Avec la Segond 21, plus besoin de choisir entre compréhension et fiabilité!
«L'original, avec les mots d'aujourd'hui», voilà en effet le principe qui a guidé l'équipe pluridisciplinaire de traduction de la version Segond 21, pendant sa douzaine d'années de travail.
«L'original»: le premier objectif de la Segond 21, c'est de rester le plus fidèle possible à ce que dit le texte biblique dans les langues originales, c'est-à-dire l'hébreu et l'araméen pour l'Ancien Testament, et le grec pour le Nouveau Testament.
«Avec les mots d'aujourd'hui»: le deuxième objectif de la Segond 21, c'est de recourir à un langage courant, compréhensible pour les jeunes du 21e siècle. Une nouvelle traduction à découvrir, pour redécouvrir la Bible.
Les nouveaux mystères de la Bible racontés par des historiens, archéologues, scientifiques, théologiens.Avec plus de quatre milliards d'exemplaires vendus dans le monde, la Bible fascine et attire, mais que savons-nous réellement à propos de ce livre et de son contenu ? Les découvertes archéologiques et scientifiques les plus récentes éclairent d'un jour nouveau nombre d'épisodes du récit biblique, répondant à certaines questions et en posant de nouvelles.
Dans ce livre aussi clair qu'accessible, les plus éminents archéologues, historiens, chercheurs et théologiens partagent avec nous leurs dernières découvertes majeures, et mettent tout leur savoir à notre disposition pour nous aider à percer les énigmes de la Bible.
De Moïse recevant les Dix Commandements et les plaçant dans l'Arche d'alliance à la quête du Saint-Graal - la coupe dans laquelle Jésus but lors de la Cène -, des miracles du Christ aux apparitions de la Vierge à Fátima, au Portugal, sans oublier la puissance du roi Salomon ou le Saint-Suaire de Turin,
Les Nouveaux Mystères de la Bible nous entraînent dans un voyage captivant aux sources de l'humanité.
Comprendre la Bible.
Ils sont nombreux aujourd'hui encore ceux qui expriment un tel souhait, comme le faisait, à l'aube du christianisme, le haut fonctionnaire de la reine d'Éthiopie, rejoint par le diacre Philippe sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza.
Les chrétiens de langue française disposent désormais d'une traduction complète de la Bible réalisée par des équipes de spécialistes en vue d'être proclamée dans la liturgie, mais aussi pour être utilisée dans la catéchèse et méditée dans la lecture personnelle.
Pour aider ceux qui cherchent à comprendre davantage, une équipe d'exégètes de la Bible a rédigé des notes explicatives permettant d'aller plus loin. Ces notes s'adressent à tout lecteur désireux d'approfondir sa compréhension de la Bible, individuellement ou en groupe.
On y trouvera toutes les informations utiles pour mieux comprendre le texte et le savourer.
Le père Henri Delhougne, osb, est moine bénédictin à l'abbaye Saint-Maurice de Clervaux, au Luxembourg. Coordinateur de La Bible, traduction officielle liturgique parue en 2013, il a dirigé le travail des nombreux spécialistes ayant contribué aux notes et introductions de cette édition.
Avant-propos à l'édition 2010
L’idée d’une version de la Bible qui soit commune aux confessions chrétiennes francophones est ancienne : elle remonte à Richard Simon au xxe siècle. Mais elle n’a pris vraiment corps et atteint le grand public que dans les années soixante du xxe siècle.
Le test de l’épître aux Romains
Pour vérifier que l’entreprise était viable, on essaya de traduire en commun l’épître aux Romains, selon le principe « qui peut le plus peut le moins ». On sait que l’interprétation de cette épître a donné lieu, dans le passé, aux affrontements les plus vifs entre protestants et catholiques.
Le projet initial avait en fait été de procéder à une révision œcuménique de la Bible de Jérusalem. Mais les premiers essais, sur l’épître aux Romains, confiés aux professeurs P. Bonnard (Lausanne) et P. Prigent (Strasbourg), ont rapidement conduit les responsables à constater qu’on était déjà au-delà d’un simple travail de révision, et qu’en réalité on avait commencé une œuvre nouvelle.
