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53 jours est le roman auquel Georges Perec travaillait au moment de sa mort, survenue le 3 mars 1982. Le livre est publié ici intégralement, dans une édition établie par Harry Mathews et Jacques Roubaud. Il comprend, d'une part, ce que Georges Perec avait déjà rédigé et qui recouvre onze des vingt-huit chapitres prévus ; d'autre part, un abondant dossier de notes et de brouilIons laissés par l'auteur, permettant le déchiffrement du reste du livre. Il a par ailleurs été prélevé dans les notes concernant les dix-sept derniers chapitres, celles qui étaient susceptibles de permettre aux lecteurs passionnés par la narration de reconstituer sans difficulté l'ensemble de l'histoire.
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Un petit paysan qui n'avait jamais quitté son village se retrouve un jour enfant de troupe. Dans ce récit, il relate ce que fut sa seconde année de jeune militaire, une année de découverte et de bouleversements, qui le verra mourir à son enfance et s'éveiller à des réalités et des énigmes dont il ignorait tout. La faim, le froid, les bagarres, son avide besoin d'affection, l'admiration qu'il voue à son chef de section, sa passion pour la boxe, les sévices que les anciens font subir aux bleus, la découverte de l'amour avec la femme de son chef, le sadisme de certains sous-officiers, la nostalgie qu'il a de son village, de sa chienne et de ses vaches, ses quinze jours de cachot, son renvoi de l'école puis sa réintégration, la hantise de mourir à dix-huit ans, là-bas, dans ces rizières où la guerre fait rage..., c'est le récit d'une entrée en adolescence, avec ses révoltes et sa détresse, ses déchirements et ses ferveurs.
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C'est un petit paysan, un enfant sensible, attachant, dont on ignore le nom. Il découvre le monde des adultes, la vie, la peur, la tendresse. Il se livre à ses premières expériences, douces-amères, ou tragiques. Enfant de troupe, il connaît la solitude, l'ennui, la cruauté de certains chefs mais aussi l'amitié. Plus tard, avec le retour à la vie civile, c'est une autre solitude, une autre forme d'ennui et de désespoir. Mais il y aura cette ouverture, cette lumière possible que suggère une rencontre inattendue.
Écrit tantôt sous forme de notes et de fragments plus ou moins développés, tantôt sous forme de récits, L'Inattendu est l'épilogue, longtemps après, de L'Année de l'éveil. -
«Voici que les hommes s'échangent maintenant les mots comme des idoles invisibles, ne s'en forgeant plus qu'une monnaie : nous finirons un jour muets à force de communiquer ; nous deviendrons enfin égaux aux animaux, car les animaux n'ont jamais parlé mais toujours communiqué très-très bien. Il n'y a que le mystère de parler qui nous séparait d'eux. À la fin, nous deviendrons des animaux : dressés par les images, hébétés par l'échange de tout, redevenus des mangeurs du monde et une matière pour la mort. La fin de l'histoire est sans parole.»
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Ce livre, s'il contient quelques poèmes inédits, est une anthologie, composée par Charles Juliet lui-même, de ses poèmes au long de plus de cinquante années de recherche, de tâtonnements, de découvertes. On y retrouve donc cette écriture si simple, si évidente mais aussi âpre, dure comme le silex et dense comme une terre nourricière, qui redonne leur sens immédiat aux mots, et leur valeur, et leur sonorité. Les titres des parties qui composent ce recueil révèlent bien l'itinéraire de l'auteur : "Enfance", "Effondrement", mais aussi "Ouverture", "Avancée", "Lueurs"...
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2 587 personnages entrent et sortent, naissent et meurent. Ils sont animés par une pulsion suicidaire, comique (où le comique extrême rejoint l'extrême spiritualité) et allègre. En faisant ce livre, Valère Novarina a eu la vision de «l'accéléré» du temps : toutes les vies se réduisant à une entrée et une sortie, un instant très bref où nous aurions juste le temps de dire une phrase.
