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Les Presses Littéraires
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Le cul, la chair, le ventre plein, le ventre vide, le monde des morts, l'inconscient, les fantasmes, l'imaginaire, le rêve, l'intime. Les fluides vitaux qui nous irriguent, nous épuisent, nous consolent - les larmes, le sang, le sperme, la mer, le Chanel N°5.
Les regards qui se fuient, se cherchent, les peaux qui s'aimantent, les corps et les mains qui s'enlacent. Les sens comme des instruments d'une quête existentielle, d'une acuité accrue de soi, des autres, du monde.
L'amour et la difficulté de l'amour, la jouissance d'être et la difficulté à exister, la peur de perdre, la perte, le temps qui passe, la mort, les renaissances, la vie, les photographies qui existent et persistent, les instants demeurant, ici dans ce livre, et ailleurs, quelque part où est l'art.
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Inattendu, sincère, ensoleillé.
L'aquarelle demande du temps et de la sérénité.
Mais j'ai toujours été un homme pressé, tendu et souvent inquiet...
On m'avait surnommé « Zébulon »...
... Peindre pour garder au coeur l'amour de la beauté sans lequel aucune fraternité humaine ne peut survivre,
Peindre comme on sourit à la vie et vouloir toujours trouver un but sur l'horizon,
Peindre et écrire pour retarder le temps de l'oubli mais accepter notre trace éphémère,
Et jusqu'au dernier souffle essayer d'exister... -
Catalogue présentant les travaux récents de John Matos, dit Cash - artiste graffeur new-yorkais, exposés à la Galerie At-Down (Montpellier) en octobre 2015.
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?On le crut longtemps en déshérence. Concurrencé par les rythmes anglo-saxons quand ce n'est pas censuré ou contraint à l'exil par la dictature, le tango avait quasiment disparu de la scène porteña. Jusqu'à ces jours tragiques de la crise Argentine où le peuple en révolte ne le plébiscite et en fasse l'étendard de son identité.
C'est ainsi que venu des marges, porté par un vaste courant de rébellion, le mouvement tanguero conquit à nouveau le coeur de Buenos Aires comme il l'avait séduit un siècle auparavant.
De la musique à la danse en passant par l'écriture des textes, on ne compte plus la profusion d'orchestres, de professeurs et de poètes qui depuis les années 1990 l'enrichissent de leurs créativités. Indépendamment du boom croissant de la danse pour des milliers de touristes, l'apprentissage du tango dans les écoles et l'immense engouement des jeunes argentins pour la milonga (le bal) ont un profond impact dans la vie sociale.
Une réappropriation musicale et culturelle qui, bien plus qu'un phénomène, constitue au regard d'Horacio Ferrer, Directeur de l'Academia Nacional del Tango « l'avènement d'une ère sans précédent ».
C'est à la genèse et à l'inventaire de ce nouvel âge d'or du tango que s'efforce de répondre cet ouvrage. Après un premier essai sur l'histoire de la capitale argentine : « Buenos Aires, cinq siècles d'un mythe réinventé », Michel Bolasell nous livre ainsi le fruit d'une enquête inédite à ce jour, richement illustrée et complétée par plusieurs grands entretiens avec les principaux danseurs, musiciens, auteurs et interprètes de cette nouvelle mouvance du tango, qui passionnera les amateurs du genre autant qu'il suscitera la curiosité des moins initiés. -
Du mythe à la réalité Tome 2 ; chronique du projet urbain de la gare de Perpignan
Daniel Hamelin
- Les Presses Littéraires
- 1 Décembre 2010
- 9791031005461
La mise en service annoncée de la liaison à grande vitesse Perpignan - Barcelone a été l'élément déclencheur d'une vaste réflexion urbaine destinée à faire passer cette infrastructure ferroviaire de l'état de contrainte à celui d'atout pour le coeur de ville. Perpignan se découvre et s'ouvre enfin. Ses habitants peuvent devenir fiers de leur ville, aux richesses multiples de plus en plus visibles. Les touristes ne se trompent pas et sont chaque année plus nombreux à parcourir le centre historique. « El centre del món » devient dès aujourd'hui la porte d'entrée de la capitale nord catalane. Aussi, il convenait d'être à l'heure au rendez-vous en lui offrant une image européenne. Plus qu'un projet urbain, c'est une démarche qu'il convenait de décrire. L'organisation générale est maintenant en place et les architectures des bâtiments commencent à jalonner l'espace public. Les habitants ont progressivement le loisir de vérifier que les utopies qui leur étaient présentées il y a 5 ans seulement devenaient réalités. A travers cette chronique, le tome 2 permet de prendre conscience de la complexité et de la rapidité de mise en oeuvre de ce vaste projet urbain. Sa lecture permettra à l'ensemble des acteurs qui feront et habiteront la ville dans les prochaines décennies de se l'approprier et de le faire vivre.
