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-
Changer la vie ? Le temps du socialisme en Europe de 1875 à nos jours
Gilles Vergnon
- Gallimard
- Folio histoire
- 6 Juin 2024
- 9782073016720
Le mouvement socialiste plonge ses racines dans les idées révolutionnaires internationalistes du XIXe siècle, se développe dans les pays industrialisés d'Europe au long du XXe et façonne le visage politique, social et culturel du Vieux Continent - à la différence de son "frère ennemi", le communisme, qui se déploie dans le même temps à l'échelle mondiale.
Gilles Vergnon élargit la focale au-delà de la France, met l'accent sur les temps forts du socialisme européen, ses combats, ses principales figures, ses controverses et ses échecs. Il suit son accommodation progressive aux contraintes de l'exercice gouvernemental et ses transformations au contact du réel.
Tout à la fois idée, formalisée en doctrine, tendance partisane et culture politique le socialisme semble affaibli cent cinquante ans après son émergence, et traverse dans certains pays une crise identitaire majeure. Il n'en reste pas moins un mouvement omniprésent et un acteur essentiel de la scène politique et sociale européenne. -
Les désillusions de la démocratie
Dominique Schnapper
- Gallimard
- Connaissances
- 30 Mai 2024
- 9782073070715
Les démocraties sont menacées dans leur existence par la guerre que mène Vladimir Poutine en Ukraine, soutenu par les gouvernements de la Chine, de la Corée du Nord, de l'Iran, de l'Inde et de la Turquie, unis par une commune détestation de l'Occident, c'est-à-dire de la démocratie, et par la volonté de détruire celle-ci. Les démocraties trouveront-elles en elles-mêmes la volonté de se défendre ? Ne sont-elles pas fragilisées par leur propre dynamique ?
La critique interne de la démocratie est aussi vieille que la démocratie elle-même. Sa légitimité ne repose ni sur la tradition, ni sur la nature, ni sur une référence transcendantale, mais sur les pratiques de ses membres. Ceux-ci s'interrogent sur les écarts qu'ils observent entre les réalités sociales et les principes affichés. Inévitablement, ils jugent la démocratie, au nom de ses propres valeurs, comme pas assez démocratique ou comme trop démocratique. L'idéal de citoyens libres et égaux traitant rationnellement des affaires communes n'est jamais et ne peut jamais être pleinement réalisé. Et l'aspiration à la liberté et à l'égalité risque en permanence d'être dévoyée par le refus des limites et du contrôle. On peut craindre que les démocraties ne soient à ce double titre menacées de délitement.
Cette interrogation inquiète sur les insuffisances et les excès possibles de la démocratie "extrême" ne date pas du XXIe siècle mais, dans le monde d'aujourd'hui, elle se pose avec une acuité particulière. -
La morale anarchiste
Pierre Kropotkine
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 14 Février 2024
- 9782755509069
« Lutte pour permettre à tous de vivre de cette vie riche et débordante, et sois sûr que tu trouveras dans cette lutte des joies si grandes que tu n'en trouverais pas de pareilles dans aucune autre activité. »
Dans ce texte fondateur de la pensée anarchiste, Pierre Kropotkine dénonce les fausses morales imposées depuis des lustres et met en avant la solidarité, la sympathie et la recherche du plaisir.
Notes et postface par Jérôme Sola -
L'anarchisme : ce dont il s'agit vraiment ; et autres textes anarcho-féministes
Emma Goldman
- Éditions Payot
- Sciences humaines Payot
- 31 Août 2022
- 9782228931397
Importance des minorités pour faire société, émancipation des femmes, critique de la propriété privée et de la domination sous toutes ses formes - Emma Goldman, grande figure du féminisme mondial et de l'anarchisme international, nous rappelle dans ce recueil qu'on ne doit pas transiger, jamais, avec l'égalité et la liberté.
