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Don Quichotte
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Il y a une quinzaine d'années, en chahutant avec des amis, le jeune Fabien, pas encore vingt ans, fait un plongeon dans une piscine. Il heurte le fond du bassin, dont l'eau n'est pas assez profonde, et se déplace les vertèbres. Bien qu'on lui annonce qu'il restera probablement paralysé à vie, il retrouve peu à peu l'usage de ses jambes après une année de rééducation. Quand il se lance dans une carrière d'auteur-chanteur-slameur, en 2003, c'est en référence aux séquelles de cet accident - mais aussi à sa grande taille (1,94 m) - qu'il prend le nom de scène de Grand Corps Malade.
On connaît l'immense succès qui suit : trois albums plébiscités par le public et la critique, une distinction de Chevalier des Arts et des Lettres, qui récompense la qualité de sa plume, toujours subtile et surprenante. Dans ses chansons pleines de justesse, telles " À l'école de la vie ", " Roméo kiffe Juliette ", " Éducation nationale ", ou encore " Rachid Taxi ", l'artiste soulève le voile d'une réalité sociale et politique singulière. Chaque année, certains de ses textes sont proposés au baccalauréat de français.
Dans son livre, où il se fait pour la première fois auteur d'un récit en prose, il raconte, avec humour, dérision et beaucoup d'émotion, les douze mois passés en centre de rééducation et relate les aventures tragiques mais aussi cocasses vécues par lui et ses colocataires d'infortune.
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Diam's ; autobiographie
Mélanie Georgiades
- Don Quichotte
- Non fiction
- 27 Septembre 2012
- 9782359491159
"Pendant des années, j'ai couru sans savoir où j'allais, jusqu'au jour où, perdue et épuisée, je me suis effondrée. Parfois, toucher le fond donne beaucoup d'ardeur à vivre, à aimer et, surtout, à devenir un cultivateur du bonheur. Me revoilà, donc, mais cette fois avec un livre dans lequel je me confie et rétablis mes vérités, moi qui écoute depuis trois ans sans rien dire. Ce livre, je le dédie à toutes celles et tous ceux qui m'ont aimée et soutenue."
Pour la première fois depuis la sortie de son dernier disque, SOS, l'étoile du rap français rompt le silence.
Dans une autobiographie sincère et émouvante, Diam's nous entraîne dans l'aventure hors du commun qui l'a vue enchaîner les tubes, les salles combles et les récompenses. Mais, derrière les paillettes, la jeune femme raconte aussi les larmes. Elle confie les souffrances d'une enfant qui a grandi sans père, la dépression qui l'a conduite en clinique psychiatrique, la quête éperdue pour trouver le sens de la vie et, enfin, sa découverte de l'Islam, et sa renaissance. Elle nous emmène sur les routes qu'elle a arpentées, depuis son enfance à Chypre jusqu'au scandale de sa photo volée à la sortie d'une mosquée, et son engagement humanitaire en Afrique.
Ce livre, Diam's l'a conçu comme un voyage "au fond de son coeur", et s'y découvre avec la générosité qu'on lui connaît.
"Si ce lvre peut vous faire entrer dans ma vie comme vous entreriez chez moi alors... Soyez les bienvenus. Mélanie" -
Mélanie, française et musulmane
Mélanie Georgiades
- Don Quichotte
- Non fiction
- 21 Mai 2015
- 9782359493290
Avec la publication de Diam's autobiographie, en 2012, et sa première apparition à la télévision après une longue absence, Mélanie Georgiades, dont la conversion à l'islam avait fait grand bruit, a acté sa renaissance. Depuis, elle s'est consacrée à sa vie de femme et de jeune maman, laquelle lui a réservé de grandes joies mais aussi des épreuves. Car la route vers le bonheur est parfois longue, et semée d'embûches. Mélanie le sait bien. Elle revient ainsi sur les jours d'après la sortie de son premier livre, et les réactions, violentes ou bienveillantes des médias, de l'opinion publique mais aussi de son public et de son entourage. Elle renoue notamment avec des proches que sa conversion avait éloignés d'elle ; elle se rapproche de sa mère, et surtout retrouve son père, le grand absent de sa jeunesse. Pendant ce temps, Mélanie suit toujours son chemin spirituel, apprend la tolérance et s'applique, du mieux qu'elle peut, à " se lever tous les matins en essayant d'être meilleure que la veille " et, dit-elle, dans un éclat de rire : " C'est un programme complet pour une journée ". Cependant celle qui vit sa foi comme un témoignage de paix et de sérénité veut aussi rétablir des vérités à propos du terrorisme qu'on attribue à l'islam et qui – selon ses mots – n'est le fait que d'égarés en perdition et d'ignorants. Elle veut raconter comment la foi l'a au contraire adoucie, apaisée, soignée et guérie de ses blessures. Et veut tendre une main à ceux qui ont peur de l'Islam, une main chaleureuse et pacifique. Loin du bruit et de la colère, Mélanie prône le respect, l'ouverture et l'apaisement dans une France désormais multiculturelle aux couleurs et croyances variées.
