Cet ouvrage présente pour la première fois l'ensemble des églises romanes de la région de Saint-Flour.
Chaque édifice fait l'objet d'une notice individuelle qui pourra servir de guide au visiteur désireux de comprendre ce qu'il voit.
Dix itinéraires comportant la description de soixante édifices sont proposés :
1 - Autour de Saint-Flour.
- Roffiac. - Coltines. - Andelat. - Mentières. - Tiviers. - Villedieu.
2 - Autour de Massiac.
- Massiac. - Bonnac. - Saint-Mary-le-Plain. - Saint-Mary-le-Cros. - Vauclair. - Molompize. - Auriac. - Leyvaux.
3 - Autour de Saint-Poncy.
- Saint-Poncy. - Lastic. - Vieillespesse. - La Chapelle-Laurent. - Loubarcet.
4 - Autour de Ruynes.
- Vedrines-Saint-Loup. - Saint-Marc. - Bournoncles. - Alleuze.
5 - Autour de Chaudes-Aigues.
- Anterrieux. - Deux-Verges. - Saint-Rémy. - Saint-Urcize. - Jabrun. - Magnac. - Mallet.
6 - Autour de Paulhac.
- Gourdièges. - Valuejols. - Saint-Maurice. - Les Ternes. - Sériers. - Cussac.
7 - Autour de Neussargues.
- Joursac. - Sainte-Anastasie. - Chalinargues. - Moissac. - Chavagnac. - Virargues. - Celles. - Ussels.
8 - Autour de Murat.
- Bredons. - La Chapelle d'Alagnon. - Chastel-sur-Murat. - Dienne.
9 - Autour d'Allanche.
- Allanche. - Chanet. - Vèze. - Molèdes. - Laurie. - Vernols.
10 - Autour de Saint-Saturnin.
Saint-Saturnin. - Marchastel. - Lugarde. - Féniers. - Montgreleix. - Marcenat. - Cheylade.
L'unité de cette partie du Puy-de-Dôme est donnée par les volcans et leurs coulées de lave. Cônes et dômes dominent un vieux plateau granitique où la nature est reine : cependant il ne faut pas négliger les « vieilles pierres » qui réservent d'agréables surprises? et il y a bien sûr Vulcania ! À l'est des laves sont descendues le long des vallèes entaillant la grande faille de Limagne : la plus importante est celle de la Tiretaine ; elle a conditionné les sites de Royat et de Chamalières avant de combler le cratère du volcan de Jaude, au pied du vieux Clermont.
L'École auvergnate regroupe essentiellement les peintres de la Haute et de la Basse-Auvergne au siècle dernier. Clermont-Ferrand est le centre de la vie culturelle de ces artistes régionalistes. Ils ont immortalisé en couleur les paysages auvergnats pendant toute l'époque de la photographie en noir et blanc. Portraitistes, professeurs de dessin, dandies, châtelains, commerçants ou simples peintres du dimanche, ils ont exercé leur art dans la modestie qui les caractérise. Sans le vouloir, ils ont fait école entre eux avec certains petits maîtres comme professeurs de cette transmission picturale paysagère.
De cette école de peinture, Busset ouvrit le bal et Chanonat le clôtura
Ils ont tant aimé l'Auvergne
Avec cette étude très détaillée des éléments du bâti et des éléments architecturaux du Soissonnais, petite région très typée par la particularité de ses maisons rurales, pays des pierres des bâtisseurs des cathédrales, Denis Rolland vient apporter à tous les amoureux de cette région l'ouvrage qui manquait.
Si les modifications des paysages humains nous échappent le plus souvent, si des blessures viennent parfois en détruire de façon irrémédiable l'harmonie, voici au moins de quoi en lire l'évolution et participer ainsi à une sauvegarde réfléchie, sans pour autant vouloir figer des terroirs dont l'évolution doit pouvoir se poursuivre au gré des époques.
Cet ouvrage constitue le meilleur guide pour appréhender les architectures du Soissonnais, qui résultaient d'une étroite symbiose entre l'homme et la nature, en des temps où le monde rural était un monde de productions agricoles et où la maison rurale était l'outil de travail du paysan.
L'harmonie des villages résultait de cette proximité de l'homme et de la nature et de l'utilisation de matériaux provenant des terroirs mêmes où l'on vivait et travaillait.
Ces temps sont révolus, mais notre sensibilité nous ramène à ces racines rurales.
Apprenons à connaître les données, à en déchiffrer les éléments et à en retrouver, grâce à une meilleure connaissance, les caractéristiques pour conserver un harmonieux dynamisme à leur évolution.