Il fut donc décidé de constituer une équipe paritaire de six traducteurs. On était en 1965. L’entreprise se trouvait alors encouragée du côté catholique par la récente promulgation de la Constitution dogmatique Dei Verbum du concile Vatican II. Au bout d’un peu plus d’un an de travail commun on put considérer que le pari était gagné : un fascicule comportant introduction, traduction et annotation communes de l’épître vit le jour. La démonstration était faite : puisqu’on pouvait traduire ensemble l’épître aux Romains, on pouvait se lancer dans la traduction de toute la Bible ! En outre un constat aussi intéressant qu’inattendu était apparu : les clivages ou désaccords de traduction ne se faisaient pas entre confessions mais entre traducteurs, qu’ils soient catholiques ou protestants. Un débat fraternel – un tel travail en commun ne se fait pas sans créer des liens solides – permit de résoudre les difficultés à la satisfaction de tous.
Une traduction de toute la Bible enfin possible
On se mit donc au travail pour l’ensemble de la Bible. A cet effet on constitua des équipes, toutes paritaires, de spécialistes. Pour cette tâche considérable on réussit à mobiliser presque 120 traducteurs, l’indispensable coordination étant assurée, tant pour le Nouveau Testament que pour l’Ancien, par deux équipes, elles aussi paritaires. Les noms du père François Refoulé et du pasteur Georges Casalis, infatigables chevilles ouvrières de l’entreprise, doivent être ici cités, même si le principe du travail collectif et de l’anonymat des traducteurs a toujours été respecté (on trouvera en regard de la page de titre la liste de tous ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre). Le Nouveau Testament put paraître en 1972, et l’Ancien en 1975.
A côté de cette édition dite « avec notes intégrales » (et références marginales) voyait aussi le jour une édition de volume plus réduit, dite « avec notes essentielles », ces dernières portant exclusivement sur les problèmes de texte ou de traduction, ainsi que sur le cadre historico-culturel à connaître pour pouvoir situer le texte lu. Il va de soi que les textes de ces deux éditions parallèles étaient strictement identiques et qu’ils devaient le rester au fur et à mesure des révisions.
Une première mise à jour (1988)
Après un usage d’une quinzaine d’années il devint évident qu’un toilettage de l’ensemble était nécessaire. Plusieurs raisons justifiaient cette mise à jour – qui s’impose d’ailleurs périodiquement à toute édition de la Bible.
En premier lieu, les éditeurs avaient reçu de lecteurs exigeants des remarques ou des suggestions concernant la traduction ou son annotation. Justifiées ou non, ces remarques devaient toutes être examinées.
En second lieu, le grand nombre de traducteurs était la cause d’une certaine diversité dans la traduction de certains mots ou de certains passages parallèles. Certes les évangiles synoptiques avaient été traduits de manière synoptique – c’est-à-dire que des libellés grecs identiques avaient été rendus en français de manière identique –, mais cela n’avait pas été le cas par exemple pour les passages parallèles des livres des Chroniques et des Rois. Une harmonisation s’avérait nécessaire.
En troisième lieu, la Bible représente une telle masse de textes à traiter que, malgré le soin rigoureux apporté à leur travail par les équipes engagées, un certain nombre de mises au point restaient indispensables.
Le fait mérite d’être souligné : à de rares exceptions près il a été possible de réunir à nouveau les mêmes équipes responsables pour la grande vérification qui donna le jour à une deuxième édition de la TOB, parue en 1988.
