Nouveau Monde Editions
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Alain Delon, un destin français
Philippe Durant
- Nouveau Monde Editions
- 2 Septembre 2024
- 9782380941371
LA grande biographie exhausive qui manquait sur Alain Delon.
Dernière grande star du cinéma français, il en était aussi l'une des personnalités les plus controversées. Adulé par les uns, vilipendé par les autres, il a imposé sa marque et sa façon de faire tout au long d'une carrière exceptionnelle.
Son parcours est jalonné de films majeurs qui du Guépard au Samouraï, du Clan des Siciliens à M. Klein, de Borsalino à La Piscine ont mis en valeur son immense talent et son aura sans égale.
Mais Alain Delon c'était aussi un homme d'affaires avisé, un grand collectionneur d'oeuvres d'art, un amateur de chevaux et de chiens, un organisateur de rencontres sportives, un producteur audacieux... Une sorte de touche-à-tout à l'esprit bouillonnant qui osa relever sans cesse de nouveaux défis.
Ses relations avec les femmes et avec sa propre famille ont souvent été chaotiques voire explosives. Des amours effrénés et des règlements de compte brutaux. Parce qu'un caractère aussi tranchant ne pouvait se contenter de demi-mesures.
À ce spectaculaire panorama s'ajoutent ses amitiés sulfureuses avec de grands voyous. Attaqué de toutes parts, entendu par la Justice lors de l'affaire Markovic, Alain Delon ne courba jamais l'échine et sortit toujours indemne des polémiques.
Bref, un parcours exceptionnel, unique dans les annales du septième art français.
Fruit de dix années de recherches, cette biographie dense et foisonnante déroule enfin le film entier d'une vie qui n'a pas fini de fasciner. Étape par étape, voici le parcours d'un homme qui rêva d'un destin exceptionnel et l'accomplit. Une succession de rencontres importantes (Luchino Visconti, Jean-Pierre Melville, René Clément...), de choix souvent clairvoyants et de paris risqués, d'amours fous et de ruptures douloureuses.
Derrière le mythe Delon se dessine enfin le portrait sans fard d'un homme complexe, déroutant, tour à tour chaleureux et glacial. Un homme à part qui appartient au registre de l'exception. -
"Et tout le reste est folie" : Mémoires
Hellmuth Karasek, Billy Wilder
- Nouveau Monde Editions
- 11 Septembre 2024
- 9782380945843
Géant du cinéma, Billy Wilder (1906-2002) raconte sa vie au critique de cinéma Hellmuth Karasek.
Après des études de droit, Wilder débute comme journaliste à Vienne et trouve très vite sa voie dans l'écriture. Il devient scénariste et ouvre sa carrière par Les Hommes le dimanche de Robert Siodmak (1930). Le succès est immédiat mais la montée d'Hitler au pouvoir le contraint à l'exil dès 1933. Il fait une halte en France, le temps de s'essayer à la mise en scène (Mauvaise graine), et s'expatrie aux Etats-Unis.
De Vienne à Hollywood, c'est toute la mémoire d'une vie de réalisateur, producteur et scénariste américain de films noirs et de comédies que Wilder déroule ici : anecdotes, souvenirs - émouvants parfois, drôles bien souvent - et des photos personnelles inédites. Il revient aussi sur plus de 20 films d'anthologie, dont The Foreign Affair (La Scandaleuse de Berlin), Sunset Boulevard (Boulevard du Crépuscule), Some like it hot (Certains l'aiment chaud), The Apartment (La Garçonnière)...
Au générique bien sûr, un défilé de stars : Ginger Rogers, Barbara Stanwyck, Gloria Swanson, William Holden, Erich von Stroheim, Audrey Hepburn, Humphrey Bogart, Gary Cooper - et bien sûr Marlene Dietrich et Marilyn Monroe.
Après avoir mis en scène 26 longs métrages et rédigé plus de 70 scénarios, Billy Wilder prend sa retraite en 1981, à 75 ans. Jusqu'à sa mort, il continue de recevoir les plus grands hommages du monde du septième art, dont un Ours d'or d'honneur à la Berlinale (1993).
Hellmuth Karasek (1934-2015) était un journaliste et écrivain allemand. Critique littéraire et romancier, il a écrit plusieurs livres sur la littérature et le cinéma.
