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109 produits trouvés
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Les villes divisées ; récits littéraires et cinématographiques
Véronique Bontemps, Franck Mermier, Stephanie Schwerter
- Presses Universitaires du Septentrion
- 15 Mars 2019
- 9782757423349
Les villes divisées, en proie à de multiples formes de fragmentation sociale, religieuse, ethnique et politique, sont une réalité prégnante du monde contemporain qui traverse les oeuvres de fiction. Les représentations littéraires et cinématographiques des frontières et démarcations urbaines étaient restées un thème peu abordé par les sciences sociales. Elles sont ici explorées dans une approche résolument pluridisciplinaire. De Belfast à Beyrouth en passant par Londres, Paris, Berlin, Ramallah, Jérusalem, Le Caire, New York ou Bogota, les auteurs s'emparent, à partir de matériaux originaux de quatre thématiques distinctes mais liées entre elles : les tensions liées aux ségrégations sociales et ethniques (« Franchir la ligne ») ; les disséminations sociales et spatiales des communautés urbaines (« La ville disséminée ») ; les mémoires, les démarcations et les pratiques de violence urbaine (« Espaces urbains et violence » ; les rapports complexes entre centralités et marges (« Réfractions urbaines »).
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Filmer l'éphémère ; récrire le théâtre (et Mesguich) en images et en sons
Pascal Bouchez
- Presses Universitaires du Septentrion
- 6 Octobre 2022
- 9782757434819
Peut-on filmer le théâtre ? Pourquoi, pour qui, et comment ? Autant de questions décisives abordées ici sous des angles variés à l'heure ou la multiplication et la démocratisation des technologies ne font qu'accroître la demande de contenus et de programmes. Après avoir examiné en détail les potentialités et les contraintes des traces de « captation » et de « recréation », l'auteur propose une solution originale de multicaptation documentaire, fondée sur un dispositif contextualisé d'enregistrements multiples et différenciés de l'éventail des représentations publiques d'un spectacle. Cela dans une dialogique de contribution significative à la réflexion contemporaine sur l'élaboration d'une mémoire précise et créative du théâtre, et de trace « spectaculaire » à même de répondre aux attentes immédiates du grand public. Cet ouvrage s'adresse aussi bien au chercheur et à l'étudiant en Arts du spectacle et en audiovisuel qu'aux praticiens de ces deux disciplines, en passant par un public curieux de la « fabrication » d'une oeuvre théâtrale, en l'occurrence ici celle de Daniel Mesguich. Il s'adresse également à celui qui souhaite mieux comprendre un vécu professionnel lié à des pratiques audiovisuelles dans l'univers du spectacle vivant. Chemin faisant, cette compréhension s'articule dans un double mouvement de réflexion pour agir sur le terrain, et d'intégration d'un recul critique de cette action. En cela, l'auteur redonne vie à une aventure humaine intense, celle qui lui a permis d'oeuvrer en tant que réalisateur à la création en 1991 du premier pôle vidéo intégré dans une structure théâtrale en France.
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Panim visages de proust
Benhaim Andre
- Presses Universitaires du Septentrion
- 17 Décembre 2020
- 9782757426999
« Toute une grappe de visages juxtaposés dans des plans différents et qu'on ne voit pas à la fois »... C'est ainsi que Marcel Proust conçoit ce qu'il appelle « le visage humain ». Définition bien étrange. On dirait presque de l'hébreu. On croirait presque entendre « panim », qui désigne « le visage », mais qui signifie, littéralement, « faces » - toujours au pluriel. C'est ce pluriel oublié du visage que Proust semble réveiller, avec cet étonnement qui « vient surtout de ce que l'être nous présente aussi une même face »... Énigmes de panim. Mystères d'À la recherche du temps perdu. Combien de visages par personnage ? Quant à ceux de l'auteur... Figures et gueules, esquisses et masques, voiles et rides, larmes et petites marques habitent le livre. Visions tour à tour effrayantes et merveilleuses : le visage fait résonner l'oeuvre de Proust dans toute son étrangeté.