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Longtemps, la mer a été perçue comme une étendue aux capacités de régénérescence illimitées. Aujourd'hui, nous savons que c'est un espace fragile, aux ressources épuisables.
Pourtant, l'océan reste un fantastique vivier d'histoires, d'inspirations et de sensations. Nous devons inventer un nouvel art de vivre et de faire vivre la mer, basé sur des valeurs fondamentales tels le respect, la solidarité et l'ouverture.
Nous dépendons tous de la mer, mais son avenir dépend aussi de nous tous.
Les océans assurent les échanges vitaux de la planète, à l'instar des forêts qui en sont les poumons.
Des populations importantes d'animaux marins, poissons ou mammifères, sont soumises à une pression élevée de la part des activités humaines.
Au nombre de facteurs de stress figurent, entre autres, certaines techniques de pêche, l'urbanisation, la pollution, les collisions avec les navires ou les activités, mal contrôlées, d'observations des cétacés.
Essayons juste de rester vigilants...
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Nasty ; catalogue d'exposition galerie At down 2015
Nasty
- Les Presses Littéraires
- 1 Novembre 2015
- 9791031004433
NASTY commence le graffiti en 1988 à Paris. Début 1990, avec une poignée d'autres Graffiti-artists, il se distingue en peignant des fresques en couleur sur les trains. On retrouve son nom dans les tunnels de la Rapt, sur les quais de Seine, le long des voies ferrées et sur les rames du métro parisien. Son activité souterraine a fait de lui une référence auprès des générations actuelles. Parallèlement, il a participé à de nombreux projets publicitaires (1664, Mercedes, Bnp Paribas, Burn, Bic, Nestlé...) ou encore dans l'univers des "artoys": Kidrobot et Toy2R à Hong-Kong. Dans ses expositions, Nasty met en scène les fameuses plaques en émail du métro parisien dont il s`empare depuis une quinzaine d'années. Grâce à ses supports originaux, son travail se distingue lors de ventes aux enchères consacrées à l'art urbain, notamment chez Artcurial et Drouot. Son parcours depuis 1988 a été retracé dans un livre édité aux éditions Alternatives : «Nasty & Slice, Artistes en cavale». Ses oeuvres ont été exposées au Palais de Chaillot, à la galerie Chapon,à la galerie Magda Danysz et il a fait partie de la collection Gallizia exposée au Grand Palais en 2009. Depuis 2008, il est représenté par la galerie Bailly Contemporain à Paris. Plus récemment, Arte lui a consacré un documentaire de 26 minutes, dans l'Art & la Manière.
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Le projet Fémina est un travail de témoignage photographique basé sur des rencontres féminines, une manière de figer le temps, de marquer l'empreinte du souvenir, de laisser une trace de ces heures de complicité malmenées d'intimes confidences. Comment ne pas se compromettre dans tant de ressenti, de ne pas corrompre ma mémoire. Il me fallait leur rendre hommage.
L'idée de l'écriture m'est alors apparue comme une évidence, comme un besoin viscéral de mettre mes mots au service des images, en traduisant leur mal être, leurs difficultés à survivre suite aux instants forts et marquants leur vie de femme.
La peur d'oublier probablement...
Leur rapport aux hommes, leur fragilité, leur besoin d'être aimées pour ce qu'elles sont, pour ce qu'elles sacrifient, leur adolescence marquée de ratés et de rêves inavouables furent une véritable source d'inspiration poétique.
Il me paraissait important, pour moi, pour elles, d'immortaliser leur existence en rapportant une histoire pour chacune d'entre elle et de témoigner en leur image. -
MEAR ONE (Kalen Ockerman) a été à la pointe du graffiti de Los Angeles et de la culture de l'art mural pendant près de trois décennies. Il est célèbre pour avoir lancé le mouvement de l'art du graffiti de Melrose à la fin des années 80 et est considéré par beaucoup comme le plus prolifique muraliste public de Los Angeles. Au début de sa carrière, MEAR a gagné la reconnaissance du public pour avoir allié graffiti et Beaux-Arts.
