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Les Presses Littéraires
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Le cul, la chair, le ventre plein, le ventre vide, le monde des morts, l'inconscient, les fantasmes, l'imaginaire, le rêve, l'intime. Les fluides vitaux qui nous irriguent, nous épuisent, nous consolent - les larmes, le sang, le sperme, la mer, le Chanel N°5.
Les regards qui se fuient, se cherchent, les peaux qui s'aimantent, les corps et les mains qui s'enlacent. Les sens comme des instruments d'une quête existentielle, d'une acuité accrue de soi, des autres, du monde.
L'amour et la difficulté de l'amour, la jouissance d'être et la difficulté à exister, la peur de perdre, la perte, le temps qui passe, la mort, les renaissances, la vie, les photographies qui existent et persistent, les instants demeurant, ici dans ce livre, et ailleurs, quelque part où est l'art.
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Longtemps, la mer a été perçue comme une étendue aux capacités de régénérescence illimitées. Aujourd'hui, nous savons que c'est un espace fragile, aux ressources épuisables.
Pourtant, l'océan reste un fantastique vivier d'histoires, d'inspirations et de sensations. Nous devons inventer un nouvel art de vivre et de faire vivre la mer, basé sur des valeurs fondamentales tels le respect, la solidarité et l'ouverture.
Nous dépendons tous de la mer, mais son avenir dépend aussi de nous tous.
Les océans assurent les échanges vitaux de la planète, à l'instar des forêts qui en sont les poumons.
Des populations importantes d'animaux marins, poissons ou mammifères, sont soumises à une pression élevée de la part des activités humaines.
Au nombre de facteurs de stress figurent, entre autres, certaines techniques de pêche, l'urbanisation, la pollution, les collisions avec les navires ou les activités, mal contrôlées, d'observations des cétacés.
Essayons juste de rester vigilants...
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Le projet Fémina est un travail de témoignage photographique basé sur des rencontres féminines, une manière de figer le temps, de marquer l'empreinte du souvenir, de laisser une trace de ces heures de complicité malmenées d'intimes confidences. Comment ne pas se compromettre dans tant de ressenti, de ne pas corrompre ma mémoire. Il me fallait leur rendre hommage.
L'idée de l'écriture m'est alors apparue comme une évidence, comme un besoin viscéral de mettre mes mots au service des images, en traduisant leur mal être, leurs difficultés à survivre suite aux instants forts et marquants leur vie de femme.
La peur d'oublier probablement...
Leur rapport aux hommes, leur fragilité, leur besoin d'être aimées pour ce qu'elles sont, pour ce qu'elles sacrifient, leur adolescence marquée de ratés et de rêves inavouables furent une véritable source d'inspiration poétique.
Il me paraissait important, pour moi, pour elles, d'immortaliser leur existence en rapportant une histoire pour chacune d'entre elle et de témoigner en leur image. -
En suspendant le temps, je remplirais ma vie...
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« Si ton père te voyait. »
Tout ce que la phrase a d'absurde. Ton père, moi, toi, nous, voyons tout. En permanence. Plus rien ne nous échappe sur la toile des réseaux. Une toile, ou plutôt le rideau d'une scène sans quatrième mur.
Sur ces autels au culte narcissique, nous sacrifions les pires banalités de notre quotidien. Que peut-il rester, alors, de notre intimité ? Que peut-il rester de « l'autre » ? Nous voyons tout, mais ne regardons rien.
Dans ce festival de mises en scène, Mathilde est à l'affût des rares moments vrais. Une relation qui naît et qui meurt aussitôt dans la pénombre des appartements mal rangés.
Mathilde, que débusqueras-tu ? Et si ton père te voyait dans ces safaris sauvages ? Quand tu cherches l'humanité dans la canopée des villes, cette espèce en voie d'extinction, que crois-tu qu'il dirait ? -
C'est au départ la conjugaison de deux passions, les rencontres et la photographie. Les rencontres répondent au besoin d'échange, la photographie permet d'en témoigner. Avec la curiosité en poche, réaliser un portrait, c'est s'exposer à un déferlement de confessions, de rire et de larmes également. Il devenait important de comprendre leur histoire, traverser des frontières sociales, bousculer l'immobile.
De l'anatomie d'une génération à la découverte de l'autre, j'ai décidé de parler des femmes, celles croisées sur ma route. J'ai choisi de les saisir à l'état naturel et libre d'expression dans un cadre privilégiant une narration poétique et une approche artistique, parfois artificielle ou onirique.
Avec le réalisme pour raconter leurs réalités. Rapporter des histoires est le coeur du métier de photographe, traiter les sujets dans la proximité, sans scoop ni actualité. Lorsque nous nous retrouvons en tête-à-tête, la seule cachette aux sentiments reste le cadre de ma photographie.
