sur les manches des guitares, de la musique qui m'a sauvé la vie, des voyages en Inde, au Népal ou à Essaouira.
La caresse de l'amitié. Les caresses de celle qui écrit avec moi les chapitres à venir.
Les caresses des regards des musiciens sur scène et des spectateurs à la fin des concerts, et celles de toutes les rencontres qui ont fait cette jolie petite histoire. "
« "Tu sais, en fait, il n'y a rien à dire", me répète Anne Sylvestre, tout en farfouillant dans des piles de papiers, des boîtes. Elle cherche des documents, de la littérature, des photos, afin de retracer un parcours qui n'a jamais fait l'objet d'éléments de langage, ni de broderies à forte rentabilité médiatique. » Figure majeure, et discrète, de la chanson française, Anne Sylvestre fustigeait avec drôlerie un monde peuplé « d'étagères qui se prennent pour des gens / Tout bien rangé dans la tête ». Alors que sa préférence à elle allait à « ceux qui doutent », « ceux qui paniquent ». Fille d'un collaborationniste notoire, Anne Sylvestre avait la guerre, les drapeaux et les discours populistes en horreur. Un brin râleuse, elle avait cependant beaucoup d'humour. Pour les enfants, elle avait écrit les Fabulettes pour « éviter la casse », due à une société prompte à nier la différence. Jugée « révoltée compatible » par Anne Sylvestre, Véronique Mortaigne a pu saisir en toute complicité les fêlures, et les forces, de cette résiliente à l'oeil toujours malicieux. À travers un récit en jeux de miroirs et une relecture commune de chansons « où tout est dit », Véronique Mortaigne tisse les fils d'une histoire très personnelle, du renouveau féministe au Bataclan.
"Certaines personnes, lorsqu'elles atteignent un certain âge, aiment consulter leur journal intime pour se remémorer des événements passés. Je n'en ai jamais tenu ; ce que j'ai, en revanche, ce sont mes chansons - des centaines -, qui m'aident à ne pas oublier."
Ainsi commence cet autoportrait émouvant de sincérité. Les versions définitives des textes de plus d'une centaine de chansons de Paul McCartney y côtoient des récits intimes, à propos de sa vie et de son oeuvre. En deux volumes, les chansons classées par ordre alphabétique proposent au lecteur une vision kaléidoscopique plutôt que chronologique, révélant les circonstances dans lesquelles elles ont été écrites, la façon dont elles ont pris forme, tout en évoquant nombre de personnages et de lieux qui les ont inspirées - hors du commun, et pourtant si simples. Ce qui en ressort, ce n'est pas un récit classique, mais une vie tout entière qui s'offre à nos yeux dans un panorama exhaustif : depuis l'adolescence de Paul McCartney jusqu'à son impressionnante carrière solo, en passant par la décennie légendaire des Beatles et par son groupe Wings.Édité et introduit par le poète Paul Muldoon, nourri de plusieurs centaines d'images totalement inédites - manuscrits, souvenirs, photographies -, cet ouvrage majeur, qui couvre soixante-quatre ans de la vie de Paul McCartney, s'impose comme l'oeuvre définitive d'une légende vivante de la musique.
Né à Liverpool en 1942, Paul McCartney y a passé son enfance, accomplissant sa scolarité à la Liverpool Institute High School for Boys. Il vit toujours en Angleterre.
Paul Muldoon, lauréat du Prix Pulitzer, est l'auteur de quatorze recueils de poésie, dont Howdie-Skelp.
Alain Poulanges revient sur l'histoire du chansonnier à la bouille de gamin taquin et au sourire espiègle, auteur d'un répertoire de plus de 500 chansons, parmi lesquelles " Lily ", " Les jolies colonies de vacances " ou encore " Mon p'tit loup ".
Si Pierre Perret a signé lui-même plusieurs récits autobiographiques, nul ouvrage ne s'était à ce jour penché sur son parcours et ses chansons.
Et pourtant, depuis ses débuts en 1957, les personnages issus de son imagination ont marqué les esprits, du patron du Tord- Boyaux à Lily en passant par Cuisse de mouche, Tonton Cristobal, Estelle ou la p'tite Julia.
Maniant avec virtuosité la langue verte (" La Bérésina ") comme la poésie classique (" Quand le soleil entre dans ma maison "), il dénonce les préjugés, les injustices et l'absurdité d'une société privilégiant le profit au bonheur.
Depuis six décennies, le poète à la bouille de gamin polisson est un précurseur : inquiet du devenir de notre planète dès les années 1960, pointant du doigt le sort des femmes malmenées ou enfermées.
Qu'elles soient entonnées en groupe (" Les jolies colonies de vacances ") ou lors de fêtes familiales (" Ouvrez la cage aux oiseaux "), ses chansons ont séduit un public gourmand de ses trouvailles langagières, se retrouvant dans sa lucidité et son humanité. Des refrains qui n'ont qu'une ambition : ouvrir la porte vers la liberté.
