Filtrer
Rayons
- Littérature (1065)
- Romans & Nouvelles (470)
- Biographie / Témoignage littéraire (223)
- Poésie (187)
- Romans & Nouvelles de genre (77)
- Théâtre (27)
- Littérature argumentative (23)
- Récit (22)
- Contes / Légendes (19)
- Humour (10)
- Actualités & Reportages (2)
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Éditeurs
Ebooks
Littérature
1 065 produits trouvés
-
Un livre auquel Yassin Elyagoubi consacra cinq années de sa vie : c'est Douleur sourde, qui évoque le conflit israélo-palestinien, un des conflits majeurs qui se perpétue au XXIe siècle. Il commence donc ses activités littéraires par Douleur sourde. Le sous-titre de l'oeuvre, « poésies en proses », amorce l'explication de cette confrontation entre prose et poésie dans l'oeuvre de Yassin Elyagoubi. Poète avant tout, il s'est toujours attelé à un décloisonnement des genres littéraires. Même si Douleur sourde s'éloigne de l'exercice poétique par sa forme, il n'en reste pas moins de la poésie engagée, attaché au langage métaphorique. En fait c'est l'histoire d'un de ces « Arabes » intégré par les mots, la culture française, qui tout à coup se souvient de ses origines mais pour se sentir en empathie avec le peuple israélien. Tout est en place pour la paix. Qu'attend-on ? Ce mélange des genres ne s'arrête pas là puisqu'on retrouve dans ce recueil des textes se rapprochant davantage d'une critique, d'un essai ou d'une nouvelle. En regroupant différents genres littéraires, Yassin Elyagoubi n'en crée pas un autre, mais tente simplement de rapprocher deux peuples : les peuples israélien et palestinien, à travers l'art et la langue française, en mariant la culture juive et la culture arabe.
-
« Marchez votre vie, Le long d'un infini... Coulez votre temps, Dans l'âme de vos élans ! Prenez et tenez bien, Vos bonheurs et vos liens, Serrez-les contre vous, Jusqu'à tout l'autre bout ! Chantez, parlez, riez, Et posez votre nez, Sur les saveurs d'amour, Fidèles liens de toujours ! » Véritable hymne à la vie, cette "Balade verticale" est un condensé de sagesse et d'exaltation où l'auteur puise son élan dans une âme à jamais rock'n'roll. Artiste complet, ce musicien confie dans ce quatrième recueil de poésie sa soif de partage, d'amitié et d'amour, nous invitant à savourer pleinement l'instant présent.
-
Sur les traces apaisantes, merveilleuses et indéfinies d'une nature appelée amour
Albert Tong
- Société des écrivains
- 14 Mai 2012
- 9782748373899
« Être plus sage et rester aussi déterminé, Dans mes choix de chemins de plus d'humanité, Dans ceux aussi d'artiste de mots et de musiques, Non caricaturé, nature et sans mimique ! Quelque temps, à présent, au mieux et sereinement, Je m'en vais faire une pause sans être différent... Sur la pointe des pieds, pour quelque temps de vie, Mes gestes, mes mots, mes chants... seront mes jours... seront mes nuits ! » Les nouveaux départs, les espoirs déçus, les virages de la vie, voulus ou subis... Voilà les voyages auxquels nous convie avec nostalgie, amertume ou élan d'espérances Ghuo-Zhing Tong, au fil d'une plume légère aujourd'hui libérée du passé, se penchant sur hier pour mieux aborder demain.
-
« Un petit mot pour signaler à mes amis érudits et cultivés - je ne cite personne - en train de bronzer ou de cultiver leur jardin, candidement ou pas, que la mariologie n'est pas l'étude des blagues des mariolles - et j'en connais quelques-uns - mais une branche de la théologie chrétienne qui s'interroge sur la place de Marie. Je tenais à vous le rappeler. Après, chacun fait ce qu'il veut, et pour ma part, ce sera le mariolle... La dernière fois que je me suis plongé dans la théologie, je me suis retrouvé chauve, et, en pèlerinage à Domrémy, une voix m'a dit : "Choisis ta voie, en tant que petit-fils de chef de gare, tu pourrais dérailler". Effectivement... » Politique, société, sport ou religion... Peu de sujets glissent entre les mailles d'Hervé Muzet, qui prend un malin plaisir à les passer au crible de sa plume corrosive. Électrifiant les mots comme personne, laissant libre cours à son style vif et pétillant, l'auteur s'inscrit ici dans la tradition des humoristes amoureux du français, qui savent que celui-ci recèle mille possibilités et truculences. Facétieux, ébouriffant, détonnant, voici donc un recueil qui nous entraîne sur les montagnes russes formées par un esprit adepte des acrobaties linguistiques !