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Qui, quoi vaincre pour devenir le plus grand tennisman de sa génération? Kylh, joueur vieillissant, apparaît un jour dans la vie de Ximon pour aider le gamin à réaliser son rêve. Et cet étrange couple se met au travail : entre l'adulte malade du sida et l'orphelin avide d'offrir le meilleur de soi, naît une affection qui les dépasse l'un et l'autre mais dont chacun sent qu'elle sera à jamais la principale arme de Ximon. C'est par elle qu'il apprendra à gagner ou à perdre chaque match qu'il dispute, y compris la finale de Wimbledon. - Sais-tu seulement ce qu'il te faut pour être, ne serait-ce qu'un instant, champion du monde? dit Kylh. - L'être à chaque instant, non? dit Amon. Mais est-il capable à chaque instant d'être champion du monde de courage, de générosité et d'amour?
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C'est en Corrèze, sur le plateau de Millevaches, l'histoire de la famille Pythre, une histoire qui va de la fin du siècle dernier à nos jours. Au commencement, il y a André Pythre qui arrive un soir au village, venu d'un canton voisin, le bout du monde, avec une demi-idiote, sa femme ou sa domestique, on ne sait. André Pythre est un personnage hors du commun, taciturne et mélancolique, en qui semblent se résumer des siècles de privations et d'entêtement à survivre en même temps qu'une volonté féroce de s'en sortir, d'échapper au nom impossible, au granit, à l'eau, au ciel trop bleu, à la jalousie des autres, à cette terre noire et froide qu'il faut disputer aux genêts, aux ajoncs, à la pierre. Mais comment vaincre la «maudissure» qui vous suit, vous et les vôtres, depuis si longtemps, comment vaincre ce qui gît en vous-même et vous entraîne vers le silence et la nuit?
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Un homme parle à des animaux, c'est-à-dire à des êtres sans réponse. Il prononce Le Discours aux animaux qui est une suite de douze «promenades», une navigation dans l'intérieur - c'est-à-dire d'abord dans sa langue et dans ses mots. Un homme parle à des animaux et ainsi il leur parle des choses dont on ne parle pas : de ce que nous vivons, par exemple, quand nous sommes portés à nos extrêmes, écartelés, dans la plus grande obscurité et pas loin d'une lumière, sans mots et proches d'un dénouement. Les autres siècles appelaient ça «crise intérieure», le nôtre «dépression». Valère Novarina pense que c'est un état très nécessaire, très salutaire, à ne pas soigner : l'homme a encore beaucoup à se parler à lui-même...
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Des choses idiotes et douces est le second volet d'un diptyque dont En prison est le premier. Dans En prison Frédéric Boyer racontait le lent évanouissement d'un homme que la culpabilité mais aussi la compréhension, et la compassion, amènent à se fondre parmi les prisonniers. Cette fois, il nous décrit l'impossible réadaptation de Cody, qui est resté près de 20 ans derrière les barreaux. Son refus de sortir et, une fois qu'il est sorti, qu'on l'a obligé à sortir, cette manière qu'il a de refuser l'air libre, la vie, de s'enfermer à nouveau. Et d'entraîner avec lui, Tom, celui qui devait au contraire l'aider. On retrouvera dans Des choses idiotes et douces, comme dans En prison, le même lyrisme désespéré, la même humanité désolée mais aussi, constamment présente, une semblable colère contre le sort fait aux hommes qui ont trébuché. Cela n'est pas juste qu'un homme ait à souffrir des choses idiotes et douces de l'existence quotidienne.
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Diégo-Suarez, Madagascar. Une baie sur l'Océan indien, du soleil, des vestiges coloniaux, des filles, des ONG. Des Blancs en fin de course dont le monde blanc ne veut plus. Des voyageurs qui débarquent. Si ce roman a un but, c'est de bien faire comprendre au lecteur occidental que, considéré depuis tous les «bouts du monde» de la planète, l'Occident, c'est le bout du monde.
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La question est ici : Est-ce qu'une relation peut être renversée ou non? Viggo Brøndal. En 1940, un an avant la naissance de Claude Royet-Journoud, le linguiste danois Viggo Brøndal publiait un livre sous ce même titre. «Presque invisible, la préposition hante la langue et plus particulièrement la langue de poésie. Elle l'aimante, la creuse, la bouleverse. Ici, je tente d'en saisir le récit et d'en retourner certains effets. Ce livre est d'abord un premier livre. Il en a, en quelque sorte, l'innocence et, oserai-je le dire, la perversité. Chacune des séquences de Théorie des prépositions est peut-être le miroir de cet enjeu. La fin fut repoussée à plusieurs reprises avant de pouvoir se reconnaître.» Claude Royet-Journoud.