«Jim Jarmush disait à propos du cinéma, qu'autrefois, lorsqu'un personnage montait dans un taxi, il en redescendait déjà à la scène suivante. Cette omission était justement ce qui l'intéressait ! J'ai eu la même frustration lorsque j'ai appris que David Bowie avait été un "lecteur vorace". Je ne pouvais me satisfaire de l'information un peu superficielle que "David Bowie aimait Jack Kerouac". David Bowie nous a laissé une liste de livres, et cette liste de voyages littéraires a des histoires à raconter. Il n'était pas "simplement" un lecteur de Kerouac, de Nabokov, d'Orwell, de Chatwin, non, il lisait des auteurs comme John Rechy, Anatole Broyard, Sarah Waters ou Muriel Spark pour de très bonnes raisons. David Bowie s'éduquait par la lecture, c'était le lieu où il éprouvait sa liberté.»
Ancien disquaire, DJ à ses heures perdues, Yann Courtiau est libraire à Genève. Il travaille principalement sur les rencontres entre musique et littérature et a déjà publié en 2019 Frictions. Ce que la littérature fait à la musique et ce qu'elle en a fait qui a rencontré un beau succès de presse tant en Suisse qu'en France.
Il est l'un des chefs d'orchestre les plus talentueux de sa génération. À la tête des Musiciens du Louvre, l'ensemble qu'il a fondé en 1982, et sur les plus grandes scènes internationales, Marc Minkowski transmet son amour pour le répertoire classique depuis quarante ans. Dans ces pages, ce presque autodidacte qui se définit lui-même comme " chef d'instinct " lève le voile sur les coulisses de son art : avec toute la liberté et l'énergie qui ont fait sa réputation, il raconte son approche du métier, son rapport aux musiciens, aux chanteurs, aux metteurs en scène d'opéra et directeurs de maison ou de festival, les villes avec lesquelles il entretient un lien spécial (Paris, Vienne, New York...), sa vision des politiques culturelles, ses admirations, ses débuts, sa famille et ses origines. Mais également son autre passion, la vie avec les chevaux et l'équitation, qui l'a notamment conduit à collaborer avec Bartabas pour la création de spectacles uniques réunissant art équestre et musique.
Joan Baez occupe une place singulière dans l'histoire de la musique. Autrice-compositrice de talent, elle a signé certains des plus grands albums folk du XXe siècle. Elle a aussi été le mentor de nombreux artistes, au rang desquels Bob Dylan, Josh Ritter et Dar Williams.
Mais l'histoire de Joan Baez est aussi celle de son époque. Soutien des plus démunis, défenseuse acharnée des droits de l'homme, elle s'est mise au service de grandes causes, au péril parfois de sa vie.
De la Marche sur Washington, au côté de Martin Luther King, à ses concerts improvisés dans la ville assiégée de Sarajevo, en passant par ses combats contre Donald Trump, elle est aujourd'hui l'une des artistes engagées les plus marquantes de sa génération.
Avec cette biographie, enrichie de photographies et d'entretiens inédits, Elizabeth Thomson retrace le parcours exceptionnel de l'autrice de « Diamonds and Rust » et rappelle combien son oeuvre et son influence ont à jamais marqué l'histoire.
Robert Johnson (1911-1938) aurait vendu son âme au diable, au bord d'une route, en échange de son don pour la musique.
Ainsi est née la légende du blues, le fondateur du « club des 27 ». Assassiné à l'âge de 27 ans, sa vie était restée jusqu'à présent méconnue. Depuis plus de 50 ans, les auteurs ont interviewé ses proches avant leur disparition, analysé les archives et l'ensemble des documents qui lui ont été consacrés.
Ainsi, ils reviennent sur ses sessions d'enregistrement et les moments clés de sa vie : son mariage, son séjour à Memphis, sa rencontre avec Ike Zimmerman ou encore les circonstances exactes de son décès.
Si les croquants et croquantes de la France entière ont chanté à tue-tête les textes d'un des plus célèbres chanteurs français, peu d'entre eux connaissent son implication au sein du mouvement anarchiste entre 46 et 48. Souvent éludée par les biographes, cette parenthèse politique et littéraire a pourtant façonné son être et conditionné toute son oeuvre. Avant de monter sur scène, Brassens, qui voulait être poète, a passé la guerre et les années qui suivirent à dévorer les livres de Baudelaire, Gide, ou Anouilh avant de découvrir François Villon, Proudhon ou Bakounine, dont les idées antiétatiques, antimilitaristes, et le désir d'égalité sociale, lui seyaient tout à fait. En découla une carrière journalistique dense pour Le Libertaire.
Frédéric Bories est né et vit à Marseille. Enseignant, il est également archiviste au sein du Cira Marseille (Centre International de Recherches sur l'Anarchisme).