Il fut le premier graffeur à exposer à la célèbre 01 Gallery sur Melrose, ainsi qu'à 33 1/3 Gallery à Silverlake, où Banksy, fera plus tard, sa première exposition en Amérique du Nord. Le travail de MEAR ONE faisait partie de l'exposition Art in the Streets 2011 au Musée d'art contemporain de Los Angeles. Il est connu pour créer de puissantes images mélangeant philosophie, mythologie ancienne et politiquemoderne afin de faire évoluer les consciences. Cette interprétation de la réalité est réalisée grâce à un équilibre entre réalisme et surnaturel. MEAR ONE nous aide à envisager l'esprit sublime de notre temps - pas en échappant à la réalité, mais en nous y confrontant. -
En suspendant le temps, je remplirais ma vie...
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Peu importe le style, pourvu qu'il soit mûri. La réflexion est chez Jonnystyle une impérieuse constante qu'il s'exige tant à lui-même qu'au spectateur, et qu'il conjugue à l'aide de mots, de couleurs et de personnages. Pour sa seconde exposition à la galerie At Down, nous le retrouvons une nouvelle fois scénariste d'un monde qui l'a vu grandir, et dans lequel il évolue depuis 1997, celui du graffiti. Du fond et de la forme et ses treize poèmes nous convient dans les profondeurs de son impertinence, nourrie d'analyses cruellement méditées.
Écrite dans le plus pur et dur respect des règles classiques de la poésie française, cette série se lit telle une typologie des acteurs du mouvement graffiti, aussi pluriels soient-ils : de l'avide collectionneur à l'expert auto-proclamé, du naïf suiveur au caïd déraisonné, de la groupie sans saveur au fils de, autant de portraits donc dans lesquels Jonnystyle distille critiques viscérales et analyses cyniques, enjolivés à coups de figures de style, allitérations et rimes riches. C'est donc sous une forme audacieuse car littéraire, que Jonnystyle choisit d'évoquer non sans passion, la culture dans son intégralité, qui agite ses mains et son esprit. Enveloppé dans le culot qui le caractérise et qui l'a fait connaître début 2005 à Montpellier, Jonnystyle n'accuse pas plus qu'il ne juge, mais pose tout simplement le doigt là où bon nombre d'entre nous n'oserait pas songer : le graffiti dans son ensemble, porté aux louanges et manifestement très en vogue actuellement, est-il un mouvement artistique aussi vertueux qu'il ne le prétend ? L'engouement enthousiaste qu'il reçoit doit-il nous endormir sur l'authenticité présumée que les artistes défendent ? On connaît certes, les formes du graffiti, mais le(s) fond(s), à quoi ressemble(nt)-il(s) ? Outre ce travail plein d'âme, l'oeuvre entière de Jonnystyle est imprégnée de poésie, d'aigre-doux et de clins d'oeil à des références qui s'adressent à tout le monde, jeunes et moins jeunes. Dessins, peintures sur toile de lin, installations et parfois films d'animation composent un univers exclusivement figuratif et qui n'en reste pas moins conceptuel. -
Catalogue de l'exposition Honet - Galerie At Down 2019
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« Si ton père te voyait. »
Tout ce que la phrase a d'absurde. Ton père, moi, toi, nous, voyons tout. En permanence. Plus rien ne nous échappe sur la toile des réseaux. Une toile, ou plutôt le rideau d'une scène sans quatrième mur.
Sur ces autels au culte narcissique, nous sacrifions les pires banalités de notre quotidien. Que peut-il rester, alors, de notre intimité ? Que peut-il rester de « l'autre » ? Nous voyons tout, mais ne regardons rien.
Dans ce festival de mises en scène, Mathilde est à l'affût des rares moments vrais. Une relation qui naît et qui meurt aussitôt dans la pénombre des appartements mal rangés.
Mathilde, que débusqueras-tu ? Et si ton père te voyait dans ces safaris sauvages ? Quand tu cherches l'humanité dans la canopée des villes, cette espèce en voie d'extinction, que crois-tu qu'il dirait ? -
C'est au départ la conjugaison de deux passions, les rencontres et la photographie. Les rencontres répondent au besoin d'échange, la photographie permet d'en témoigner. Avec la curiosité en poche, réaliser un portrait, c'est s'exposer à un déferlement de confessions, de rire et de larmes également. Il devenait important de comprendre leur histoire, traverser des frontières sociales, bousculer l'immobile.