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Trente ans avant les événements de Ferguson, Spike Lee créait la polémique avec Do The Right Thing, brûlot sur les tensions raciales et de frustration urbaine à Brooklyn.
Jamais avant Spike Lee un cinéaste n'avait filmé le ghetto du point de vue d'un accro au crack se vantant d'avoir " fumé la télé Sony de sa mère " ou d'un sneaker addict entrant dans une rage folle lorsqu'un cycliste caucasien (on ne disait pas encore hipster à l'époque) a roulé sur sa paire de Jordan immaculée. En inventant la " street culture ", creuset d'une nouvelle mythologie urbaine au fil des décennies, l'auteur de Do The Right Thing est aussi devenu le père-fondateur du film " hip hop " en intégrant le rap à son espace narratif. Ce gamin de Brooklyn, trop petit et trop frêle pour s'illustrer sur les terrains de basket, aura ainsi esthétisé dans sa représentation cinématographique la pratique du basket de rue, à travers la figure de Michaël Jordan et de ses défis quotidiens aux lois de la gravité... Celui qui dit " emmerder John Wayne " et a menacé Wim Wenders avec une batte de baseball au festival de Cannes a influencé, dans le monde entier, la mode, le langage, les codes, l'esthétique, l'attitude, voire le folklore, de plusieurs générations.
Ce livre n'est pas une biographie exhaustive mais bien une ballade gonzo et " rap'n'roll " nourrie d'une approche journalistique dans la lignée des écrits de Nick Cohn, Nick Kent ou encore Jeff Wang. À travers la vie et l'œuvre de Spike Lee, c'est une certaine histoire de l'Amérique que nous sommes amenés à raconter, d'une Amérique noire pas encore totalement remise de l'épidémie de crack des 90's, ni des drames nationaux provoqués par les attentats du 11 septembre 2001 et les dévastations de l'ouragan Katrina en août 2005, sans compter les bavures policières de 2014.
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" La réussite prend parfois des chemins inattendus. Du jour où pour la première fois j'ai vu couler les larmes de mon père à celui où j'ai failli mourir étouffé sur scène, j'ai toujours pensé que ma vie était crazy pour une personne normale comme moi. Alors j'ai eu envie de vous en raconter les meilleurs épisodes. " Ou les histoires extraordinaires du Comorien le plus connu au monde.
Soprano rapporte les tribulations, émouvantes ou cocasses, d'un jeune garçon plein de talent qui a poussé dans les (célèbres) quartiers nord de Marseille et qui, aujourd'hui, connaît le succès que l'on sait : sacrifices d'un père (venu des Comores, le sien a tout abandonné, jusqu'à son nom, dans l'espoir d'une vie meilleure pour ses enfants) ; enfance et adolescence entre culture africaine, enseignement religieux à la madrasa et rap dans les MJC de quartier ; premiers freestyles sur la fameuse radio Grenouille ; fondation, entre amis d'enfance, du label Street Skillz, avec deux francs six sous mais une furieuse envie de réussir et de concrétiser leurs rêves ; rencontre primordiale avec Akhenaton, et leur professionnalisation, jusqu'à la reconnaissance internationale et la participation aux BET Cypher américaines (la plus prestigieuse cérémonie hip-hop au monde) ; engagement en Afrique, notamment aux Comores... Et bien d'autres aventures qui témoignent d'un destin extraordinairement singulier.