-
Sous le ciel du midi Tome 2 ; les années rouges
André Coste
- Société des écrivains
- 1 Juillet 2016
- 9782342052947
Ça se passe là où souffle le vent d'autan... Là où la langue occitane fredonne, roule et claque. En pays ardent, gorgé de soleil où hommes et femmes fêtent Carnaval, où le temps s'égraine entre semailles et moissons... mais voilà le tocsin qui, cet été 1914, sonne la fin des battages et appelle les hommes au front. C'est alors toute la collectivité qui est prise dans la tourmente de ces «?années rouges?». Une communauté languedocienne que l'auteur célèbre avec un amour patent, dans cette superbe fresque du centenaire, à la fois réaliste, émouvante et drôle, qui découvre le sublime sous le commun.
-
Dans la salle fumeur des bureaux belges de la TED, une compagnie de livraison de courriers internationale, Louis et Alain discutent régulièrement des destinations de ce dernier, qui profite de son temps de loisir pour voyager. Comme il a un accès direct à l'état des transports de presque tous les pays du monde, par sa fonction, Louis est en mesure de renseigner Alain sur les derniers événements se déroulant en Russie, car l'employé compte s'y rendre ce week-end pour une exposition exceptionnelle. Au même moment, à Moscou, Vladimir et Victor apportent les dernières touches nécessaires au bon fonctionnement du coup qu'ils mettent sur pied depuis plus d'un an. Un roman policier bien ficelé qui propose au lecteur de suivre en parallèle l'évolution de l'enquête et le destin des braqueurs. L'auteur de cette passionnante aventure propose également un voyage touristique bien documenté, et l'on découvre avec plaisir Moscou, Bruxelles et Strasbourg entre autres. Une prose coulée, sans faille, et un brin d'humour apportent une dernière touche de qualité à ce livre complet qu'on lit d'une traite, sans même s'en rendre compte. Une réussite.
-
Grand-pere, c'est quoi l'europe ?
Jacques Favin Levequ
- Société des écrivains
- 24 Octobre 2022
- 9782342365009
Au-delà de l'interrogation de ses petits-enfants, Jacques Favin Lévêque répond aux jeunes et aux moins jeunes. Il évoque les multiples défis du 21e siècle et leur délivre un message de confiance et d'espoir pour parachever la construction européenne.
Du même auteur : Construire l'avenir avec sagesse, édité par la Société des Écrivains. -
« Avoir emmagasiné tant de mots Toute cette mémoire compressée Dans les têtes que les barreaux serrent Avoir vécu au moins une vie Et en vivre plusieurs ici privé Pour n'en choisir qu'une seule Celle de la sortie Celle des mots libres »
-
1936, itinéraire d'un enfant espagnol
Mari-carmen Rejas
- Société des écrivains
- 6 Mars 2015
- 9782342034882
Comment, vivant à Madrid en 1936, Paco s'est-il retrouvé en Belgique en 1939 ? Fils de républicain espagnol, il doit fuir l'Espagne au moment de la guerre civile, alors qu'il a à peine dix ans. Avant de quitter son pays, il passe pratiquement trois ans dans ce qu'on appelle alors las colonias. Comme bon nombre d'enfants, il est envoyé avec ses soeurs au début de la guerre dans ces « lieux de vacances » afin de les protéger des bombardements et des atrocités d'un conflit armé qui s'annonce avec force... Francisco Rejas a aujourd'hui quatre-vingt-cinq ans. Il en avait sept lorsqu'il fut séparé de ses parents... Il s'est confié à sa fille, dévoilant son incroyable parcours de niño de guerra. À travers ce témoignage poignant, grande et petite histoire s'entremêlent. Celle d'une famille, celle de l'Espagne entière. Celle de la guerre, de l'exil, du déracinement, mais aussi des retrouvailles. Une page de vie saisissante pour un indispensable devoir de mémoire.
