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Atelier Perrousseaux
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Guide pratique de choix typographique
David Rault
- Atelier Perrousseaux
- 12 Janvier 2022
- 9782367650326
Chaque caractère d'imprimerie, au-delà de sa forme, possède son propre passé, véhicule un bagage culturel, historique et social, crée par sa seule présence sur une page, au-delà du sens des mots écrits, une véritable ambiance. De ce fait, il influe directement sur l'interprétation du texte et implique de la part du maquettiste ou du graphiste une bonne connaissance des caractères d'imprimerie et de ce que leur choix implique.
Ce livre a pour but de vous donner toutes les clés qui vous permettront d'effectuer le bon choix typographique en fonction d'un travail donné, et d'effectuer une mise en pages pertinente et esthétique. C'est au total une soixantaine de typographies qui sont présentées au fil de ces pages ; chaque police de caractères est disséquée, son créateur est présenté, le contexte social est évoqué, et toutes les connotations impliquées par son utilisation sont mises en avant. On trouvera également un tableau synthétique en fin d'ouvrage, à base de mots-clés, qui permettra de trouver simplement et rapidement une ou plusieurs typographies possibles. Enfin, une dizaine de personnalités du monde de la typographie ou de l'édition, parmi lesquelles Erik Spiekermann, Xavier Dupré, Alejandro Paul, Alain Beaulet ou Bas Jacobs ont participe à cet ouvrage en répondant à une question difficile : « Quel est votre caractère préféré ? »
Il est donc possible de lire ce livre de plusieurs manières : soit en cherchant rapidement la solution à une problématique professionnelle, soit en le lisant du début à la fin, en amateur désireux d'en connaître un peu plus sur ces lettres qu'on lit sans les voir, sur ces alphabets qui nous sont familiers à force de les rencontrer dans la rue, dans les journaux, sur les publicités, ces amis intimes à propos desquels on ne sait finalement pas grand-chose.
Cette nouvelle édition, qui fait suite au succès du premier tirage, a été entièrement revue et augmentée d'une cinquantaine de pages, avec de nouveaux caractères et les contributions exclusives de Jim Parkinson, Nick Shinn, Étienne Robial, Jean-Christophe Menu et Bruno Leandri.
En cours de traduction en italien chez Ronzani editore. -
Règles de l'écriture typographique du français
Yves Perrousseaux
- Atelier Perrousseaux
- 10 Septembre 2020
- 9782367650272
Quelques décennies d'informatique ont suffi pour bouleverser considérablement le travail de saisie de texte ou de mise en page. Aujourd'hui, quasiment tout le monde est amené à se servir d'un clavier et d'un ordinateur, voire de logiciels spécifiques, pour créer divers documents, dans un cadre privé ou professionnel. Du collégien au retraité, en passant par toutes les tranches d'âge et de secteurs d'activité, l'ordinateur, devenu incontournable, s'est imposé partout - mais il ne fait pas tout.
Même si les traitements de texte actuels proposent beaucoup de fonctionnalités et de paramètres, réglables ou automatiques par défaut, le choix typographique définitif appartient toujours à l'utilisateur qui crée son document. Un choix qui n'a très souvent rien d'évident et qui suscite bien des questions, auxquelles cet ouvrage apporte des réponses. Comme l'écrivait Yves Perrousseaux dès la première édition de son ouvrage, « chaque personne concernée devrait maîtriser l'expression typographique de sa langue ».
Ces Règles de l'écriture typographique du français s'adressent donc à toutes les personnes qui utilisent un logiciel de traitement de texte ou de mise en page mais qui ne possèdent pas, ou très peu, les connaissances typographiques nécessaires pour composer correctement un article, une brochure, un mémoire ou une publication importante. De l'emploi des majuscules à celui des guillemets, de l'écriture des nombres à l'emploi des espaces et de la ponctuation, l'ouvrage aborde toutes les questions qu'on peut se poser en saisissant un texte.
Cette nouvelle édition, revue et augmentée, tient compte de l'évolution des logiciels et des règles ou des habitudes qui ont pu en découler - un ouvrage pratique indispensable pour un travail de qualité.
La version epub de ce titre est au format maquette fixed : vérifiez la compatibilité de vos appareils de lecture. -
Jean Alessandrini, illustrateur et écrivain, a toujours aimé les alphabets : depuis ses études d'art à l'école Corvisart, il les découpe et les collectionne, pour pouvoir mieux s'en resservir plus tard (quand il ne les dessine pas).