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Zone indecise - peripheries urbaines et voyage de proximite dans la litterature contemporaine
Zanghi Filippo
- Presses Universitaires du Septentrion
- 3 Mars 2023
- 9782757418185
Depuis les années 1980, les périphéries urbaines sont très fortement investies par les écrivains. Six d'entre eux sont étudiés dans ce livre : François Bon, François Maspero, Jacques Réda, Jean Rolin, Denis Tillinac et Philippe Vasset. Ils « voyagent » sur le pourtour parisien, parfois plus loin, là où, dit-on, la ville est moins ville que la ville, dans des espaces qui souffriraient d'un déficit d'urbanité. Ce faisant, ils en éprouvent la consistance paysagère, compliquent l'opposition facile entre Paris et sa banlieue, apparaissent, de fait, comme les agents d'une requalification symbolique de la ville contemporaine. La démarche de l'auteur se situe ici au confluent d'un corpus particulier, circonscrit dans le temps - les textes retenus ont paru entre 1990 et 2007 - et d'une question de grande ampleur historique, culturelle et esthétique : le paysage. Tout en plaçant les oeuvres commentées dans la lumière où elles trouvent leur relief spécifique, sa réflexion associe ponctuellement l'analyse littéraire à d'autres disciplines (géographie, sociologie, philosophie). Elle apporte ainsi, sur un champ peu exploré de la littérature vivante, un éclairage neuf et original qui s'adresse aux spécialistes du contemporain, ou de l'extrême contemporain, mais aussi à tous les lecteurs intéressés par les pratiques et les savoirs de la ville.
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Huysmans, Moreau et Salomé ; la fin du "moderne"
Daniel Grojnowski
- Presses Universitaires du Septentrion
- 21 Juillet 2021
- 9782757431160
Combattant les peintres académiques des Salons officiels, Huysmans critique d'art s'est posé dans L'Art moderne en promoteur des impressionnistes. La prédilection qu'il affichera dans À rebours pour Gustave Moreau, peintre mythologue, marque sa rupture avec Zola et les siens. Lorsqu'il fait l'éloge d'une esthétique hostile à toute forme de réalisme, il remet en question la notion de « modernité ». Cette posture d'antimoderne fait date, parce qu'elle ouvre aux oeuvres les voies de l'imaginaire. En tournant l'écrivain vers ceux qu'il désigne comme « certains », elle inaugure un regard qui s'émancipe. Huysmans en donne un exemple devenu célèbre avec sa libre interprétation des Salomé de Moreau.
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Lire les carnets d''albert camus
Spiquel
- Presses Universitaires du Septentrion
- 6 Septembre 2017
- 9782757418741
Albert Camus a vingt-deux ans quand il commence à écrire régulièrement dans ses « Cahiers » ; il ne cessera pas jusqu'à sa mort. Il en préparait alors la publication ; elle sera posthume, sous le titre de Carnets. Ces textes, aussi inclassables que divers (laboratoire de l'oeuvre, « choses vues », notes de lectures, impressions de voyages, réflexions philosophiques et, de plus en plus vers la fin de sa vie, notations intimes) sont souvent cités ; ils n'avaient jamais été étudiés en tant que tels. Ils le sont ici, par des chercheurs d'horizons divers, qui interrogent les modalités et les enjeux de cette écriture très spécifique. Les Carnets prennent ainsi toute leur place dans l'oeuvre camusienne, dont ils mettent au jour les ressorts secrets. Au coeur de cette écriture fragmentaire, l'exigence artistique de Camus est aussi manifeste qu'ailleurs ; et c'est à ses Carnets qu'en 1937 - il a alors vingt-quatre ans - il confie sa certitude, qui ne se démentira pas : « Écrire, ma joie profonde ! ». Lire les Carnets se révèle indispensable pour qui veut vraiment connaître Camus...