Traduit de l'alllemand par Bernard Lortholary et Jeanne Etoré. -
Martin Scorsese l'infiltré ; une biographie
Régis Dubois
- Nouveau Monde Editions
- 21 Février 2019
- 9782369427780
Cinquante ans de carrière, 25 longs-métrages récompensés par 20 Oscars et une Palme d'or et 10 documentaires, vingt Oscars et une Palme d'or : Martin Scorsese est l'un des cinéastes-phares du cinéma moderne. Lui qui un jour confia « je suis les films que je fais » s'est raconté tout au long de son oeuvre, riche et multiforme, au travers de chefs-d'oeuvre comme Mean Streets, Taxi Driver, Raging Bull, Les Affranchis, Casino, Les Infiltrés, Le Loup de Wall Street ou encore The Irishman.De nombreux ouvrages ont été publiés sur son travail, essentiellement des essais et quelques livres d'entretiens. Voici enfin la première biographie du cinéaste. Ce livre nous plonge au coeur de la vie de Scorsese, une vie palpitante faite de hauts et de bas, d'excès en tous genres, de rencontres heureuses et d'amours malheureux. Une vie à cent à l'heure, celle d'un gamin de Little Italy à la santé fragile mais des rêves hollywoodiens plein les yeux, nourri de culture religieuse et de musique rock, qui n'aura eu de cesse d'exorciser dans son oeuvre ses névroses, liées à ses origines modestes de petit-fils d'immigrés.Au-delà, à travers la vie de Scorsese, c'est soixante-quinze ans d'histoire du cinéma américain que retrace l'auteur, de la fin du studio system à l'avènement du cinéma numérique et de Netflix, en passant par les tonitruantes années « sexe, drogue et rock'n'roll » du Nouvel Hollywood. Régis Dubois est Docteur en cinéma, enseignant et réalisateur de documentaires. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont Le Cinéma des Noirs américains (Le Cerf/Corlet, 2005), Une histoire politique du cinéma (Sulliver, 2007), Hollywood, cinéma et idéologie (Sulliver, 2008), Drive-in & Grindhouse cinéma 50's-60's (Imho, 2017) ou encore Le Cinéma noir américain des années Obama (LettMotif, 2017).
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Peu d'artistes auront eu un destin aussi flamboyant que Lee Miller (1907-1977). Originaire d'une petite ville américaine, Lee grandit dans une famille aisée et progressiste, sous le regard aimant mais troublant d'un père, passionné de photographie qui, très tôt, la fit poser nue devant son objectif. Victime d'un viol à l'âge de 7 ans, témoin du suicide de son petit ami à l'adolescence, la jeune femme décide de partir pour Paris à 18 ans, et y découvre le milieu du théâtre. Elle étudie ensuite l'art à New York, tout en posant comme mannequin. Si elle fait d'abord la couverture de Vogue, c'est être photographe qui l'intéresse. De retour à Paris, elle devient l'élève, la muse et l'amante de Man Ray, qui sera son grand amour. À Montparnasse, elle côtoie nombre d'artistes, poètes, peintres, créateurs : Breton, Foujita, Chanel ou Cocteau... Toujours désireuse d'ailleurs, elle vit ensuite quatre années au Caire puis rejoint Londres en 1939. Elle immortalise alors avec son appareil photographique les horreurs du Blitz. Devenue reporter de guerre pour les Etats-Unis, elle découvre Büchenwald et Dachau, un choc qui se traduira par ses photographies, particulièrement crues. Elle se marie enfin avec le collectionneur et artiste anglais Roland Penrose, avec qui elle aura un fils dont elle ne se sentira jamais proche. Sa vie s'organise alors entre les voyages, les visites d'amis tels Eluard ou Picasso, et ses créations culinaires de «haute gastronomie»...
Ce n'est qu'à sa mort, en 1977, que son oeuvre photographique sera véritablement découverte, grâce à soixante mille négatifs retrouvés dans son grenier.
