Mégafeux en Californie ou en Australie, précipitations hors norme et inondations dans le sud de la France, ouragans dévastateurs en Asie... les catastrophes climatiques semblent se multiplier et s'intensifier. Elles suscitent effroi et inquiétude au sein des populations. Disparition de sociétés, déclenchement d'événements historiques majeurs, source de conflits et de guerre, de maladies et de migrations de masse... les nombreuses idées reçues liées à ces phénomènes climatiques inquiètent !
Cependant, ces catastrophes climatiques sont-elles inéluctables ? De tous les périls, sont-elles les plus graves ? Ne sont-elles pas autant d'opportunités pour repenser et transformer nos sociétés ? La science et le progrès technique peuvent-ils nous mettre à l'abri ? Au Nord comme au Sud ?
Ces 21 idées reçues mêlant histoire, science et géographie nous permettent de démêler le vrai du faux sur ces catastrophes climatiques qui effraient autant qu'elles fascinent.
Comment définir la géographie ? Quels en sont les concepts opératoires ? Quelles interactions entretient-elle avec les disciplines voisines ? Quelle est la place de la géographie au sein du monde scientifique ? Et surtout quel est son rôle dans la compréhension du monde contemporain ?
En présentant les grands textes fondateurs, les principales démarches et écoles de la discipline, ainsi que ses notions fondamentales, cette approche épistémologique de la géographie dresse un panorama de l'histoire de la géographie et de ses relations avec l'ensemble des sciences sociales.
Véritable outil à l'attention des étudiants de premier cycle et des candidats aux concours de l'enseignement, la nouvelle édition de ce manuel de référence vient également éclairer les débats anciens et nouveaux, décrypter les positions idéologiques, analyser les héritages et les ruptures.
Le témoignage, personnel et accessible, d'un scientifique rigoureux et observateur privilégié des recherches et négociations autour du changement climatique : Jean-Pascal van Ypersele, Vice-président du GIEC de septembre 2008 à octobre 2015.
Jean-Pascal van Ypersele est l'un des acteurs clefs du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat (GIEC). Depuis vingt années, il participe à toutes ses réunions et collabore à la rédaction de ses rapports, très attendus par la communauté internationale. Depuis le "sommet de la Terre" à Rio (1992), il a également été de toutes les grandes conférences sur le climat organisées par les Nations unies.
Pour la première fois, cet homme aux engagements multiples se livre dans un ouvrage destiné tant au grand public "curieux du climat" qu'aux acteurs des grands rendez-vous environnementaux de la planète.
Avec des mots simples mais empreints de la plus grande rigueur scientifique, il explique les grandes mutations climatiques de notre époque et plaide résolument en faveur du développement durable et du renforcement de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
Mené sous la forme d'un entretien à bâtons rompus avec Thierry Libaert, ce témoignage exceptionnel est émaillé d'anecdotes personnelles inédites sur les coulisses des grandes réunions où se jouent les questions climatiques.
Rédigé avec le concours de Philippe Lamotte, qui signe également le portrait de Jean-Pascal van Ypersele, il apporte un éclairage nouveau sur des enjeux qui, de près ou de loin, concernent chaque habitant de la planète.
En 2015, 12 tremblements de terre assez forts pour être ressentis par la population ont été enregistrés en Martinique, et 17 en Guadeloupe.
L'activité sismique fait partie intégrante de l'histoire des Antilles. De plus, elles sont classées zone de risque sismique maximal. Un événement majeur à l'échelle de l'ensemble de l'arc avec une forte probabilité de tsunami n'est pas à exclure. Et dans ce cas, c'est la majorité des infrastructures qui seront détruites sur plusieurs îles en même temps, réduisant à néant les possibilités de secours locaux.
Nombreux sont les scientifiques qui pensent qu'un séisme majeur (Big One) pourrait survenir au cours des vingt prochaines années.
Même si nous avons tous plus ou moins conscience de ce risque, faisons-nous au quotidien le nécessaire pour nous en préserver ? Nos visiteurs sont-ils suffisamment formés et informés ? Savons-nous quoi faire en cas de tsunami ?