Qui montrent surtout que Marseille n'est pas seulement le lieu des règlements de comptes à la kalachnikov et des élus corrompus. C'est aussi une jeunesse qui ne demande qu'à réussir. Entouré d'amis de longue date, Soprano a contribué à rendre la culture urbaine populaire. Et, au-delà des tubes et du succès commercial, il n'oublie pas d'où il vient, reste fidèle à ses valeurs : l'amitié, le respect et la tolérance. Crazy ! est un éloge de la persévérance face aux obstacles, une leçon d'optimisme pour tous ceux qui veulent croire en leurs rêves. Selon Soprano, chacun doit pouvoir tracer sa voie, se libérer de sa condition, combattre le préjugé - tenace - qu'il n'y aurait rien de bon pour celles et ceux issus des quartiers laissés à l'abandon.
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L'actrice francaise est une femme comme les autres (enfin presque)
Maud Fournier, Florence Trédez
- Don Quichotte
- Non fiction
- 5 Novembre 2015
- 9782359494600
Qui sait qu'à ses débuts Lætitia Casta a poussé un producteur dans une poubelle ? Que " terrienne ", pour les Actrices, signifie " sexy " ? Qu'" autodérision " n'est en revanche pas référencé dans leur vocabulaire ? Que pleurer est chez elles un passe-temps comme un autre ? Que JoeyStarr est, lui aussi, unE actricE ?
À l'écran, l'Actrice hante les imaginaires et les nuits blanches. À la ville, la même s'épanche sur son style inimitable et sa vie privée, et distille conseils et avis, judicieux ou pas, sur la mode, la coiffure, l'éducation, la diététique, la politique, le couple et plus si affinités.
D'" Isabelle Adjani " à " Elsa Zylberstein ", en passant par " Bashing ", " Casseroles ", " Moue ", " Moments de bravoure " ou " Jeune Actrice ", ce livre s'intéresse aux territoires que l'Actrice occupe (festivals, castings, grandes marques dont elle est l'égérie), aux individus qu'elle côtoie (agents, metteurs en scène, chasseurs de têtes, journalistes), aux choses qui l'intéressent (chirurgie esthétique, amours, maternité, etc.), à l'importance d'être bankable, ou encore prise pour une intellectuelle... Autant de passionnants sujets qui lèvent enfin le voile sur son insondable mystère et épinglent avec humour les travers de cet animal fascinant qu'est l'Actrice made in France.
Florence Trédez a aiguisé sa plume irrévérencieuse à 20 ans, Télérama, Max, Charlie Hebdo. Journaliste chez ELLE depuis quinze ans, elle est l'auteure de Brassens, de Madonna et de Amy Winehouse, une icône rebelle.
Maud Fournier, attachée de presse pour le label Mercury Group, connaît bien les milieux du cinéma et ne rate pas une occasion de poster des interventions pleines d'humour sur les réseaux sociaux.
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Manu Chao ; un nomade contemporain
Véronique Mortaigne
- Don Quichotte
- Non fiction
- 17 Janvier 2013
- 9782359491197
Manu Chao, figure majeure du rock français, est né à Paris en juin 1961, d'une mère basque et d'un père galicien. Si s'engager, c'est choisir son camp, le chanteur s'y dévoue depuis l'enfance à Boulogne-Billancourt, puis à Sèvres, passée à jouer au foot avec des fils d'ouvriers, des Portugais, des Arméniens, à écouter de la musique latino-américaine, " Hasta Siempre ", Bob Marley, Chuck Berry, ainsi que les chants révolutionnaires espagnols.