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Confronté au problème de l'adaptation théâtrale de certains de ses livres non directement écrits pour le théâtre, comme Le Discours aux animaux, ou difficiles à monter, comme Le Drame de la vie, et pour éviter des interventions extérieures hasardeuses, Valère Novarina a décidé de proposer lui-même aux éventuels metteurs en scène des adaptations en quelque sorte 'clé en mains'. Le Repas est une adaptation pour la scène des première pages de La Chair de l'homme.
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Le personnage erre dans le marché. Ou plutôt, dans deux marchés. Et se transforme lui-même en texte - en lisant. Il s'agit ici de l'expérience physique de la lecture, et des modes de citation possibles : comment inviter les phrases d'un autre dans son propre texte, ou comment écrire après la lecture d'un livre.
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«éponges modèle 2003 en laisse sans lasso et sans flash Pourquoi trois livres en même temps? Parce qu'ils ont été écrits simultanément, mais selon des sources d'inspirations, des tonalités et des chemins d'écriture demeurés distincts, ce qui interdisait de les réunir en une seule publication. en laisse est une réaction de l'écriture à des événements contemporains, notamment à la photographie d'un prisonnier irakien tenu en laisse par une soldate américaine, photographie qui colle à la peau du livre ; sans lasso et sans flash part d'un tableau de Simon Hantaï, Écriture rose, dont le regard ne se détache ni plus ni moins que l'on se détache d'un tremplin merveilleux ; tandis que l'écriture de éponges modèle 2003 éloigne, si infimement soit-il, le mot de tout support, induisant à une sonorité et une respiration autres. Cependant les trois livres ouvrent sur le même espace-temps, ils sont dévorés d'une même époque, et leurs trames sont étroitement mêlées.»
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Cela commence par une célèbre et très belle photo de Nan Goldin, Sharon in the river, une photo qu'on ne voit pas mais que décrit le narrateur, ce « mage » qui donne son titre au livre et, de fil en aiguille, cela va très loin dans l'espace et dans le temps pour périodiquement revenir à cette photo, centre énigmatique du livre, irradiant de sensualité, avant de repartir encore pour de nouvelles aventures. Un mage ? ou un artiste, et pourquoi pas un écrivain ? Un écrivain, un artiste, un médium, doué d'une perception ultra-pénétrante tout autant des choses matérielles que mentales, imaginaires, mémorielles, présentes et passées. C'est un monologue d'une inventivité inouïe, d'une drôlerie vertigineuse, qui va de l'infiniment petit à l'infiniment grand, du plus intime et du plus autobiographique à l'évocation historique à grand spectacle. C'est une réflexion en mots et en images sur l'art, la représentation, le deuil, la souffrance et l'amour. Abondamment illustré d'images qui viennent baliser ce parcours narratif débridé, cela crépite de toutes parts pour, suprême élégance, masquer le coeur souffrant du livre.
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Ensemble - plus que recueil - de neuf textes, La Quatrième Personne du singulier fait partie de ces livres 'théoriques' (mais tout aussi lyriques que théoriques) grâce auxquels Valère Novarina fait régulièrement le point sur son travail. Ici, les thèmes recoupent et prolongent ceux des précédents ouvrages de même registre (Le Théâtre des paroles, Lumières du corps, L'Envers de l'esprit). Avec peut-être un peu plus d'emportement, qu'il s'agisse de parler de la langue, française mais aussi hongroise, et du patois aussi bien, du théâtre toujours, de l'acteur, du sacré.
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«[...] Ceci est donc le premier tome d'une série dont le but est de rendre compte de la diversité et de la richesse de l'oeuvre de l'un des écrivains les plus importants de notre temps. Bernard Noël est en effet un poète, mais aussi un romancier, un reporter, un polémiste, un sociologue, un historien, un critique d'art. Chaque volume, centré sur une des thématiques de l'oeuvre rendra aussi compte de cette grande diversité d'approche et de la non moins grande variété formelle des modes. On l'aura compris, Les Plumes d'Éros reprend les écrits érotiques de Bernard Noël, part importante, voire déterminante de son travail puisqu'elle lui a permis - les textes réunis ici s'étalent sur cinquante ans - d'expérimenter très tôt les rapports qu'entretient le corps avec la langue, avec les mots, et à quel point la phrase, la pensée, les sens forment ensemble une réalité qui dépasse chacun des éléments qui la constituent. Il y a dans ce volume des récits, des disputes et discussions, des poèmes, des essais, des textes aussi qui mélangent les genres et les subliment. Il y a, évidente et troublante, une écriture dont la sensualité donne à la pensée qui l'anime une présence et une épaisseur bouleversante alors même que l'humour comme la plus grande profondeur n'en sont jamais exclus.» Paul Otchakovsky-Laurens.