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Le capitalisme détruit les existences. Il les détruit même deux fois. D'abord d'angoisse et de précarité en remettant la survie matérielle des individus aux mains de deux maîtres fous : le « marché » et l'« emploi ». Ensuite en rendant la planète inhabitable : surchauffée, asphyxiante, et désormais pandémique. Il faut regarder ces faits bien en face et s'astreindre maintenant à un exercice de conséquence. 1/ Le capitalisme met en péril l'espèce humaine. 2/ En 40 ans de néolibéralisme, l'espace social-démocrate où se négociaient des « aménagements » dans le capitalisme a été fermé : ne reste plus que l'alternative de l'aggravation ou du renversement. 3/ Il ne faut pas douter que la minorité qui en tire avantage soit prête à tout pour se maintenir. 4/ Sortir du capitalisme a un nom : communisme.
Mais sortir du capitalisme demeure un impensable tant que le communisme demeure un infigurable. Car le communisme ne peut pas être désirable seulement de ce que le capitalisme devient odieux. Il doit l'être pour lui-même. Or, pour l'être, il doit se donner à voir, à imaginer : bref se donner des figures.
La fatalité historique du communisme est de n'avoir jamais eu lieu et pourtant d'avoir été grevé d'images désastreuses. À la place desquelles il faut mettre enfin des images de ce qu'il pourrait être lui, réellement. -
Dieu et l'Etat
Mikhaïl alexandrovitch Bakounine
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 14 Avril 2021
- 9782755508031
Le peuple n'a que trois moyens de s'en sortir : « Les deux premiers, c'est le cabaret et l'église, la débauche du corps ou la débauche de l'esprit ; le troisième, c'est la révolution sociale. »
Dieu et l'État est le texte fondateur de la pensée socialiste libertaire de Mikhaïl Bakounine. Sa critique violente à l'égard de toute autorité se révèle toujours aussi inspirante. -
Une personne, une voix : la démocratie repose sur une promesse d'égalité qui trop souvent vient se fracasser sur le mur de l'argent. Financement des campagnes, dons aux partis politiques, prise de contrôle des médias : depuis des décennies, le jeu démocratique est de plus en plus capturé par les intérêts privés.
Se fondant sur une étude inédite des financements politiques privés et publics dans une dizaine de pays sur plus de cinquante ans, Julia Cagé passe au scalpel l'état de la démocratie, décortique les modèles nationaux, et fait le récit des tentatives - souvent infructueuses, mais toujours instructives - de régulation des relations entre argent et politique.
Aux États-Unis, où toute la régulation de la démocratie a été balayée par idéologie, le personnel politique ne répond plus qu'aux préférences des plus favorisés. En France, l'État a mis en place un système de réductions fiscales permettant aux plus riches de se voir rembourser la plus grande partie de leurs dons aux partis politiques, alors que les plus pauvres, eux, paient plein pot.
Ces dérives ne viennent pas d'un complot savamment orchestré mais de notre manque collectif d'implication. La question du financement de la démocratie n'a jamais véritablement été posée ; celle de la représentation des classes populaires doit l'être sur un mode plus radical. Pour sortir de l'impasse, voici des propositions qui révolutionnent la façon de penser la politique, des réformes innovantes pour une démocratie retrouvée.
Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure et de l'Université Harvard, Julia Cagé est professeure d'économie à Sciences Po Paris. Elle a publié Sauver les médias. Capitalisme, financement participatif et démocratie (Le Seuil, 2015). -
Une synthèse novatrice et référente.Qu'est-ce que le fascisme ? Cette question ne cesse de se poser aux historiens avec la même force qu'aux contemporains de Mussolini. Fut-il un mouvement réactionnaire, conservateur ou révolutionnaire ? Se situait-il à gauche ou à droite ? Autre question cruciale : quelle place y occupa le Duce, et peut-on réduire le fascisme à un simple " mussolinisme " ?
Le présent ouvrage apporte des réponses à ces questions tout en jetant sur le fascisme un regard nouveau et rare chez les historiens français. Réaffirmant avec force le caractère totalitaire du régime, il replace son idéologie dans sa nature révolutionnaire qui le rattache à la pensée anthropologique des Lumières et notamment de Rousseau, à la Révolution française et au socialisme. Si les fascistes cherchèrent à détruire par la violence la modernité libérale de leur temps, ce ne fut pas au nom d'un âge d'or révolu et dans une démarche passéiste, mais bien avec la volonté farouche de construire une société et un homme nouveaux.
