Filtrer
Rayons
Langues
Formats
Accessibilité
Prix
-
Dans une Argentine profondément métamorphosée par le changement climatique et l'ultralibéralisme, un jeune garçon au corps de moustique est harcelé par ses camarades de classe à cause de sa difformité, de sa différence. Né d'une mère qui se tue au travail et d'un père absent, l'enfant dengue n'a d'autres choix que de se résoudre à son sort... ou de changer, radicalement, ce qu'il est au monde.
En quelques pages, les destins s'entremêlent pour nous montrer une société dans toute sa splendeur et sa décadence. Ce futur étrange, où le numérique se fond parfois au réel, nous confronte aux vérités qui dérangent, tout en abordant des questions et des thèmes universels : l'identité, la famille, l'argent et, surtout, la violence. Car c'est elle le fil de ce récit : violence subie, violence donnée, elle est la peine et la rage de cette société. Héritier d'Ursula K. Le Guin, de Philip K.Dick et de Junji Ito, Michel Nieva tisse dans ce court roman une fiction spéculative excentrique, résolument politique, qui flirte avec le réalisme magique.
Dans La science-ficiton capitaliste, Michel Nieva interroge la place actuelle de la science-fiction dans nos sociétés contemporaines, ou plutôt la manière dont certains de ses grands concepts ont pu à la fois imposer une certaine vision du futur dans l'imaginaire collectif, tout en donnant aux puissants seules les clés de l'avenir. Une déambulation passionnante, directe et radicale. -
En cette ère glorieuse du Troisième Moyen Âge, une partie de l'humanité végète sur la vieille Terre tandis que les vaisseaux de la puissante Corporation conquièrent de nouvelles planètes. À bord des navires, les poètes officiels composent des poèmes épiques relatant ces exploits guerriers, dûment embellis, exaltés et... déformés.
Hamlet Evans a été l'un de ces poètes, jusqu'à ce que la Propagande lui apparaisse dans sa cruelle vérité et qu'il choisisse la désertion et la liberté. Tour à tour mendiant, paysan, comédien ou clown, il est pourchassé par les meilleurs traqueurs de la Corporation.
Voici son histoire, racontée avec ses mots, comme vous ne la trouverez jamais dans les registres officiels.
Né en 1959 à Cadix, Rafael Marin est professeur de langue anglaise et de littérature, écrivain, traducteur et scénariste de bandes dessinées. Ses écrits lui ont valu de nombreux prix littéraires en Espagne.
La Geste d'Hamlet Evans est son premier roman traduit en France. Ce space opera aussi épique que poétique est l'un des chefs-d'oeuvre de la science-fiction espagnole. -
Natalio est un classe 5, les flics les plus méprisés de la City, chargés d'éliminer discrètement les dissidents. Suite à un accident, il doit se procurer un nouvel « électroquant », robot d'apparence plus ou moins humaine qui lui sert d'assistant. Fauché, il se rabat sur un vieux modèle bas de gamme qui se distingue rapidement par l'inquiétante étrangeté de ses expressions et de ses réactions. Mais Natalio n'a pas le temps de s'interroger sur ces anomalies : il a un nouveau cas à résoudre. Une intrusion a eu lieu dans une de ces usines à rêves où se réfugient tant d'habitants de la City pour échapper à leurs vies misérables. Et des résultats lui sont demandés au plus vite...
Après la trilogie « Santiago Quiñones », Boris Quercia change d'univers et nous projette dans un futur digne d'un Philip K. Dick, gangrené par la marchandisation du vivant et la dépendance aux machines.
Traduit de l'espagnol (Chili) par Isabel Siklodi et Gilles Marie.
Boris Quercia est né en 1967 au Chili. Il est connu dans son pays en tant que cinéaste aux multiples facettes : acteur, réalisateur, scénariste... Son roman Tant de chiens a reçu le Grand Prix de littérature policière en 2016, ainsi que le Grand Prix du roman noir étranger au festival de Beaune. Sa trilogie Santiago Quiñones, publiée en France par Asphalte, a été adaptée en série télévisée. -
Une fable, un conte au souffle épique, un roman tissé d'histoires entrelaçant les naissances et les chutes d'un empire, « l'Empire le plus vaste qui ait jamais existé ».Kalpa Impérial est un livre universel et visionnaire, écrit par une très grande auteure argentine, injustement méconnue en France.