Le problème du Pentateuque en 2004
Une quinzaine d’années plus tard des spécialistes de l’Ancien Testament ont alerté le comité de l’AORB1 sur le fait que la conception qui prévalait quelques décennies plus tôt concernant la composition du Pentateuque avait vieilli et se trouvait de plus en plus contestée : il n’était plus possible de regarder, comme c’était encore le cas aux débuts de la TOB, l’ensemble des cinq premiers livres de la Bible comme une sorte d’œuvre composite empruntant à quatre documents antérieurs, qu’on appelait respectivement « yahviste », « élohiste », « deutéronomiste » et « sacerdotal ». L’AORB décidait alors de confier l’indispensable mise à jour à une équipe – toujours œcuménique – de cinq spécialistes du Pentateuque, chargée de reprendre les introductions et l’annotation du Pentateuque, en tenant compte des avancées de la science. La traduction, elle, ne subit que d’infimes ajustements. L’équipe des rédacteurs sollicités profita de l’occasion pour actualiser aussi les introductions générales à la Bible et à l’Ancien Testament, et pour réviser le tableau chronologique et en écarter les datations par trop aventureuses, comme par exemple celles des patriarches.
En 2003 ce travail a été publié en un fascicule séparé, donnant le Pentateuque sous sa nouvelle présentation avant que celui-ci ne soit intégré dans l’édition datée de 2004. L’édition dite « avec notes essentielles » était parallèlement mise à jour.
La nouvelle édition de 2010
Après cette révision du Pentateuque, une nouvelle édition de la TOB devenait nécessaire pour au moins deux raisons.
En premier lieu, une participation plus active de la partie orthodoxe se devait d’apparaître ici ou là dans l’annotation de certains passages et surtout dans l’adjonction des livres deutérocanoniques en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes : 3 et 4 Esdras,3 et 4 Maccabées, Prière de Manassé, Psaume 151.
En deuxième lieu, après la révision de 2004, qui portait sur le seul Pentateuque, il convenait de mettre à jour le reste de la traduction, d’autant que la science biblique a continué de progresser : elle permet aujourd’hui une approche plus précise de la datation de certains livres et un éclairage historico-culturel parfois plus précis du texte biblique grâce aux nouveaux progrès de l’archéologie.
Enfin, dans le prolongement des travaux d’un Paul Ricœur sur le phénomène de la lecture, par exemple, on est mieux à même de comprendre aujourd’hui comment un livre aussi complexe que celui d’Esaïe présente une unité jusqu’alors plus ou moins méconnue. Sur la base de ces constats les introductions, d’une part, et l’annotation, d’autre part, ont été l’objet d’un certain nombre de retouches.
Quant à la traduction elle-même, elle a été revue dans une double perspective.
En premier lieu, pour faire droit aux remarques de certains lecteurs, on a, quand cela se justifiait, procédé à des retouches ponctuelles.
Citons, à titre d’exemple, le cas de Gn 4.21, où on a remplacé cithare (désignation anachronique) par lyre ; ou de Gn 1.1, où l’on est revenu, sur le fond, à la traduction de 1975, tout en faisant apparaître l’aspect de titre ou de sommaire du premier verset de la Bible. Dans certains cas, on a préféré au décalque, fidèle à la forme du texte original, une traduction plus fidèle au sens. Ainsi en Mc 10.23, au lieu de « Qu’il sera difficile… ! », on lira « Qu’il est difficile… ! », car le futur a ici une valeur de sentence plus que de temps. N’entrons pas dans les détails des améliorations du français ou de l’orthographe – en particulier pour certains noms propres –, ni de la correction de coquilles ayant survécu aux relectures des éditions précédentes, ni de la rectification éventuelle de la ponctuation ou de la remise en place d’un numéro mal placé de verset, de référence marginale, voire d’un changement de sous-titre.
Outre ces retouches ponctuelles on a procédé à un certain nombre de retouches systématiques.
Les premières ont porté sur les noms divins. La quasi-totalité d’entre eux comportait en effet les qualificatifs « puissant » ou « tout-puissant ». Or ces qualificatifs sont en réalité étrangers aux noms divins respectifs pour lesquels il faut trouver un équivalent français. Ainsi la séquence très fréquente Adonaï (Elohim) Sabaoth, littéralement le Seigneur (Dieu) des armées, qui était rendue par « le Seigneur (Dieu), le tout-puissant » a été revue en le Seigneur (Dieu) de l’univers, qui rend mieux l’étendue des compétences du Dieu de la Bible.