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Aux frontieres. sur jacques reda
Pu Septentrion
- Presses Universitaires du Septentrion
- 23 Novembre 2020
- 9782757426692
Réda marche, qui s'en étonnerait ? Il s'engage dans une rue - la première venue est toujours la bonne -, tombe sur une impasse, rebrousse chemin, s'arrête pile pour suivre des yeux le jeu des nuages, peste contre les automobilistes, remonte un boulevard, échange quelques mots avec un passant, emprunte une ruelle, tombe en arrêt devant une vitrine de jouets anciens, remonte un boulevard, achète La Vie du rail. Ses pas composent ainsi un jardin aux sentiers qui bifurquent. Peu lui importe de se perdre : on est toujours perdu. Le fil d'Ariane, celui que le critique voudrait lui nouer à la patte, pour pouvoir le suivre - le filer -, il l'arrache aussitôt, avec impatience. Que cherche-t-il ? Il ressemble à un homme qui aurait perdu quelque chose et qui n'aurait de cesse de le retrouver. Mais voilà, et c'est une difficulté de taille, il ne sait plus ce qu'il a perdu. Peut-être même, cet objet, l'a-t-il aperçu, pris en main, puis rejeté. C'est ainsi que dans les contes le héros croise la bonne fée sans lui accorder plus d'importance qu'à une personne ordinaire et ne se rend compte qu'après de sa méprise. Trop tard ! Aussi est-il un écrivain mélancolique, c'est-à-dire un artiste condamné à chercher inlassablement un objet perdu sans remède. Sans autre remède, en tout cas, que de continuer à lancer sa phrase à l'aveuglette, une phrase, puis une autre, et une autre encore. Chacune vient s'enrouler autour de ce centre absent. Cette recherche inquiète n'en est pas moins drôle. Le saturnien, par pudeur et pour la tenir à distance, retourne sa détresse en humour, constituant ainsi un mélange instable, mobile, capricieux. Nous avons donc suivi Réda dans sa course, d'un bord à l'autre de son oeuvre, tantôt de loin, tantôt presque au coude à coude. Nous aurions aimé le lui retrouver, cet objet perdu, et le lui offrir, à supposer qu'il existe. Rien n'est moins sûr. A défaut, ce petit livre d'accompagnement.
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Robert Merle ; écrivain singulier et propre de l'homme
Anne Wattel
- Presses Universitaires du Septentrion
- 23 Mars 2018
- 9782757419663
Robert Merle est une énigme. Voilà un écrivain qui obtint pour son premier roman, Week-end à Zuydcoote, le prix Goncourt, qui alimenta les chroniques littéraires durant plus d'un demi-siècle ; un écrivain apprécié du grand public et dont l'oeuvre est toujours publiée, traduite et adaptée, mais qui est demeuré au purgatoire des belles lettres. À contre-courant du Nouveau-Roman, cet amoureux de la péripétie opta pour le romanesque, pour un roman populaire, démocratique, et symptomatique du second xxe siècle. Il mit en intrigue le totalitarisme, la guerre, la décolonisation, l'angoisse atomique, le féminisme, les événements de 68, etc. Par l'histoire du passé, du présent, ou de l'avenir dans ses romans de politique-fiction, Merle se confronta à des questions existentielles : le mal, le droit de tuer, la monstruosité de l'homme de devoir, le vivre-ensemble. Cette première monographie française se propose d'offrir une « revie littéraire » à un écrivain en quête d'humanité.
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De l'art poétique à l'Épîtretre aux Pisons d'Horace ; pour une redéfinition du statut de l'oeuvre
Robin Glinatsis
- Presses Universitaires du Septentrion
- 28 Mars 2018
- 9782757420614
À en juger par sa réception dès l'Antiquité, la nature de l'oeuvre d'Horace qu'on a nommée Art poétique ne semble pas devoir être mise en question. On tient là le pendant latin de la Poétique d'Aristote, c'est-à-dire un bréviaire technique transposant dans la Rome augustéenne les vues aristotéliciennes, sans doute enrichies d'apports alexandrins, en matière de théorie littéraire. Toutefois, un examen attentif des particularités énonciatives et stylistiques du texte invite à réviser ce jugement séculaire. Mobilisant la langue instable du sermo, l'oeuvre prend les traits d'une épître adressée à des destinataires précis, les Pisons, dont le statut textuel est ici revalorisé. La démarche de renouvellement interprétatif peut même aller plus loin si l'on considère la pluralité des images poétiques qui jalonnent le texte ; ce dernier, affranchi de sa dimension strictement théorique et rendu à sa singularité, apparaît alors comme un poème, au sens fort, sur l'art de la poésie.