À la fin des années 1970, il se retrouve donc avec des centaines d'alphabets et cherche à les classer, mais trouve la classification en vigueur, dite Vox-Atypi, peu performante. Il décide donc de créer son propre système, tel un entomologiste... Et présente sa classification, baptisée Codex 1980 par un François Richaudeau en forme, au grand public, ce qui lui vaudra une impressionnante volée de bois vert de la part des anciens compagnons de Lurs.
Cet ouvrage retrace l'histoire et les principes de cette classification controversée mais dont on reparle maintenant avec beaucoup d'intérêt et qui est même enseignée aujourd'hui dans certaines écoles. Un manuel très pratique pour s'y retrouver dans le dédale de la profusion typographique.
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Histoire de l'écriture typographique ; le XXe siècle Tome 1 ; de 1900 à 1950
Collectif
- Atelier Perrousseaux
- 10 Octobre 2016
- 9782367650074
Cette Histoire de l'écriture typographique - Le xxe siècle, tome 1 : de 1900 à 1950 vient compléter les quatre volumes précédents de la collection créée par Yves Perrousseaux qui retrace l'histoire des caractères d'imprimerie, de leur fabrication, de leurs usages et de leur implication dans la culture écrite occidentale.
De 1900 à 1950, les caractères en plomb voient leur fabrication atteindre des sommets en matière de qualité, avant de disparaître définitivement dans la seconde moitié du siècle. C'est donc l'occasion de faire le point sur la gravure de poinçons et la frappe de matrices. À côté de cette tradition, la typographie se modernise grâce aux machines à composer, Linotype et Monotype. Il faut produire des caractères pour ces machines ; les fonderies du monde entier vont s'y employer. D'abord par un retour aux sources (Garamond, Cochin et autres Baskerville qui vont être souvent modernisés) tout en voyant la création de nouveaux caractères pour le plomb perdurer jusque dans les années 1970 (avec les caractères des Mendoza, Excoffon, et même les premiers de Frutiger). Un maître mot durant tout ce demi-siècle : lisibilité ; un chapitre entier est donc consacré aux avancées de cette discipline pratiquement née en France avec Javal vers 1900.
Mais en parallèle, durant la période 1890-1950, la lettre s'ouvre au public. Elle n'est plus uniquement gravée par des typographes, elle est aussi dessinée par des graphistes. Elle n'est plus uniquement l'objet à lire de l'imprimerie, elle devient objet à voir. On ne la trouve plus seulement dans le livre ou la presse, elle se voit dans la rue, sur les affiches, les enseignes de magasins, dans la publicité, les magazines, etc. La lettre devient objet d'étude grâce aux mouvements artistiques tels que Arts Nouveaux, Bauhaus, Art Déco. Les typographes s'appellent alors Auriol, Renner, Tschichold ou Cassandre. Une nouvelle typographie est née.
Ce cinquième volume de l'Histoire de l'écriture typographique a été rédigé par une dizaine de spécialistes, chacun montrant à sa façon la diversité typographique de ce demi-siècle. Selon la tradition de cette collection, des pauses sont proposées hors chronologie, consacrées ici aux lettres à pochoirs, à l'imprimeur Louis Jou et aux historiens de la typographie.
Par son iconographie très riche (plus de six cents illustrations, presque toutes en couleurs), ses index et sa bibliographie de plusieurs centaines de titres, cette Histoire s'adresse aussi bien à un large public qu'aux étudiants des beaux-arts ou des écoles de communication, aux amoureux, spécialistes ou professionnels de la typographie, de l'édition et des arts graphiques. -
Typex ; conversations typographiques
David Rault, Olivier Deloye
- Atelier Perrousseaux
- 8 Avril 2020
- 9782367650227
Des caractères en plomb aux logiciels intuitifs, des catalogues et spécimens papiers aux affichages sur écrans rétro-éclairés, la pratique de la typographie, que l'on soit dessinateur de caractères, éditeur, graphiste ou programmeur, connaît un bouleversement exponentiel qui laisse désemparés bon nombre d'aficionados de la lettre.
David Rault et Olivier Deloye ont organisé, en collaboration avec l'école SupdePub de Bordeaux, une table ronde annuelle à Bordeaux, Typex, afin de discuter des problématiques nouvelles issues de ce bouleversement et tenter d'y apporter des réponses.
Typex a ainsi donné lieu à des échanges qui pointent les questions essentielles de la typographie d'aujourd'hui et qui sont retranscrits ici comme témoignages d'une évolution majeure dans l'histoire typographique.