Dans la même perspective l’appellation Shaddaï, qui était rendue par « le Dieu Puissant », a été tout simplement transcrite. Les meilleures études récentes, en effet, reconnaissent ignorer complètement sa signification. A la première occurrence (Gn 17.1) une note apporte sur ce point les précisions utiles.
Le titre pantokratôr, qui apparaît non seulement dans les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament, mais aussi dans le Nouveau Testament, est uniformément rendu par le Souverain.
Certaines expressions idiomatiques ont été conservées dans leur forme décalquée, mais leur signification est élucidée dans une note, ou bien elles ont été rendues par un équivalent français adéquat. C’est ainsi que le décalque « parler au cœur » a été rectifié en « parler contre le cœur », avec note explicative, voire carrément traduit comme en Gn 34.3 : « Il se prit d’amour pour la jeune fille et regagna sa confiance. »
La « guerre sainte » est devenue guerre de Dieu pour des raisons que chacun comprendra. « Conclure une alliance en faveur de » est devenu conclure une alliance avec, les « pasteurs » sont devenus des bergers, etc.
Le qualificatif « jaloux », quand il est accolé au nom divin, ayant toutes chances d’être compris au sens de « envieux », a été systématiquement remplacé. On lit maintenant : un Dieu exigeant. Quant à la « jalousie » de Dieu, elle a fait place à son zèle dans les cas où Dieu prend le parti de son peuple, et à son ardeur quand il s’en prend à lui.
Le verbe « prophétiser », quand il décrit l’activité du prophète, porte-parole de Dieu, ouvrait la porte à un contresens, dans la mesure où il était compris au sens usuel de « prédire ». Il a donc été avantageusement remplacé par parler en/comme prophète.
En ce qui concerne le Nouveau Testament, à la suggestion de l’Amitié judéo-chrétienne de France, la traduction systématique du grec Ioudaioi par « Juifs » dans l’évangile johannique a été entièrement revue. En français, en effet, le terme « juif » n’a que deux acceptions : (1) adepte de la religion juive, (2) descendant de Jacob. Or le grec de l’évangile johannique a, quant à lui, un éventail de quatre acceptions disponibles : outre celles du français, il peut désigner aussi, selon les cas, soit les Judéens (3), soit les autorités du judaïsme (4), en l’occurrence les membres du sacerdoce jérusalémite. Les acceptions (3) et (4) ne pouvaient donc pas être rendues comme les acceptions (1) et (2). Une équipe œcuménique a cherché à identifier l’acception convenable pour les soixante-huit cas où le terme « juif » se trouve dans l’évangile de Jean, proposant chaque fois l’équivalent français que le contexte rendait satisfaisant.
Editeurs et réviseurs espèrent avoir ainsi rendu plus aisée et donc plus profitable la lecture de la Bible.
Notes
1 ♦ Association œcuménique pour la recherche biblique, qui gère éditions et révisions de la Traduction œcuménique de la Bible (TOB).
Les plus belles prières de la Bible, dans un format idéal pour prier toujours et partout !
La Bible hébraïque, que les chrétiens appellent « Ancien Testament », n'est pas tombée du ciel. Fruit d'une longue maturation, complexe mais passionnante, elle soulève bien des questions et n'est pas toujours très facile d'accès. S'agit-il d'un livre d'histoire ou de mythologie ? Est-elle vraiment monothéiste ? Ne légitimerait-elle pas la violence ? Condamne-t-elle l'homosexualité ? Pourquoi le judaïsme interdit-il de prononcer le nom de Yhwh ? D'où vient l'idée de peuple élu ? En analysant la Bible comme n'importe quel texte, Thomas Rmer donne des clés pour comprendre un livre pas comme les autres, au fondement des trois grands monothéismes.