Traduit dans le monde entier, notamment en anglais par Ursula K. Le Guin, ce chef-d'oeuvre inclassable fait songer au cycle de Gormenghast de Mervyn Peake ou aux Villes invisibles d'Italo Calvino. -
Victor est l'un des maillons de la Société du peuple libre. Sa mission : convoyer la dernière copie du NEURON, réseau alternatif qui représente le dernier espoir de liberté dans un monde totalitaire verrouillé par la corruption. Quand il tombe entre les griffes de la police centrale et ses robots carcéraux, tout semble perdu. Pourtant, contre toute attente, le NEURON commence à se répliquer de lui-même... Un retournement de situation qui met à mal les plans de Nivia, policière infiltrée à l'origine de l'arrestation de Victor, mais aussi ceux de Raul, charismatique leader de la Société du peuple libre, dont les objectifs ne sont pas aussi nobles qu'il n'y paraît. Quel sera le destin de Victor, tiraillé entre deux camps prêts à le broyer ?
Boris Quercia est né en 1967 au Chili. Il est connu dans son pays en tant que cinéaste aux multiples facettes : acteur, réalisateur, scénariste... Mais il est également un romancier qui affectionne les mauvais genres. Sa trilogie "Santiago Quiñones", publiée par Asphalte, a été adaptée en série télé et lui a rapporté le Grand Prix de littérature policière en 2016 pour Tant de chiens. Entré en science-fiction en 2021 avec Les rêves qui nous restent, il continue d'explorer le genre... -
« Tariman, le dieu forgeron, descendit vers le feu éternel du Pratès, les abysses de l'enfer. Là, en secret, il forgea Zémal, l'Épée de Feu. Il invoqua les pouvoirs de la terre et du ciel, le feu des comètes, la lumière des étoiles, et les enferma tous dans une lame éblouissante par son éclat. »Telle est l'origine de Zémal, nous dit le mythe des Âges. Or, à la veille de l'an mil, alors que des forces obscures oeuvrent à rallumer la guerre entre les hommes et les dieux disparus, le dernier détenteur de la lame de feu vient à mourir.
Seul un tahédoran, grand maître de l'épée, peut participer à sa quête et se l'approprier à son tour. Derguin Gorion et Mikhon Tiq n'ont pas vingt ans, l'un se destinait à l'épée, l'autre est le disciple d'un mage. Voici l'aventure de ces deux amis saisis dans cette quête où l'avenir même de la Tramorée est en jeu. « C'est un livre sublime, où histoire rime avec fantasy, dans une maestria de guerriers et de politiciens... Negrete manie les mots avec une adresse rare, jongle avec l'histoire et les personnages comme seul un grand auteur sait le faire. Tout simplement génial. Il s'impose ici comme l'un des meilleurs écrivains de son temps. » Librairie Critic -
Roman pré-apocalyptique, inquiétant et poétique, du délitement d'un monde envahi par nos déchets, par la saleté et la pollution liées à la surconsommation après qu'un étrange fléau s'est abattu sur une ville portuaire condamnée au confinement de ses habitants. Se nourrir devient alors un défi quotidien, et pour survivre, il faut consommer la « crasse rose », cette pâte fabriquée à partir des déchets d'animaux. Réflexion sur notre mode de vie suicidaire mêlée à une sorte de fascination morbide face à l'esthétique étrange des cataclysmes.
-
Dans un roman court et fascinant, le Mexicain José Luis Zarate imagine ce qui s'est passé à bord du bateau qui amena Dracula à Londres, Bram Stoker n'ayant donné aucun détail à ce sujet dans son roman. Mais le vampire n'est jamais nommé, pas plus d'ailleurs que le mal étrange qui semble avoir pris possession de l'embarcation...
-
Fungus ; le roi des Pyrénées
Albert Sànchez pinol
- Éditions Actes Sud
- Exofictions
- 3 Mars 2021
- 9782330149239
1888. Pauvre diable et anarchiste dépenaillé, Ric-Ric s'est réfugié dans une grotte perdue des Pyrénées. Sur ce territoire sillonné par les contrebandiers et les malfaiteurs, il découvre par hasard les fungus, de gigantesques champignons anthropomorphes auxquels il donne vie accidentellement. Émerveillé par leurs extraordinaires capacités, Ric-Ric voit en eux l'arme qui va lui permettre de concrétiser ses désirs : conquérir la belle Mailís, instaurer une société anarchiste et se venger de ceux qui l'ont traité cruellement. A la tête de cette armée invincible, ira jusqu'à affronter, lors de batailles épiques, les troupes françaises et espagnoles.