De l'anatomie d'une génération à la découverte de l'autre, j'ai décidé de parler des femmes, celles croisées sur ma route. J'ai choisi de les saisir à l'état naturel et libre d'expression dans un cadre privilégiant une narration poétique et une approche artistique, parfois artificielle ou onirique.
Avec le réalisme pour raconter leurs réalités. Rapporter des histoires est le coeur du métier de photographe, traiter les sujets dans la proximité, sans scoop ni actualité. Lorsque nous nous retrouvons en tête-à-tête, la seule cachette aux sentiments reste le cadre de ma photographie.
Toutes ces femmes, qu'elles soient amoureuses ou esseulées, modèles ou mal à l'aise, punks ou peroxydées, tatouées ou fumeuses, lesbiennes ou hétéros, complices ou secrètes, non épilées ou non genrées, solitaires ou solidaires, étrangères ou minoritaires, libertines ou travailleuses du sexe, artistes ou autodidactes, étudiantes ou chômeuses, fonctionnaires ou libérales, prolétaires ou bourgeoises, vingtenaire ou quadragénaire, filles ou mères, amères ou joyeuses, toutes réunies dans une mise à nu sans distance ni tabou, dans une vérité, dans leur vérité. -
Bréviaire pictural : minimes & maximes
Paul Carmignani
- Les Presses Littéraires
- 1 Septembre 2022
- 9791031012902
Unique en son genre, mi-dictionnaire mi-encyclopédie - peut-être chaopédie ? - cet ouvrage rassemble les réflexions et les propos sur l'art pictural de sources multiples : peintres, galeristes, historiens, critiques d'art et philosophes. Il regroupe sous des Entrées de nature thématique plusieurs milliers de citations prélevées au hasard et au bonheur de lectures diverses contribuant toutes - chacune à leur manière - à la compréhension et à la savouration d'un art dont « le premier mérite est d'être une fête pour l'oeil » (E. Delacroix) et le second un mystère pour l'esprit.
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Ecorchée vive
"Mais à quoi pense-t'elle ?" est la question que Suzy Krueger se posa la première fois qu'elle vit une performance de Shibari, l'art traditionel japonais des cordes qui repousse les limites de l'érotisme, à Tokyo. Fascinée par les corps et les expressions des modèles, elle décida de se mettre à leur place en acceptant de se faire attacher à plusieurs reprises, afin de répondre à cette interrogation. Ecorchée Vive regroupe plusieurs textes et illustrations exposant ce qu'il se passe dans l'esprit des modèles une fois que les cordes sont attachées et que le temps s'arrête.
A Tormented Soul
"What is she thinking about ?" is the question Suzy Krueger asked herself the first time she saw a Shibari performance, a traditional Japanese rope art that pushes the limits of eroticism, in Tokyo. Fascinated by the models' bodies and expressions, she decided to put herself at their place by getting tied up several times herself in order to find the answer. Ecorchée Vive is a collection of texts and illustrations about what happens in a model's mind once the ropes are tied together and time stops. -
Squares Tome 1 : aphorismes graphiques
Steve Golliot-villers
- Les Presses Littéraires
- 27 Septembre 2019
- 9791031006543
À la sortie de la regrettée école des Beaux-Arts de Perpignan, diplôme en poche, je travaille quelques années dans des agences de communication en tant que graphiste et illustrateur avant de voler de mes propres ailes au début des années 2000.
Je viens d'entrer dans ma trentaine et dans le dessin en tant que moyen d'exister.
Dessinateur, graphiste, photographe et tatoueur : je ne me disperse pas mais je m'intéresse à la création peu importe le support. Avec le temps j'affine ma démarche, de projets en projets et d'expositions en expositions. En une vingtaine d'années, le noir et blanc va devenir ma marque de fabrique, je vais progressivement abandonner la couleur et les dégradés pour une approche de la composition épurée, contrastée, tout en gardant une certaine richesse de trait.
Mes inspirations sont variées, je lis beaucoup, de tout, depuis mon plus jeune âge : de la bande dessinée « franco-belge » (Druillet, Shuitens, Moebius), des comics (F. Miller, S. Bisley, J. Kirby) , des mangas (M. Shirow, K.Otomo). J'ai aussi dévoré ce que j'ai pu trouver sur l'art contemporain (R. Lichtenstein, A.Tapiès, V. Velikovic) ou sur la peinture romantique et symboliste allemande (K.G. Freidrich, A. Bcklin), le surréalisme (H.R. Giger), l'architecture (T. Ando, N. Foster) et le cinéma (D. Lynch, R. Scott).