Carolyn Burke est biographe, critique d'art et traductrice. C'est à Paris, où elle a vécu pendant plusieurs années, qu'elle a fait la connaissance de Lee Miller, juste avant sa mort. Elle vit à Santa Cruz, en Californie. -
Actrice, réalisatrice, femme engagée, Delphine Seyrig (1932-1990) refuse toute sa vie de se laisser enfermer dans un rôle ou une image. S'inventer, se trouver, se réinventer fut sa raison de vivre. Égérie de Resnais, reine du théâtre parisien dans les années soixante, admirée de Truffaut comme de Duras, Fée des Lilas de Peau d'âne de Demy et Jeanne Dielman d'Akerman, Delphine Seyrig a une parcours hors du commun. Au faîte de sa gloire, elle s'engage dans les luttes féministes. Dignes d'une héroïne de Stendhal, son goût de la liberté, son audace prête à toutes les aventures, son refus du tiède, son exigence et son élégance donnent à sa vie tout son romanesque. C'est cette vie riche et inspirante que retrace, pour la première fois, cette biographie passionnante et richement documentée, qui a pour fond la vie sociale, intellectuelle, théâtrale et cinématographique de son époque. Avec, de surcroît, un très beau portrait de femme.Mireille Brangé, normalienne, est spécialiste des relations entre les écrivains et le cinéma auxquelles elle a consacré un livre La Séduction du cinéma (Champion, 2014).
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Danielle Darrieux : une femme moderne
Clara Laurent
- Nouveau Monde Editions
- 20 Septembre 2023
- 9782380944280
Ses initiales DD ont été célèbres bien avant BB. Danielle Darrieux (1917-2017) est décédée à 100 ans, après avoir tourné avec les plus grands cinéastes, sensibles au génie de son jeu tour à tour comique ou subtilement dramatique. Incarnation de la jeune femme moderne des années trente, elle a su évoluer en traversant 8 décennies de cinéma avec une centaine de films, un record de longévité pour une actrice.
Elle débute dans Le Bal (1931) à l'âge de 14 ans, en chantant de sa jolie voix de soprano. Sans formation théâtrale, son naturel tranche avec les comédiennes de l'époque. Sexy, pétulante, indomptable, elle est la « drôle de gosse » du cinéma français qui tient la dragée haute aux hommes. Puis le succès du mélodrame Mayerling (1936) la sacre « Stradivarius » de l'écran : elle peut tout jouer. Hollywood lui ouvre ses portes et en fait une star internationale. Elle devient la plus populaire des actrices françaises et un modèle auquel s'identifient les femmes, séduites par son aisance, son intelligence, sa quête de liberté. Henri Decoin, son époux, bénéficie de son aura en lui écrivant des films sur mesure. Sous l'Occupation, Premier rendez-vous (1941) produit par la firme allemande Continental est un triomphe. Divorcée de Decoin, DD vit une passion avec un diplomate, playboy flamboyant : Porfirio Rubirosa. En mars 1942, elle participe au « Voyage à Berlin » en échange de la libération de « Rubi », interné en Allemagne. A la Libération, elle est blanchie par la commission d'épuration.
Dans les années cinquante, la star joue aux côtés de Gérard Philipe, Jean Gabin ou Jean Marais. Elle devient la muse de Max Ophuls (Madame de, 1953) fasciné par son art du « sous-jeu », et s'impose dans Marie-Octobre (1959). Elle incarne alors souvent la femme menaçante car trop libre ou trop intelligente. En 1967, Jacques Demy la choisit pour être la mère de Catherine Deneuve (Les Demoiselles de Rochefort), qu'elle retrouve en 2002 dans Huit femmes de François Ozon. Elle attire alors les jeunes réalisateurs qui la distribuent en mamie cool ou indigne. Sa carrière théâtrale, débutée en 1937, est couronnée par un Molière en 2003 (Oscar et la dame en rose).
Traversée documentée de la carrière de la star, la nouvelle édition de Danielle Darrieux, une femme moderne vient enrichir la première édition publiée en 2017. Elle permet de mieux appréhender la richesse de la vie de cette comédienne unique, en évoquant les chefs d'oeuvre incontournables, mais aussi les pépites oubliées.
La vie privée de Danielle Darrieux, mariée 3 fois, a été scrutée par les médias. Ses choix sous l'Occupation ont été matière à controverses et restent l'objet de vifs débats. L'auteure scrute sans préjugés cette période et s'en tient aux faits, que l'ouverture récente des archives permet de comprendre sous un nouveau jour. Elle révèle ainsi des faits méconnus.
L'auteure s'attache enfin à mettre en lumière la modernité que Danielle Darrieux a su porter durant quatre-vingt années de cinéma.