Avec Fungus, Albert Sánchez Piñol renoue avec le fantastique. Réflexion sur la monstruosité du pouvoir, ce western hivernal et pyrénéen est aussi une fable fantaisiste en diable. -
Alexandre le Grand est mort à Babylone le 28 daisios au soir, c'est-à-dire le 10 juin de l'an 323 avant J.-C., à l'âge de trente-trois ans.
Alexandre le Grand ne meurt pas ce jour-là. Un mystérieux médecin qui se dit envoyé par l'oracle de Delphes le sauve d'une tentative d'empoisonnement.
Six ans plus tard, Alexandre a tourné son regard vers l'Occident. Sur le chemin de ses nouvelles conquêtes se dresse alors la république de Rome, tout autant que lui convaincue de la grandeur de son destin. Qui des phalanges macédoniennes et des légions romaines aura la suprématie ?
Entre l'histoire, l'uchronie et la fantasy, Javier Negrete revisite l'Antiquité, nourri par sa culture de la Grèce classique, sa passion des destins exceptionnels et son attention portée aux êtres qui les subissent. -
Derguin Gorion a conquis l'Épée de Feu. Il est le Zémalnit. Mais les temps sont durs en Tramorée. Une météorite est tombée dans le Nord, empoisonnant les terres. Dans le Sud, les hordes aïfolu se sont rassemblées sous la houlette d'un nouveau messie qui prêche la guerre sainte au nom d'un dieu innommable.
Sorciers, démons, héros déchirés, amazones intrépides, cités inouïes, campagnes militaires, manoeuvres politiques, passions dévorantes, mystère, honneur et fourberie, Javier Negrete maîtrise tous les registres de l'épopée fantastique et les anime avec une furia qui n'appartient qu'à lui. Mais ce qui le distingue dans ce domaine où les Anglo-Saxons font référence, c'est sa profonde culture gréco-romaine, source d'une mythologie différente. Il est le grand auteur de fantasy d'Europe latine. Et, derrière sa fantasy, il y a plus...
Syfrõn porte à des hauteurs nouvelles l'épopée commencée dans Zémal.
« C'est un livre sublime, où histoire rime avec fantasy, dans une maestria de guerriers et de politiciens... Negrete manie les mots avec une adresse rare, jongle avec l'histoire et les personnages comme seul un grand auteur sait le faire. Tout simplement génial. Il s'impose ici comme l'un des meilleurs écrivains de son temps. » Librairie Critic -
La fin approche. Dans quelques jours, les trois lunes s'aligneront et le dieu Tubilok ouvrira les portes de l'infernal Pratès. La Tramorée sera anéantie. Et c'est une coalition hétéroclite qui court contre la montre pour y faire obstacle.
Mais les dieux ne sont pas des dieux, et quelques audacieux, refusant le destin qui leur est promis, sont décidés à les affronter.
Agarta, c'est l'envers de Tramorée, c'est le monde à l'intérieur du monde, avec sa physique et sa géographie propres. Et c'est en Agarta désormais, sous les flammes rouges du Pratès, son soleil artificiel, que se retrouvent Kratos, Derguin et l'intraitable Togul Barok, les mages qui les protègent et celui qui peut-être les combat.
Magie et technologie se confondent, fantasy et science-fiction se rassemblent dans un univers où les héros sont condamnés à périr ou aller de l'avant.
Pratès conclut magistralement la « Chronique de Tramorée ». Javier Negrete s'y révèle comme un maître latin de l'imaginaire. -
Dans la Buenos Aires des années 50, à l'ombre de la dictature, Santiago, un jeune provincial réparateur de machines à écrire, se retrouve par hasard responsable de la rubrique ésotérique du journal où il travaille et informateur du ministère de l'Occulte, organisme officiel chargé de la recherche sur ces thèmes et les vérités qu'ils recouvrent.
Malgré son scepticisme à l'égard du surnaturel, Santiago assiste à une rencontre de spécialistes des superstitions, y est témoin d'un meurtre et mis en contact avec les antiquaires, des êtres extraordinaires qui vivent dans la pénombre entourés d'objets anciens, vendent de vieux livres et sont la proie d'une soif primordiale, celle du sang.