Dès ses débuts, fin 1970, Manu Chao remet à l'honneur la culture latino-américaine, épicentre du jeu politique mondial. Après la dissolution de La Mano Negra, le groupe de rock alternatif fondé en 1987, et l'un des plus énergiques parmi la scène française de l'époque, l'artiste a entamé une seconde carrière : son premier album solo, Clandestino (1998), est un énorme succès. Le chanteur s'y révèle engagé, nomade, et royalement fainéant. Jouer de la musique à danser, faire du cirque à Rio, provoquer des rencontres de poètes au fond du sertao brésilien et monter dix autres projets en parallèle (en 2005, il a produit l'album d'Amadou et Mariam), font de lui un paradoxe. Lui qui a vendu près de 6 millions de disques a aussi prophétisé la disparition du CD. Tour à tour amoureux des instruments traditionnels, tout en étant l'un des pionniers de l'ordinateur, qu'il utilise comme un outil de collages sonores et d'échantillonnages d'ambiances. De Belfast à la Cité Langlet-Santy de Lyon, du Forum social de Porto Alegre au contre-G 8 de Gênes en 2001, l'artiste n'a cessé d'accompagner les mouvements altermondialistes, sans s'y engager. Défendant les eaux-de-vie traditionnelles, la marijuana et la libre circulation des personnes, Chao choisit ses combats. Avec son collectif Radio Bemba, sorte de sound system surdoué et délirant, il met en pratique une écologie de la musique mondiale. Fervent souteneur du mouvement zapatiste au Mexique, il a tourné un documentaire avec le cinéaste Emir Kusturica sur les fous de l'asile de la Colifata, près de Buenos Aires.
Ce livre suit les voyages de ce champion de l'économie artistique durable, entre Barcelone, le Brésil, le Mexique, l'Argentine, et la place Pigalle.
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Un autre monde ; les amours de la chanson française et du rock Tome 2
Yves Bigot
- Don Quichotte
- 6 Avril 2017
- 9782359496048
Tous les chanteurs français, depuis cinquante ans, sont à la fois les enfants de la Grande Chanson française (Piaf, Brassens, Brel, Ferré, etc.) et ceux des Beatles et de Dylan, ces demi-dieux du rock, dont ils ont rêvé d'égaler la force, la séduction et l'influence planétaire.
Yves Bigot chronique les conséquences pour eux de cette double paternité... souvent antinomique et analyse cette exception culturelle française, vu par et à travers Téléphone, Balavoine, Cabrel, Murat, Daho, Indochine, Noir Désir, Mylène Farmer, Manu Chao, Benjamin Biolay, Stromae... jusqu'à Christine and the Queens qui a vaincu, après Daft Punk, Air, Cassius, Phoenix et Justice, le signe indien qui empêchait jusque-là aux artistes français d'exister dans l'univers mondialisé anglo-saxon.
" Yves Bigot est de loin le mieux placé pour analyser les amours complexes du rock et de la chanson française car le seul à avoir parcouru au fil des années toute la chaîne alimentaire de la musique en France - fan, disquaire, journaliste, homme de radio, de télé, auteur, producteur, patron de maisons de disques - et ce sans s'y être fait dévorer ni transformer en requin. "
Agnès Léglise, Rock & Folk
" Bigot raconte l'histoire d'une exception culturelle face à la déferlante anglo-saxonne. Et à travers cinquante figures clés, il dessine le portrait du style français. "
François Armanet, L'Obs
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Né quelque part
Maxime Le forestier, Sophie Delassein
- Don Quichotte
- Non fiction
- 1 Juillet 2011
- 9782359490480
Dans un ouvrage écrit à la première personne, Maxime Le Forestier dessine son portrait avec la rigueur, l'honnêteté et la sensibilité qu'on lui connaît. L'enfant, élevé dans une famille musicienne et dont le père disparut pendant quinze ans, fit ses débuts dans l'ombre des deux Georges (Moustaki et Brassens) et connut le triomphe d'un premier album empli de tubes. Après les glorieuses années soixante-dix du succès populaire et de la vague hippie, ce chanteur-guitariste subit le désamour du public et une longue traversée du désert, qui prit fin le jour où il créa " Né quelque part ", chanson incontournable devenue un hymne antiraciste.
Si ce livre est le fruit d'un premier travail entrepris par Maxime Le Forestier avec Sophie Delassein (et paru en 2005 sous forme d'entretiens), il en est surtout une version remaniée et considérablement augmentée. En six ans, les échanges du chanteur et de la journaliste se sont enrichis (une tournée a eu lieu, de nouvelles chansons ont vu le jour, la célébrité de l'artiste n'a cessé de grandir et de s'affirmer...) et Maxime Le Forestier a souhaité se livrer cette fois à un véritable récit, intime et poignant, de sa vie et de son parcours. Né quelque part, un ouvrage en partie inédit, permet au lecteur d'entendre la voix de ce personnage discret, qui brille par sa variété et sa longévité musicale et suscite depuis toujours la curiosité, tant on en sait peu sur sa vie et ses opinions profondes.