Ancienne professeure de lettres, Clara Laurent est spécialiste du cinéma français classique qu'elle a enseigné à l'université Paris-Diderot. Elle collabore à la revue Schnock, donne des conférences et anime des masterclass sur le cinéma. Coautrice du documentaire sur Danielle Darrieux (« Il est poli d'être gai », 2019, Arte), elle s'intéresse de près à l'Occupation et a réalisé un film sur un rescapé de la Seconde Guerre mondiale. Elle a également écrit Josiane Balasko, une vie splendide (Tallandier, 2021). -
Dictionnaire insolite des Tontons flingueurs
Philippe Durant
- Nouveau Monde Editions
- 31 Octobre 2019
- 9782380940732
Qui se cache derrière les sonates de Corelli ?
Combien ont été payés les acteurs ?
Pourquoi Adolphe Amédée Delafoy porte-t-il des gants ?
Comment s'est tournée la surprise-partie ?
Quelles scènes filmées ont été coupées au montage ?
Que vient faire Louis XVI dans cette galère ?
Combien y a-t-il de mots d'argot ?
Qui est Frankie Mills ?...
À ces questions fondamentales, et à beaucoup d'autres, répond cet insolite mais exhaustif dictionnaire. Grâce à lui, on va enfin tout, mais alors vraiment TOUT savoir sur Les Tontons flingueurs.
Basé sur des documents jamais dévoilés, des sources jusqu'alors inexploitées, des interviews inédites, illustré par des dizaines de photos rarissimes, ce livre fourmille de révélations et d'anecdotes, tout en conservant le ton décontracté et la dérision chers à Michel Audiard et à Georges Lautner.
Plus qu'un voyage au coeur d'un univers truculent c'est une véritable redécouverte d'un film-culte qui, génération après génération, séduit de nouveaux spectateurs. On y côtoie Fernand, Raoul, Théo et tous les autres. On apprend à mieux les connaître, donc à mieux les apprécier.
Aucun lieu, aucun acteur, aucun objet n'est laissé dans l'ombre. Toutes les références contenues dans les dialogues sont enfin expliquées.
En bonus exclusif, une interview inédite de Georges Lautner entièrement consacrée aux coulisses du tournage.
Un ouvrage qui dynamite façon puzzle tout ce que l'on pensait savoir sur Les Tontons flingueurs !
Philippe Durant est l'auteur de plusieurs bonus contenus dans le DVD et le Blu-Ray des Tontons flingueurs produit par Gaumont. Il a également écrit des biographies sur Michel Audiard, Lino Ventura et Bernard Blier. Sans oublier Le Petit Audiard illustré par l'exemple paru chez Nouveau Monde éditions. Il est particulièrement bien placé pour parler de ces gugusses venus de Montauban ou d'ailleurs. -
Leçons de cinéma ; masterclasses des plus grands réalisateurs
Laurent Tirard
- Nouveau Monde Editions
- 18 Mars 2020
- 9782380940411
Tous les cinéphiles et les étudiants en cinéma rêvent de pouvoir dialoguer avec les plus grands réalisateurs et de suivre au plus près leur travail de création.
39 cinéastes de toutes nationalités racontent ici leurs méthodes de travail pour le choix du sujet, l'écriture du scénario, le découpage, la direction des acteurs, les répétitions, l'improvisation, l'organisation du tournage...
Répondant aux mêmes questions et se prêtant à l'exercice de la « leçon de cinéma », ils décrivent à l'aide d'exemples concrets leur façon de travailler au quotidien et nous permettent de comprendre en quoi des visions artistiques très différentes appellent des mises en oeuvre tout aussi diverses.
À la différence de bien des manuels professionnels, l'ouvrage ne donne donc pas de « recettes » toutes faites et prétendument universelles, mais révèle nombre de « secrets de fabrication » des « grands chefs », laissant entrevoir qu'en matière de création il n'y a pas de règles ou que tout au plus elles existent pour être transgressées.