L'histoire que l'auteur raconte avec brio des origines à sa fin, apparaît
in fine comme celle d'une révolution avortée. -
Premiers combats : la démocratie républicaine et la haine des juifs
Vincent Duclert
- Gallimard
- Tracts/Gallimard
- 2 Décembre 2021
- 9782072976421
«Les victoires démocratiques restent toujours imparfaites et provisoires, et c'est leur force que de rappeler combien l'histoire est incertaine, l'humanité fragile.»
Vincent Duclert
Face à tant d'impuissance pour agir et penser aujourd'hui face à l'antisémitisme, il n'est pas vain de rappeler à la France, à l'Europe, le meilleur de ce qu'elles ont été dans le passé, afin de demeurer capables encore d'édifier des sociétés démocratiques. Ces récits de combats héroïques réinsufflent à la raison démocratique un supplément d'âme. Il ne suffit pas d'invoquer la démocratie pour la défendre. On doit "croire" en elle et trouver, dans cette croyance de raison, le courage de se battre pour elle.
En 1910, Charles Péguy écrit dans Notre jeunesse que l'affaire Dreyfus «ne finira jamais». Plus elle est finie, explique-t-il, «plus elle prouve». -
Nos régimes sont dits démocratiques parce qu'ils sont consacrés par les urnes. Mais nous ne sommes pas gouvernés démocratiquement, car l'action des gouvernements n'obéit pas à des règles de transparence, d'exercice de la responsabilité, de réactivité ou d'écoute des citoyens clairement établies. D'où la spécificité du désarroi et de la colère de nos contemporains.
À l'âge d'une présidentialisation caractérisée par la concentration des pouvoirs entre les mains de l'exécutif, Pierre Rosanvallon montre que le problème n'est plus seulement celui de la " crise de la représentation ". Il est devenu celui du mal-gouvernement. Or la théorie de la démocratie a jusqu'à présent fait l'impasse sur cette question des rapports entre gouvernés et gouvernants en se limitant à penser la représentation et l'élection. Il est donc urgent d'aller aujourd'hui plus loin pour comprendre les mécanismes de ce mal-gouvernement et déterminer les conditions d'une nouvelle révolution démocratique à accomplir.
Ce livre propose d'ordonner les aspirations et les réflexions qui s'expriment aujourd'hui dans de nombreux secteurs de la société civile et dans le monde militant autour de ces questions en distinguant les qualités requises des gouvernants et les règles organisatrices de la relation entre gouvernés et gouvernants. Réunies, celles-ci forment les principes d'une démocratie d'exercice comme bon gouvernement.
Pierre Rosanvallon est professeur au Collège de France. Il anime également La République des Idées et le projet Raconter la vie. Après La Contre-démocratie, La Légitimité démocratique et La Société des égaux, Le Bon Gouvernement constitue le quatrième volet de son enquête sur la mutation des démocraties contemporaines.
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Demokratia : une histoire de la démocratie
Paul Cartledge
- Passés Composés
- Hors collection Passés composés
- 4 Janvier 2023
- 9782379335600
La démocratie est aujourd'hui une aspiration pour des centaines de millions de personnes, comme elle est un droit de naissance pour des millions d'autres à travers le monde. Mais de quelle démocratie parlons-nous ? Sa signification est-elle inchangée depuis sa création dans la Grèce antique ? Examinant ses différentes manifestations et montrant comment la démocratie a changé au cours de sa longue vie, depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, Paul Cartledge offre une réflexion d'une fécondité exceptionnelle. Comment le « pouvoir du peuple » des Athéniens a-t-il émergé en premier lieu ? Et en quoi la version athénienne de la démocratie différait-elle des nombreuses autres formes qui se sont développées ensuite ? Après un âge d'or au IVe siècle av. J.-C., il y a eu une longue et lente dégradation de la conception et de la pratique grecques originales de la démocratie. De l'Antiquité tardive à la Renaissance, la démocratie a été éclipsée par d'autres formes de gouvernement, tant en théorie qu'en pratique. Mais ce n'était en aucun cas la fin de l'histoire : la démocratie devait finalement connaître une nouvelle floraison. D'abord ravivée dans l'Angleterre du XVIIe siècle, elle devait renaître dans le climat révolutionnaire de l'Amérique du Nord et de la France à la fin du XVIIIe siècle - et n'a cessé de se reconstituer et de se réinventer depuis, jusqu'à la contradiction la plus récente de la « démocratie illibérale ».
