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Robert Laffont
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" Mieux vaut brûler d'un coup que s'éteindre à petit feu. " L'oeuvre de Neil Young - qui s'étend sur plus de quarante ans et comprend trente-quatre albums studio tour à tour rock, folk et country, avec des incursions du côté du blues et même de la techno - compte parmi les plus remarquables et les plus populaires de notre temps. Depuis ses débuts avec Buffalo Springfield jusqu'à sa carrière solo en passant par ses collaborations avec Crosby, Stills & Nash, Crazy Horse et tant d'autres, Neil Young a toujours été salué aussi bien pour son talent musical que pour son intégrité artistique. L'histoire de Neil Young, ce n'est pas seulement celle d'un créateur génial, c'est aussi l'histoire d'un survivant appartenant à une génération décimée par un mode de vie destructeur. Celle d'un homme aujourd'hui âgé de soixante-six ans, singulier et attachant. L'histoire d'un homme libre.
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Unique biographie co-écrite avec Belmondo, elle livre le témoignage vivant et incarné de celui qui restera une icône française. Parce qu'elle a été rééditée à trois reprises pour être chaque fois corrigée et complétée, elle retrace avec fidélité ce qu'a été Belmondo : tour à tour un fils, un cancre, un acteur de talent, un partenaire de jeu, un amant ou un père.
À bout de souffle, Le Doulos, L'Homme de Rio, Pierrot le fou, Borsalino, Stavisky, Le Profesionnel, L'As des as, Itinéraire d'un enfant gâté : Jean-Paul Belmondo a tourné avec les meilleurs cinéastes, a serré dans ses bras les plus belles actrices, a connu des triomphes répétés. Belmondo était tout simplement l'un des plus grands comédiens français. Cette biographie exhaustive couvre toute la vie de l'acteur, jusqu'à ses dernières années. Pour la première fois, l'acteur parlait sans tabou de l'AVC qui l'avait foudroyé le 8 août 2001, de son combat contre le handicap, de son retour à la vie, mais aussi de sa fille Stella, née en 2003, de son divorce avec Natty et de ses relations avec Barbara Gandolfi... Tous les grands noms du cinéma français ont été interviewés : Marielle, Cremer, Brasseur, Rochefort, Lautner, Lelouch, Oury, Verneuil, Hossein, Resnais, Tavernier ; mais aussi, Klapisch, Duris, Dombasle, Dupontel, Huster ou Dujardin. Ils dressent ensemble un portrait passionné de ce géant du cinéma. -
" La tête ailleurs " mais la plume toujours plus incisive. Dans ce récit, on retrouve tout le brio du mémorialiste, mais pour la première fois, il y relègue l'actualité au second plan de l'intime : on découvre alors un Nicolas Bedos inattendu, mélancolique et amoureux, qui affirme livre après livre un grand talent d'écrivain. "Cette année, il a fait moche partout.
À l'Élysée, à Matignon. Dans la plupart des entreprises.
Dans les salles de cinéma comme dans les salles de rédaction.
Cette année, tout allait mal.
En Grèce. En Italie. Partout, sauf chez moi.
Je t'invite à passer une année sous mon toit. "
Nicolas Bedos -
Les Mémoires de l'homme le plus secret de la planète cinéma : Gilles Jacob, le président du Festival de Cannes.
Son image est indissociable de la " montée des marches ", qui fait tant rêver chaque année sur la Croisette : depuis 1977, Gilles Jacob est l'âme et l'homme-orchestre du Festival de Cannes, dont il a fait le premier événement culturel du monde. Cet amoureux du Septième art dit joliment qu'il a eu " deux vies : la biologique et la cinématographique, qui se sont toujours nourries l'une l'autre telles deux soeurs jumelles ". D'une enfance très marquée par la Deuxième Guerre mondiale (d'origine juive, il l'a en partie vécue caché dans un séminaire) aux coulisses de l'extraordinaire foire aux vanités qu'est le Festival de Cannes, ses souvenirs sont à l'image de cette " double vie " revendiquée : d'une rare élégance de style et de pensée. S'y mêlent à bride abattue aventures, mésaventures et scènes d'anthologie, servies par un générique éblouissant : Sharon Stone, Clint Eastwood, Woody Allen, Stanley Kubrick, Federico Fellini, Gérard Depardieu, Isabelle Huppert, Catherine Deneuve, Orson Welles... -
" J'ai choisi, dans ce livre, de ne rien cacher quoi qu'il m'en coûte. On n'aime pas malgré, on aime avec : les défauts, les erreurs, les faiblesses ou les mensonges. On aime complètement. Et la lucidité, loin d'abîmer cet amour, le fortifie. " Chanteuse, meneuse de revue, comédienne, militante infatigable de la lutte contre le sida, c'est une personnalité hors du commun qui livre ici ses souvenirs. Dans ce témoignage exceptionnel, Line Renaud ouvre son coeur comme jamais auparavant. Ces mémoires fourmillent d'anecdotes et de confidences inattendues. Sa fulgurante ascension, depuis le village du Nord qui l'a vue naître jusqu'aux plus grandes scènes du monde, ses années de revue à Las Vegas, ses amours, ses blessures, ses doutes sont confiés avec la franchise et la verve qu'on lui connaît.