Préface de Yves MARTIAL, Directeur régional des affaires culturelles de Picardie
Quelle est cette zone étrange sur le haut des Cévennes, où la Burle noire mêle le ciel et les roches dans un même gouffre de forces inconnues ?
Dès l'Antiquité on y parle de corps célestes. Les vieux grimoires citent des objets tombés du ciel et puis, plus près de nous, depuis le début du siècle, avec la conquête des airs, les catastrophes aériennes se succèdent là-haut avec une régularité troublante.
Les commissions d'enquête restent perplexes et demeurent impuissantes à définir l'origine des catastrophes ; le vulgaire parle de « loi des séries », mais ici, les séries sont toutes rassemblées en un même lieu géographique de façon troublante ; la presse titre sur le fameux Triangle des Bermudes dans l'Atlantique par sinistre analogie ; bref, la réputation du Triangle de la mort Cévenol n'est plus à faire. Il a déjà sa légende : c'est le Pot-au-Noir des Cévennes.
Mais d'explication, point.
Face à ces accidents répétés et spectaculaires, dont l'un priva la France de son Etat-Major atomique, Jean Peyrard, natif de ce haut pays de l'étrange et déjà bien connu pour ses enquêtes sur les mystères des Hautes Terres, nous livre ici un véritable dossier, en un récit haletant, pittoresque, truffé de controverses de faits et d'hypothèses, au carrefour céleste et mystérieux des O.V.N.I. et des spectaculaires longs courriers d'aujourd'hui, au-dessus peut-être de l'attraction tellurique du territoire de la Burle.
Aux limites de l'Etrange, un dossier à ne pas manquer.
Histoire de la ville d'Orcet, Canton de Veyre-Monton - Communauté de Communes Gergovie Val d'Allier - Arrondissement d'Issoire. Resitué dans son contexte régional par une brève histoire de l'Auvergne, une présentation approfondi de l'histoire de cette petite ville à travers le temps. Les familles célèbres, l'histoire du prieuré et de l'église d'Orcet, Georges Couthon, la culture du Chanvre, Vignoble et vignerons...
L'unité de ce pays est historique (Fief des seigneurs de Saint-Saturnin, Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem). On y découvrira deux des « plus beaux villages de France », ainsi que de nombreux centres d'intérêt culturel, avec une des églises romanes majeures d'Auvergne. La découverte de la moderne abbaye bénédictine de Randol, sera un élément de réflexion spirituelle. L'amateur de plein-air pourra y pratiquer la promenade ou la randonnée, se livrer à des activités sportives et de loisirs, et observer la nature tout particulièrement au centre d'observation des migrations d'oiseaux de la Montagne de la Serre.
De l'Auvergne est la synthèse de plus de trente-cinq ans de travaux géohistoriques dans notre région. L'Auvergne présentée ici est celle de la longue durée, des interactions innombrables entre les facteurs les plus divers, de leur hiérarchisation variable avec le cours du temps, des permanences aux apparences subtilement changeantes, accompagnées de temps à autre de quelques ruptures vraies mais partielles.
C'est une Auvergne sans frontière mais bien individualisée avec son foyer fondamental dans l'axe de l'Allier, les aires d'influence directe et indirecte de ce dernier, des périphéries où se perturbent quelques archaïsmes (mot non péjoratif !)
et où s'entrecroisent des courants extérieurs plus ou moins actifs et persistants,
des marges où l'on commence à basculer vers d'autres horizons.
C'est un pays dont tous les observateurs ont souligné la « constance »,
où l'on découvre non pas le repli sur soi mais une aptitude surprenante à trier
et à adapter ce qu'il emprunte. Sur ces bases d'un choix éclairé par l'adéquation
à sa propre nature, l'Auvergne a joué le rôle de relais entre les foyers les plus dynamiques de l'espace français (Bassin Parisien, France orientale structurée par le sillon rhodanien) et les terres occidentales et méridionales plus immobiles.
Tout cela qui, pour l'essentiel, dura plus de vingt siècles, est maintenant fragilisé par des évolutions économiques et démographiques d'une puissance irrésistible. Est-ce périmé pour autant ?
Sans succomber à la tentation de composer des onguents pour jambe de bois afin d'entretenir le moral de la troupe, l'auteur met en avant quelques idées visant à redynamiser l'Auvergne sur ses propres bases, au sein de son cadre véritable, la France centraliste ; à mieux l'articuler sur ses voisins naturels de la France médiane qui l'englobe, pour en faire un maillon solide et actif de la France toute entière, en laquelle il ose croire malgré les nivellements organisés de la globalisation et d'une européanisation sans nul doute nécessaire, mais mal conçue si elle doit remettre en cause l'héritage positif d'une nation telle que la nôtre.