L'année 2011 est d'ailleurs importante pour Maxime Le Forestier : au mois de juin, il célébrera les quarante ans de son voyage jusqu'à San Francisco et de son séjour dans la mythique " maison bleue ". À l'occasion de cet anniversaire, un événement colossal est organisé. Il s'agira de repeindre la maison en bleu, d'y apposer une plaque commémorative, et de reprendre, avec de nombreux artistes, l'intégralité du premier album éponyme.
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Derrière l'écran de ses yeux bleus, Hallyday cache un inconscient français. Fort, éclatant, il a délivré la jeunesse des pesanteurs de la guerre. Né en 1943 au coeur d'un Paris occupé, le chanteur a grandi dans les années sans mémoire. Puis il a scellé les noces de l'Amérique fantasmée, celles du vieux pays européen et des grands espaces, des westerns avec motos en lieu et place des chevaux sauvages. Pour le Tour 66, sa dernière tournée, Hallyday revient au rock de ses jeunes années, aux versions françaises des chefs-d'oeuvre d'Elvis Presley, d'Eddy Cochran ou de Ray Charles. À 66 ans, il remplit des stades sous le symbole de l'aigle américain. Basique et bizarre, Johnny rassemble des fans fédérés par des idées de solitude et de partage intime de chansons dont on connaît les refrains.
Chanteur populaire, Hallyday a aussi gagné ses galons auprès de l'intelligentsia par le cinéma, en compagnie de Nathalie Baye et Jean-Luc Godard, mais aussi grâce à des titres écrits par des intellos-pop, comme Sagan, Labro, Roda-Gil. Même les écrivains se sont inclinés : Aragon, Duras, Weyergans...
Hallyday 2009 règne sous ses habits des années 1960 : beau, sauvage, mais ô combien absent, paradoxal, symbole de la France de droite et du peuple de gauche, insaisissable. Cet Hallyday-là est un roi caché. Au-delà des rides et des douleurs, il incarne la jeunesse d'une France qui se rêve en un nouveau monde.»
Véronique Mortaigne est critique musicale au journal Le Monde. Elle est l'auteur de Cesaria Evora, la voix du Cap-Vert et d'un entretien avec Claude Lévi-Strauss, Loin du Brésil. -
Je t'aime, moi non plus ; les amours de la chanson française et du rock
Yves Bigot
- Don Quichotte
- Non fiction
- 22 Septembre 2016
- 9782359494440
Depuis le début des années soixante, tous les chanteurs – et les groupes – français sont les enfants croisés de la chanson française et du rock, de Brassens et de Dylan, de Brel et des Beatles, de Ferré et de Hendrix. Qu'ils veuillent et le reconnaissent ou non.
C'est cette dualité, cette double paternité écrasante, que le livre d'Yves Bigot analyse, explore, constate et commente, le plus souvent en compagnie des artistes concernés.
De Gainsbourg (le premier des Modernes) et Nougaro (le dernier des Classiques) à Renaud et Goldman, si chers au c(h)oeur des Français, ce premier volume passe en revue les carrières et les contributions, les tourments parfois, de nos pionniers du rock (Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Dick Rivers), nos amateurs de rhythm'n'blues (Nino Ferrer), nos beatniks (Hugues Aufray, Antoine, Le Forestier, Charlebois, Polnareff), nos dandys (Ronnie Bird, Christophe, Dutronc), nos égéries (Sylvie Vartan, Françoise Hardy), nos singers-songwriters à l'américaine (Yves Simon, Véronique Sanson), nos romantiques (Julien Clerc, William Sheller), nos rebelles (Higelin, Lavilliers), nos fans de pop (Laurent Voulzy, Il Était Une Fois), nos irréductibles (Bashung, Murat, Manset), sans oublier Adamo et Souchon, et jusqu'aux Américains de Paris (Joe Dassin, Mort Shuman).
Ce faisant, Je t'aime, moi non plus rappelle le dialogue parfois musclé, souvent antagoniste, mais la plupart du temps fraternel, entre l'auteur, journaliste à Libération, Rolling Stone, Europe 1, France-Inter, pour " Les Enfants du rock " et " Rapido ", et ces artistes, dont il a produit certains à Fnac Music et Mercury, lorsque la question de savoir qui était rock et ne l'était pas était véritablement existentielle.