Toutes ces femmes, qu'elles soient amoureuses ou esseulées, modèles ou mal à l'aise, punks ou peroxydées, tatouées ou fumeuses, lesbiennes ou hétéros, complices ou secrètes, non épilées ou non genrées, solitaires ou solidaires, étrangères ou minoritaires, libertines ou travailleuses du sexe, artistes ou autodidactes, étudiantes ou chômeuses, fonctionnaires ou libérales, prolétaires ou bourgeoises, vingtenaire ou quadragénaire, filles ou mères, amères ou joyeuses, toutes réunies dans une mise à nu sans distance ni tabou, dans une vérité, dans leur vérité. -
Une lumière particulière : reliquaire de l'île
Jean-François Agostini
- Les Presses Littéraires
- 15 Avril 2022
- 9791031012261
Lumineux, poétique, céleste
L'oeil glisse sur la faible lumière, et la douceur du paysage que divise un nuancier de gris, dont l'un se confond en bleuité pâle. On pourrait se laisser aller au bercement des courbes, si un faisceau argenté, mais dépourvu de source, ne venait intriguer un début de rêverie, et nous perdre dans ce qui ne se voit. -
Le monde et le souvenir commencent. Le sable et le cristal, la chaleur aveugle de chaque grain. L'empreinte scintillante des vagues qui fait le sable leur ressembler
Il y a un arbre échoué sur la rive. Lustré, oxydé pour avoir été longuement ballotté par les flots, infirme de sa frondaison et de ses racines, il a forme humaine.
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De la musique plein les yeux ; portraits d'artistes d'ici
Collectif
- Les Presses Littéraires
- 1 Septembre 2013
- 9782350738338
104 pages de portraits noir et blanc du photographe Steff Saint-E sur des artistes musiciens.
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Le photographe sous-marin puise son inspiration dans le secret des océans mystérieux.
Depuis que je plonge, fasciné par cette apesanteur, je saisis les couleurs des fonds marins comme le regard d'un peintre prolongé de son pinceau, entre rigueur et rêve. Cette impression est immédiate dès l'interface liquidienne franchie, mais elle laisse, à jamais, un souvenir profond.
La photographie a ce pouvoir inégalé de figer l'instant éphémère et d'en restituer les subtiles sensations avec un perfectionnisme frisant l'obsession : est-ce cela l'ivresse des profondeurs ??
Tout a commencé, il y a plus de trente ans lorsque, happé par la mer, j'ai décidé de mieux la connaître. De plongées en voyages, de photos en souvenirs, je me suis intéressé à elle et elle m'a apprivoisé sans préméditation consciente.
Et, bien au-delà de la surprenante beauté de la nature vivante, l'émotion me saisit à chaque instant : exubérance joyeuse d'un enfant gâté.
Rapporter l'image pour aller à l'essentiel.
Je vis ainsi une passion débordante qui ne cesse de m'émerveiller et que j'adore partager ou faire partager.
Sans modération. -
Dessinateur de 1980 à 2007. Courte formation aux Beaux-Arts, puis découverte et exploration de la composition serrée, en bas-relief, au contact d'un ami sculpteur élève de Roger Plin. Cet attachement particulier se retrouve dans la photographie, abordée en 2008, dans les portraits, dans les compositions en scènes. Des rencontres avec des gens du spectacle et de la vie nocturne fourniront les modèles vivants des images de ce livre couvrant une période de quatre ans.
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La magie du minuscule
Henri Eskenazi, Christian Saunier
- Les Presses Littéraires
- 1 Avril 2014
- 9782350738796
Souvent l'on se pose la question du rapport entre l'infiniment grand et l'infiniment petit, entre le puissant éléphant et la petite coccinelle rouge, entre la majestueuse baleine et le plancton fluorescent... Entre Tyché et les quarks ?
Le monde normal, le monde des « grands », est observable aisément, sans effort. Il est là devant nous, il fait partie de notre quotidien. Alors que le monde des « petits » lui, on le côtoie à chaque instant, mais sans y prêter véritablement attention. Pourtant, il est magique !
L'immensité des terres et celle des mers, nous sont familières. Mais cette nature est en fait composée d'une incroyable multitude d'espèces, dont certaines, pour nous humains incapables de les voir, sont totalement inconnues.
Tous ces minis organismes cohabitent, plus ou moins pacifiquement, sur un terrain qui leur est propre, sur les fleurs, dans les plantes, en haut des arbres, sous terre, sous l'eau ou dans les airs, s'adaptant à leur biotope. La « macro photographie » permet de découvrir cet univers fascinant, trop souvent méconnu, négligé et si éphémère.