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Essai d'un art universel de l'interprétation
Georg friedrich Meier, Christian Berner
- Presses Universitaires du Septentrion
- 15 Mars 2019
- 9782757420652
Établir l'art de l'interprétation comme science, tel est l'objectif de l'Essai de G. Fr. Meier, publié à Halle en 1757. Il s'agit du traité systématique d'herméneutique le plus abouti du rationalisme des Lumières dans son effort pour dégager des principes généraux de l'interprétation, dont le principe d'équité est le coeur. Les règles méthodologiques dégagées permettent de justifier la prétention de l'interprétation à être une connaissance, favorisant ainsi tant la culture que la lutte contre la superstition. La traduction de l'Essai en français permet d'introduire l'herméneutique des Lumières, sa prétention à l'objectivité, son rapport avec la logique et la théorie du langage, dans un paysage marqué par la philosophie herméneutique de Heidegger et Gadamer.
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Vers une théorie de la pratique théâtrale ; voix et images de la scène
Patrice Pavis
- Presses Universitaires du Septentrion
- 22 Septembre 2017
- 9782757418567
Au cours des vingt dernières années, les études théâtrales en France se sont éloignées à la fois d'une étude littéraire des textes et d'une approche purement linguistique et sémiotique des spectacles. Elles se sont efforcées de suivre et de décrire la pratique de la scène en vue d'une meilleure connaissance du phénomène théâtral. Cette étude rend compte de cette profonde mutation de la théorie, de la sémiologie et de la pratique de l'art dramatique, en analysant systématiquement texte, acteur, espace et réception. Sa matière est celle, éminemment instable, de la mise en scène contemporaine, son esprit celui d'une confrontation ludique entre l'austère étude du théâtre et sa plaisante pratique sur les scènes comme dans les ateliers.
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Abélard et Héloïse ; la passion de la maîtrise
Claire Nouvet
- Presses Universitaires du Septentrion
- 17 Décembre 2020
- 9782757427200
Abélard n'aura pas réussi à maîtriser le récit de sa vie : au lieu de la glorieuse Passion philosophique que seul il entendait écrire, une autre Passion s'écrit malgré lui et à deux mains - la passion de la maîtrise. Cette maîtrise, le philosophe la désire sans oser se l'avouer. Et il la désire sur les deux scènes qu'il investit tour à tour et qui formeront les deux volets de cette étude, à savoir la scène pédagogique et dialectisée du xiie siècle qui préfigure les combats d'une université encore à venir, et cette autre scène apparemment étrangère à l'exercice de la philosophie qu'est la scène érotique. D'une scène à l'autre, il s'agira de lire ce que le maître ne veut pas savoir de l'exercice de la philosophie : que ce soit la férocité agonistique qui double l'amour qu'il proclame pour le vrai, ou l'érotisation du logos qui constitue la tentation secrète et littéraire du discours philosophique, érotisation que le philosophe veut effacer, et qu'Héloïse persiste à infliger, malgré lui et à son insu, au discours par trop édifiant qu'il lui adresse.
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Georges Bataille, la terreur et les lettres
Elisabeth Arnould-bloomfield
- Presses Universitaires du Septentrion
- 6 Septembre 2017
- 9782757418765
Georges Bataille, la terreur et les lettres met en cause la vulgate critique qui, à la suite de Tel Quel, continue à donner la faveur à une lecture « terroriste » de l'oeuvre bataillienne. On lit toujours Bataille pour le sublime de son abjection et la passion indicible de ses textes. On retient encore de son oeuvre ce moment initial où la révolte contre le surréalisme contribue à proposer l'image durable d'une « écriture » antirhétorique, sacrificielle et pulsionnelle. Or, cette approche est aussi historiquement limitée qu'elle est textuellement problématique. Elle ne permet pas de prendre en compte l'ensemble d'une réflexion littéraire qui, dans les années quarante, revient sur ses textes et repense leur relation au sacrifice et à l'indicible. C'est donc à partir d'une relecture générale de l'oeuvre et plus particulièrement de certains textes charnières des années quarante (le Coupable, L'expérience intérieure, L'impossible) que le présent ouvrage remet en question le « terrorisme » de Bataille. Il réévalue son approche littéraire dans le contexte critique des oeuvres contemporaines pour montrer que l'appel paulhanien à un « retour à la rhétorique » trouve alors davantage d'échos dans l'écriture bataillienne que la terreur anti-poétique. L'expérience intérieure de Bataille, son « impossibilité », n'y perdent pas leur tension vers l'indicible. Elles y gagnent une conscience de leurs clichés et le savoir très sûr de leur littérarité.