Le hasard ou le destin, mais surtout un étrange amour, puissant et troublant, amènera Santiago à ne plus résister à cette soif et il devra alors chercher à survivre, peut-être pour l'éternité, dans un monde hostile.
"Pablo De Santis réinvente le mythe des vampires." - Página 12
"Pablo De Santis est un véritable alchimiste du verbe et de la trame." - El País
"Il se lit avec bonheur d'une traite, combine aventure et littérature d'auteur, climat et monde personnel."- La Nación
"Il y a déjà longtemps que je suis un adepte des romans de Pablo De Santis, il a reçu les dons inestimables de l'intelligence et de l'imagination." - Juan Manuel de Prada
Pablo de Santis est né à Buenos Aires en 1963. Il est éditeur, écrit pour la jeunesse, est scénariste de télévision et de BD. Il est l'auteur, entre autres, de La Traduction (2000), du Théâtre de la mémoire (2002), du Calligraphe de Voltaire (2004), et du Cercle des douze publiés aux Editions Métailié. -
Derguin Gorion a conquis l'Épée de Feu. Il est le Zémalnit. Mais les temps sont durs en Tramorée. Une météorite est tombée dans le Nord, empoisonnant les terres. Dans le Sud, les hordes aïfolu se sont rassemblées sous la houlette d'un nouveau messie qui prêche la guerre sainte au nom d'un dieu innommable.
Sorciers, démons, héros déchirés, amazones intrépides, cités inouïes, campagnes militaires, manoeuvres politiques, passions dévorantes, mystère, honneur et fourberie, Javier Negrete maîtrise tous les registres de l'épopée fantastique et les anime avec une furia qui n'appartient qu'à lui. Mais ce qui le distingue dans ce domaine où les Anglo-Saxons font référence, c'est sa profonde culture gréco-romaine, source d'une mythologie différente. Il est le grand auteur de fantasy d'Europe latine. Et, derrière sa fantasy, il y a plus...
Atagaïre poursuit l'épopée commencée avec Zémal et Syfrõn.
« C'est un livre sublime, où histoire rime avec fantasy, dans une maestria de guerriers et de politiciens... Negrete manie les mots avec une adresse rare, jongle avec l'histoire et les personnages comme seul un grand auteur sait le faire. Tout simplement génial. Il s'impose ici comme l'un des meilleurs écrivains de son temps. » Librairie Critic -
La bataille de la Roche de Sang a vu Derguin Gorion et ses alliés de la Horde Rouge défaire la puissante armée du Martal avec le concours des amazones d'Atagaïre.
Mais le Zémalnit n'est pas au bout de ses peines : l'Épée de Feu lui sera bientôt dérobée. Et des phénomènes catastrophiques vont se produire à l'échelle du monde, contre lesquels il est désormais impuissant.
C'est que les Yugaroï sont de retour. Et Tubilok, le dieu fou, attend qu'une main inconsciente le réveille. Avec la disparition du Roi Gris, le dernier obstacle qui leur interdisait de revenir en Tramorée est levé. Eux qui n'ont que mépris pour l'humanité s'apprêtent à l'anéantir.
L'affrontement décisif approche.
« Negrete remporte son pari, celui d'avoir déplacé les vieux paradigmes pour faire de cette Méditerranée mythique l'axe central de sa fantasy. Et le traducteur, Christophe Josse, mériterait à lui seul un prix pour tant d'excellence à retranscrire la langue de Cervantès dans un français aussi sonore. » Emmanuel Collot -
« Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. » Citant Arthur C. Clarke, Javier Negrete justifie les révélations qui nous ont été livrées dans Yugaroï, le livre IV de la « Chronique de Tramorée ». Nous savons désormais que cette épopée fantastique relève aussi de la science-fiction. En voici l'avant-dernier volet, Agarta.
Dans quelques jours, les trois lunes s'aligneront et le dieu Tubilok ouvrira les portes de l'infernal Pratès. La Tramorée sera anéantie. Et c'est une coalition hétéroclite qui court contre la montre pour y faire obstacle.
Kratos et Derguin font route séparément vers la mystérieuse Tartara, la cité interdite au-dessus de l'abîme, avec l'assistance des mages Kalagorinôr. Mille ans après Zémal, le dieu Tariman s'est remis à forger une épée de pouvoir. Hélas Mikhon Tiq, sachant le terrible secret de son origine, semble avoir rallié le camp de Tubilok.
