Art éphémère
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"Un beau livre qui permet de (re)visiter cette villa Médicis du graff dans ses moindres recoins" (Libération).
La version numérique enrichie du beau livre Tour Paris 13 de Mehdi Ben Cheikh. Une visite complète de cette tour mythique aujourd'hui détruite qui a accueilli l'un des plus grands événements de l'histoire du street art.
Enrichissements inclus :des vidéos des artistes à l'œuvre ;la vidéo du lancement de la Tour Paris 13 ;la vidéo de la destruction de la Tour.
En partenariat avec la galerie Itinerrance.
Un ouvrage de la collection EPUB+ Les Beaux-Livres numériques enrichis Albin Michel. -
Le mur / the wall (2016-2018) ; 80 performances d'artistes urbains / street art performances ; 25 murs en France et Belgique
Collectif
- Hermann
- 18 Septembre 2019
- 9791037037091
Lorsqu'en 2003 Jean Faucheur et Thomas Schmitt lancent le mur Oberkampf, l'idée semble saugrenue. Pas tant parce qu'elle concède un panneau d'affichage aux street artistes, mais parce qu'elle circonscrit une contre-culture vivante, incontrôlable, merveilleusement éprise de liberté et d'espace, pour la ramasser sur quelques mètres carrés. Seize ans plus tard, le concept « Modulable - Urbain - Réactif » a fait taire les sceptiques. Il s'exporte dans la France entière et gagne l'étranger. Les artistes se sont-ils assagis au point d'accepter de couler leurs oeuvres sur des confettis ? Les maires ont-ils gagné un double pari : maîtriser la fringale vandale en réduisant leurs frais d'aérogommage ? Plus insidieusement, s'agissait-il de vouloir baliser les champs d'expression de tagueurs sans dieu ni maître, de les récupérer en les institutionnalisant ? Heureusement non.
Ce livre est le troisième tome dédié au kaléidoscope du 107 rue Oberkampf. Il recense les oeuvres et le profil de quatre-vingts artistes qui ont rejoint la sarabande en 2016, 2017 et 2018. Ils viennent de toute la planète et proposent des images qui valsent avec le coeur du monde. Autant de pulsations qui résument les peurs, les espoirs, les joies, les esthétiques, les délires, les angoisses, les fragilités d'aujourd'hui avec beaucoup de conviction, de lucidité, de poésie et de beauté. -
Le MUR (2019, 2020, 2021, 2022) : 81 performances d'artistes urbains, 16 murs en France, Belgique et Luxembourg
Collectif
- Hermann
- 23 Novembre 2022
- 9791037037718
Voilà dix-neuf ans que le M.U.R. est apparu sur un panneau publicitaire du 11e arrondissement de Paris, dix-neuf ans que des street artists de France et du monde se relayent pour y proposer une nouvelle performance deux fois par mois, dix-neuf ans que l'association se développe dans les villes de France et de Belgique. Depuis 2019, malgré les confinements et couvre-feu successifs, le M.U.R. n'a jamais cessé son activité et à aucun moment n'a pensé à baisser les bras. Aux racines de cette ténacité, on retrouve la conviction qui guidait les deux fondateurs de l'association, Jean Faucheur et Thomas Schmitt : faire vivre le street art sur les seize mètres carrés de ce panneau publicitaire, entretenir un lieu où vit une contre-culture bigarrée, incontrolable, toujours recréée.
Cette troisième collaboration du M.U.R. et des éditions Hermann livre les prestations des 74 artistes qui ont participé à cette aventure du street art entre 2019 et le premier trimestre de 2022. Autant d'oeuvres saisissantes, autant de tons de voix : couleurs enjouées, visages graves, scènes hallucinées ; toutes les sensibilités y trouveront leur compte. Ces créations font aussi office de porte-voix à des artistes inquiets des inégalités de genre, de la crise climatique, du sort des animaux et du bien-être des enfants. Un ouvrage kaléidoscopique qui inscrit sur papier des oeuvres éphémères à garder en mémoire et près du coeur. -
« Ce livre va écorcher vos rétines. » Shepard Fairey alias OBEY GIANT
« Au moment où vous prendrez ce livre entre les mains, il se sera écoulé au moins six ans depuis la parution de ma dernière monographie. Cela peut sembler peu de temps mais il ne faut pas oublier que ce que vous voyez dans ces pages, c'est ma vie. Je ne parle pas seulement des longues sessions de travail en studio, ni des journées de douze heures que mon équipe et moi consacrons à nos fresques. Il y a aussi tous les instants de la journée, et parfois de la nuit, que je passe à réfléchir, à créer, à déconstruire et à critiquer ce que je peins. Ce n'est pas juste un travail. C'est toute ma vie.