Je lis aussi des livres sans images (M. Onfray, A. Camus, E. Cioran, F.Herbert...) quoique l'esprit donne parfois forme à ce qu'écrit l'auteur, ainsi les images deviennent aussi présentes bien qu'intangibles, oniriques.
Je visite autant de musées et de galeries que j'en ai l'opportunité, c'est souvent l'unique but de mes voyages.
Tout cela forme le socle culturel à partir duquel je m'exprime.
Dans cette série de formats carrés, le dessin de presse est aussi convoqué, dans sa façon extrêmement synthétique de faire passer une histoire, un message en une seule et unique composition, d'être le plus lisible et le plus parlant possible avec parfois une économie de moyen qui ne cesse de me fasciner.
Le projet Squares est issu d'une expérimentation ludique à l'occasion de la création d'une carte de voeux : un carré, la force du noir et la vigueur du trait : révélation ! Un dessin, puis deux, puis dix : un format et un style qui permettent de dessiner tout ce qui me passe à portée de crayon : actualité, culture, philosophie.
Ces dessins sont des objets graphiques composites, créés et encrés d'abord sur papier « à l'ancienne » avec crayons et feutres à pigment, puis scannés et assemblés sous Photoshop, processus permettant d'affiner la composition et de retravailler l'ensemble jusqu'à « coller » le plus possible au concept original.
Aphorismes graphiques ou haïkus mêlant traits et mots, parfois parodiques, parfois ironiques, ces bandes-dessinées d'une case ont plus vocation à questionner qu'à affirmer, en tout cas telle est mon intention.
Steve Golliot-Villers, septembre 2019 -
Squares Tome 2 ; idées claires / idées noires
Steve Golliot-villers
- Les Presses Littéraires
- 8 Décembre 2020
- 9791031010687
On a besoin du dessin. Ne dit-on pas qu'il est la probité de l'art ? Son intégrité re?ète ainsi son créateur. Et il nous ouvre le champ des possibles... Bienvenue dans l'univers allégorique de Steve Golliot-Villers.
Dans l'absolu, on a presque tous pratiqué le dessin à nos plus jeunes âges ; on en a ensuite tous visionné, dans une recherche perpétuelle d'évasion. Ces ?gures représentatives ou abstraites ont, depuis la nuit des temps, oeuvré à l'expression. Une expression qui se doit d'être libre aujourd'hui, à l'heure sombre où des décapitations peuvent survenir pour un dessin jugé offensant. Notre temps est troublé, fragmenté, symptôme de nos sociétés malades qui semblent de moins en moins réelles. Aujourd'hui plus qu'hier, on a besoin d'un Steve Golliot-Villers.
[...] Les créations graphiques de Steve sont irrévérencieuses, bourrées de références à la culture (pop ou générale) mais pas que... La religion, l'histoire, la philosophie ou la sociologie sont aussi des domaines qu'il sonde à travers ses dessins, nous conduisant à nous faire ré?échir sur nos états de faits, et nos convictions. Érudit et curieux, Steve sous-titre son livre d'un « idées claires / idées noires », faisant ouvertement référence au travail de Franquin. Comme lui, il utilise le noir et le blanc pour s'épancher, avec un maniement nuancé de la largeur du trait, une souplesse dans les formes, jouant avec les profondeurs de champs et les cadres. Ces couleurs binaires l'épaulent dans l'exploration de son thème de prédilection : la mort... Et l'émanation du renouvellement... Son cycle sans ?n.
[...]. C. D. -
Squares Tome 3 : apocalypses
Steve Golliot-villers
- Les Presses Littéraires
- 11 Avril 2022
- 9791031012254
Graphique, drôle, profond
Steve Golliot-Villers est-il un génie ? Peu importe, ce n'est qu'un mot. Mais c'est un immense artiste en qui je crois de toute mon âme. En 2020, alors qu'explosait en lui son concept Squares, le premier, je lui avais conseillé de sortir du département et d'aller montrer en terres non conquises de quel bois il se chauffait. Je me souviens lui avoir envoyé l'appel à candidature de la Biennale de dessin de Skopje, en Macédoine... Et vous savez quoi ? Bien sûr, il fut sélectionné et exposé. Il était entré dans la danse, dans les Balkan-can...