Actuellement directeur général de TV5Monde, Yves Bigot
a chroniqué la vie des artistes – français et internationaux –
dans la presse écrite (Libération, Rolling Stone, principalement),
les a programmés et interviewés à la radio (Europe 1,
France Inter, RTL) et à la télévision (" Rapido ", " Les Enfants
du rock ", " Rive droite, rive gauche ", France 2, RTBF,
" 300 millions de critiques "), produits et promus dans les maisons
de disques qu'il a dirigées (Fnac Music Production, Mercury).
Il a même présidé les Victoires de la Musique et joué au football
avec certains...
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Le rap est la musique préférée des Français
Laurent Bouneau, Fif Tobossi
- Don Quichotte
- Non fiction
- 6 Novembre 2014
- 9782359491982
"En 1996, Skyrock a basculé dans le rap et le R'n'B, devenant
la première radio nationale spécialisée dans la culture
urbaine. Voilà dix-sept ans que, avec toute l'équipe de
Skyrock, nous nous battons pour populariser cette culture et faire
découvrir les artistes qui la font vivre. Dix-sept ans ! Quand je pense
au nombre de projets, d'émissions, de concerts, de rencontres... j'ai
le vertige ! D'IAM à Doc Gynéco, de NTM à Sexion d'Assaut, sans
oublier Diam's, Rohff, Booba, La Fouine, Orelsan, Soprano et tant
d'autres, ils sont tous passés sur Skyrock et j'ai vécu des histoires
extraordinaires avec chacun d'entre eux...
Dix-sept ans plus tard, la culture urbaine a emporté la partie. Ses
influences, références, codes, rythmes, sons et attitudes ont infiltré
toutes les couches de la société. Le rap s'invite chez les bobos, dans
les cités, les médias, au cinéma, dans la rue et les défilés des grands
couturiers, dans l'art contemporain et la déco. Il est dans le générique
d'une émission, dans la bande-son d'un film, dans les fêtes
du samedi soir et dans les stades de foot. Il est dans la gestuelle, le
langage. Ce n'est pas une provocation mais un constat : le rap est
aujourd'hui la musique préférée des Français !"
Laurent Bouneau, directeur général des programmes de
Skyrock, est l'homme qui a popularisé le rap et les rappeurs
en France. Fif Tobossi, fondateur de Booska-P, le site numéro
un sur le rap en Europe, est un amoureux et un fin connaisseur
du rap français. Avec l'auteure Tonie Behar, ils livrent ici une
histoire subjective du rap français, truffée d'artistes et d'anecdotes
insolites.
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Les invités de la fête
Philippe Dana, Léon Mercadet
- Don Quichotte
- Non fiction
- 9 Octobre 2014
- 9782359492934
Ce livre, à deux étages – celui des soutiers de luxe, animateurs, programmateurs, réalisateurs ; celui des capitaines d'industrie et des squales politiques – raconte trente ans d'histoire de Canal +, vus des coulisses. Il témoigne du génie et de l'impertinence des émissions et des personnalités emblématiques qui ont fait le succès de la chaine.
Canal + est une histoire d'amitié : dans la petite entreprise des débuts, des liens se nouent autour de la machine à café, on y bosse parce que les potes y travaillent, on connait le nom de chacun de ses collègues, on sort ensemble, on fait la fiesta... Car dans la légende, il est dit que " Canal +, c'était la fête ", des chaudes nuits cannoises aux soirées dans les meilleurs clubs privés de la capitale. Le mythe dit aussi que " Canal +, c'était la thune " : tellement d'argent a coulé dans les caisses de la chaine que les Canaliens, et notamment les fondateurs, saturés de stock-options, sont tous " blindés de chez blindés ".
L'histoire commence en 1984, au début des années fric, avec la première grande fête, lors du lancement de la quatrième chaine qui changera définitivement le petit écran. Elle se poursuit dans les années 2000 avec la chute des saltimbanques brisés par les requins de la finance. Car Canal +, c'est aussi des manœuvres, des coups bas et des trahisons...
Comme toute passionnante saga, celle-ci mêle argent, pouvoir, amitiés, amours et lâchetés.
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L'auteur vous invite à un dîner extraordinaire avec deux étoiles de la chanson française.