Il ne s'agit pas d'être catastrophiste mais de fournir les outils pour mieux comprendre les phénomènes en cause et mieux les appréhender. C'est pour répondre à ces questions que Scitep, éditeur ultramarin de sciences et techniques, publie le premier ouvrage grand public entièrement dédié à ces questions.
Écrit par François Beauducel, qui a dirigé sept ans l'Observatoire volcanologique et sismologique de la Guadeloupe, Séismes des Antilles associe explications scientifiques et informations pratiques tirées de l'expérience des services chargés localement de la prévention et de l'organisation des secours.
Il revient sur la formation des phénomènes sismiques dans le bassin caribéen et sur les comportements individuels et collectifs à adopter. En l'absence de méthode de prédiction, il incombe aux populations de se montrer particulièrement responsables et impliquées dans la prévention du risque.
Il est un système d'équilibre des forces, une homéostasie de la Terre : Gaïa. Elle établit un ordre dans les éboulis du Grand Nord, dont les roches datent de l'Ordovicien. C'est une découverte majeure que Jean Malaurie va faire en jeune naturaliste lors de deux expéditions glaciologiques françaises sur l'inlandsis du Groenland (1948-1949), puis en solitaire (1950-1951) à Thulé, dans le nord-ouest du Groenland. Les éboulis ordoviciens de plus de 400 millions d'années ont une " personnalité géomorphologique ". Ainsi, pour appréhender l'évolution de la Terre, les changements de climats, il convient d'en étudier les différentes étapes : ce sera l'objet de sa thèse d'État en géographie physique. Aux côtés des Inuit, Jean Malaurie, jeune apprenti méditant, est à l'écoute de leur " pensée sauvage ". Il découvre la place centrale que tiennent la pierre et son " esprit intime " dans leurs réflexions mythiques, écho de ses propres recherches géocryologiques. Débute alors un long questionnement sur la dialectique de l'environnement et du chamanisme dont cet ouvrage présente la genèse. Ce premier tome d'une série de quatre volumes consacrés à ses travaux scientifiques rassemble les recherches fondamentales de Jean Malaurie en géomorphologie, géocryologie et cryopédologie. En géophilosophe – selon la formule de Gilles Deleuze –, l'auteur revient sur ses propres découvertes scientifiques. On découvre les prémisses d'une pensée bachelardienne, à la recherche des énergies vitales de la pierre, au fondement de la vie sur Terre. Formé par l'esprit de raison géographique, le chercheur s'attache aux forces obscures de l'inconscient, l'irrationnel, inspiré par le socle rocheux et son énergie.
Ce manuel présente les formes de relief et de modelé de la Russie et les phénomènes qui les façonnent. L'étude des grandes structures précède celle d'échelle moyenne. Elle se poursuit par l'évolution des versants et les grands agents de transport et se termine par une focale sur le domaine pergélisol. Cette géomorphologie culturelle linguistique et régionale ne néglige pas les contraintes d'aménagement du territoire ni la mise en valeur du patrimoine paysager.
Changement climatique, biodiversité, énergie fossile, antibiotiques, plastique, nourriture... La liste des préoccupations écologiques est interminable.
Mais quelle est la plus urgente ? Quelles sont les conséquences de nos actions et que devons-nous faire en premier lieu ? Faut-il devenir végétariens ? Arrêter de prendre l'avion ? Et, étant donné la nature mondiale des défis auxquels nous sommes désormais confrontés, sur quoi avons-nous réellement un impact ?
Mike Berners-Lee envisage les solutions possibles et propose un plan d'action réaliste, aussi concret qu'instructif.
Organisé sous la forme de questions-réponses, ce livre aborde toutes les thématiques actuelles : alimentation, climat, énergie, transport, économie, population, technologie et éthique.
Par le biais d'analyses et de faits étonnants, il offre une vue d'ensemble des défis environnementaux, sociaux et économiques ainsi que des possibilités que nous avons pour y faire face.
Laissez-vous inspirer et trouvez ce qui peut faire de vous, à votre échelle, un acteur du changement...