-
« Dans mon premier roman, j'imaginais la création d'un centre sanitaire qui serait dirigé par une infirmière avec la visite d'un médecin deux fois par semaine. Le minimum quoi ! Je revois encore cette terrasse avec de vieux bancs en guise de salle d'attente, ces mères accouchant dans un cadre nettement plus aseptisé qu'une case de concession, ces enfants soulagés voire sauvés... et autour de ma petite maison médicale, il y aurait un jardin potager cultivé par un groupe de femmes et d'hommes et dont le produit permettrait de nourrir tant de bouches affamées. Est-ce vraiment irréalisable ? » L'Afrique, ce que l'on s'imagine à son sujet, ce que l'on ignore... C'est pour réduire cet écart et prendre le pouls de la population burkinabè que Val Duvernais s'est rendue sur place. Un face-à-face déstabilisant, émouvant, étonnant, parfois désarmant qu'elle relate dans « Le Chagrin du Sahel », récit où se côtoient joies et larmes, émerveillement et inquiétudes, rires et préoccupations... Où se dévoilent encore les coutumes, la beauté et les attentes d'hommes et de femmes qui affrontent le dénuement. Autant de visions que nous transmet avec force et émotions l'auteur à travers un texte humaniste qui interpelle avec intelligence.
-
Le message transmis à travers cet écrit, prétend poser le principe de partir, comme solution éventuelle à ses problèmes personnels. En effet, traditionnellement, vivre ailleurs, à l'étranger en l'occurrence, est souvent perçu comme une fuite. Ainsi, il est dit que la personne emmènera ses tracas là où il ira. En un mot, il déplacera ses problèmes sans les résoudre. Ce texte considère que le départ, vers d'autres horizons, est porteur de solutions. Au moins, s'il n'apporte pas de remède radical aux maux, l'éloignement est en mesure, généralement, de générer un ressourcement, permettant d'affronter, lors d'un retour possible, le problème avec plus d'expérience, plus de moyens. En résumé, je désire faire émerger l'idée que la mouvance et le dépaysement sont susceptibles de s'intégrer, positivement, au sein de l'épanouissement et de la destinée d'une personne, au même titre que le sédentarisme, prôné comme valeur sûre, traditionnellement, en Europe.
-
Monsieur Jules ; trois années de la vie de Jules Verne en Baie de Somme racontées par son capitaine au long cours
Olivier Jochem
- Société des écrivains
- 18 Novembre 2016
- 9782342058031
« Nous avions entendu dire que Monsieur Jules écrivait, qu'il avait publié des livres et qu'il était renommé pour cela. Mais cela restait un peu mystérieux pour nous : les marins-pêcheurs avaient rarement l'occasion d'avoir un livre entre les mains et certains d'entre eux ne savaient pas très bien lire. (...) Quant aux sujets de ses livres, il disait qu'il écrivait de belles histoires d'aventures imaginaires. Celle qu'il rédigeait actuellement m'intriguait, car elle semblait se passer en mer. En discutant un peu avec lui, il m'indiqua que cela concernait un engin pouvant aller sous l'eau. » Dans ce savoureux ouvrage, Olivier Jochem mêle réalité et fiction avec une grande dextérité. Il donne la parole à Alexandre Delong, un capitaine au long cours engagé par Jules Verne pour naviguer avec lui sur le Saint-Michel. Le marin-pêcheur fait l'étonnant récit de ses trois années passées en compagnie de l'écrivain en baie de Somme. L'attrait de celui-ci pour l'élément marin l'attire au port du Crotoy, où il loue une maison pour y travailler au calme. Cette belle amitié livre une facette méconnue du romancier d'aventures, en apprenti navigateur sympathique et passionné. Bien qu'en partie fictive, la tranche de vie ici contée apporte un éclairage nouveau sur la genèse de certaines des oeuvres du génie littéraire, dont Vingt mille lieues sous les mers.