Laurent Tirard a étudié le cinéma à l'université de New York (NYU) avant d'être journaliste à Studio Magazine. Son premier long métrage, Mensonges et trahisons et plus si affinités... avec Édouard Baer, a été un succès de l'automne 2004. Il a ensuite réalisé un Molière avec Romain Duris et Fabrice Lucchini (2008), puis des adaptations de bandes-dessinées avec Le Petit Nicolas (2009), Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté (2012) et Les vacances du petit Nicolas (2014), et en 2018 Le Retour du héros, mettant en scène Jean Dujardin dans la peau d'un soldat lâche et séducteur durant les guerres napoléoniennes. -
Il y a cent ans naissait Gérard Philipe.
Un acteur de légende qui s'est imposé comme le symbole du romantisme de l'après-guerre.
Au cinéma, il a joué de grands classiques tels que L'Idiot, La Chartreuse de Parme, Le Rouge et le Noir... Il a surpris dans La Beauté du diable, étonné dans Le Diable au corps, osé dans Les Liaisons dangereuses, subjugué dans Les Grandes Manoeuvres, et connu un triomphe mondial dans Fanfan la Tulipe qui restera à jamais une référence du cinéma français.
Au théâtre, il s'impose dès ses débuts. Albert Camus et Jean Giraudoux lui font confiance. Sa rencontre avec Jean Vilar apporte un changement radical de la scène française. Gérard flamboie dans Le Cid, Lorenzaccio, Richard II, Ruy Blas... Et son nom reste à jamais lié au TNP et au festival d'Avignon. Le souvenir de son talent résonne encore sur les murs du Palais des Papes.
Mais l'éclosion de son talent repose aussi sur des doutes et des écueils. Une enfance durant laquelle il s'éloigne de son père - de plus en plus impliqué dans une politique collaborationniste - pour se rapprocher de sa mère, éprise de théâtre.
Une volonté farouche de défendre les droits des acteurs le pousse à devenir président de leur syndicat. Ses prises de position font parfois grincer des dents sans jamais ternir son prestige.
Gérard Philipe c'est aussi ses erreurs qu'il assume, ses choix audacieux et sa volonté de dévorer la vie à pleine dents. Disparu à 37 ans, il reste le symbole de l'éternelle jeunesse.
Toutes les facettes de cette personnalité marquante sont présentées dans cet ouvrage, hommage à un homme de talent et de courage. De nombreux témoignages apportent un regard nouveau sur le Gérard de l'ombre et le Philipe de la lumière. Philippe Noiret, Michel Bouquet, Georges Wilson et tant d'autres admirent qu'ils leur devaient beaucoup.
Il fut la référence de toute une génération, il reste un exemple au parcours hors norme. Un destin rare qui a laissé une trace éclatante dans le ciel de l'art dramatique. -
Le petit Bronzés illustré par l'exemple
Philippe Durant
- Nouveau Monde Editions
- 21 Juin 2012
- 9782380941012
«Mais c'est pas possible, ils peuvent jamais rien faire en silence les Macaronis ? Assez ! Assez !»
Gérard Jugnot,
Les Bronzés font du ski
«Je ne vous jette pas la pierre, Pierre. Mais j'étais à deux doigts de m'agacer.»
Josiane Balasko,
Le Père Noël est une ordure
«- J'ai même essayé de me suicider.
- Comment ça ?
- On n'est jamais très original dans ces moments-là : j'ai mis l'Adagio d'Albinoni, j'ai avalé deux tubes de laxatifs et puis hop !... J'ai perdu 16 kilos et ma moquette.»
Michel Blanc et Dominique Lavanant,
Les Bronzés
Les répliques de la trilogie des Bronzés et du Père Noël est une ordure résonnent toujours dans les couloirs d'école et au détour de soirées entre amis. Toutefois, pour mieux en apprécier la subtilité, il est parfois utile d'en connaître la genèse.
Philippe Durant nous dévoile ici les références historiques, littéraires, les clins d'oeil et les contrepèteries... aux sources souvent inattendues.
Le tout étayé par de nombreuses anecdotes extraites d'interviews des piliers de la troupe du Splendid, menées depuis près de vingt ans. Grâce à ce précieux ouvrage, on reverra ces films cultes d'un autre oeil et on les écoutera d'une autre oreille.