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En noir et blanc essai sur Bernard-Marie Koltès
Jean-Marc Lanteri
- Presses Universitaires du Septentrion
- 20 Octobre 2017
- 9782757418192
Théâtre de l'autre, pour l'autre, avec l'autre, l'oeuvre de Koltès offre une expérience éthique singulière, où la conscience occidentale affronte, sans honte complaisante et sans oubli obscène, son passé d'esclavagiste et son présent de prédateur, la légende de ses conquêtes et le trouble de son désir. Consacré spécifiquement aux six pièces créées entre la fin des années soixante-dix et la fin des années quatre-vingt, En noir et blanc cerne au plus près ce topos incontournable du théâtre koltésien : le conflit du noir et du blanc dont la violence n'a d'égale que la complexité. Avec une grande acuité de regard, une âpreté sans compromis, Bernard-Marie Koltès en a décliné toutes les figures. Riches et pauvres, dominants et dominés, autochtones et émigrés, anciens colons et nouveaux colonisés s'affrontent impitoyablement mais ces duels, qui les jettent les uns contre les autres, redorent aussi l'altérité prestigieuse de l'ennemi. Nourri du roman anglo-saxon ou du cinéma, Koltès ouvrait la scène théâtrale sur l'horizon brûlant du monde, pour dissoudre les rouges et or du rideau dans le béton des chantiers, l'acier des hangars ou la nuit urbaine. À l'heure où l'écriture théâtrale empruntait déjà les voies du narcissisme ou du formalisme langagier, Koltès réévaluait ainsi la très ancienne dramaturgie du conflit, pour s'inscrire lui-même en tant que sujet dans son histoire et dans l'Histoire.
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Michel butor le dialogue avec les arts
Pu Septentrion
- Presses Universitaires du Septentrion
- 10 Octobre 2019
- 9782757422601
Les nombreux travaux réalisés en collaboration avec des artistes, peintres, plasticiens ou musiciens constituent désormais la majeure partie de l'oeuvre de Michel Butor. Ils demeurent cependant peu connus, et sont rarement envisagés par une critique qui s'en tient toujours aux romans de l'écrivain. Or ces réalisations visent à promouvoir un « dialogue avec les arts » où s'affirme la radicalité d'une démarche résolument moderne. Ce « dialogue » permet de mieux comprendre, rétrospectivement, le véritable projet des premiers livres (de L'Emploi du temps, à Description de San Marco...) en les situant enfin dans une entreprise d'envergure. Surtout il manifeste l'émergence d'une réflexion critique originale sur le statut de la création artistique dans le monde contemporain, saisi à travers ses enjeux poétique, politique, esthétique et philosophique.
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Jacob Bernays, un homme entre deux mondes
Jean Bollack
- Presses Universitaires du Septentrion
- 10 Juillet 2019
- 9782757421895
Jacob Bernays (1824-1881), lettré autant que philologue, fut un grand découvreur. À Bonn où il enseigna, il eut, entre autres élèves, Nietzsche et Wilamowitz. C'est une des figures les plus fascinantes de l'histoire des lettres. Exclu par ses origines juives et par son ascétisme de l'institution, et, du même coup, de la folie d'une productivité scientiste effrénée, qui emportait le siècle, il est resté fidèle aux idées qui avaient justifié les Lumières. Il fit fructifier cette extériorité dans une recherche fondatrice, à la fois savante et ouverte. Ce livre, écrit par un helléniste d'aujourd'hui, se veut le portrait de son oeuvre : il saisit la nouveauté de ses points de vue - sur le sens de la katharsis dans la Poétique d'Aristote, sur l'importance des présocratiques, sur les voies croisées de la philosophie religieuse des juifs et des chrétiens, sur leurs mentalités et leurs rites-, en captant cette nouveauté dans le jaillissement de la découverte, au moment où ces vues se sont exprimées, avec leurs blocages, leurs promesses, leurs déviances latentes, ponctuelles ou définitives. L'histoire juge l'histoire, dans un débat passionné avec le passé, et montre ce qui allait être, mais aussi ce qui aurait pu être.