Avec Jean-Louis Gauthey, Massin, Christophe Badani, Julien Priez, Jean Alessandrini, Jack Usine, Lionel Orient Dutrieux, Jean-Baptiste Levée, Alain Beaulet, Thierry Fétiveau, Julie Morel, Cédric Gatillon et Benoît Bodhuin.
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Histoire de l'écriture typographique ; le XXe siècle Tome 2 ; de 1950 à 2000
Jacques André
- Atelier Perrousseaux
- 21 Novembre 2016
- 9782367650081
Cette Histoire de l'écriture typographique - Le XXe siècle, tome II : de 1950 à 2000 termine la collection créée par Yves Perrousseaux qui, en six volumes, retrace l'histoire des caractères d'imprimerie, de leur fabrication, de leurs usages et de leur implication dans la culture écrite occidentale.
La lettre ne se déclinait guère, jusqu'en 1900, qu'en lettre d'imprimerie ou en lettre manuscrite. Au XXe siècle, ces lettres à lire vont être complétées par celles, mécaniques, du bureau (machines à écrire), et par des lettres à voir, celles, graphiques, utilisées en communication (affiches, magazines, signalétique). Puis, à partir de 1950, plusieurs révolutions technologiques vont bouleverser les typographies de ces trois mondes (livre, bureau, graphique) au point de les faire converger vers ce qui est devenu « la typographie ».
En 1950, l'invention de la photocomposition (optique puis informatique) conduit à la disparition du plomb et oblige les grands dessinateurs de caractères à réfléchir sur le concept de fonte. Peu après, le concept de lettre transfert permet à toute une nouvelle génération de typo-graphistes de diffuser, plus facilement qu'en plomb, leurs créations.
En parallèle, l'informatique naissante s'intéresse à la lettre pour les besoins des scientifiques et de la bureautique et apparaissent ainsi les premiers systèmes de dessin de caractères.
En 1975 l'invention de l'imprimante à laser et de ses logiciels de pilotage marque une nouvelle étape. Les choses vont alors très vite avec les formats de fonte, la guerre des polices, Unicode et les standards de caractères, pour arriver à une typographie unique utilisable par les éditeurs, les graphistes, les secrétariats, tant sur papier que sur écran (d'ordinateurs, d'affichage urbain ou des téléphones portables).
La création typographique a d'abord été une adaptation de l'existant aux nouvelles technologies. Les fontes d'aujourd'hui proposent des milliers de caractères différents dans des centaines de variantes graphiques. Mais ces nouveautés technologiques, et leur facilité d'emploi, a conduit à une multitude de fontes que l'on commence à peine à pouvoir cataloguer selon des concepts comme la typographie expressive ou le post-modernisme.
Ce sixième volume de l'Histoire de l'écriture typographique a été rédigé par une dizaine de spécialistes, chacun montrant à sa façon la diversité typographique de ce demi-siècle.
Selon la tradition de cette collection, des pauses sont proposées hors chronologie, consacrées ici aux classifications historiques des caractères, à la typographie ludique, à la réinterprétation des caractères classiques et à la préservation du patrimoine typographique.
Par son iconographie très riche (plus de six cents illustrations, presque
toutes en couleurs), ses index et sa bibliographie de plusieurs centaines de titres, cette Histoire s'adresse aussi bien à un large public qu'aux étudiants des beaux-arts ou des écoles de communication, aux amoureux, spécialistes ou professionnels de la typographie et de ses techniques, du web, de l'édition et des arts graphiques. -
Jean Alessandrini ; le poète de la lettre
David Rault
- Atelier Perrousseaux
- 20 Février 2013
- 9782911220623
Table des matières
Certains typographes – ou typophiles – ont découvert leur passion pour le dessin des lettres au détour de l’imprimerie familiale ou d’une bibliothèque poussiéreuse. Pour moi, enfant puis adolescent élevé paisiblement dans la campagne normande, loin des odeurs d’encre et de plomb, il en fut autrement.