-
« Il existe d'innombrables quêtes du père, de non moins innombrables cultes de l'image du père, et des travaux très exégètes sur le souvenir du père... je vais apporter ma petite pierre à l'édifice : j'entreprends aujourd'hui d'écrire le roman qui va faire de mon père disparu le personnage qu'il mérite. Je ne cherche pas à connaître la vérité, je serai contrainte d'inventer car tous ceux qui le connurent ont disparu, seul Javier, son frère aîné, s'il vit encore, ce dont je doute, pourrait témoigner de choses vraies, et alors je pourrais enjamber les ponts entre les époques, choisir et ordonner les faits pour établir une vérité, biaisée mais plausible. » Successivement berger, évadé de France, prisonnier des franquistes, marin, ouvrier... Amant, mari, accessoirement père de famille... disparu de la circulation un beau jour de 1982... de la France à l'Argentine, via l'Espagne et l'Indochine, Pablo Guttiérez constitue une véritable énigme. Marie Guttiérez et son compagnon, Daniel Cordon, mènent une enquête qui les conduit du Pays Basque en Argentine à la recherche de cet homme insaisissable. Une véritable quête où l'on retrouve le goût de l'auteur pour le roman choral.
-
Quelques bons mots échappés de cet ouvrage : Entre Larousse et le petit Robert, Quillet votre dictionnaire préféré ? Le Graal du rentier : faire de l'or avec son argent quand il bronze... Au moment de l'âme hors, il paraît qu'on se voit en corps vivant. « - Vois-tu, dit la voix du sage, on se trompe de voie quand on ne voit pas assez loin ». Les cris vains passent souvent par des mots dits. En recrutement, ne pas confondre le top niveau et le taupe niveau. Combien d'amers ricains se demandent à propos du Mickey qu'on prend aussi pour un Dingo, par quel dessein ce Donald est-il animé ? Aujourd'hui, c'est la lutte des places qui marx plutôt bien. Paradoxes : ici la cigarrête de fumer, là, un pourboire pour manger... « Savoir ouvrir m'apporte » : triple verbe axiologique...
-
Une chaude matinée du mois d'août au port de plaisance de Sidibousaïd à Tunis. Un petit groupe embarque à bord d'un voilier spacieux naviguant calmement sur la Mer Méditerranée en direction de la Sicile via l'île de Zembra. Sous un ciel bleu et une ambiance conviviale, une halte est prévue au crépuscule dans un couloir supposé risqué. Soudain, le ciel s'assombrit, le bateau est endommagé par une tempête imprévue, ballotté dans une mer déchaînée.
La panique s'empare des passagers, le voilier dérive, devenant incontrôlable. Le naufrage semble inévitable, le spectre de la mort imminent...
L'expédition vire au cauchemar. Face à l'urgence, la question de survivre ou périr se pose, mais aucun secours en vue.
Une tension terrifiante et une profonde exploration des émotions ressenties dans cette situation critique sont au coeur de cette histoire. -
« La cité, c'est aussi la forêt. Pour s'y rendre, il suffit de traverser ce fameux ruisseau des houillères, qui charrie une eau noire comme le charbon, puis passer devant les résidences individuelles ("les chalets") des employés de la mine. Nous savons que nous ne sommes pas très appréciés dans ce quartier, mais à dix ans, il n'y a pas de complexe, le monde nous appartient. Aussi nous prenons tout notre temps pour gravir un petit sentier qui débouche sur un dernier obstacle, avant d'accéder à notre jungle ! » Années soixante, est de la France. La famille Schaab vit alors dans la cité du Kobenberg. Une période faite de découvertes et d'amitiés, d'émois et d'aventures pour le jeune Roland qui fait de cet espace celui de son initiation au monde, aux femmes, aux différences sociales aussi. Un espace qu'il revisite aujourd'hui, par la mémoire et l'écriture, dans ce texte autobiographique qui, par-delà la recomposition heureuse des souvenirs, livre aussi une analyse juste de la déliquescence de ces quartiers.