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En 1993, Charles Juliet a passé quatre mois à Saorge - un village des Alpes-Maritimes proche de l'Italie - dans un monastère devenu lieu de résidence pour artistes. Ces carnets sont le journal qu'il a tenu pendant ce séjour. Qu'il parle de Saorge, des rencontres qu'il y fait, des paysages qu'il découvre, qu'il égrène des souvenirs d'enfance, nous livre des impressions de lecture, évoque Catherine de Sienne ou Chet Baker, qu'il commente l'actualité, nous confie son émotion à la vue d'un beau visage... il demeure fidèle aux thèmes et préoccupations qui nourrissent les quatre précédents volumes de son Journal. Ici comme là, c'est une même attention aux êtres et à la vie, un même souci de les dire avec des mots justes et simples.
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Régis Mille est un tueur de femmes qui a programmé une série d'assassinats à Lyon. Michel Rey, un jeune inspecteur de police peu conforme, guitariste et luthier, va tenter d'arrêter le mécanisme fatal. Michel Rey, Régis Mille... C'est en 51 chapitres brefs et haletants que René Belletto dispose les pièces de son puzzle, mortel jeu de reflets où s'échangent le bien et le mal, forêt de doubles où chacun, parti à la recherche de sa vérité, ira jusqu'au bout de son destin.
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Comment vivre? Connaître de vrais accomplissements, être libre, et heureux? Et si l'on n'y parvient pas, qui en est responsable? Le travail, la famille, la province avec ses lenteurs, sa régularité et cette façon d'être comme loin de tout? Pris dans les contrats et les contraintes d'une vie familiale réglée, Pierre croit avoir trouvé en Laure la figure d'un amour idéal propre à résoudre toutes ses insatisfactions. Et Laure, dans son extrême jeunesse, répond avec élan à la passion de Pierre : ils connaissent ensemble des après-midi secrètes, des moments charnels très forts et les joies équivoques de la clandestinité. Ont-ils, enfin, rencontré la «vraie vie»? Ou sont-ils condamnés à ne connaître toujours, en fin de compte, qu'un simulacre de vie, une vie fantôme?
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Le narrateur se soumet à quatre expériences. La première est de sortir. La deuxième, de passer le temps. La troisième, de rentrer chez soi. La quatrième de regarder. Récit d'une aventure.
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Ce livre est le récit d'un rite de table célèbre à la Légion étrangère, la «popote des lieutenants», raconté ici par l'un des participants, un aspirant médecin qui effectue son service militaire. La structure du récit suit l'organisation très protocolaire du dîner. Au cours de ce repas, l'animateur en chef ou «popotier» (le plus jeune des lieutenants engagés) est chargé de mettre l'ambiance en punissant les hôtes qui ne respectent pas le règlement (sous la forme de pots pendant lesquels la «victime» est sommée de «raconter»), tandis que le président (le plus âgé des officiers présents) dirige les débats d'une main de fer. L'objectif de la popote : la cohésion et l'aliénation des convives par l'expression des non-dits et la répression des initiatives personnelles, est bâti sur un tissu d'anecdotes rythmées par les «vos gueules là-dedans!» du popotier. Les digressions mentales du narrateur et le traitement systématique des pages comme autant de feuilles volantes tentent d'associer - dans ce texte à tiroirs - la cohésion (nécessaire à la compréhension du texte) et la liberté (ou «part féminine», tabou suprême de la popote).
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Cette Rose offre une possibilité de symbolique générale qui n'impose sa marque à rien mais qui est la marque de tout. Elle ouvre une infinité de canaux par quoi le réel passe, violemment. Tout le réel. La physique et la métaphysique, la pensée et l'action, l'art et la vie, l'espace et le temps, leurs télescopages. Car il s'agit, par l'invention, par la mise en jeu de l'extraordinaire bousculade des possibilités de la langue, de mettre en évidence le tissu poétique du monde. Dire toutes les choses expérimentées, en créer une nouvelle qui permet la simultanéité des plans du réel.