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Élisée Reclus fut d'abord un grand géographe, l'un des plus éminents de son temps. Il fut également anarchiste. Il le proclama urbi et urbi. Ce qui lui valut divers inconvénients, dont la prison et le bannissement (il mourra à Bruxelles). Il était géographe et anarchiste, pour les mêmes raisons. Ce qui peut paraître paradoxal. Comme Pierre Kropotkine, qu'il préfaça, son communisme libertaire se nourrit de la science. C'est l'étude rationnelle des sociétés humaines, de l'aménagement de l'espace, de la production et de la distribution des ressources qui justifie son adhésion aux idéaux anarchistes. Il est anarchiste par réalisme. Il y voit, à la fois, la conséquence nécessaire et inévitable de la révolution sociale et l'aboutissement de ses recherches sur la vie effective des hommes à la surface d'une planète qu'il parcourra inlassablement.
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L'ordre de la dette : enquête sur les infortunes de l'État et la prospérité du marché
Benjamin Lemoine
- La découverte
- Poche / Sciences humaines et sociales
- 3 Février 2022
- 9782348073557
Comment la dette de l'État s'est-elle installée au centre de la scène politique, au point d'y devenir omniprésente ? Ce livre original constitue la première enquête historique et sociologique sur les modalités concrètes qui ont peu à peu arrimé les comptes de la puissance publique aux intérêts privés de la finance. Une histoire de la dette méconnue et passionnante, qui offre une clé de lecture incomparable pour comprendre notre présent, tant français qu'européen. À échéances régulières, la question de la dette publique revient coloniser l'espace public. Faire la preuve incessante du crédit de l'État auprès des marchés financiers constitue un droit d'entrée dans le champ des propositions politiques. Mais des alternatives ont existé au cours desquelles la puissance publique gouvernait la finance, plutôt que l'inverse, et organisait l'allocation du crédit et de la monnaie.
À rebours de ceux qui voient la dette comme une loi d'airain quasi naturelle, ce livre reconstitue la généalogie détaillée de ce choix stratégique d'enfermement du financement du Trésor dans les marchés de capitaux. Il montre ainsi à quel point l'ordre de la dette est organisé par des hommes politiques, des hauts fonctionnaires et des banquiers, de gauche comme de droite, transformant l'État en un acteur de marché comme les autres, qui crée et vend ses produits de dette, construisant par là sa propre prison. -
Les dénonciations inquiètes du populisme sont monnaie courante depuis longtemps. Mais elles ont tourné à la panique générale lorsque le populisme a été perçu comme l'arme secrète derrière l'improbable candidature présidentielle du milliardaire télégénique Donald Trump. Le populisme passait aussi pour la mystérieuse force expliquant les succès d'audience de Bernie Sanders ou d'autres leaders de gauche. « Populisme » était également le nom du délire collectif qui avait infligé le Brexit au Royaume-Uni. En fait, dès qu'on prenait la peine de regarder, on voyait un peu partout dans le monde les classes dirigeantes se faire étriller par des trublions sans qualification. Les populistes trompaient les gens sur la mondialisation. Les populistes disaient du mal des élites. Les populistes bouleversaient les institutions politiques traditionnelles. Et les démocraties prenaient fin parce qu'elles étaient trop démocratiques. Il était temps pour les élites de se lever contre les masses ignorantes...
Reprenant plus d'un siècle d'histoire du populisme et de l'antipopulisme, Thomas Frank montre ce que cette opposition révèle : la défiance des classes cultivées pour la démocratie dès lors qu'elle ne fait plus barrage à l'expression des intérêts d'un peuple qui ne reste pas à sa place.