-
« La situation est ce qu'elle est, il faut la prendre comme telle ; ne pas l'accepter, la refuser est préjudiciable. La situation est déjà assez grave, surtout ne pas en rajouter. Maintenant le diagnostic est bien posé, je sais contre quoi je dois me battre et que des armes efficaces existent. »
-
« Denis en veut plus, il s'imagine continuer à boire les paroles qui sortent de ces lèvres charnues. Il sent son univers basculer. Il poursuit la recherche d'images. Sur une photo, il lui paraît que Pablo lui crie "viens, viens". Il porte son habit de lumière bleu roi et or, il vient de triompher dans l'arène, dans chaque main il a une oreille de taureau, il baisse un peu la tête, la rectitude parfaite de son nez et ses dents blanches font penser à Denis que les anges peuvent avoir la peau mate et les mains souillées de sang. Comment un être si délicat peut-il être un matador ? » Force, virilité, machisme... autant de « qualités » attendues dans certains sports masculins. Et peut-être encore plus dans certains, tels que la corrida ou le hockey sur glace. Deux mondes codifiés, associés à la violence et à la mort, qui célèbrent la puissance masculine. Deux univers dont Denis et Pablo sont, depuis l'enfance, les étoiles montantes... mais qu'ils vont devoir défier en affirmant leur amour. Roman qui part à l'assaut des stéréotypes qui gangrènent le sport et plus largement les esprits, et qui plaide pour la tolérance et l'acceptation de la différence, « Papa j'aime un homme » conjugue réflexions sur notre société et engagement au fil du récit d'un amour évident et invincible qui, de la vieille Europe au Nouveau Monde, brise toutes les convenances.
-
Une oeuvre poétique tissée de désirs... Désirs de compréhension, de tendresse, de fusion, de chaleur, d'amour... Envies de rapprochements, de contacts, de reconnaissances, de faire lien avec l'autre traversent ainsi les vers de F. Pariente Ichou qui livre un recueil placé sous le double signe de l'intimité et de la paix intérieure, au rythme d'une écriture coulante et sincère, pudique et authentique. Si la pratique poétique de F. Pariente Ichou s'enracine dans une expérience personnelle difficile, elle ne se replie pas pour autant sur le mal ressenti et refuse le narcissisme. Bien au contraire, il y a de la générosité, une volonté de communiquer et de toucher le lecteur dans ce "Gentleman en livret" qui nous invite au plus près du coeur et de l'âme d'une poétesse qui se met à nu.
-
à la frange des lumières
Thérèse-françoise Crassous
- Société des écrivains
- 6 Février 2013
- 9782748398755
10 mars 1939, banlieue est de Rouen. Pour Thérèse, tout commence bien. Mais six mois plus tard, la guerre éclate. Elle a quinze mois lorsque son père, officier, est fait prisonnier. Direction l'Oflag IIB, en Pologne. Avec sa mère et son frère, Thérèse quitte la zone occupée et rejoint Montpellier. Au-delà du cercle familial, le monde paraît fou, la France sombre dans la collaboration. Hiver 1945, à Arnswalde, trois colonnes de neuf cents hommes, amoindris après cinq années de privations, quittent définitivement le camp sous une tempête de neige et entament à -12 °C un long périple. Leur errance durera près de trois mois... S'accrocher à la vie, espérer que la vie reprenne un jour son cours... Pour la fillette de six ans, tout reste à construire...
-
« C'est alors que j'entendis une voix humaine prononcer distinctement, à quelque trente mètres, le mot que j'ai définitivement gravé dans ma mémoire : "Tacou" ! Réflexe, je signale ma présence et vais au-devant des chasseurs. Est-ce une illusion, cette chevelure noire rapidement disparue derrière un tronc d'arbre ? Je ne puis le dire, car je réalise soudain, en apercevant la trace d'un pied nu, que je suis en train de me fourrer dans une drôle de situation. Je suis tombé sur des Indiens qui apparemment fuient tout contact avec des étrangers et qui chassent avec une sarbacane et des flèches empoisonnées. S'ils avaient utilisé un arc, je pense que j'aurais entendu le claquement provoqué par la rencontre de la corde avec le bois [...]. Pas question d'utiliser les grands moyens ni d'essayer de les intimider. Ils sont chez eux, c'est moi l'intrus et si l'affaire devait tourner mal, j'en serais responsable. » Profondeurs, splendeurs et curiosités de la Guyane, par un homme qui ne cesse de l'arpenter, mais aussi de l'aimer et de la faire découvrir ! Collection de récits littéralement immersifs en ces zones reculées où l'individu doit se montrer humble et patient face à la nature et à la terre, « Mes chemins en Guyane » lève un peu le voile sur cette terre française lointaine et méconnue, dangereuse et fascinante, troublante et stupéfiante... et toujours à préserver.