Les pièces sont en position sur l'échiquier pour l'affrontement décisif. Certains veulent sauver la Tramorée ou y étendre leur pouvoir, d'autres briguent la domination de la Réalité dans son ensemble.
La bataille finale, qui aura lieu sous les flammes rouges du Pratès, au coeur de Tramorée, décidera du sort de plusieurs mondes. -
« Iode fait naître horreur, brutalité, amoralité, sauvagerie et tendresse. Juan Hernández Luna a fait quelque chose de terrible, il a exploré l'innocence du mal d'un psychopathe face au mal programmé de la société... Je me retrouve déboussolé face à ce roman fascinant et terrible, inquiétant et captivant » (Paco Ignacio Taibo II). Juan Hernández Luna (1962-2010) fut écrivain, journaliste et éditeur. Il dirigea à la mairie de Mexico un programme de diffusion populaire en faveur de la lecture. Il a remporté à deux reprises, en 1997 et 2007, le prix Dashiell Hammett de la Semaine noire de Gijón. Auteur de plusieurs romans, nouvelles, essais historiques et poésies, il est devenu un écrivain de référence de la littérature latino-américaine. Il a écrit plusieurs romans, dont cinq sont traduits en français chez l'Atalante, L'Écailler et L'atinoir.
-
Le mythe d'er ; le dernier voyage d'alexandre le grand
Javier Negrete
- L'Atalante
- 4 Mars 2013
- 9782367930329
« Tu deviendras un homme et ton seigneur un dieu », tel est l'oracle que son défunt père a transmis à Euctémon.
Si le premier volet de la prédiction lui demeure obscur (n'est-il pas déjà un homme ?), le second lui paraît évident. Car Euctémon est le médecin personnel d'Alexandre le Grand, roi de Macédoine et conquérant de la moitié du monde. Alexandre qu'il a sauvé de la mort à Babylone, qui a conduit ses armées vers l'Occident, qui vient de s'emparer de Rome et s'apprête à l'expédition la plus extraordinaire qui soit : la découverte des régions hyperboréennes, la quête du temple du Destin mentionné par Platon à la fin de La République, où séjournent les Moires qui président aux destinées humaines.
Après Le Regard des Furies, revoici Javier Negrete, avec un roman étonnant où se mêlent l'histoire, l'aventure, le mythe, la fantasy... et plus encore. -
Un satellite militaire nord-américain a détecté un objet enfoui profondément sous le plateau laurentien au Canada. Il s'agit d'une géode parfaite de deux kilomètres de diamètre qui plonge les géologues dans la perplexité. Et ce mystérieux artefact a au moins deux milliards d'années... Dans la demeure céleste du dieu Indra, il est un filet merveilleux, tendu par un artisan ingénieux de sorte qu'il s'étend à l'infini dans toutes les dimensions. Pour satisfaire les goûts extravagants des dieux, l'artisan a fixé un joyau étincelant à chaque noeud du filet, et puisque celui-ci est infini, le nombre des joyaux l'est tout autant. Ils brillent la nuit comme des étoiles lumineuses, offrant un prodigieux spectacle; à leur surface pole se reflètent tous les autres joyaux du filet, infinis en nombre. De surcroît, chacun des des joyaux reflétés reflète à son tour les autres joyaux? Le filet tout entier est représenté en chacun des joyaux, tout comme chaque objet dans le monde n'est pas seulement lui-même parce qu'il inclut tous les autres objets et qu'en fait il est tout les autres.
-
Voss Van Conner est un écrivain de science-fiction qui, après s'être électrocuté avec son sèche-cheveux, se retrouve en serviette de bain dans une immense salle d'attente en forme de vaisseau spatial (ou l'inverse). Il est bientôt renvoyé sur Terre, muni d'instructions mystérieuses, dans un avion à bord duquel voyagent un représentant de commerce qui a lu ses 117 romans et une hôtesse de l'air adepte du speed dating seule capable de voir le fantôme de l'écrivain... Drôle et vif, Connerland est un hommage à Kurt Vonnegut, Douglas Adams et consorts, et à ces romans de science-fiction, un peu disparus aujourd'hui, dont la folie et l'invention confinaient au ridicule avec le plus grand sérieux et élevaient le grotesque au rang d'art. La fable burlesque de Laura Fernandez ressemble au roman qu'aurait pu écrire un Pynchon obsédé par Ghost.