L'eau n'est pas une simple ressource naturelle dont on doit gérer la quantité et la distribution. Culturellement et socialement, le domaine de la gestion de l'eau est dans l'obligation de s'ouvrir à des perspectives allant au-delà de la gestion de l'offre et de modèles économiques basés sur l'économie de marché. Le "patrimoine de l'eau" révèle des pratiques de développement, de processus écologiques, sociaux et de protection que l'on pourrait qualifier d'alternatifs. Cet ouvrage se veut une contribution à la compréhension de l'histoire de la gestion de l'eau au Maroc et avance que la richesse sociale et culturelle du pays et le patrimoine de l'eau pourraient offrir une nouvelle forme de modernité en économie.
Les zones humides tropicales, notamment celles du littoral et de leurs bassins versants, sont des espaces d'études de la diversité du patrimoine naturel et de son évolution. Le partage des connaissances accumulées sur la biodiversité de ces zones géographiques et la mutualisation de l'ensemble des informations permettent de mieux cerner l'état des lieux, d'extrapoler, de modéliser et d'anticiper les impacts afin d'assurer une gestion efficace et durable des ressources et des sites dont certains revêtent un caractère sacré.
L'acronyme du séminaire, POTERE (Pouvoirs-Territoires-Représentations), a servi de fil directeur. Des chercheurs venus d'horizons divers ont croisé leurs réflexions a¬fin de revisiter des notions équivoques, pratiquées par chacun dans son champ propre. À une approche du « territoire » par les historiens et les géographes comme espace possédé et mis en valeur, répondait l'insistance des historiens de l'art pour installer au coeur des discussions la notion de paysage.
Pour la Mauritanie, le littoral est essentiel en matière écologique, économique, sociale et paysagère. Rechercher son équilibre, sa préservation et sa restauration est une des clés d'avenir. Cet ouvrage permet de mieux connaître ce territoire et ses évolutions, d'identifier, de quantifier et qualifier les différentes occupations et les divers usages dont il fait l'objet. Il pose les données naturelles, sociales, économiques mais aussi administratives, légales, juridiques et institutionnelles, sans omettre les questions de la vulnérabilité et de l'adaptation aux effets néfastes du changement climatique.
Cette réflexion traite des lieux complexes, en tension, dans leurs fonctions, leurs usages, leurs symboliques, au Maghreb et au Machrek au début du XXIe siècle. Au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en Égypte, existent des espaces marqués par des temporalités millénaires, qui se structurent, jusqu'à l'époque contemporaine, autour de fonctions ou d'activités nombreuses. Il perdure depuis des siècles des lieux saints, sacrés, souvent saturés de sens, pour certains ouverts au tourisme international, partagés entre les symboliques, les croyances, les cultes, des religions monothéistes du Livre. Ces lieux vivants et sièges d'une religion populaire, sont aussi menacées de destruction, en lien avec la montée de l'intégrisme dans certaines sociétés arabo-musulmanes.
Les zones de montagne constituent un élément vital de grande importance pour l'ensemble des pays du bassin méditerranéen. Elles s'imposent par l'évidence de l'étendue de leur superficie, par leur poids démographique et historique ainsi que par la singularité des enjeux écologiques, économiques, politiques et socioculturels qui les caractérisent. La présente publication a pour ambition de participer à l'enrichissement progressif des problématiques traitant les montagnes de la Méditerranée occidentale. La diversité des articles reflète un vrai intérêt pour cette montagne, comme substrat fécond pour toutes les problématiques de recherche environnementales et socio-spatiales, dans un contexte scientifique international qui s'ouvre actuellement sur l'individualité des montagnes et sur leurs configurations tangibles et intangibles.
Les bifurcations sont fréquentes chez des géographes physiciens qui, à un moment de leurs itinéraires scientifiques, délaissent la géographie physique « pure et dure » pour travailler sur des problématiques sociales. Quel est leur intérêt? Qu'ont apporté ces expériences à la production et à la validation des connaissances géographiques, à la construction de son objet d'étude ? Il est mis en évidence l'émergence d'une géographie socio-environnementale qui fait suite ou se substitue, au moins partiellement, à la géographie physique, ne serait-ce que dans l'espace francophone et plus spécifiquement celui de l'Afrique subsaharienne.