Table des matières
GENÈSE
EXODE
LÉVITIQUE
NOMBRES
DEUTÉRONOME
JOSUÉ
JUGES
RUTH
PREMIER LIVRE DE SAMUEL
SECOND LIVRE DE SAMUEL
PREMIER LIVRE DES ROIS
SECOND LIVRE DES ROIS
PREMIER LIVRE DES CHRONIQUES
SECOND LIVRE DES CHRONIQUES
ESDRAS
NÉHÉMIE
ESTHER
JOB
PSAUMES
PROVERBES
ECCLÉSIASTE OU QOHÉLETH
CANTIQUE DES CANTIQUES
ESAÏE
JÉRÉMIE
LAMENTATIONS
EZÉCHIEL
DANIEL
OSÉE
JOËL
AMOS
ABDIAS
JONAS
MICHÉE
NAHUM
HABACUC
SOPHONIE
AGGÉE
ZACHARIE
MALACHIE
SELON MATTHIEU
SELON MARC
SELON LUC
SELON JEAN
ACTES DES APÔTRES
AUX ROMAINS
PREMIÈRE AUX CORINTHIENS
SECONDE AUX CORINTHIENS
AUX GALATES
AUX EPHÉSIENS
AUX PHILIPPIENS
AUX COLOSSIENS
PREMIÈRE AUX THESSALONICIENS
SECONDE AUX THESSALONICIENS
PREMIÈRE À TIMOTHÉE
SECONDE À TIMOTHÉE
A TITE
A PHILÉMON
AUX HÉBREUX
DE JACQUES
PREMIÈRE DE PIERRE
SECONDE DE PIERRE
PREMIÈRE DE JEAN
DEUXIÈME DE JEAN
TROISIÈME DE JEAN
DE JUDE
APOCALYPSE DE JEAN
Didier Decoin nous rappelle que la Bible en fait est une bibliothèque, que chacune de ses deux grandes parties, l'ancien et le nouveau testament se compose d'écrits forts différents et qui nous parlent de la destinée humaine.
La Bible de mes dix ans se résumait à un mince petit ouvrage cartonné, L'Histoire sainte, qui racontait les relations agitées de quelques héros de temps très anciens et d'un Dieu interventionniste qui se disait lui-même jaloux et prompt à la colère. Des décennies plus tard, ma bible d'homme parle du (et au) monde entier. Amoureuse et nomade, elle m'a entraîné en Terre sainte, chez les imprimeurs du ghetto de Venise, à Doura Europos, dans les champs de coton de la Bible belt, à Babylone, sur les pentes du mont Ararat, chez les Amish, dans les grottes de Qumran, sur les traces des chasseurs d'Eden qui traquent sans relâche le Paradis perdu d'Adam et Eve, etc. Mes étoiles pour ce grand voyage dans le temps et dans l'espace ont été toutes ces bibles dont la vie m'a permis de tourner les pages : la Bible des pauvres, la Bible du Diable, la Bible paysanne, la Bible de Voltaire, la Bible d'argent, la Bible de Marcel Carné, la Bible du dernier des Mohicans, la Bible low cost, la Bible de l'Homme noir qui assure que, de Moïse à Jésus, tous les personnages bibliques étaient noirs, sans oublier la Bible des Gédéons et enfin la bouleversante Bible-vitrail que Chagall fit en mémoire d'une jeune fille noyée. D.D.
La traduction de Louis Segond est très prisée chez tous les protestants de langue française depuis 1910. La révision de 1978 a modernisé le vocabulaire et rendu le style plus fluide.
Edition sans notes, avec glossaire
La constatation est sans appel : aujourd'hui l'humanité ne sait plus croire, au sein d'une société de l'anonymat où se perd la dimension symbolique de l'existence humaine et donc le sens même de la vérité. Au nom d'une liberté individuelle absolutisée, les hommes rejettent comme une soumission insupportable la reconnaissance d'un donateur qui leur offre la vie.
Pourtant la structure même de l'humain est priante, espérant d'un autre, dans la confiance, le nom qui lui permet d'exister : ainsi les parents font sortir l'enfant de l'anonymat dès sa naissance. De même c'est dans la foi que l'humanité peut accueillir la Révélation d'une parole créatrice qui, la première, l'a appelée à l'existence. Dans la prière, Dieu fait de l'homme son interlocuteur.