Je lisais les (nombreux) livres de la maison, mais sans vraiment prêter attention aux caractères employés dans leurs pages. un camarade de classe me fit alors découvrir le mensuel J’aime lire, dans lequel j’appréciais tout autant les bandes dessinées bizarres de Tom-Tom et Nana que les récits de première partie, souvent illustrés avec talent. L’un d’entre eux s’appelait Paul et le Robot, une histoire rétro futuriste aux dessins fantastiques que n’aurait pas renié Jules Verne, sortes de gravures anciennes décrivant un monde utopiste féérique. J’ai été fasciné par cette histoire et je mémorisais le nom de l’auteur en espérant qu’il en publie une autre : il s’agissait de Jean Alessandrini, qu’à ce moment je ne connaissais donc pas du tout. Mon voeu fut exaucé un peu plus tard, lorsque je tombais sur une nouvelle histoire de ce dernier dans un autre numéro de J’aime lire: le Zapoyoko, une histoire farfelue dans laquelle un jeune garçon joue au scrabble avec des amis et finit par inventer un mot avec toutes les lettres dont il dispose (le « Zapoyoko » du titre). Lorsque ses camarades de jeu lui reprochent d’avoir inventé ce mot, le garçon s’endort et à son réveil, se retrouve plongé dans un univers imaginaire à la recherche du fameux Zapoyoko. La particularité de cet univers, c’est que tous les objets qui s’y trouvent, immeubles, véhicules… sont fabriqués avec les lettres qui en composent le nom.
C’était là l’ingénieux stratagème grâce auquel Alessandrini le typographe faisait cause commune avec Alessandrini l’illustrateur, et le résultat était extraordinaire de poésie, d’invention et de talent. C’est à ce moment précis que je me suis mis à regarder les lettres de plus près, à aimer les caractères, à vouloir les connaître plus et encore. Lorsque plus tard je suis entré aux beaux-Arts, j’y ai peu à peu délaissé le dessin et la peinture pour me rapprocher de la typographie… et c’est encore un peu plus tard, à la lecture du magazine Pilote des années 1970, puis en découvrant le livre Typomanie chez un bouquiniste du Marais que j’ai appris à aimer encore un peu plus Alessandrini et son incroyable travail.
À l’heure d’internet, je pensais naïvement qu’il serait aisé de trouver de la documentation sur cet auteur remarquable, de voir ses illustrations, et surtout d’en apprendre un peu plus sur sa classification typographique, le fameux Codex 1980, et enfin de pouvoir acheter, télécharger et utiliser ses très beaux caractères distribués par Hollenstein dans les années 1970 et qui eurent à cette époque un succès certain. et force est de reconnaître que je suis tombé de haut : il n’y avait, et il n’y a toujours, à l’heure où j’écris ces lignes, à peu près rien. en dehors d’une courte notice biographique ici et de quelques dessins là, il n’y a rien à la disposition de tous ceux qui veulent en savoir plus, et il est impossible d’utiliser ses alphabets, qui n’ont jamais été numérisés.
C’est en réaction à cette injustice que l’idée de ce livre s’est peu à peu imposée. J’ai cherché Jean Alessandrini, et j’ai fini par le retrouver à strasbourg, au détour de ces livres qu’il écrit, pour lesquels il a été récompensé, qui sont restés sa passion et sont devenus son gagne-pain. il a petit à petit délaissé la création typographique pour s’atteler avec brio à l’écriture, et je craignais qu’il ne veuille plus en entendre parler, mais j’avais tort : les heures que j’ai passées en sa compagnie ne m’ont que confirmé ce que je savais déjà, que le coeur du poète de la lettre qu’il a toujours été bat avec force, et qu’il est grand temps de sortir ce typographe et illustrateur hors norme, aussi talentueux que discret, d’un oubli injuste. -
Roger Excoffon, le gentleman de la typographie
David Rault
- Atelier Perrousseaux
- 17 Mai 2011
- 9782911220586
Roger Excoffon : un nom qui ne dit pas grand-chose à l'homme de la rue.
Et pourtant... Si cet homme de la rue est né en France entre 1930 et aujourd'hui, il a forcément côtoyé l'une de ses créations. Typographe de talent (on lui doit les caractères Mistral, Banco, Choc ou Antique Olive) puis publicitaire (il a réalisé des centaines d'affiches et de logos, comme celui d'Air France), Roger Excoffon est probablement un de ceux dont l'oeuvre splendide accompagne chacun de nos pas, habite l'inconscient collectif avec le plus de force. Ses caractères étaient entiers, habités d'une force et d'une personnalité peu communes ; ils furent utilisés massivement dans les années 1950 et 1960, habillant nombre bars-tabacs, salons de coiffure et autres boulangeries, se parant d'une couleur et d'une connotation qui furent aussi à l'origine de leur désintérêt quelques années plus tard ; volontiers désuets, profondément français, esthétiquement éblouissants, ils font partie intégrante de notre histoire et de notre culture.
