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Éditions de la Sorbonne
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Tianjin, transferts mondiaux et appropriations locales : architecture et aménagement urbain dans la Chine moderne
Nobuo Aoki, Maria Gravari-Barbas, Christine Mengin, Xu Subin, Collectif
- Éditions de la Sorbonne
- 9 Décembre 2024
- 9791035110413
Cet ouvrage collectif concerne l'histoire architecturale et urbaine de Tianjin, ville chinoise majeure, port de Pékin, marquée par la présence de neuf concessions occidentales, dont le patrimoine est mieux conservé qu'à Shanghai.Richement illustré, nourri par de nombreuses archives chinoises, japonaises et européennes, il vient combler une lacune béante sur une ville pionnière dans la modernisation de la Chine, et centrale pour comprendre le rapport de la Chine à l'Occident.Fruit d'une coopération de longue date, il comprend trente textes, réunis à parts égales par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et par l'Université de Tianjin. Publié en deux versions, l'une française et l'autre chinoise, il entend porter à la connaissance d'un public francophone l'apport des recherches menées à Tianjin et en Occident. En croisant les approches académiques respectives d'un même objet historique, la réunion de ces contributions apporte un éclairage précieux dans le contexte de la mondialisation de la recherche. L'ouvrage bénéficie en outre de la préface d'un écrivain chinois célèbre, Feng Jicai, qui a joué un rôle central dans la reconnaissance du patrimoine de Tianjin.
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L'architecture: la réception immédiate et la réception differée
Gérard Monnier
- Éditions de la Sorbonne
- 18 Décembre 2014
- 9782859448172
Contribution à une histoire culturelle de l'architecture, cet ensemble d'études s'attache à explorer les différents aspects de la réception dans le temps des bâtiments de la période contemporaine.
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Le temps de l'oeuvre. approches chronologiques de l'edification des b atiments
Gérard Monnier
- Éditions de la Sorbonne
- 18 Décembre 2014
- 9782859448165
Dater, classer chronologiquement : c'est l'essentiel des approches du temps en histoire de l'architecture. Ces données chronologiques n'épuisent pas les intérêts pour le temps : l'analyse des opérations qui conduisent à la production d'un édifice montre que leur durée est en elle-même porteuse de sens. Temps perdu, temps gagné : le temps prend sa place dans la valeur de l'action. Temps court, temps long : à l'historien d'identifier et de qualifier ces durées. Notre propos est de mettre en évidence cet autre temps, interne à l'édification, cette durée du processus de décision-élaboration-construction. Elle n'est pas sans rapport avec le statut de l'édifice, dans une gamme qui s'étend de la construction d'un édifice primitif, à l'édifice industriel et à l'édifice monumental. Le premier est attaché à des durées brèves, à une exécution qui peut être immédiate (l'abri), le second combine le temps long de la conception des composants au temps court de leur mise en oeuvre, le troisième sublime la conception par la longue durée. Ce temps interne de l'édification correspond donc à une identité chronologique de l'édifice, et il éclaire sur la nature des problèmes que sa conception et sa réalisation affrontent.
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Urbanisme et mobilités ; de nouvelles pistes pour l'action
Xavier Desjardins
- Éditions de la Sorbonne
- 10 Mai 2022
- 9791035107680
« Urbaniser près des gares » ; « assurer la diversité des fonctions dans les quartiers pour favoriser la marche à pied » : tels sont les objectifs de nombreuses politiques d'urbanisme. Au discours de l'effet structurant des transports sur les territoires semble se substituer une vulgate de l'effet structurant de l'urbanisme sur les mobilités. La ville contemporaine a été très fortement remodelée par et pour l'automobile, les principes d'urbanisme qui ont présidé à la configuration actuelle de ses périphéries correspondent assez étroitement aux conditions de l'efficacité automobile. Dans ce contexte, est-il possible de concevoir des agencements territoriaux qui favorisent l'usage pertinent d'autres modes de transport que l'automobile, que ce soient les transports collectifs, la marche à pied ou encore la bicyclette ? L'ouvrage promeut une approche non naïve : l'urbanisme ne peut pas tout et une vision principalement « spatiale » d'un urbanisme organisé en fonction des alternatives à l'automobile peut accentuer les processus ségrégatifs. Toutefois, il se refuse à tout renoncement à un aménagement du territoire qui favorise les modes de transports les moins polluants et les moins socialement sélectifs. Mais le voulons-nous vraiment ? Et nos institutions le permettent-elles ? Ces enjeux sont majeurs car la contribution de l'aménagement du territoire peut être décisive pour réduire les ségrégations sociales liées à la mobilité et pour répondre aux enjeux nés du changement climatique.
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Guerre du toit et modernité architecturale ; loger l'employé sous la république de weimar
Christine Mengin
- Éditions de la Sorbonne
- 18 Décembre 2014
- 9782859448189
Berlin, 1928. Dans le quartier tranquille de Zehlendorf, deux cités d'habitation sortent de terre, dans un face-à-face hostile. D'un côté, la plastique cubiste de l'avant-garde, de l'autre, les tuiles de la tradition revisitée par le régionalisme. Cette confrontation de formes déclenche la « guerre du toit », qui divise le milieu architectural si fécond de l'Allemagne de l'entre-deux-guerres. Replaçant cet épisode célèbre, mais jamais étudié, dans le contexte de l'ambitieuse politique du logement menée par la république de Weimar, le livre compare les deux sociétés de construction impliquées, la conservatrice Gagfah et la progressiste Gehag, et présente leurs destinataires, à savoir le groupe social des employés. Evoquant les convictions partagées par les maîtres d'ouvrages et les maîtres d'oeuvre sur la cité-jardin, la standardisation et la nécessaire éducation des habitants, l'étude pose en des termes nouveaux la question de la fracture entre modernisme et traditionalisme, liée à des enjeux symboliques et recoupant l'antagonisme entre Kultur et Zivilisation. Grâce à des sources inédites, l'ouvrage propose de nouvelles hypothèses sur ce moment crucial où le renouvellement de la culture architecturale, engagé au début du siècle, rencontre l'émergence de la société de masse avec ses nouvelles exigences en matières d'habitat. Il vient aussi combler une considérable lacune historiographique des études françaises sur l'architecture et sur l'Allemagne.