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Seul face au large ; mon Vendée Globe en 100 mots
Fabrice Amédéo
- Glénat Livres
- Hommes et océans
- 20 Septembre 2017
- 9782823300789
Prendre le départ du Vendée Globe est une aventure. Arriver à bon port est un exploit. Sur vingt-neuf concurrents, seuls dix-huit ont franchi la ligne d'arrivée du Vendée Globe 2016-2017 et Fabrice Amedeo est de ceux-là. Une superbe performance pour celui qui, il y a moins de deux ans, prenait le métro tous les jours pour se rendre à la rédaction du Figaro.« Ce départ du Vendée Globe, je suis allé le chercher à la force de mes poignets : trouver des partenaires, créer mon entreprise, acheter un bateau, apprendre à naviguer en IMOCA, me préparer physiquement, apprendre à réparer mon bateau... Être au départ de cette course était en soi une victoire. Mais le plus gros m'attendait. Un Everest personnel, 27 000 milles nautiques en solitaire autour du globe. »Un Everest qui ne se dévoile vraiment qu'à la lumière de l'expérience, constitué d'étapes à franchir et d'épreuves à surmonter : la première nuit en mer, le passage de l'équateur, les tempêtes, le cap Horn, les pannes et la casse, le froid, les icebergs, la peur, la solitude, l'épuisement, la faim... Un véritable parcours du combattant de plusieurs mois, heureusement jalonné de moments dont la beauté est décuplée par l'intensité de l'aventure. De sa plume alerte, Fabrice Amedeo nous emmène dans son sillage, celui d'un homme heureux en mer qui a vaincu son Everest.
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40 ans de Mini-Transat ; à la rencontre de l'homo oceanus minitransatus
Patrick Benoiton
- Glénat Livres
- Hommes et océans
- 20 Septembre 2017
- 9782823300796
Depuis sa création, près de 1 000 marins ont pris le départ de la Mini-Transat qui fête cette année ses 40 ans. Une belle occasion de célébrer cette course au large atypique... La Mini-Transat n'est pas une course comme les autres. Peut-être parce qu'avec 6,50 mètres (la taille d'une camionnette !), les bateaux y sont les plus petits de toutes les courses au large. Peut-être aussi parce que, parmi les candidats, on trouve de tout : des jeunes, des moins jeunes, des amateurs, des presque néophytes ou de grands marins. Ainsi, pour certains, les plus connus (Daniel Gilard, Jean-Luc Van Den Heede, Bruno et Loïck Peyron, Yves Parlier, Isabelle Autissier, Laurent et Yvan Bourgnon, Roland Jourdain, Catherine Chabaud, Lionel Lemonchois, Michel Desjoyaux, Thierry Dubois, Ellen Mac Arthur, Thomas Coville, Tanguy Delamotte, Arnaud Boissière, Thomas Ruyant...), la Mini a été un tremplin vers une carrière professionnelle sur les océans. Mais pour la majorité, elle a été une parenthèse improbable dans leur vie, un espace ouvert sur un rêve réalisé, une aventure à achever pour se sentir vivant et serein.À l'occasion du départ de la 20e Mini-Transat, qui sera donné le 1er octobre 2017 de La Rochelle pour une arrivée prévue quelques semaines plus tard en Martinique, Patrick Benoiton retrace l'histoire passionnante de cette belle aventure. Un texte riche de nombreux témoignages, qui rend hommage à la dimension humaine de cette course décidément à part.
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Golden Globe ; une épopée solitaire autour du monde
Peter Nichols
- Glénat Livres
- Hommes et océans
- 7 Mars 2018
- 9782823301243
Le 30 juin 2018, trente marins quitteront Plymouth pour un tour du monde en solitaire et sans escale à bord de voiliers d'un autre temps. Pas de GPS, de pilotes électriques, d'appareils photo numériques, mais des équipements identiques à ceux embarqués en 1968 par Robin Knox Johnston, le seul à boucler l'épreuve après 313 jours de mer. Le Golden Globe Challenge fut une aventure épique et tragique dont ce récit met en lumière les héros invraisemblables. Hommage soit rendu à leur engagement avec la course du 50e anniversaire !En 1968, ils sont neuf à s'élancer. C'est une première : jamais un tel défi n'a été relevé et personne ne sait alors s'il peut être réalisé. Le journal londonien Sunday Times, sponsor de la course, lui donne le nom de Golden Globe Challenge.Bernard Moitessier, Loïck Fougeron, Chay Blyth, Robin Knox-Jonhston, John Ridgway, Donald Crowhurst, Bill King, Nigel Tetley et Alex Carozzo pointent leur étrave vers l'inconnu, avec en ligne de mire le mythique cap Horn. Plusieurs d'entre eux, à l'image du Britannique Chay Blyth, n'ont pratiquement jamais navigué en solitaire. D'autres ont choisi des bateaux incapables d'affronter les quarantièmes rugissants. Qu'importe ! Part qui veut, à condition de larguer les amarres depuis la côte anglaise entre le 1er juin et le 31 octobre. L'époque est encore au sextant, aux girouettes automatiques et aux postes de radio lourds et encombrants que Bernard Moitessier, le favori, refuse d'embarquer. On est bien loin de la sacro-sainte communication qui régit les courses d'aujourd'hui...Dix mois plus tard, un seul concurrent franchira la ligne d'arrivée à Falmouth.Abandons, naufrage, et même suicide - l'ultime salut de Donald Crowhurst - ont écrit les pages de cette course inimaginable. En tête de la flotte, Bernard Moitessier a décidé d'abandonner pour « sauver son âme » et poursuivre sa Longue Route jusqu'à Tahiti, ajoutant un demi-tour du monde à celui qu'il venait de réaliser... Avec ses protagonistes insensés, ses rebondissements et ses drames, le Golden Globe reste l'une des aventures maritimes les plus marquantes de tous les temps.Un livre traduit de l'anglais (américain) par le navigateur et écrivain Gérard Janichon, avec un avant-propos du journaliste nautique Bernard Rubinstein.