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Un monde en ébullition. Partout en Europe, des pannes d'électricité de plus en plus fréquentes alarment les populations. Privés pendant quelques heures de la lumière et des commodités technologiques, les humains s'enfoncent dans une lente détresse. Alors que les derniers fusibles de l'ordre social vacillent, l'obscurité gagne du terrain et révèle par contraste ce qu'une société de la compétition cannibale produit de plus saillant. Dans L'Obscur, l'histoire locale et l'histoire globale s'entrelacent dans le regard impuissant du narrateur, manifestement atteint d'un trouble du spectre autistique. A l'instar du glaçant Journal de nuit de Jack Womack ou de La Route de Cormac McCarthy, Philippe Testa interroge et décrit avec minutie - et parfois jusqu'au dégoût - ce que la crise peut nous faire advenir : socialement et existentiellement.
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Dans un futur plus ou moins lointain, après une de ces guerres spatiales absurdes qui a vu la Terre triompher de Mars où vivaient des Terriens sécessionistes, les hommes partent explorer d'autres galaxies.
Marko débarque sur Esmeralda. Une planète-jungle hostile, peuplée d'êtres monstrueux, mi-animaux mi-végétaux. Les colons y survivent à peine et se débattent dans une utopie pathétique ; ils savent qu'ils ne partiront pas de la planète et ajoutent à la violence endémique des lieux l'injustice propre à l'espèce humaine.
Esmeralda est le premier volume des Voyages sans retour, une quadrilogie à l'écriture fluide, elliptique et captivante, donnant à lire une vision de la perdition de l'humanité dans le cosmos suite à ses anéantissements successifs. -
Dans un futur plus ou moins lointain, après une de ces guerres spatiales absurdes qui a vu la Terre triompher de Mars où vivaient des Terriens sécessionnistes, les hommes partent explorer d'autres galaxies. Les expéditions, voyages sans retour puisqu'il s'agit de coloniser des exoplanètes très lointaines, sont à chaque fois composées de trois types de population : des colons, des militaires et des scientifiques.
Après la lutte pour la survie que le colon Marko a vécu dans Esmeralda, le tome 1 des Voyages sans retour, c'est autour de Rand Duncan - militaire de profession -, d'assurer la sécurité des colons sur Donoma, une planète désertique du système de Gamma Serpentis, où apparemment rien ne vit.
Apparemment.
L'exploration des déserts de la planète est menée de main de maître, l'ambiance militaire bien rendue, style, écriture et suspense font partie intégrante d'un récit qui tire le lecteur en avant. Et surtout, il y a cette empathie que Bernard Fischli sait si bien rendre et qui suscite l'émotion chez le lecteur, surpris tant par les révélations qui concernent la planète que les protagonistes. -
Dans un futur plus ou moins lointain, après une de ces guerres spatiales absurdes qui a vu la Terre triompher de Mars, les Humains partent coloniser des planètes, parce que la Terre est mourante et qu'ils en ont encore les moyens.
Après la lutte pour la survie que le colon Marko a vécu sur Esmeralda (tome 1) et après la découverte par le militaire Rand Ducan d'une forme de vie cachée sur la planète désertique de Donoma (tome 2), la planète Océania est un autre de ces mondes que choisit l'Humanité afin de se disséminer à des millions d'années-lumière les uns des autres, sans possibilité de contact.
Dans ce troisième tome du cycle des Voyages sans retour, Bernard Fischli narre les aventures d'Ana Da Silva, biologiste moléculaire, poussée au départ par le manque de perspective et de sécurité sur Terra. Elle est envoyée sur Océania, une planète où l'élément liquide prédomine et entoure un continent unique. L'Océan est peuplé de microbes et de bactéries qui assurent une concentration suffisante d'oxygène dans l'atmosphère, mais aucune forme de vie intelligente, ou alors consciente n'est à signaler.
Bernard Fischli, loin de l'action et de l'émerveillement hollywoodiens, met en scène les dimensions anthropologiques, scientifiques et routinières de l'établissement d'humains exogènes dans un nouvel écosystème. -
Votre version est obsolète, veuillez mettre à jour votre système. Nouvelle version, remplacement, évolution, mise au placard... Chaque époque, chaque espèce, chaque individu connaît son renouvellement par obsolescence. Comme un arrêt forcé, subit, un remplacement que nous abhorrons ou attendons avec (im)patience.
L'obsolescence nous guette aujourd'hui d'un peu partout. Obsolescence de l'homme, nous avertit Günther Anders, face au développement des machines. Obsolescence programmée pour assurer une consommation sans fin des produits vendus. Obsolescence d'un sexe ou de l'autre peut-être, face à une reproduction artificielle... Et pourquoi pas obsolescence à l'envers, façon Ubik de Philip K. Dick, avec un temps régressant à vue d'oeil dans le passé ? Personne n'est irremplaçable, on le sait. Ce qu'on ignore encore, c'est ce qui prendra notre place ! La science-fiction a pour vocation de tester les concepts philosophiques. Pour sa cinquième édition, le Prix de l'Ailleurs et son jury propose une sélection de dix nouvelles qui inversent le processus et se penchent sur le « Il était une fin... ».
Les lauréats :
Premier prix : Magali Bossi, "Comme un colibri-foudre"
Deuxième prix : Olivier Berton, "Vite ! "
Troisième prix : Tristan Piguet, "Ceux qui vont mourir"
Sélection du jury :
Denis Colombi, "L'attente"
Auriane Velten, "Pour no enfants"
Cédric Tiberghien, "I.S.A.A.C"
Danica Hanz, "Engoisse"
Robinson Hette, "L'âge d'or"
Florian Orazy, "Loin des arvènes"
Aurélien le Feuvre, "Dernières minutes avant l'obsolescence"
Préface d'Alice Bottarelli
Participation critique de Serge Latouche
Postface de Philippe Curval