Selon l'Écriture Sainte, Dieu a toujours fait en sorte de maintenir la prière vivante au sein de son peuple. Moïse, le roi Salomon ou le psalmiste sont témoins du combat spirituel intérieur nécessaire pour résister à l'« Ennemi » qui exalte en chacun le sentiment de toute-puissance et détruit l'intimité de Dieu avec son peuple.
C'est en Jésus, le Psalmiste par excellence, que se réalise parfaitement cette intimité priante, et par Lui que chaque homme peut y demeurer, pourvu qu'il ne cesse de prier Dieu. Car il n'y a pas d'autre prière qu'il nous soit donné de partager que celle du Christ, en son humanité.
Dans ce texte puissant, Michel Farin scrute la Parole de Dieu. Il ouvre ainsi le lecteur aux mystères de la création et de l'incarnation, et l'invite à demeurer dans la relation avec Dieu pour rester vivant. Bien plus qu'une activité pieuse à pratiquer épisodiquement, la prière se découvre dans l'attitude d'un coeur ouvert à l'Esprit Saint qui en est la source et l'énergie.
Recueil antique de livres divers, texte sacré dépositaire de la parole divine pour le judaïsme et le christianisme ou livre des livres pour les artistes et les écrivains, la Bible est tout cela en même temps.Elle est ici présentée de manière historique et vivante, sans cesse rapportée au contexte de notre culture contemporaine. Sa constitution progressive, sa transmission, l'extrême diversité des textes qui la composent, qu'il s'agisse des genres littéraires ou des thèmes, ainsi que sa place dans les grandes religions monothéistes sont analysées et éclairées. Les questions passées et présentes de son interprétation sont prises en compte, à la lumière que projettent les sciences historiques sur elle. Enfin, la Bible est étudiée comme objet littéraire, source majeure d'inspiration pour les écrivains, la politique ou le cinéma, dans une réflexion tout autant documentée que personnelle.
Pendant plus de dix ans, Jocelyne Tarneaud a raconté la Bible sur les ondes de Radio Notre-Dame. Pour elle, la Bible est fondamentalement une histoire de famille, avec tous ces moments de l'histoire d'Israël où la Création elle-même est venue au secours de la foi : la colombe de Noé, la baleine de Jonas.... Puiser aux sources de l'exégèse hébraïque permet d'entrer plus avant dans l'intelligence de la Parole comme le Christ nous y invite à travers la Samaritaine, lui qui est l'accomplissement des Ecritures, en affirmant : "le salut vient des juifs". C'est pourquoi, "raconter" est la nourriture indispensable à la croissance de la foi. Ce premier tome propose de cheminer d'Adam à Jacob à travers les symboles qui jalonnent le livre de la Genèse. Il sera suivi d'autres tomes permettant d'avancer dans tout l'Ancien et le Nouveau Testament et d'aider les lecteurs à acquérir les clés d'interprétation qui ouvrent au mystère des Ecritures.
Le Cantique des Cantiques est un livre de la Bible. Le Cantique des Cantiques revêt la forme d'une suite de poèmes, de chants d'amour alternés entre une femme et un homme (ou même où plusieurs couples s'expriment), qui prennent à témoin d'autres personnes et des éléments de la nature. C'est l'un des livres de la Bible les plus poétiques.
Le Nouveau Testament Parole vivante communique avec fraîcheur un message toujours d'actualité. Sa particularité ? Il rassemble les variantes de plus de 80 traductions, dans un langage facilement compréhensible, pour renouveler votre méditation quotidienne.
Cette édition 2013 est revue, corrigée et agréable à lire. Ses notes en font un outil idéal pour accompagner votre étude de la Bible.