Biographe de Michel Audiard, Belmondo, Gabin et quelques autres figures du cinéma, Philippe Durant est également l'auteur du Petit Audiard illustré par l'exemple (Nouveau Monde éditions, 2011). -
Le petit Gabin illustré par l'exemple
Philippe Durant
- Nouveau Monde Editions
- 30 Novembre 2012
- 9782380941043
Gabin parlait le Gabin. Un langage riche, original, déroutant, amusant qui claquait avec brio dans chacun de ses films. Pas question pour lui de dire n'importe quoi, et surtout, n'importe comment. Tous ses dialogues étaient retaillés à la mesure de son talent. Jacques Prévert, Michel Audiard, Henri Jeanson, Pascal Jardin, Alphonse Boudard, Auguste Le Breton et tant d'autres surent s'adapter à son phrasé si particulier, trouver les mots lui correspondant le mieux, selon la manière qu'il avait de se les approprier. Un verbe puisé dans la foisonnante diversité du vocabulaire de l'acteur. Flic, voyou, médecin, ouvrier, président, paysan... tous parlèrent "à la manière de" Gabin, sans jamais se ressembler. Ce sont ces mots, qu'il avait "bien en bouche", que l'on retrouve dans cet ouvrage, choisis, expliqués et remis en valeur. A la fois un voyage au coeur de l'univers de Gabin et un hommage à celui qui fut tour à tour Gueule d'amour, le Dabe, le Patron, le Vieux, et qui reste l'une des rares authentiques légendes du cinéma français.
Considéré comme l'un des plus fins spécialistes de l'univers audiardien, Philippe Durant a écrit plusieurs livres sur le sujet dont Le Petit Audiard illustré par l'exemple (Nouveau Monde éditions, 2011) et Audiard en toutes lettres (Le Cherche Midi, 2013). -
Depuis une vingtaine d'années, le cinéma coréen a pris de l'assurance et de l'ampleur dans les pays européens dans lesquels il est distribué.
Des films comme Old Boy (Park Chan-Wook, Grand Prix 2005 à Cannes), Deux soeurs (Kim Jee-Woon), Dernier train pour Busan (Shang-ho Yeon, 2016), ou encore Parasites (Bong Joon Ho, Palme d'or 2019 à Cannes) ont fait bougé les lignes de notre lecture du cinéma mondial, et ce, dans des genres très divers (comédie, horreur, science-fiction, onirisme, réalisme, etc.).
Cet ouvrage offre un nouveau regard sur ce cinéma étonnant, à travers des notices détaillées, développées, de films, de réalisateurs, d'acteurs les plus charismatiques, mais également par le biais de bilans annuels et d'études thématiques telles que "Cinéma et bouddhisme", L'histoire au présent du cinéma coréen", "SF et fantastique à la coréenne", Chamanisme coréen et cinéma", Histoire de la censure dans les cinémas du Sud et du Nord", etc.).
Une mine d'informations, pas un spécialiste et passionné par l'histoire et la culture coréenne.
Cinéaste et enseignant-chercheur, Antoine Coppola fait autorité en matière de cinéma asiatique et coréen en particulier. Il collabore régulièrement à la revue panasiatique Munwhakwahak et contribue depuis 2010 à la chaîne sud-coréenne KBS world international en tant que critique de cinéma. Il a publié plusieurs ouvrages en France sur le sujet. -
Le petit Audiard inédit ; ...illustré par l'exemple
Philippe Durant
- Nouveau Monde Editions
- 24 Avril 2015
- 9782380941005
À l'occasion du 30e anniversaire de la mort de Michel Audiard, son fils Bruno a décidé d'ouvrir ses archives. Il en a retiré des scénarios autrefois confiés par le maître, pieusement conservés. Du brutal.
Avec l'aide de Philippe Durant, audiardphile confirmé, il a passé chacun d'eux au tamis, pour en extraire des pépites : des répliques sacrifiées au montage, des séquences passées à la trappe, des personnages mis à l'écart. D'où des répliques inédites pur jus, jamais entendues sur grand écran. Attention : pas du toc ! De la joncaille poinçonnée Audiard. Le talent à l'état brut. Dans leur lancée, les deux orpailleurs partirent en quête d'autres sources aurifères, non moins fournies.
Les Tontons flingueurs, Un singe en hiver, Le cave se rebiffe, Flic ou voyou, Les Barbouzes, Un taxi pour Tobrouk... et une cinquantaine d'autres révèlent enfin leurs secrets. À faire pâlir les envieux. À lire et à relire par les amateurs. Michel Audiard n'écrivait pas pour ne rien dire. En voici plus de 500 nouvelles preuves.