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La litterature francaise du 20e siecle lue de l''etranger
Pu Septentrion
- Presses Universitaires du Septentrion
- 7 Septembre 2017
- 9782757419038
À l'heure où l'on s'inquiète de la place de la littérature française sur la scène internationale, cet ouvrage établit l'état actuel des recherches qui lui sont consacrées dans le monde. Il présente les enseignements, travaux et publications, et met en évidence les particularités observables selon la diversité des zones géographiques, linguistiques et culturelles. Après la domination successive des écoles formalistes et structurales, puis de celles issues de la French Theory et de la déconstruction, aucune méthode ne semble aujourd'hui s'imposer, et la recherche, désormais plus syncrétique, préfère croiser des approches de nature diverse. Quelques-uns des meilleurs spécialistes mondiaux montrent ainsi quels sont, depuis le basculement d'un siècle à l'autre, les écrivains et les esthétiques les plus étudiés, les méthodes critiques privilégiées et les relations qu'elles entretiennent avec les autres disciplines de la pensée.
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Camille Laurens, le kaléidoscope d'une écriture hantée
Jutta Fortin
- Presses Universitaires du Septentrion
- 28 Juin 2017
- 9782757417966
Le spectre de la « mère morte », une mère physiquement présente mais émotionnellement absente, hante l'oeuvre de Camille Laurens. Cette hantise laisse ses traces dans l'écriture romanesque de Camille Laurens, qu'on pourrait décrire comme un kaléidoscope : à chaque secousse, les mêmes thématiques, motifs et images obsessionnels forment une nouvelle figure. Les références intertextuelles (aux textes littéraires et mythiques, contes, paroles de chansons) et intersémiotiques (aux films, photographies, oeuvres d'art), contenues dans les romans, sont autant de fragments du kaléidoscope imaginaire de l'auteure, qui éclairent, tout en les réfléchissant, les fragments d'histoires énigmatiques. L'apport d'André Green est crucial pour étudier les rapports entre la présence textuelle d'enfants morts et le rôle de la mère à la fois vivifiante et mortifère. Il s'agit d'examiner la façon dont la romancière s'empare du concept de la « mère morte », qui se répercute dans son oeuvre, pour en construire un mythe personnel.
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Proust et ses lettres
Alain Buisine
- Presses universitaires du Septentrion (réédition numérique FeniXX)
- Objet
- 12 Mai 2017
- 9782757410110
La correspondance joue un rôle privilégié dans l'ensemble de la Recherche du temps perdu. Lettres, billets, télégrammes, petits bleus, conspirent à faire de cette oeuvre une machination postale, particulièrement complexe et rusée. Jusqu'aux relations à autrui, toutes, elles en passent par la lettre, envoyée ou reçue : il n'est de proximité supportable, que dans l'écart d'une distance épistolaire. Seul l'éloignement, autorise littéralement l'intimité. Simultanément au plus près et au plus loin, telle est la posture fondamentale de l'écriture proustienne, dont l'échange postal est le rite fondateur. Ainsi, lire les lettres de Marcel Proust - aussi bien la lettre fictive dans la Recherche, que sa correspondance privée - permet de s'installer en ce lieu décisif - parce que producteur de l'oeuvre - où s'échangent et communiquent les sphères du public et du privé, du romanesque et du biographique.