En Afrique tropicale la réduction du risque hydroclimatique peine à devenir une politique publique. La région de Dosso au Niger (31 000 km2, 2 millions d'habitants) a été inondée et frappée par la sécheresse à plusieurs reprises durant les dix dernières années. Alors, pour mieux comprendre et maîtriser ces aléas, les changements climatiques d'ici à 2030 sont caractérisés à l'échelle locale. La base de données sur les inondations est transférée dans une archive ouverte. Des services climatologiques sont offerts aux petits producteurs ruraux. Les méthodes proposées utilisent des informations en libre accès et sont donc aisément reproductibles dans d'autres régions du pays et d'Afrique francophone.
Dans l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) qui regroupe huit États (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo), les gouvernements doivent répondre à plusieurs défis en matière de développement urbain : les disparités géographiques, humaines, économiques et d'urbanisation, le déséquilibre de l'armature urbaine et la dégradation des conditions de vie des populations urbaines. L'ouvrage met l'accent sur les villes secondaires et propose, à partir d'un diagnostic et d'un benchmarking sur des outils de développement urbain de la Commission Européenne, des stratégies de gestion alternatives afin de faire des villes secondaires de l'UEMOA, des villes d'équilibre, voire des leviers pour le développement harmonieux du territoire communautaire.
La zone côtière atlantique dans le Kongo-Central, à l'ouest de la RD Congo, fait face à deux risques côtiers : l'érosion littorale et les inondations, à cause de sa topographie, de la nature sableuse du sol et de la dynamique océanique. De ce fait, la terre, la biodiversité, les infrastructures socio-économiques et les moyens de subsistance des communautés sont régulièrement affectés avec un recul du trait de côte de 1,03 m/an en général et un maximum de 2 m/an en certains endroits.La compréhension des processus clés de la dynamique côtière est l'objectif principal que visait la cartographie communautaire de la vulnérabilité aux risques climatiques de trois sites. Une évaluation participative des vulnérabilités et des capacités et une base des données géoréférencées ont servi à monter un outil d'aide à la décision dans le cadre d'un Plan d'aménagement participatif pour la résilience des communautés.
Les villes d'Afrique subsaharienne apparaissent aujourd'hui, à cause des inondations récurrentes, comme des lieux de risques hydrométéorologiques. Qu'elles soient grandes, petites ou moyennes, côtières ou situées dans les zones d'altitude, d'un climat équatorial, soudanien ou sahélien, elles sont de plus en plus exposées et payent un lourd tribut qui se traduit par de nombreuses pertes en vies humaines et d'importants dégâts économiques ou environnementaux. Cette situation peut s'expliquer par une urbanisation accélérée qui se fait de manière très souvent chaotique, avec entre autres le non respect des règles d'urbanisme, des habitations précaires en matériaux de construction provisoires et une gestion alambiquée des servitudes et particulièrement de la voirie. Face à l'ampleur de ces risques, cet ouvrage lance une réflexion à partir de plusieurs villes du continent.
L'eau est le moteur de la vie mais elle sait aussi détruire, ravager, inonder. Objet de polémiques, convoitises, enjeux stratégiques, l'eau suscite actuellement une prise de conscience de la nécessité de préserver ce bien précieux. Pour l'utiliser plus efficacement et la protéger, il faut mieux la connaître. C'est l'objet de l'hydrologie, la science de l'eau.Cet ouvrage offre une vision complète de l'ensemble de l'hydrologie de surface, marine et continentale. Après l'étude des notions fondamentales, il traite des risques naturels et technologiques liés à l'eau. Cette étude est complétée par une approche zonale décrivant les eaux tropicales, les eaux tempérées et les eaux polaires.Pédagogique, ce manuel est particulièrement destiné aux étudiants découvrant la discipline. Il propose une série d'exercices et donne des conseils méthodologiques pour les dissertations écrites, les exposés oraux, les commentaires de documents et la construction des schémas.Laurent TOUCHART est professeur de géographie physique et environnementale à l'université de Limoges.
Soumis aux pressions démographiques et à l'urbanisation, mais aussi écosystèmes singuliers, vulnérables et d'une remarquable biodiversité, les espaces et environnements insulaires et littoraux constituent des terrains d'études riches d'enseignements. Ce livre examine les enjeux et dilemmes de leur mise en tourisme, entre volonté d'exploitation et souci de protection.