Cette monographie bilingue français et anglais, qui s'intéresse autant au typographe qu'au publicitaire, à l'homme qu'à l'artiste, signée David Rault (graphiste et journaliste, directeur de la collection « Atelier Perrousseaux » et membre de l'Atypi, à qui l'on doit le Guide pratique de choix typographique), comprend une biographie articulée autour d'un entretien inédit que Roger Excoffon avait accordé à François Richaudeau en 1977, une iconographie importante (avec des photographies de Jean Dieuzaide et des gouaches provenant de collections privées jamais publiées jusqu'alors) et des participations exceptionnelles signées Massin, Peter Knapp, José Mendoza y Almeida, Jean-François Porchez, François Richaudeau, Yves Perrousseaux et Hrant Papazian. -
Papyrus ; écrire dans l'Egypte antique
Parkinson R B.
- Atelier Perrousseaux
- 18 Mars 2010
- 9782911220562
L'une des inventions les plus remarquables de l'ancienne Égypte fut la fabrication d'un « papier » à partir de la plante de papyrus.
Dès 3000 av. J.-C., des feuillets et des rouleaux en papyrus fournirent une surface d'écriture idéale pour copier des textes à l'aide de roseaux trempés dans des pigments à base de carbone et d'ocre rouge. Les scribes égyptiens utilisèrent le papyrus pour les documents juridiques et administratifs, les lettres d'affaires et les correspondances privées, mais aussi pour les textes littéraires, les ouvrages encyclopédiques, les hymnes religieux, etc.
Cet ouvrage présente les méthodes de fabrication et de conservation des papyrus, les différentes techniques et les écritures qu'utilisaient les scribes, ainsi que les multiples usages du papyrus durant l'époque pharaonique, puis au cours des périodes suivantes, sous les Ptolémée et les empereurs romains.
L'Égypte nous a transmis beaucoup de la littérature grecque et un grand nombre d'écrits administratifs, faisant du papyrus le grand support de la culture du monde méditerranéen jusqu'à ce qu'il soit éclipsé, vers le IXe siècle, par le papier de chiffon originaire d'Orient, mettant fin à une tradition qui dura quatre mille ans.
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Jean-François Porchez ; l'excellence dans la contrainte
Collectif
- Atelier Perrousseaux
- 3 Mai 2014
- 9782911220876
Peu de créateurs de caractères peuvent se targuer de représenter, à eux seuls ou presque, la création typographique d'un pays tout entier - Jean François Porchez est de ceux-là.
Profondément français, il a su créer de nombreuses passerelles avec le monde typographique anglo-saxon. Lorsqu'il n'intervient pas à l'étranger, il travaille sur des projets typographiques sur-mesure pour son studio ZeCraft ou gère la publication des caractères chez Typofonderie. Enthousiaste par nature, il est toujours prêt à communiquer et à échanger autour de son art avec ses clients, confrères designers et étudiants, de Los Angeles à Helsinki en passant par New York ou Bangkok.
Imprégnées de l'histoire et de l'esprit de ses commanditaires, les créations de Jean François Porchez - logotypes ou caractères typographiques - se sont affichées ou s'affichent encore dans des publications telles que Le Monde, The Baltimore Sun ou Wired, sur les murs du métro parisien et du BHV, la maroquinerie Louis Vuitton, dans la communication d'Yves Saint Laurent Beauté, du Boston Consulting Group, de Peugeot, La Banque Postale, etc.
Cet amoureux de la lettre, ce pédagogue-né, méritait un ouvrage retraçant son parcours et livrant sans réserve les secrets de son art, tendu vers l'excellence.
Avec des textes de Karen Cheng, Aaron Levin, Muriel Paris et Sumner Stone. -
Typographie et cinéma ; esthétique du texte à l'écran
Lionel Orient, Dutrieux
- Atelier Perrousseaux
- 12 Octobre 2015
- 9782911220999
Les interactions entre l'image, le son et le texte sont aux fondements du cinéma ; quand il ne figure pas dans les génériques ou les sous-titres, le texte se retrouve sur les affiches et supports publicitaires. Le texte n'est jamais seul : il est toujours accompagné d'une forme qui l'insère dans une culture, une société, une histoire. Le type de caractère, son mouvement et son emplacement à l'écran participent au sens : ils véhiculent une signification ajoutée. Trop souvent déconsidéré - parce que mal compris - le choix d'une typographie a une influence sur l'ensemble de la forme filmique et au-delà du cadre purement cinématographique.
Cet ouvrage s'intéresse aux caractéristiques de l'écrit, à ses rôles au centre de l'écran, et l'aborde avec un double regard, celui de sa forme (la typographie) et de son média (le cinéma). Typographie et cinéma présente un aperçu des possibilités et des contraintes du média. Il s'adresse au cinéaste désirant approfondir l'usage de l'écrit à l'écran, et au graphiste intéressé par le cinéma.