À l'origine, je voulais que cet ouvrage soit consacré à mes murs. J'en ai peint un certain nombre maintenant, entre 70 et 80. Puis j'ai réfléchi à toutes les expos et à tous les projets auxquels j'ai participé, et je me suis dit que c'était dommage de ne pas y intégrer quelques pépites supplémentaires. Ceux qui ne connaissent pas mon travail y trouveront quelques réalisations plus anciennes. Ceux qui me suivent depuis longtemps y découvriront mes nouvelles créations et pourront, métaphoriquement, jeter un oeil en coulisse. »
D*Face
Un livre-objet spectaculaire sous coffret transparent sérigraphié sur les 2 faces représentant ses deux grands murs (réalisés en 2018 et 2019), visibles à Paris le long du métro aérien - ligne 6 - dans le 13e arrondissement. -
MEAR ONE (Kalen Ockerman) a été à la pointe du graffiti de Los Angeles et de la culture de l'art mural pendant près de trois décennies. Il est célèbre pour avoir lancé le mouvement de l'art du graffiti de Melrose à la fin des années 80 et est considéré par beaucoup comme le plus prolifique muraliste public de Los Angeles. Au début de sa carrière, MEAR a gagné la reconnaissance du public pour avoir allié graffiti et Beaux-Arts.
Il fut le premier graffeur à exposer à la célèbre 01 Gallery sur Melrose, ainsi qu'à 33 1/3 Gallery à Silverlake, où Banksy, fera plus tard, sa première exposition en Amérique du Nord. Le travail de MEAR ONE faisait partie de l'exposition Art in the Streets 2011 au Musée d'art contemporain de Los Angeles. Il est connu pour créer de puissantes images mélangeant philosophie, mythologie ancienne et politiquemoderne afin de faire évoluer les consciences. Cette interprétation de la réalité est réalisée grâce à un équilibre entre réalisme et surnaturel. MEAR ONE nous aide à envisager l'esprit sublime de notre temps - pas en échappant à la réalité, mais en nous y confrontant. -
Catalogue de l'exposition Honet - Galerie At Down 2019
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Dès ses débuts, vers la fin des années 1980, Honet n'a jamais eu à choisir son camp, il l'a lui même construit : garant d'un graffiti aux formes minimalistes, son style graphique n'a pas besoin de techniques pour projeter autant d'impact. Finalement cette pratique, romantiquement vandale, n'est qu'un prétexte pour sublimer la fragilité des moments de sa propre vie, rythmée par les rencontres et les excursions incongrues. Après une première étape en Allemagne, Majic Eyes Only étrenne les souvenirs d'un périple états-unien réalisé en 2015. De détours en traversées, d'évènements festifs en anecdotes surréalistes, Honet a capturé l'essence et les ambiances d'un pays fascinant d'esthétisme. Au travers de dessins aux lignes épurées, il parsème son art d'indices passionnants et inscrit l'Histoire dans d'autres histoires, les siennes.
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C'est au début des années 2000 qu'il se fait connaître à travers le globe en réalisant des fresques sur les murs des capitales d'Europe et de New-York.
Doté à la base d'un style très figuratif, il fait évoluer son oeuvre vers l'abstraction. La posture féminine est une constante dans son travail. Il aime faire évoluer ses personnages dans un réalisme de plus en plus flou où leurs positions et leurs attitudes priment sur le reste.
Cet artiste très innovant ne connaît ni limites techniques ni limites graphiques. Mixant rouleaux, marqueurs, pinceaux, bombes et projections dans ses oeuvres, il aime se réinventer et surprendre à chaque nouvelle création c'est pourquoi sa proposition graphique est multiple même si sa fibre et son style unique restent automatiquement identifiables. -
Terreau fertile d'un graffiti pluriel, sempiternel soleil et carrefour des rencontres immanquables, c'est depuis le Sud de la France que Vania cultive un style libre, brillamment personnel. Partie prenante d'un noyau dur local très actif et ce dès 1990, cet infatigable voyageur entreprend sa vie comme un terrain de jeu géant : vingt-sept ans plus tard, avec un peu plus d'une trentaine de destinations au compteur (témoignant un fort intérêt pour les pays de l'Europe de l'Est) et une productivité conséquente, le nom de Vania résonne comme une évidence intergénérationnelle.
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L'esprit, le geste, puis l'écriture, trois fondamentaux universels qui guide L'Atlas dans ses recherches aussi bien plastiques que personnelles. Telle une parole laissée aux absents et aux rêveurs, son oeuvre entière sème les troubles spatio-temporels, mais aussi culturels, tout en osant s'immiscer au sein des éternelles questions des possibles frontières entre la vie et l'art.