De cette vie quotidienne la plus minutieuse je laisse dire la charge explosive amoureuse dans ce qui ne peut souvent se donner que dans un clin d'oeil, l'entêtement d'une histoire personnelle liée à la multiplicité de ces luttes mortelles d'être décisives. C'est pourquoi le poème se donne comme la pointe éclatée des révolutions en souffrance. Ce que dit cet être-là lié à son cri par quoi ce qui défaille ébranle notre histoire.
Les changements climatiques entraînent des perturbations importantes en milieu côtier, manifestées notamment par l'augmentation du niveau de la mer ou encore par l'intensification des événements météorologiques extrêmes. Des mesures d'adaptation doivent ainsi être prises par les pays afin de contrer ces effets néfastes et de gouverner efficacement les changements climatiques. Ces mesures et stratégies novatrices sont encore insuffisamment évaluées pour apprécier les progrès réalisés et distinguer celles qui sont efficaces de celles qui ne le sont pas.
Le présent ouvrage dresse un portrait analytique des efforts consentis en matière de conception et d'utilisation d'indicateurs d'adaptation aux changements climatiques (ACC) en zones côtières. L'étude se fonde sur des investigations empiriques et systématiques dans le contexte d'un ensemble de pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), soit le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la France, les États-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada. Elle repose en outre sur une grille d'analyse articulée autour des questions suivantes :
De quelle manière (et par qui) les indicateurs en matière d'ACC se rapportant à la gestion côtière ont-ils été élaborés ?
Comment ces indicateurs sont-ils conçus et utilisés dans la pratique pour des fins
de prise de décision ou de soutien à la gestion ?
Quels sont les mécanismes de prise en compte de ces indicateurs dans les mécanismes de reddition de comptes et d'ajustement des mesures d'ACC relatives à la gestion côtière ?
Si une multitude d'indicateurs sont énoncés dans les différents pays, force est de constater que les expériences institutionnalisées et systématisées d'utilisation de ces indicateurs dans les prises de décisions en adaptation en milieu côtier demeurent rares et parcellaires. Cet ouvrage contribuera certainement à raffiner le caractère encore embryonnaire et dissonant d'un grand nombre d'indicateurs de mesure de l'ACC.
« Les déserts ont tous été des savanes avec des lacs et des fleuves », « Dans le désert, il fait très chaud le jour et très froid la nuit », « Le sens de l'orientation est inné chez les nomades », « Rien ne pousse dans le désert », « Toutes les mystiques sont issues du désert », « Une retraite dans le désert aide à faire le point sur sa vie »...
Philippe Frey s'attache ici à nous décrire ces étendues fascinantes, en nous expliquant comment il est possible d'y vivre et en nous montrant que le désert, très à la mode ces dernières années, ne se limite pas aux chameaux et aux 4x4 dans les dunes...
Les géographes s'intéressent aux climats, en insistant sur l'hétérogénéité des ambiances climatiques à la surface des continents et des océans, leurs discontinuités spatiales, leurs rythmes saisonniers et leurs variabilités interannuelles. Cette perspective met l'accent sur les phénomènes de répartition. Elle conduit à aborder les mécanismes élémentaires. Les principaux paramètres mesurables de l'atmosphère sont définis et caractérisés, tant dans leur distribution spatiale que dans leur variabilité saisonnière.
L'approche dynamique saisit la réalité du temps qu'il fait. À travers des schémas moyens, se dégagent les grands types de circulation et les principaux types de temps observés en zone intertropicale comme aux hautes et aux moyennes latitudes.
Le fonctionnement de l'atmosphère est soumis à d'incessantes variations si bien que le climat planétaire et les climats régionaux ne sont pas immuables. D'importants changements ont marqué l'histoire de la planète, des temps géologiques les plus reculés au réchauffement contemporain.
La trame climatique qui découle des rythmes saisonniers s'ordonne selon de grandes zones, mais n'échappe pas à l'influence des facteurs géographiques que représentent la répartition des terres et des mers et les grands volumes montagneux.
La perspective ainsi adoptée, la démarche claire et pédagogique qui s'appuie sur une iconographie abondante font de cette introduction à l'étude des climats un ouvrage sans équivalent.