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L'OEdipe Roi de Sophocle. Tome 1
Jean Bollack
- Presses Universitaires du Septentrion
- 16 Octobre 2020
- 9782757421406
Le premier des quatre volumes de l'OEdipe roi de Sophocle, paru en 1990, et à présent réédité, comporte une longue introduction méthodique sur les conditions intellectuelles du déchiffrement et sur les données matérielles de la reconstitution (et de la constitution) du texte. Cet essai vaut, au-delà de la pièce, pour l'histoire de la transmission en général. On y trouve une description des différentes classes de manuscrits, avec une étude des habitudes de lecture et des courants d'érudition de Byzance jusqu'aux écoles modernes. Suivent le texte grec avec apparat, et la traduction. Le livre se clôt sur une analyse qui restitue les mètres des chants de choeur et sur un index relatif à l'introduction. Les trois autres volumes contiennent la paraphrase argumentée (l'argument) des unités scéniques, ouvrant une discussion du détail. L'ambition dépasse celle d'un simple commentaire. La présentation prend souvent la forme de dossiers sur des questions de linguistique, de mythologie ou d'histoire des religions. Elle inclut et situe la diversité des constructions possibles, et légitime équitablement le choix de l'éditeur. Elle retrace en effet les conditions dans lesquelles s'est faite la lecture au cours des siècles selon les nations (et les traditions culturelles, politiques et religieuses). L'analyse remonte partiellement jusqu'à la Renaissance, mais répertorie plus systématiquement les opinions soutenues depuis le tournant décisif du xviiie siècle, montant toute une histoire de la philologie. À la fin du dernier volume un index multiple inclut les orientations idéologiques de la critique et les faits de langue et de style.
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L'OEdipe Roi de Sophocle. Tome 3
Jean Bollack
- Presses Universitaires du Septentrion
- 16 Octobre 2020
- 9782757421420
Le premier des quatre volumes de l'OEdipe roi de Sophocle, paru en 1990, et à présent réédité, comporte une longue introduction méthodique sur les conditions intellectuelles du déchiffrement et sur les données matérielles de la reconstitution (et de la constitution) du texte. Cet essai vaut, au-delà de la pièce, pour l'histoire de la transmission en général. On y trouve une description des différentes classes de manuscrits, avec une étude des habitudes de lecture et des courants d'érudition de Byzance jusqu'aux écoles modernes. Suivent le texte grec avec apparat, et la traduction. Le livre se clôt sur une analyse qui restitue les mètres des chants de choeur et sur un index relatif à l'introduction. Les trois autres volumes contiennent la paraphrase argumentée (l'argument) des unités scéniques, ouvrant une discussion du détail. L'ambition dépasse celle d'un simple commentaire. La présentation prend souvent la forme de dossiers sur des questions de linguistique, de mythologie ou d'histoire des religions. Elle inclut et situe la diversité des constructions possibles, et légitime équitablement le choix de l'éditeur. Elle retrace en effet les conditions dans lesquelles s'est faite la lecture au cours des siècles selon les nations (et les traditions culturelles, politiques et religieuses). L'analyse remonte partiellement jusqu'à la Renaissance, mais répertorie plus systématiquement les opinions soutenues depuis le tournant décisif du xviiie siècle, montant toute une histoire de la philologie. À la fin du dernier volume un index multiple inclut les orientations idéologiques de la critique et les faits de langue et de style.
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L'OEdipe Roi de Sophocle. Tome 4
Jean Bollack
- Presses Universitaires du Septentrion
- 16 Octobre 2020
- 9782757421437
Le premier des quatre volumes de l'OEdipe roi de Sophocle, paru en 1990, et à présent réédité, comporte une longue introduction méthodique sur les conditions intellectuelles du déchiffrement et sur les données matérielles de la reconstitution (et de la constitution) du texte. Cet essai vaut, au-delà de la pièce, pour l'histoire de la transmission en général. On y trouve une description des différentes classes de manuscrits, avec une étude des habitudes de lecture et des courants d'érudition de Byzance jusqu'aux écoles modernes. Suivent le texte grec avec apparat, et la traduction. Le livre se clôt sur une analyse qui restitue les mètres des chants de choeur et sur un index relatif à l'introduction. Les trois autres volumes contiennent la paraphrase argumentée (l'argument) des unités scéniques, ouvrant une discussion du détail. L'ambition dépasse celle d'un simple commentaire. La présentation prend souvent la forme de dossiers sur des questions de linguistique, de mythologie ou d'histoire des religions. Elle inclut et situe la diversité des constructions possibles, et légitime équitablement le choix de l'éditeur. Elle retrace en effet les conditions dans lesquelles s'est faite la lecture au cours des siècles selon les nations (et les traditions culturelles, politiques et religieuses). L'analyse remonte partiellement jusqu'à la Renaissance, mais répertorie plus systématiquement les opinions soutenues depuis le tournant décisif du xviiie siècle, montant toute une histoire de la philologie. À la fin du dernier volume un index multiple inclut les orientations idéologiques de la critique et les faits de langue et de style.