Pourtant, ces « animaluscules » sont nécessaires à la survie de notre planète telle que nous la vivons actuellement. Pour exemples, la pollinisation, les coraux, le plancton...
Toute cette petite vie si variée et si bien organisée, à force de multiples observations, nous apparait esthétique car composée d'une variété incroyable de formes et de couleurs. Certaines espèces ne possédant bien évidemment pas la beauté d'autres, mais leur attitude prête tellement à sourire. Alors, soyons indulgents !
Il est bon de se souvenir que ce monde existe et qu'il est magnifique.
Il a sa place au même titre que nous et on se doit de le respecter. Merci.
Que la nature soit !
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Livre de photos prises sur la plage de Pinarello de Jean François Agostini.
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Né en 1976 à Sartrouville, Damien Mohn est photographe spécialisé dans la mode et la beauté. Amoureux de peinture, de graphisme et des Femmes, il commence la photographie en 2005, en autodidacte, avec l'achat de son premier boitier réflex numérique.
Le temps imposera son style, basé essentiellement sur le portrait, réalisé en lumière naturelle, alors simple et épuré, ou en studio, avec des mises en beauté élaborées.
Cet ouvrage est une Ode à la Femme, placée dans un seul et unique écrin : un lit, baigné de lumière.
Le glamour fait ici la part belle à l'onirisme... -
Après avoir travaillé dans le milieu artistique comme maquilleuse professionnelle, Fabienne Gajda, nous fait découvrir à travers ses photographies son amour et sa passion pour les chats.
Dans la médina de Marrakech les chats sont omniprésents et cohabitent en harmonie avec la population Marrakchi.
Une vision originale de l'une des villes les plus touristiques du Maroc classée au patrimoine mondial de l'humanité où à travers le regard des chats, on retrouve l'ambiance des souks et de la médina.
Ses couleurs, son architecture et son atmosphère si particulière...
Derrière les hauts remparts où nichent les cigognes, la médina laisse entrevoir à chaque coin de ruelles la présence d'un chat ! -
Photographe autodidacte depuis 2004, Jean-Michel Nguyen est photographe spécialisé dans la mode et la beauté.
Après une longue période passée à faire des photos de mode et beauté, Jean-Michel s'oriente vers les photos de nu suite à l'acquisition de son studio photo dans le sud de Paris.
Avec un style inimitable, Jean-Michel a mis en place des décors et des modeleurs afin de façonner la lumière de manière unique.
C'est ainsi qu'est né le livre Ombrage où cette belle lumière traverse une pergola pour aller envelopper tout doucement le corps de jeunes femmes se prélassant sur une terrasse italienne.
Ce livre Ombrage est le premier tome de la collection Nu & Beauté, prélude de tant de douceur et de beauté. -
Livre de photos/textes n/b. du photographe Michel Portier.
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Chaque jour, de nombreuses personnes passent devant des lieux abandonnés sans même s'en rendre compte.
Fascinants ou inquiétants, ces endroits font souvent partie d'un décor, d'un tout auquel l'oeil s'est habitué.
Pourtant, ceux qui poussent la porte de ces bâtisses et qui osent s'y aventurer découvrent souvent qu'ils regorgent de trésors cachés, sombres ou plaisants.
Entre trace du passé et reflet du présent, ils sont une parfaite illustration de l'emprise du temps sur la matière.
Ecoutez leurs murmures, prenez le temps de les observer et ils vous livreront leurs secrets les plus intimes.
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Hannibal Volkoff est né en 1986 à Nantes, il vit et travaille à Paris. Après des études d'art appliqué puis une excursion dans le cinéma, il se consacre à la photographie à travers ses recherches plastiques et ses reportages communautaires. Ces derniers, progressivement, deviendront un véritable portrait générationnel, entre le journal intime d'une jeunesse masculine et homosexuelle (la série « Les garçons sauvages »), l'étude des extravagantes sous-cultures qui se sont développées dans le Paris underground des dernières années (« Confessions d'un masque »), et celle de la jeunesse rock&psyché parisienne, en son éternel cocktail de drogues, de sexe et de musique (« Les descendants : absinthe et cerfs-volants »). Le premier livre d'Hannibal Volkoff, « Nous naissons de partout », se propose de réunir ces différentes rencontres telles qu'elles se sont côtoyées, dans les mêmes rues, en ces mêmes temps de crise, avec la même soif d'expérimentations.
Préface de Julien Cendres. -
Le voyage immobile
Henri Eskenazi, Antoine Lazerges
- Les Presses Littéraires
- 1 Octobre 2016
- 9791031002354
Ceci est un jeu. De mots. D'images. De correspondances. Des photographies d'un côté et des textes de l'autre.