Chaque réplique est commentée avec la pertinence qui fit le succès du Petit Audiard illustré.
« C'est pas possible ! C'est l'auberge des Adrets ! La forêt de Bondy ! Ça tourne au cauchemar ! » Alfred Mullanet (Michel Serrault) dans Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques
Grand connaisseur de l'oeuvre de son père, Bruno M. est aussi amateur de polars. La preuve : son premier est sorti en 2014.
Considéré comme l'un des plus fins spécialistes de l'univers audiardien, Philippe Durant a écrit plusieurs livres sur le sujet dont Le Petit Audiard illustré par l'exemple et Michel Audiard en toutes lettres. -
Le petit James Bond... illustré par l'exemple
Philippe Durant
- Nouveau Monde Editions
- 13 Novembre 2015
- 9782380941074
James Bond ne doit pas seulement son succès à sa prestance, son courage, ses gadgets, ni même aux ravissantes Girls qui l'entourent ; il le doit aussi à ses dialogues. Percutants, incisifs, surprenants, ils constituent un festival de mots d'esprit et de références en tous genres. Capable de piques volontairement réactionnaires ou misogynes, 007 sait aussi faire preuve d'autodérision, tout en restant attaché à son métier et à son pays.
Voilà ce que révèle cet ouvrage, le premier du genre à analyser les dialogues de Bond, de ses comparses et de ses ennemis. Une plongée à la fois pertinente et réjouissante révélant au passage les nombreuses références littéraires, historiques, politiques... d'un James Bond plus cultivé qu'il n'y paraît.
Philippe Durant est l'auteur, chez Nouveau Monde éditions, du Petit Audiard et du Petit Gabin illustrés par l'exemple, du Petit Audiard inédit. Il a également publié un ouvrage sur Les James Bond Girls (Dreamland) et a coécrit une biographie sur Ursula Andress ! Amoureux des mots, il livre ici les petits bijoux issus des dialogues acérés, du premier au dernier James Bond, Spectre, sorti en 2015. -
Dictionnaire du cinéma asiatique
Adrien Gombeaud
- Nouveau Monde Editions
- 23 Octobre 2008
- 9782380940985
De Bombay à Tokyo en passant par Hong Kong, Pyongyang ou Jakarta, de Devdas à In the Mood for Love, ce premier Dictionnaire du cinéma asiatique rassemble les pièces essentielles d'un colossal puzzle : cinéastes, grands studios, comédiens et films de toutes les époques et des quatre coin du continent. On croit connaître l'Asie et son cinéma, mais on ne cesse de découvrir de nouveaux pays, de nouveaux auteurs et même de nouveaux genres. L'Extrême-Orient est décidément une fontaine intarissable : depuis Yasujiro Ozu, Akira Kurosawa ou Satyajit Ray, on a vu apparaître pêle-mêle les visages de Bruce Lee, Takeshi Kitano, Gong Li, Shah Rukh Khan ou Aishwarya Rai... Et il existe encore tant de stars adulées, tant de réalisateurs mythiques dont la gloire n'a pas franchi nos méridiens ! Entre mélodrames coréens, kung-fu hongkongais, érotiques japonais, ballets révolutionnaires chinois, comédies musicales indiennes ou séries B philippines, l'Asie est un monde bien trop vaste pour se laisser cerner. Les auteurs invitent le lecteur à voyager à travers un fascinant labyrinthe oriental, à se perdre dans les rues de Bangkok ou dans les méandres d'un sari, pour dessiner son propre "cinéma asiatique".
Adrien Gombeaud est journaliste et critique de cinéma. Il collabore au quotidien Les Echos et est membre du comité de rédaction de Positif. Diplômé de Langues O en chinois et en coréen, il est l'auteur de Séoul Cinéma (L'Harmattan, 2006) et Tabac et cinéma (Scope, 2008). Il a notamment participé aux ouvrages Kim Ki-duk (Dis-voir, 2006) et In the Mood for Love (La Transparence, 2006). -
Vingt ans après ses débuts à Hollywood, Nicole Kidman n'en finit pas de surprendre. La belle Australo-Américaine collectionne les distinctions comme les échecs : des blockbusters aux films d'auteurs, cette grande rousse au regard énigmatique s'est construit un parcours hors norme. Les films qui jalonnent sa carrière résonnent en écho aux événements les plus marquants et les plus tragiques de sa vie : coup de foudre, maternité contrariée, séparation...