Journaliste et essayiste, Thomas Frank écrit régulièrement pour Le Monde diplomatique et Harper's des articles d'analyse sociale et politique de la situation américaine. Cofondateur et rédacteur en chef du magazine The Baffler, il est l'auteur d'une demi-douzaine d'ouvrages, dont, aux éditions Agone Pourquoi les riches votent à gauche, Pourquoi les pauvres votent à droite et Le Marché de droit divin. -
Le régime bolchevique aurait pu ne pas survivre aux événements qui l'ont fait naître entre 1917 et 1921. Mais l'expérience de la guerre civile russe a été la matrice d'un État nouveau et improvisé, devenu la terre promise et le modèle d'un vaste mouvement communiste dont l'existence a marqué le XXe siècle. L'ouverture des archives soviétiques consécutive à l'effondrement de l'URSS en 1991 et la disparition ou la mutation progressive de presque tous les États communistes ont fait entrer l'étude du communisme dans une période nouvelle. À la richesse d'historiographies nationales très vivaces mais cloisonnées s'ajoute désormais l'ambition d'appréhender ce phénomène politique, économique et social dans son ensemble, de façon transnationale et comparée. Romain Ducoulombier nous invite à relire l'histoire du communisme au XXe siècle à l'aune des connaissances les plus récentes. Il compose ainsi un remarquable essai d'histoire globale.
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Qu'est-ce que le socialisme ? Une politique, mais
fondée sur une philosophie, et sur le coeur de la vie
humaine. C'est ce que Jaurès, homme politique, mais
aussi philosophe, démontre dans ces deux inédits
essentiels. Le socialisme consiste à justifier l'intervention
de la société dans la vie humaine, les « relations de
travail ». Mais il le fait pour réaliser la liberté individuelle
et les principes universels, dans le monde concret et
vivant. Revenir à l'origine du socialisme pour résister à
la « fin de l'histoire », tel est le programme de ce livre.
Ce n'est pas un hasard si ces deux textes précèdent
le retour de Jaurès en politique en tant que député
de Carmaux. Jaurès se confronte au réel, à la fois
en philosophe et en citoyen. Pour lui, la liberté et la
justice sont indispensables pour sauver la politique et
l'humanité. Quoi de plus actuel ? Ces textes, qui forment
une véritable leçon de philosophie, aident à penser le
socialisme et notre temps.
Frédéric Worms, professeur de philosophie à l'ENS,
travaille sur le vivant et la politique de Jaurès et Bergson
à aujourd'hui.
Gilles Candar, président de la Société d'études
jaurésiennes, est responsable de l'édition des OEuvres de
Jean Jaurès aux éditions Fayard. -
May Picqueray (1898-1983) n'a loupé aucun des grands rendez-vous de l'histoire du XXe siècle. Dès 1921, elle proteste contre la condamnation à mort de Sacco et Vanzetti. En novembre 1922 elle est mandatée au congrès de l'Internationale syndicale rouge, à Moscou. Elle monte sur la table pour dénoncer un congrès en train de se goberger pendant que les ouvriers russes crèvent de faim, chante Le Triomphe de l'anarchie et refuse de serrer la main de Trotski. Pendant la guerre, elle fabrique des faux papiers. Puis s'investit dans les mobilisations de mai 1968, du Larzac, de Creys-Malville, oeuvre en faveur des objecteurs de conscience. Rien ne prédisposait cette petite Bretonne ayant commencé à travailler à 11 ans à côtoyer Nestor Makhno, Emma Goldman, Alexandre Berkman, Marius Jacob, Durruti...
May Picqueray (1898-1983) fut l'une des grandes figures féminines du mouvement libertaire français du XXe siècle. -
Une analyse claire aux champs d'études variées sur la démocratie, à relier à la morale et la politique au programme de philosophie terminale.
Si cette analyse étudie la démocratie comme système politique, à la fois dans son histoire et dans ses théories les plus variées, elle la considère également du point de vue de ses fondements moraux pour l’envisager comme un guide ou une norme idéale pour l’action politique et la construction d’un système de droit.
Mais la plus grave question qui se pose à nous concerne sans aucun doute l’avenir de la démocratie. -
Une histoire mondiale du communisme Tome 2 ; les victimes
Thierry Wolton
- Grasset
- essai français
- 14 Octobre 2015
- 9782246859581
La tragédie humaine à laquelle est associée l'histoire du communisme est-elle la conséquence de circonstances malheureuses ou d'une politique délibérée ? Ce débat, récurrent depuis l'apparition du premier régime communiste en Russie, ne peut être tranché que si l'on prend en considération la dimension mondiale du système.