Longilignes et autoritaires, ses traits comme ses veines, L'Atlas confronte sa propre spiritualité au monde réel. Riche de lectures, d'études d'archéologie-histoire de l'art et d'une volonté de compréhension globale de l'univers, Jules Dedet-Granel de son vrai nom, né en 1978, tente les connexions artistiques que l'on croyait perdues, entre l'art et la spiritualité, l'écriture et l'abstraction. Fil d'ariane qu'il faut nourrir et remettre sans cesse en question, L'Atlas matérialise cet esprit autant que possible. Physique et introspectif, le voyage est donc pour lui une source inestimable de connaissances de l'autre et de soi. Chaque pays visité, du Maroc à la Chine en passant par la Syrie, ajoute une pierre à l'édifice personnel à travers l'apprentissage non seulement des calligraphies locales, mais également des arts de vivre et autres philosophies ancestrales. Dans ces quêtes où il est davantage question de quiétude personnelle que de vérités absolues, L'Atlas découvre et déchiffre l'histoire de l'écriture, ou plutôt des écritures, celles-là même qui narrent l'histoire de ce monde. Ramené dans sa réalité contemporaine, plus particulièrement dans son énergie urbaine, L'Atlas réalise librement son oeuvre de l'esprit, mi-signature mi-cryptogramme, sans jamais dicter à qui que ce soit le sens exact de lecture. -
Revenu d'une escapade longue de deux années, Polar semblait impatient de faire parler ses mains, son coeur large de souvenirs et son regard, mûri par la diversité des pays parcourus. Sur son passage, les terres insaisissables, de l'Australie à la Nouvelle-Zélande en passant par la Colombie, déclenchent en lui l'intense désir de renouveler sa peinture, et de traduire la variété des sentiments rencontrés.
Enivré d'énergie, il recompose les souvenirs émerveillés de son voyage en accordant une large place à la Nature et aux différentes végétations luxuriantes, tendrement observées ci-et-là. Loin d'être morte, sa nature à lui diffuse des ondes d'une rondeur parfaite, des nappes visuelles au psychédélisme contemporain, et nous éloigne de toute réalité normée. -
Aussi loin qu'il s'en souvienne, Tanc a toujours considéré l'écriture comme un refuge. Jeune écolier, pour tromper ses professeurs, il remplit ses pages de cahiers d'une graphie indéchiffrable mais qui n'en reste pas moins fascinante. Lancinante aussi. Car dans l'intimité de son atelier aujourd'hui, Tanc poursuit cette manie, la rendant audacieusement malléable à ses humeurs, influences et obsessions du moment. En affirmant que le processus triomphe sur le résultat, Tanc s'en remet au geste, aussi frénétique que spontané. N'écoutant que son propre rythme, les pulsions que lui évoquent ses souvenirs, il délie sur des formats variables une langue, celle de l'émotion, sans se soucier de l'illisibilité qu'elle génère. En cela Tanc n'impose rien à celui qui regarde, ni interprétation ni déchiffrage et encore moins une traduction, si ce n'est que de s'abandonner à nos propres repères. Capable de s'engager profondément jusqu'à épuisement dans un procédé, un outil, une forme ou un style, l'évolution de son travail devient nettement visible grâce à un ensemble de séries : parti des Sphères (une ode à la peinture sprayée), passé par la série des Oscillations (une véritable recherche de l'épure), revenu à la saturation avec les écritures grattées et griffonnées, le travail de Tanc fait désormais un pas de plus vers l'abstraction la plus totale. La peinture à l'huile, ici agglomérée, est modelée directement grâce à son contenant, pressé à son paroxysme, et se meut sur la toile tels les remous figés d'un océan inquiétant. L'écriture engoncée et qui tend à disparaître même, Tanc nous aspire dans un autre langage, celui de la couleur. Voilà en effet une autre dimension de son travail, pour autant toujours habité du même instinct face aux souvenirs. Si le bleu, ultramarine, outremer, profond, prédomine largement dans ses dernières oeuvres, Tanc compose depuis ses débuts avec les couleurs comme s'il s'agissait de nappes sonores, enveloppe son support de dilutions prêtes à jouer le jeu du hasard. Face aux écritures, habitées par l'horizontal, une nouvelle série de dilutions réalisée aux encres fait cette fois-ci la part belle au vertical, non sans rappeler une nouvelle fois le fantôme de sa pratique graffiti. Enfin, l'oeuvre de Tanc ne serait pas totalement complète sans le versant musical qui l'accompagne. Compositeur à part entière, la musique électronique semble chez lui relever du même processus créatif sincère et spontané, du même mot d'ordre, la liberté. Lorsque Paul Klee en son temps, pensait les liens entre la peinture et la musique, Tanc aujourd'hui nous prouve à quel point ces deux disciplines peuvent largement s'inspirer l'une et l'autre, voir discourir ensemble. Sans cesse explorateur de sa propre psyché, Tanc laisse dans ses sillages visuels et sonores une part de lui-même. La main qui écrit ou qui dessine, la main qui compose ou qui joue, peu importe les mots, le langage l'écriture finalement, c'est comme si tout cela voulait dire la même chose. Sabella Augusto