Lionel Orient Dutrieux est graphiste et monteur travaillant à Bruxelles. Après des études en Arts et sciences de la communication à l'Université de Liège, il a suivi une formation de monteur à l'Institut national supérieur des arts du spectacle et des techniques de diffusion (INSAS). Aujourd'hui, il est assistant au centre montage de l'INSAS et crée, par ailleurs, outre des génériques et des logotypes, des films documentaires. Typographie et cinéma est son premier ouvrage, adapté de son mémoire de fin d'études.
Préface de Michel Chion
Avant-propos de Jérôme Lasserre
Recommandé par Etapes Magazine.
Le format epub de ce titre est au format maquette fixed : vérifiez la compatibilité de vos appareils de lecture. -
Les caractères de civilité ; typographie et calligraphie sous l'Ancien Régime
Rémi Jimenes
- Atelier Perrousseaux
- 15 Mars 2011
- 9782911220579
« Lettre française d'art de main » ou « lettre façon d'écriture », les caractères de civilité gravés par Robert Granjon en 1557 constituent l'une des plus fameuses imitations de l'écriture manuscrite dans la typographie. Reproduisant la gothique cursive très souple des secrétaires français de la Renaissance, ils seront employés à la composition des livres (et notamment des manuels scolaires) pendant plus de trois siècles.
Cette typographie attire depuis longtemps l'attention des historiens du livre mais les travaux publiés jusqu'à présent n'ont porté que sur les origines de cette écriture et sa diffusion à la fin de la Renaissance. Pour la première fois, cet ouvrage présente l'histoire des caractères de civilité sur un long terme, en observant les modalités de leur utilisation depuis la Renaissance jusqu'au milieu du XIXe siècle.
Une première partie, consacrée aux années 1557-1650, décrit la création, la diffusion et le rapide déclin de cette typographie, et s'interroge sur les motivations idéologiques qui ont conduit à son utilisation puis à son rejet. La seconde partie, qui porte sur une période plus tardive (1650-1850), analyse les raisons pour lesquelles le caractère de civilité a été alors systématiquement employé à la composition des manuels de savoir-vivre.
Dans ce large cadre chronologique, l'auteur examine le rôle qu'ont joué les caractères de civilité dans l'enseignement élémentaire et les rapports étroits qu'ils ont entretenus avec les modes calligraphiques. La typographie n'est donc pas ici examinée sous ses seuls aspects formels : on s'attache à restituer les enjeux (sociaux, religieux, économiques) qui en conditionnent les usages.
S'appuyant sur des sources variées et souvent inédites (traités calligraphiques, typographiques ou pédagogiques, documents d'archives, préfaces, etc.), cette étude, préfacée par Hendrik Vervliet, s'accompagne d'une abondante iconographie, présentant plus d'une centaine de documents tant imprimés que manuscrits.
À travers cette histoire de la « lettre française », c'est à une véritable exploration des relations entre typographie et calligraphie qu'est convié le lecteur.
Rémi Jimenes est doctorant au Centre d'études supérieures de la Renaissance (Tours), où il rédige une thèse sur l'imprimerie parisienne au XVIe siècle, et dispense des cours d'histoire moderne à l'université de Tours. Il est l'auteur de plusieurs articles de recherche, fruits de ses explorations dans les fonds anciens de bibliothèques publiques. -
Chronique de la forme ; deux mille ans d'expression visuelle
Herman Lampaert
- Atelier Perrousseaux
- 30 Mars 2005
- 9782911220678
Le style "chronique" a vu le jour entre le Tigre et l'Euphrate, il y a des millénaires. C'est un genre d'ouvrage qui mémorise différents événements caractéristiques de domaines particuliers, classés suivant l'ordre du temps. Il s'agit d'un outil de confrontation et de travail, dont on a besoin de temps à autre, comme on se sert d'une grammaire ou d'un dictionnaire.
Cet ouvrage mentionne les oeuvres de création visuelle les plus marquantes de notre société occidentale depuis deux mille ans, principalement dans un pentagone délimité par Londres, Copenhague, Vienne, Rome et Madrid. On y aborde des disciplines souvent négligées comme l'écriture typographique, ce qui rend cet ouvrage sans précédent. De la lampe au logotype, de l'architecture à la peinture et à la sculpture, du croquis aux productions cinématographiques, en passant par l'Opéra...