Quelles que soient la géographie, l'histoire, la culture des pays où le communisme a triomphé, les mêmes méthodes ont abouti aux mêmes résultats. Ce ne sont pas les circonstances qui ont scellé le sort des peuples concernés, mais l'application d'une politique identique, quelles que soient les particularités nationales. Rien ne ressemble davantage à une victime russe qu'une victime chinoise, cubaine, coréenne ou roumaine...
La guerre civile permanente que les régimes communistes ont menée contre leur population, pour imposer leur dogme, explique l'hécatombe sans précédent qui en a résulté. C'est en toute conscience que des dizaines de millions d'êtres humains ont été enfermés, torturés, déportés, affamés. C'est en toute conscience que des centaines de millions d'autres êtres humains ont été surveillés, exploités, endoctrinés, asservis.
L'histoire mondiale du communisme, vue du côté des victimes, montre à quel point les utopistes parvenus au pouvoir n'ont pas davantage cherché à en finir avec les inégalités qu' à construire la société idéale promise : c'est à l'humanité de l'homme qu'ils s'en sont pris.
La trilogie, saluée par la critique et les plus grands spécialistes, fait déjà date dans l'historiographie du communisme et a été couronnée par le prix Jan Michalski. Le tome 3 est aussi le lauréat du Prix Aujourd'hui 2018. -
Une histoire mondiale du communisme Tome 3 ; les complices
Thierry Wolton
- Grasset
- essai français
- 20 Septembre 2017
- 9782246852704
Après Les Bourreaux (tome 1, le communisme d'en haut, du côté du pouvoir) et Les Victimes (tome 2, le communisme d'en bas, du côté de la société), Thierry Wolton achève sa monumentale trilogie « Une histoire mondiale du communisme » par ce dernier volume : Les Complices (le communisme dans les têtes).
L'auteur s'attache, dans ce volet de son essai d'investigation historique, à tous ceux qui ont permis au communisme de prospérer avec un tel succès dans l'espace et avec une telle longévité dans le temps.
Les dizaines de PC dans le monde avec leurs millions d'adhérents ; l'aveuglement idéologique de la quasi-totalité des intellectuels de l'époque ; la complaisance de la plupart des responsables politiques occidentaux à l'égard des régimes marxistes-léninistes ; l'aide apportée par les capitalistes cupides aux économies socialistes : autant de visages et de formes de complicité.
A l'heure du bilan, maintenant qu'il est établi que l'espoir s'est mué en tragédie, les responsabilités apparaissent multiples et planétaires, ce qui rend ce passé si douloureux et la volonté de l'oublier impérieuse. Regarder ces vérités en face, sans honte mais sans concession, est pourtant une nécessité si l'on veut comprendre notre époque, héritage direct de ce siècle communiste achevé.
Fidèle à sa méthode, Thierry Wolton brosse ici un grand récit ponctué de témoignages, d'anecdotes, d'analyses qui viennent compléter sa réflexion. Il montre aussi combien cette aventure humaine a façonné le visage de notre nouveau siècle, faisant de cette Histoire mondiale du communisme un livre au présent.
Sa trilogie, saluée par la critique et les plus grands spécialistes, fait déjà date dans l'historiographie du communisme et a été couronnée par le prix Jan Michalski. Le tome 3 est aussi le lauréat du Prix Aujourd'hui 2018. -
L'anarchisme demeure un mouvement largement méconnu, pourtant riche de théories et d'expériences qui ont marqué, souvent dans l'ombre, les deux derniers siècles.
Né en Europe lors de la révolution industrielle, il se forme en réaction à la condition prolétarienne et à l'autorité de l'État. Si l'anarchisme naît d'une négation radicale de tout ce qui diminue ou asservit l'homme, il est aussi porteur d'un projet fondé sur l'égalité, la liberté et l'autonomie. Les courants multiples qui nourrissent l'idée anarchiste se retrouvent ainsi unis dans des combats (contre les totalitarismes, le colonialisme, le capitalisme...) menés de concert avec des pratiques grosses de la société future (syndicalisme, écoles, fédéralisme, communes libres...).
Éclipsé un temps par l'hégémonie marxiste, le projet libertaire renaît aujourd'hui, ouvrant de nouvelles perspectives d'émancipation empreintes d'expériences passées toujours vivantes. -
Une histoire mondiale du communisme Tome 1 ; les bourreaux
Thierry Wolton
- Grasset
- essai français
- 14 Octobre 2015
- 9782246859574
Voici le premier récit complet de la plus grande aventure politique du XXè siècle : celle qui a porté les plus folles espérances et qui a conduit à la plus terrible catastrophe humaine de tous les temps, par sa durée et son ampleur.