Dirigée par les plus grands réalisateurs (Gus Van Sant, Baz Luhrmann, Jane Gampion, Lars Von Trier, Stanley Kubrick ou encore Rob Marshall), Nicole Kidman est une perfectionniste. Elle n'a pourtant jamais su résister aux sirènes des grosses productions. Aujourd'hui, celle qui figure toujours parmi les actrices les mieux payées d'Hollywood, ne serait plus rentable...
De ses débuts à la télévision australienne à son mariage, puis son divorce, avec Tom Cruise, de Prête à tout à une nouvelle vie de famille, c'est le parcours d'une actrice tout à la fois timide, audacieuse et ambitieuse qui est ici retracé. Le portrait d'une femme complexe. Fille et soeur dévouée, actrice passionnée, épouse exigeante, mère inaccomplie... A 40 ans passés, la plus hitchcockienne des actrices contemporaines découvre finalement la maternité. Ce rôle, elle veut le jouer à la perfection en attendant son retour en grâce dans les salles obscures.
Marie Lherault enseigne la sociologie des médias à Sciences Po. Auteur de plusieurs ouvrages sur la télévision, elle a également été journaliste pour le site Internet du magazine Première. -
Leçons de scénario ; les 36 situations dramatiques
Marie-france Briselance
- Nouveau Monde Editions
- 28 Septembre 2006
- 9782369421269
Voici la première biographie qui ose attaquer de front le grand secret de la vie de Marlon Brando : sa bisexualité. À l'écran, l'acteur a électrisé hommes et femmes pendant plusieurs décennies, parce qu'il incarnait une nature brute, hypersexuée, qui n'était pas un rôle de composition. Cette nature l'a conduit, dans la plus grande liberté et le plus grand désordre, à des liaisons par centaines, avec des hommes et des femmes de tous âges et de toutes positions sociales, incapables de lui résister comme de le rendre fidèle. Parmi les épisodes les plus marquants d'une vie étourdissante, ses aventures avec James Dean, Montgomery Clift, ou encore un célèbre acteur français, une brève mais touchante liaison avec Édith Piaf, et, bien sûr, une histoire inattendue avec la seule femme à la hauteur de son mythe : Marilyn. Cet ouvrage fouillé éclaire aussi ses engagements politiques (contre la ségrégation, auprès des Black Panthers, en faveur des Indiens...), ses drames familiaux (le suicide de sa fille...) et la façon dont Brando a «sabordé» une carrière qui ne l'intéressait plus. À parcourir le carrousel de ses aventures, on mesure mieux le martyre qu'a été la fin de sa vie, marquée par une suite de malédictions proportionnelles aux grâces des débuts. Enfin, on découvre le véritable secret qui l'a détruit...
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Marlene Dietrich : les derniers secrets
Michel Rachline, Norma Bosquet
- Nouveau Monde Editions
- 29 Novembre 2007
- 9782369421238
« Elle était toujours très belle, avec une peau transparente, des yeux inoubliables, des belles mains et des jambes si longues pour une femme si petite, à peine un mètre soixante... »
En 1977, âgée de soixante-seize ans, Marlene Dietrich demeure une star internationale. À Berlin, Londres, New York, Paris, elle est acclamée par tous. Lorsqu'elle entreprend la rédaction de ses Mémoires, elle engage Norma Bosquet pour l'assister. De 1977 à 1992, date de la mort de l'actrice à Paris, Norma fut sa secrétaire, son infirmière puis son amie.
Ce n'est pourtant pas dans ses Mémoires que l'on trouve la vraie Marlene Dietrich, mais bel et bien dans les confidences de Norma Bosquet ici rassemblées. Les rapports de Marlene avec ses amis, ses amants - parmi lesquels Jean Gabin, peut-être son plus grand amour -, son caractère difficile, voire insupportable, et ses rapports tendus avec sa fille ne sont point passés sous silence. Et Norma Bosquet se délivre enfin du terrible secret qu'elle porte depuis la mort de Marlene.
Un livre clé sur une des plus fascinantes personnalités du xxe siècle, incarnation du mythe de la femme fatale.