Puisse le lecteur avide de comprendre, de comparer, de confronter, de cerner, de synthétiser une évolution, un style, une école, un créateur ou un créatif, y trouver réponse à ses questions. Il ne manquera pas ensuite d'éprouver une véritable faim et n'aura de cesse de se plonger et de se replonger dans ces 1787 entrées (qui se renvoient les unes aux autres), dans ce qui pourrait bien s'avérer être une tentative réussie de "somme". Cet ouvrage est la reprise complétée, en français, de Kroniek van de vorm que l'auteur a édité, en néerlandais, en 1997. -
Dans Écritures, miroir des hommes et des sociétés, l'auteur attirait l'attention sur l'écriture comme image de l'homme à travers son histoire. Dans ce second essai, qui lui est complémentaire, il s'interroge sur le processus de création d'une écriture aujourd'hui.
De la pensée à la parole et à l'écriture, le chemin est long et cahoteux. Au début, apanage du pouvoir et instrument de gouvernement, l'écriture, en se répandant, est devenue le support idéal de partage des connaissances et du savoir. L'invention de l'alphabet par les peuples nomades du Moyen-Orient était le premier acte d'un humanisme méditerranéen.
Aux époques classiques, chaque culture avait « son » écriture qui reflétait son image. Aujourd'hui, due à la « vulgarisation » des techniques informatiques, une prolifération sans précédent des caractères typographiques inonde le marché mondial. Cela perturbe l'esprit des consommateurs. Dans ce contexte de liberté inconditionnelle non maîtrisée, l'auteur s'interroge sur la « raison de l'écriture » dans sa diversité. Avant de pénétrer dans le labyrinthe du « comment », il s'interroge sur le processus de la création en général, sur le « pourquoi » d'une écriture nouvelle, ainsi que sur le « pourqui », c'est-à-dire sur le regard particulier du lecteur-destinataire.
Pour Ladislas Mandel, l'écriture sous toutes ses formes est éminemment un langage à part entière, création de l'esprit. Aussi, à travers ses interrogations multiples, il tente, en retrouvant les vertus de sa vocation originelle, de redonner la parole à l'écriture.
Dans le dernier chapitre, l'auteur explique les principales caractéristiques formelles pertinentes nécessaires à la création de caractères, en particulier celles qui découlent des déformations optiques.
C'est Anne Zali, conservatrice en chef à la Bibliothèque nationale de France, responsable de l'Action pédagogique, qui a écrit l'avant-propos. -
Guide de la couleur & de l'image imprimee - un precis de chromie a l'usage des operateurs pao et de
Emmanuel Florio
- Atelier Perrousseaux
- 21 Février 2001
- 9782911220487
Cet ouvrage détaille, pas à pas, les étapes d'acquisition, de retouche et d'impression de l'image, depuis les techniques élémentaires accessibles au débutant, jusqu'aux méthodes de reproduction sophistiquées des professionnels. Chaque notion est illustrée d'exemples en situation imprimée réelle : quadrichromie, bichromie, 7 couleurs Pantone®, 1 or et 1 vernis.
Publics concernés : graphistes, photograveurs, imprimeurs, étudiants et enseignants, et plus généralement toute personne qui est amenée à communiquer par l'image pour l'imprimé, le Web ou le multimédia, sur Macintosh ou sur PC, dans un contexte professionnel ou non.
"Calibrages impossibles, profils colorimétriques irréconciliables, teintes brûlées, Pantones inconvertibles... Pour vous aider à remonter de l'enfer chromatique, Emmanuel Florio fait don de son savoir faire aux internautes. Les arcanes de la couleur démystifés". Marc Autret/BlogNot -
Voir, nommer et figurer les couleurs
Roger Lamouline
- Atelier Perrousseaux
- 15 Février 2007
- 9782911220821
Les couleurs posent bien des questions intéressantes. Le triangle qui permettait il y a cinquante ans de s'assurer que la teinte des feux rouge, vert, jaune que l'on place le long des voies de chemin de fer était conforme au cahier des charges est-il le même que celui caché dans nos ordinateur aujourd'hui ? Pourquoi du rouge mélangé à du vert donne-t-il du jaune sur l'écran d'un ordinateur et nullement sur la palette d'un peintre ? Pourquoi une personne sur douze ne distingue-t-elle pas le rouge du vert, y compris chez les peintres ? Comment notre rétine parvient-elle à créer la sensation colorée ? Qu'est-ce que le cyan, le magenta ? Comment est-il possible de donner une teinte précise à chaque élément coloré d'une image de télévision, d'ordinateur ou de magazine ? Existe-t-il de nos jours une théorie des couleurs faisant l'unanimité ?