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L'OEdipe Roi de Sophocle. Tome 2
Jean Bollack
- Presses Universitaires du Septentrion
- 16 Octobre 2020
- 9782757421413
Le premier des quatre volumes de l'OEdipe roi de Sophocle, paru en 1990, et à présent réédité, comporte une longue introduction méthodique sur les conditions intellectuelles du déchiffrement et sur les données matérielles de la reconstitution (et de la constitution) du texte. Cet essai vaut, au-delà de la pièce, pour l'histoire de la transmission en général. On y trouve une description des différentes classes de manuscrits, avec une étude des habitudes de lecture et des courants d'érudition de Byzance jusqu'aux écoles modernes. Suivent le texte grec avec apparat, et la traduction. Le livre se clôt sur une analyse qui restitue les mètres des chants de choeur et sur un index relatif à l'introduction. Les trois autres volumes contiennent la paraphrase argumentée (l'argument) des unités scéniques, ouvrant une discussion du détail. L'ambition dépasse celle d'un simple commentaire. La présentation prend souvent la forme de dossiers sur des questions de linguistique, de mythologie ou d'histoire des religions. Elle inclut et situe la diversité des constructions possibles, et légitime équitablement le choix de l'éditeur. Elle retrace en effet les conditions dans lesquelles s'est faite la lecture au cours des siècles selon les nations (et les traditions culturelles, politiques et religieuses). L'analyse remonte partiellement jusqu'à la Renaissance, mais répertorie plus systématiquement les opinions soutenues depuis le tournant décisif du xviiie siècle, montant toute une histoire de la philologie. À la fin du dernier volume un index multiple inclut les orientations idéologiques de la critique et les faits de langue et de style.
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(Bé)vues du futur : Les imaginaires visuels de la dystopie (1840-1940)
Dessy
- Presses Universitaires du Septentrion
- 7 Septembre 2017
- 9782757417812
Aujourd'hui inscrite au coeur des cultures télévisuelle et adolescente, la dystopie possède une histoire riche pourtant méconnue. Cette forme d'expression qui mêle projection dans le futur et vision critique d'une société révèle les enjeux majeurs des époques qu'elle a traversées. Explorer ses caractéristiques visuelles sur un siècle, de 1840 à la Seconde Guerre mondiale, permet d'observer les lignes de forces d'un imaginaire central dans la littérature et les arts. L'imaginaire dystopique ne touche pas seulement à l'iconographie. Il concerne aussi les ressources textuelles de la description, la circulation transmédiatique des fictions et la définition même d'un univers souvent improprement qualifié par les étiquettes de fantastique et de science-fiction. Ce volume collectif abondamment illustré offre un aperçu chronologique empruntant ses approches à l'analyse de texte, à l'étude de l'image fixe ou animée, à la sociologie des auteurs et de l'édition, ainsi qu'à l'histoire des représentations. Il se centre sur les aires d'expression française, qui ont leurs propres spécificités, distinctes des réalisations anglo-saxonnes. Envisageant tant les oeuvres paralittéraires que celles d'avant-garde, il met à l'honneur une production foisonnante, encore peu étudiée : de Souvestre à Bartosch, sans oublier Henriot et Robida, de l'eschatologie biblique à la poétique des ruines de la ville moderne, en passant par l'archéologie rétrofuturiste et l'imaginaire des fourmis.