Le communisme n'a pas seulement régné sur une trentaine de pays et régi la vie de plus d'un tiers de l'humanité, il a également occupé la plupart des esprits pendant des décennies, aux quatre coins du monde. Nulle autre idéologie, nul autre système politique n'ont connu dans l'histoire une si foudroyante expansion.
Comment expliquer ce succès, à quoi correspond-t-il, de quelle manière le communisme a-t-il triomphé, pourquoi a-t-il partout échoué, pour quelles raisons tant de vie humaines ont-elles été sacrifiées en son nom ? Seule une histoire mondiale de cette épopée permet de répondre à ces questions, de comprendre à la fois ce siècle communiste et l'héritage qu'il nous a laissé.
D'octobre 1917 à la Révolution culturelle chinoise, de la collectivisation des campagnes à l'industrialisation menée à marche forcée, de la pénurie généralisée à la culture bâillonnée, de l'enfermement des peuples aux camps de concentration, tous les aspects de la réalité communiste, de son vécu sont ici racontés, analysés, mis en perspective.
La trilogie, saluée par la critique et les plus grands spécialistes, fait déjà date dans l'historiographie du communisme et a été couronnée par le prix Jan Michalski. Le tome 3 est aussi le lauréat du Prix Aujourd'hui 2018. -
Cinquante nuances de dictature : tentations et emprises autoritaires en France et ailleurs
Renée Fregosi
- Editions de l'Aube
- MONDE EN COURS - ESSAIS
- 7 Avril 2023
- 9782815954549
Tentations et menaces autoritaires agitent nos sociétés, tandis que les démocraties perdent du terrain de par le monde. Certains refusent de nommer la dictature, d'aucuns l'appellent démocratie, d'autres encore ne savent pas la définir. Pourtant, démocratures, proto-totalitarismes, totalitarisme islamiste, dinosaures communistes remastérisés, autocraties néo-sultaniques ou juntes militaires, sous des formes multiples, la dictature reste une réalité terriblement actuelle. Comment les dictatures adviennent-elles, comment y résiste-t-on, comment cèdent-elles le pas, comment juger leurs crimes ? De façon à la fois érudite et vivante, forcément polémique parfois, Renée Fregosi nous invite à une réflexion critique sur la dictature d'aujourd'hui pour défendre la démocratie et envisager l'avenir.
Renée Fregosi est deux fois docteure, en philosophie et en science politique. Après avoir acquis une solide expérience des relations internationales « sur le terrain », elle a été directrice de recherche à l'université Paris Sorbonne-Nouvelle. -
La démocratie au péril des prétoires : de l'état de droit au gouvernement des juges
Jean-Eric Schoettl
- Gallimard
- Le Débat
- 24 Mars 2022
- 9782072984273
Une fissure s'est ouverte, depuis une cinquantaine d'années, entre juge et démocratie représentative. La montée en puissance du premier anémie la seconde.
L'emprise du juge sur la démocratie revêt deux aspects distincts : le droit se construit désormais en dehors de la loi, voire contre elle ; la pénalisation de la vie publique est croissante. Ces deux aspects sont liés car ils conduisent tous deux à la dégradation de la figure du Représentant : le premier en restreignant toujours davantage son champ d'action ; le second en en faisant un perpétuel suspect.
Le mal qui ronge aujourd'hui la démocratie paraît se situer beaucoup plus là - c'est-à-dire dans l'abaissement du Représentant, dans le rétrécissement de la souveraineté du peuple, dans la rétraction de l'autorité publique - que dans les réactions allergiques que provoque cet affaiblissement de l'État : abstention, populisme, illibéralisme.
Cet ascendant croissant du pouvoir juridictionnel sur les autres a-t-il amené davantage de rigueur et de transparence dans le fonctionnement démocratique ? Il se découvre chaque jour un peu plus qu'il n'a fait que remplacer le caprice du prince par le caprice du juge. D'où la question : que faire pour restaurer une juste séparation des pouvoirs ?