Les personnages secondaires de la Bible ne retiennent guère l'attention. Ils semblent n'être là que pour remplir un rôle de figurant, peupler l'environnement, souligner par leur caractère mineur l'importance des acteurs principaux. Et pourtant, leurs brèv
Le complément indispensable au Missel des dimanches. Aux sources de la Tradition. Les Pères de l'Église ont, de siècle en siècle, façonné la foi des fidèles. Ils font ici entendre leur modernité et leur pertinence. Leur intelligence spirituelle, leur éloq
En ce début d'année B, cet ouvrage propose une explication des sources bibliques à la fois historiques et spirituelles de tous les dimanches de l'année B et des fêtes de l'Évangile de Saint Marc. Le plus ancien et le plus détaillé des récits évangéliques nous fait entrer dans le grand mystère du baptême de Jésus jusqu'à sa passion.Les lectures Bibliques des dimanches met en relation les trois textes : Ancien Testament, Épitre et Nouveau Testament et éclaire les références bibliques impliquées dans l'Évangile du jour. Ce faisant, l'auteur évite un langage trop technique ou de pure érudition. Cet ouvrage est destiné à tous ceux qui veulent préparer la messe dominicale ou nourrir leur méditation de la parole du dimanche, il peut également guider et enrichir la préparation des sermons.
Accessible, précis et complet, ce livre propose 150 citations extraites de la Bible. Du premier au dernier livre, elles vous permettront de savourer la sagesse d'un texte qui aborde tous les sujets de la vie quotidienne.
Pour chacune, vous trouverez :
le contexte de sa rédaction ;
ses différentes interprétations ;
l'actualité de son message.
Les points forts
Un auteur spécialiste
Un angle original
Une présentation agréable
Le tour du monde des grandes traditions religieuses.
Le Petit livre des religions est un bref parcours parmi les plus différentes traditions religieuses qui foisonnent sur notre planète.
Seront abordées :
- le Christianisme, l'Islam et le Judaïsme, les trois grandes traditions du Livre, qui ont pour point commun la foi en un dieu unique et la référence à un texte sacré ;
- les religions orientales (hindouisme, bouddhisme, taoïsme et confucianisme, shinto) ;
- les dualismes (mandéens, zoroastriens) qui sont les héritiers de systèmes religieux qui ont eu une grande influence sur toutes les cultures euro-asiatiques ;
- les croyances des peuples sans écritures qui représentent une partie significative des croyants de ce monde (chamanisme, religion tribale, théïsme africain etc).
Pour chaque religion sont détaillés : le fondateur, les textes sacrés, les croyances, l'histoire, les pratiques et la diffusion dans le monde.
Cet ouvrage permet de lire l'évangile de Jean autrement. L'auteur prend le texte tel quel dans son état final, en laissant à d'autres spécialistes le soin de reconstituer, le cas échéant, les hypothétiques étapes de sa formation. Il relève le défi de montrer la cohérence insoupçonnée, non seulement de l'ensemble de l'évangile, mais de chacune de ses sections et de leurs composantes, jusque dans le menu détail. Ainsi le texte, traduit très littéralement, se présente d'un bout à l'autre en tableaux, de manière telle que le lecteur perçoive aisément son architecture et ses articulations. Une interprétation très rigoureuse en découle, toute tirée du texte lui-même. À l'expertise qu'il a développée pour appliquer et faire évoluer la méthode dite structurelle, l'auteur a ajouté au fil des ans une autre corde importante à son arc : l'étude des symboles. Il en profite pour enrichir l'interprétation du texte par le texte, en faisant ressortir constamment le surplus de sens que l'évangéliste attribue à nombre de mots et d'expressions. Marc Girard est prêtre diocésain, professeur émérite de l'Université du Québec à Chicoutimi (Canada) et professeur invité à l'École Biblique et Archéologique de Jérusalem depuis 2012. Il a été membre de la Commission Biblique Pontificale de 1996 à 2008.
Un ouvrage inédit capable de remettre en question nos croyances les plus profondes
Qui ne s'est jamais demandé s'il n'était pas possible
de reproduire - ou du moins d'expliquer - les miracles
racontés dans les Écritures saintes ? Changer l'eau en vin,
multiplier les pains, marcher sur l'eau...