Mais pourquoi faudrait-il aimer le travail de Steve Golliot-Villers ? Est-ce si important, le dessin ? Le gribouillage diront certains (Concernant ces tristes sires, la décence me retient de vomir tout le mépris que j'ai pour eux dans cette préface. N'empêche...) ?
D'abord, les hommes préhistoriques dessinaient, et ce, bien avant de jouer du trombone à coulisse ou de se fabriquer des slips. Les Égyptiens l'utilisèrent 3 000 ans pour garder traces de leur histoire, et Léonard de Vinci, en sciant, certes, mais surtout en nous laissant des trésors d'inventions, des croquis de machines, de schémas de plantes, de cartes, d'autoportraits... Qui osera affirmer que le dessin serait un art mineur ? À ceux-là, un majeur se dressera devant eux.
Ce que j'aime dans le monde de Steve, c'est ce foisonnement d'idées, ces juxtapositions heureuses, ces références universelles qui virevoltent en toute liberté des arts à la politique, de la philosophie aux sciences et perçoit ainsi les connexions qui unifient l'univers.
Parfois dystopiques, sombres et désolantes, ses réflexions nous poussent à considérer l'inconcevable.
Il nous présente un miroir et nous prouve que nous sommes nos meilleurs ennemis et que nous avons tous une part de responsabilité dans notre société un peu malade...
Mais par un sort heureux, Steve, comme un alchimiste virtuose, transmute gravité et humour, grâce à la prodigieuse intelligence de son regard sur les choses.
C'est sans doute ce qui fait, avant tout, un grand artiste : l'intelligence.
Un savant mélange d'extrême sensibilité, de capacité d'analyse chirurgicale, et de talent pur, presque inné. [...] -
Une lumière particulière : reliquaire de l'île
Jean-François Agostini
- Les Presses Littéraires
- 15 Avril 2022
- 9791031012261
Lumineux, poétique, céleste
L'oeil glisse sur la faible lumière, et la douceur du paysage que divise un nuancier de gris, dont l'un se confond en bleuité pâle. On pourrait se laisser aller au bercement des courbes, si un faisceau argenté, mais dépourvu de source, ne venait intriguer un début de rêverie, et nous perdre dans ce qui ne se voit. -
Montres haut de gamme et voitures de prestige... deux univers fascinants qui s'adressent à un même public passionné tout à la fois de traditions et d'innovations, de luxe et d'exception et à quelques heureux privilégiés qui peuvent s'offrir ces objets de désir et de rêve souvent inaccessibles. Deux univers qui partagent les mêmes valeurs : finition luxueuse, recherche constante de la performance, respect des valeurs et des savoir-faire hérités du passé. Deux univers qui proposent sous de sublimes carrosseries aux lignes racées, des mécaniques à la pointe de la technologie. Montres et Automobiles de prestige présente en deux parties les partenariats célébrant les plus belles voitures de sport et de prestige au monde et les plus grands noms du sport automobile. Elles sont complétées par un référentiel technique détaillé et un lexique des principaux termes horlogers qui satisferont amateurs éclairés et néophytes.
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Le monde et le souvenir commencent. Le sable et le cristal, la chaleur aveugle de chaque grain. L'empreinte scintillante des vagues qui fait le sable leur ressembler
Il y a un arbre échoué sur la rive. Lustré, oxydé pour avoir été longuement ballotté par les flots, infirme de sa frondaison et de ses racines, il a forme humaine.
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De la musique plein les yeux ; portraits d'artistes d'ici
Collectif
- Les Presses Littéraires
- 1 Septembre 2013
- 9782350738338
104 pages de portraits noir et blanc du photographe Steff Saint-E sur des artistes musiciens.
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La marge, ce serait cet espace quasi-scolaire, sur le bord d'une feuille de papier, après une interrogation écrite, qui regorge d'annotations, qui corrige ou rectifie. La marge, ce serait la ponctuation adulte du travail d'un enfant - c'est aussi la place où l'enfant s'exprime, à coup de dessins qui n'ont de sens que pour lui, sur le moment, face à la chose dite ou cherchant à y échapper, et qu'il dissimulera sous le coude au passage de l'adulte.
Dans le travail d'Alexandra Guillot, la question demeure cependant de ce qui est « à la marge » : le texte ou le dessin ?