-
« Ces combats quotidiens l'épuisaient et il se demanda combien de temps encore il allait pouvoir supporter un calvaire qui ne cesserait qu'avec l'arrivée des prochains congés. De plus, il savait qu'en rentrant chez lui, il n'avait plus personne à qui parler, plus personne à qui il pourrait confier ses tourments. Il trouva cela très dur les premiers temps, puis il s'habitua peu à peu à rester seul avec lui-même dans le silence de son appartement vide. La routine reprit ses droits et les mois passèrent, tous pareils, rythmés par les cent kilomètres de route, les journées interminables et les nuits sans sommeil pendant lesquelles il revivait en pensée les instants les plus marquants que ses adorables élèves lui avaient fait endurer dans la cruauté innocente qui était la leur. L'année scolaire se termina comme elle avait commencé, c'est-à-dire mal, les élèves devenant de plus en plus insupportables à la perspective des vacances toutes proches. Chaque soir, en rentrant, il se disait qu'il allait tout envoyer promener et quitter ce métier infernal. » Entre Maxime, professeur fraîchement célibataire, et le monde, un écart se creuse irrésistiblement, fatalement... et il ne cessera de s'élargir, de s'approfondir, à mesure que ses relations humaines s'avéreront toujours insatisfaisantes, toujours décevantes. Une béance de laquelle naîtront une nausée du monde, un dégoût des hommes, mais aussi la violence... OEuvre au noir qui sonde l'âme résignée et abattue d'un homme qui n'en peut plus de ses semblables, le roman de P. Gaillard tend par la même occasion à la société un miroir dérangeant, voire terrible.
-
Un sourd mal-être ronge les jours de Carlo. Lassitude et désenchantement ont pris possession de l'âme de cet instituteur qui se replie sur lui-même quand il n'est pas gagné par de brusques montées de rage. Même son mariage avec Jeanne lui apparaît maintenant dans sa fade réalité : juste un simulacre dont il est à présent prisonnier. Seuls moments où il peut être lui-même : ceux passés avec Karl, étrange ascète qui a investi le vieux bunker caché dans les dunes. Et soudain, comme un rai de lumière qui viendrait percer la grisaille quotidienne : Juliette. Inattendue, inespérée, salvatrice. Elle semble l'attendre à la plage. à un sujet qui aurait pu la maintenir dans les voies étroites du roman purement sentimental, M. Lebeau impose, tout au long du récit, des notes métaphysiques et psychologiques qui aboutissent à bien plus qu'une oeuvre sur la passion adultère. En effet, il est encore question du cheminement d'un homme vers une forme de spiritualité empreinte de symboles. Dans la solitude du grenier où il s'est réfugié, il affrontera ses doutes, ses peurs, ses lâchetés. Bibliothécaire à ses heures, il comprendra que, malgré tous les livres publiés, l'Homme ne sait encore « ni lire, ni écrire » les mystères de l'Univers. Ce roman est aussi la chronique d'un village, avec son bistro, ses boutiques, son école, son cimetière au pied des dunes...
-
"J'ai connu un gars, juif arabe (Scoumoune Baraka, il s'appelait) qui aimait bien toutes sortes de jeux, de cartes, de dés, et autres Monopoly ou Trivial Poursuit. Cependant il avait un côté paradoxal: il échouait aux réussites, et réussissait aux échecs. C'est dingue ça !!!!!! Toujours mon pote, Scoumoune Baraka, était également doué au bridge, cependant il n'a jamais gagné. Il faut dire que ses adversaires étaient tous dentistes!" "M. Laquin est parti avec ses trois enfants en Antarctique. Mais comme tout touriste qui se respecte, il n'a pas été assez prévoyant au niveau vestimentaire, et par conséquent, Laquin caille, et les gosses pèlent". Erick Dupuy fait de l'actualité ou de sa vie quotidienne une blague permanente. Tout (et tous) y passe dans ce florilège de textes concoctés par l'auteur: de l'humour potache à la saillie spirituelle en passant par les jeux de mots ou les histoires scabreuses... les hommes, les femmes, les absurdités de notre société ou les travers de nos politiques, les petits évènements de tous les jours ou bien la télévision, le sens de l'humour d'Eric Dupuy ne connaît pas de répit!