Ces épisodes aussi impressionnants qu'extraordinaires
semblent en effet aujourd'hui réalisables grâce à nos moyens
technologiques. Mais qu'en était-il à l'époque de la Bible,
il y a plus de 2000 ans ? Comment faire apparaître
l'invraisemblable aux yeux des mortels ?
C'est ce défi que relève le plus populaire des magiciens,
Gérard Majax. Grâce à son expertise et sa maîtrise parfaite
des techniques de l'illusion, il rejoint ainsi les historiens et les
scientifiques pour expliquer les grands miracles de la Bible.
Et si certains mystères résistent encore, du moins propose-t-il
de surprenantes pistes de réflexion.
On y apprendra ainsi que de simples effets d'illusion
ou de puissants phénomènes naturels - à l'époque inconnus
ou inexpliqués par la science - ont pu faciliter l'adhésion
des fidèles à ces événements aussi vrais que nature !
La Bible en français courant rend le texte original avec élégance et précision en faisant usage, autant que possible, des tournures françaises d'aujourd'hui. Elle est l'oeuvre d'une équipe interconfessionnelle.
Edition avec les livres deutérocanoniques
Avec notes, introduction à chaque livre et vocabulaire
L'intérêt que suscite le monde de la Bible auprès du grand public va paradoxalementde pair avec l'ignorance dans laquelle ce document est tenu. Tout le monde parle de la Bible mais, son origine, le moment de la rédaction, le nombre de ses traductions, les interprétations scientifiques, restent des domaines méconnus...
Le récit concernant les eaux de Mériba (Nombres 20, 1-13) est l'un de ceux qui posent le plus d'énigmes aux commentateurs. Il s'ouvre sur la mort de Miryam, brièvement évoquée ; l'essentiel concerne la contestation des Hébreux à l'égard de Moïse et d'Aaron, à la suite de la pénurie d'eau. Comme dans Exode 17, Moïse fait jaillir de l'eau d'un rocher. Mais à la suite de cet épisode, Dieu le condamne à ne pas entrer en Terre promise. L'un des problèmes est rédactionnel : quel est le rapport de Nombres 20 avec Exode 17, s'agit-il d'un même épisode raconté deux fois ? Et, surtout, pourquoi Moïse, homme parfait et constamment à l'écoute de Dieu, est-il ainsi condamné ? A-t-il fauté dans ses paroles, dans ses gestes, dans son attitude à l'égard du peuple, dans son comportement à l'égard de Dieu ? L'exégèse traditionnelle, tant juive que chrétienne, a formulé un certain nombre d'hypothèses. L'épisode est plusieurs fois cité dans d'autres textes bibliques, notamment dans le Deutéronome et dans les Psaumes ; y a-t-il là une première exégèse et déjà des réponses ? Par la suite, l'étude littérale s'intéresse aux indications de lieu et de temps. L'exégèse juive exploite les midrashim autour de ce récit, sans négliger la dimension éthique. L'exégèse chrétienne est également parfois d'ordre midrashique, dans la mesure où elle exploite le midrash du rocher qui accompagne les Hébreux du fait des mérites de Miryam, médiatisé par 1 Corinthiens 10, 4. Mais ce passage paulinien pose les bases d'une interprétation typologique, que l'on retrouve au moyen âge. Après une mise au point sur l'exégèse actuelle, sont étudiés les apports de l'exégèse juive ancienne et médiévale, ceux de l'exégèse patristique (avec notamment Origène, Augustin et Grégoire de Nysse), médiévale (des monastères à l'université) et du XVIe siècle (aussi bien chez les réformés que chez les catholiques). Ce volume est issu de la quatorzième des " Journées bibliques " organisées par le Laboratoire d'Études des monothéismes/Institut d'études augustiniennes, UMR 8584 (CNRS-EPHE Sciences religieuses-Sorbonne Université, PSL) et l'EA 4378, Faculté de théologie protestante (Université de Strasbourg).