À la fois historique et technique, cet ouvrage répond, entre autres, à toutes ces questions, dans un langage simple et clair accessible à tous. Une manière originale d'entrer dans le monde des couleurs. -
Roger Druet est peintre, calligraphe, écrivain et professeur de la lettre. Ancien élève de l'École des Arts Appliqués, puis des Beaux-Arts (architecture), il s'oriente ensuite vers la typographie dont le dessin de caractères chez Deberny et Peignot.
Puis une longue pratique de la conception et réalisation graphique dans l'édition et la publicité confirme sa technique. De 1960 à 1987, il est chargé du cours d'art graphique à l'École Supérieure des Arts Appliqués.
Après de longues années d'arts et métiers graphiques, l'artiste oriente ses recherches picturales vers une incorporation de la calligraphie, de la schématisation du signe dans un univers poétique et musical.
L'allégresse de l'écriture s'inscrit dans cette démarche et présente des variations inspirées de l'alphabet. Un beau livre d'art poétique, en parallèle à une exposition sur les créations de Roger Druet qui s'est tenue en janvier 2009 au Musée de l'Imprimerie de Lyon.
Pour Roger Druet, à l'égal des anciens calligraphes, écrire n'est pas seulement une activité technique, mais une pratique corporelle de jouissance. Dans ses compositions comme Masson, Dotremont, Twombly, Tobey, il nous transporte dans un espace poétique, un univers du signe qui est celui de l'art, où le vierge est «l'infiniment possible».
Roland Barthes -
Ecritures - miroir des hommes et des societes
Mandel Ladislas
- Atelier Perrousseaux
- 2 Octobre 1998
- 9782911220951
L'ouvrage (abondamment illustré et se lisant comme un roman passionnant) développe une idée que l'auteur réfléchit et vérifie depuis des lustres : l'évolution de l'écriture à travers les millénaires et les cultures ne provient pas tant de l'invention de nouveaux outils de traçage ou de supports, mais au contraire est le résultat, le « miroir » des rêves, des angoisses, des systèmes politiques (permissifs ou autoritaires) des hommes et des sociétés. Les nouvelles formes d'écriture et les nouveaux outils ont ensuite suivi.
Mandel développe également une de ses thèses longuement mûrie : celle de la filiation des caractères gothiques du Moyen Âge avec les caractères sans empattements (Arial, Helvetica...) : même logique de géométrie mécanique des formes et de « cadence » que celles des traditions gothiques. Mine de rien, ce livre bouscule nos habitudes du bien penser typographique. On en sort rafraîchi !
o Public concerné : public cultivé, étudiants et professionnels de la communication. -
Ce recueil rassemble les Actes des journées d'étude d'Aix-en-provence qui se sont déroulée les 9 et 10 décembre 2002, à l'initiative du Centre de conservation du livre, dans le cadre du programme MANUMED, et de l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (IREMAM).
Dans ces contributions, les spécialistes du monde berbère et de patrimoine manuscrit s'interrogent sur la localisation, l'identification, la conservation et la diffusion des manuscrits berbères au Maghreb et dans les collections européennes, afin de sauvegarder le fragile héritage manuscrit de la culture berbère, parfois seul témoignage tangible de traditions orales disparues ou en voie de disparition. -
L'écrivant voit sur son écran informatique le contenu de son travail, le texte même, se façonner dans toutes ses apparences, avec une rapidité et une souplesse inconnues jusqu'alors.
Cette chair vivante est susceptible d'être remise en cause ; elle épousera tous les désirs successifs de l'auteur, qui peut la manipuler sans limites, dans tous les caractères numérisés qu'il a mis dans son ordinateur, comme dans des présentations-positions variables à l'infini. L'intérêt essentiel de l'informatique, c'est que la création vaut exécution ; elle est stimulée dans le même temps que les repentirs sont permis. Ce qui implique la parfaite connaissance et le parfait contrôle du sens ajouté par les choix de la forme typographique, caractère, justification, invariants, trames, couleur, etc.
Alors ? Quels traitements et pour quels textes ?
Les nouvelles techniques, bien utilisées, proposent au lecteur des pages remarquables. Mal conçues, elles transforment notre paysage de lecture en catalogues de caractères, innombrables autant que différents sans doute, mais surtout inappropriés aux rôles distribués par des graphistes, bien souvent plus plasticiens joueurs que sémiologues convaincus.