Vous pouvez apprécier la photo et la regarder davantage ; si elle vous inspire, vous pouvez transcrire votre propre ressenti avec d'autres mots que ceux avancés ici en canevas, tels des poèmes soumis modestement à votre critique. Seule contrainte : respecter la règle des 17 syllabes et tenter d'égaler, voire dépasser, les maîtres japonais et occidentaux du Haïku.
Ce livre prend les idées habituellement reçues à l'envers. Pourquoi illustrer des textes par des images et non l'inverse ? Des prises de vue qui invitent au voyage ; à imaginer des suites d'expressions pour restituer les sentiments induits par le photographe. Puis à les illustrer avec des mots. Cela donne un recueil de photos illustrées de textes en trois lignes de 5, 7 et 5 syllabes en plus de la légende.
C'est un jeu qui peut se pratiquer seul ou en groupe, à la recherche de la bonne formule pour exprimer des idées, l'évanescence des choses, une émotion, un instantané comme l'est la photographie.
Les lecteurs qui s'aventurent dans cette quête du mot juste peuvent dépasser l'intention artistique du photographe qui a capté sa prise de vue en une fraction de seconde, de façon consciente ou inconsciente, pour un rendu quelquefois meilleur que ce qu'il pensait avoir saisi dans l'instant.
Pourquoi cette image et pourquoi ce texte ?
Quel intérêt pour le lecteur à qui ils sont imposés ?
A lui de donner un sens autre que celui que les auteurs de cet ouvrage pensaient pouvoir obliger.
La combinaison des regards croisés entre le photographe et le rédacteur est proposée aux lecteurs afin de créer leurs propres Haïkus et ainsi, de les inciter à s'engager.
Voyageurs, à vous de jouer ! -
La mer la poésie Tome 2
Jean-françois Agostini, Antoine Graziani
- Les Presses Littéraires
- 1 Mai 2017
- 9791031004792
Il y a cet écriteau : "la mer, la poésie". Au-dessous une affiche annonce un spectacle de cirque.
Il y a des animaux aussi, chiens, corneilles, chevaux. Il y a un bois flotté qui figure la tête et l'encolure du cheval.
Un arc en ciel éclate sur le plomb bleu et souple de la mer.
La mystérieuse unité du tout, le sentiment bouleversant d'une continuité à vif dans chaque manifestation du visible, sur cette seule scène, et selon toutes les formes, d'où vient qu'au fil de ces images, de leur simplicité réitérée, on les éprouve si fortement ? -
« Il y a quelques années, je ne les compte plus car le souvenir est intact, j'ai croisé Tom Cruise au Festival de Cannes.
Les yeux dans les yeux.
Un silence entre deux regards bleutés.
Un échange sans mots pour une intensité presque fraternelle que je ressens encore aujourd'hui et qui m'a probablement appris beaucoup plus sur sa psychologie, son allure profonde et détachée, que toutes les biographies qui lui sont consacrées.
Comment celui que l'on surnommait Tom Pouce, dans son dos, est-il devenu Tom Cruise ?
Qu'y a-t-il derrière ses mots, ses postures, ses interrogations ?
Les clefs de son secret ouvrent les portes de sa personnalité.
Un livre court comme la rapidité de nos regards échangés, mais aussi durable qu'un clin d'oeil inattendu ». -
« Requin » !
Déjà le mot lui-même crée dans l'imaginaire de beaucoup d'individus peu informés, même bien avant le célèbre film « Les Dents de la mer », un sentiment injustifié, de peur, de phobie, voire de panique. Pourtant, une dizaine de morts seulement, à cause des requins serait recensée en moyenne chaque année (contre 1 million de décès dus aux moustiques responsables du paludisme ou plus de 100000 liés aux infections par certains vers intestinaux).
Mon expérience d'approche de ces superbes animaux depuis une quarantaine d'années, comme d'ailleurs pratiquement toute la faune sauvage, aussi bien sous-marine que terrestre, me permet aujourd'hui d'affirmer que certains requins restent dangereux mais ne sont jamais méchants. Ils ne décident pas de nous nuire gratuitement. Chaque attaque est une grande dépense d'énergie et ce risque pour l'animal n'est pas connu par lui. Et c'est là toute la différence.
« Ce que l'animal sait, il ignore qu'il le sait. L'homme sait qu'il ignore. »
Victor Hugo -
En 20 & 20 courtes proses et photographies
Jean-François Agostini
- Les Presses Littéraires
- 12 Avril 2021
- 9791031011189
Jamais je ne sais ce que l'aube m'offrira, à l'ouverture des yeux (que je retarde souvent, sciemment, dans les fragments, parfois tessons, de rêves encore actifs).