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45 ans d'une extraordinaire vie de comédien, à la rencontre des plus grandes figures du cinéma français.
Le Ruisseau des Singes est un endroit magnifique situé dans une vallée au milieu de la montagne, près de Blida, en Algérie. " Des centaines de petits singes adorables vivent dans cet endroit et viennent à la rencontre des visiteurs... C'était pour nous un véritable paradis. " Si le comédien a choisi d'intituler ainsi le récit de sa vie, c'est parce qu'avant d'accéder à cet éden, il lui fallait parcourir des kilomètres en voiture avec ses parents, voyage pendant lequel le petit Jean-Claude était horriblement malade. Il n'a jamais oublié ces expéditions et ce souvenir est devenu, en quelque sorte, la métaphore de sa vie : " Savoir surmonter les obstacles pour accéder à un bonheur simple fait de lumière et de douceur. " D'autant que son père, militaire de carrière, s'opposa longtemps à la vocation du comédien et lui répéta tout au long de son enfance : " Quand tu seras grand, que tu auras fini tes études, tu feras ce que tu voudras. Et même le singe, si tu veux ! " Tout au long de ce récit ponctué d'anecdotes de tournages et de souvenirs personnels, Jean-Claude Brialy raconte quarante-cinq ans de sa vie de comédien. Adolescent, il rêve de Louis Jouvet, Danielle Darrieux, Pierre Fresnay, Jean Gabin ou Michel Simon et des grandes figures du cinéma d'avant-guerre et du music-hall. Il les rencontrera et jouera avec la plupart d'entre elles. Mais, à vingt ans, son destin croise celui de Chabrol, Truffaut, Godard, Rohmer et, avec eux, il devient l'acteur fétiche de la Nouvelle Vague. Jean-Claude Brialy parle de sa rencontre avec Jean Gabin, Jean Marais, de son admiration et de sa fidélité à Jean Cocteau. Il confie ses passions pour Arletty, Marie Bell, Marlène Dietrich, Romy Schneider ou Françoise Dorléac. Et puis, au milieu de ses amis comédiens, passent des silhouettes immenses : celles d'Édith Piaf, de Joséphine Baker dont il fut, jusqu'au bout, l'ami fidèle, et celles plus furtives de Maria Callas ou de Jacques Brel, avec qui il vécut des moments uniques et privilégiés. Et, bien sûr, le Commandeur, Sacha Guitry, dont Jean-Claude Brialy joua et mit en scène tant de pièces.Tour à tour drôle et émouvant, Jean-Claude Brialy nous fait découvrir, avec des anecdotes personnelles, d'autres facettes d'un monde que nous avions pourtant l'impression de bien connaître. -
Une fiction épistolaire pleine de malice et de fantaisie où Gilles Jacob mêle les deux grandes passions de sa vie : le cinéma et la littérature.
Où s'arrête la vie, où commence le romanesque ? Cette correspondance imaginaire avec une soixantaine d'artistes ? célèbres ou chimériques ? mêle gaieté et sentiments, vérité et mensonge. L'auteur y expose sa vie et ses rêves au jour le jour, en facettes teintées d'humour ou d'émotion. Ces contes des 1001 nuits appellent des destinataires privilégiés : Juliette Binoche, dans le rôle de la muse, Michel Piccoli, celui du confident, le loup de Tex Avery en disciple... Il sera question de femmes, de stars, d'admiration, de création littéraire, du temps qui passe, de chaussures, de Truffaut, de Nabokov, de Fellini, de séduction, de fantômes, de direction d'orchestre, de Lady Chatterley, de Sherlock Holmes, de tracas de parking, de pêche à la truite avec Jane Fonda... Plaisir de basculer soudain dans une fantaisie débridée, un décalage comique ou surnaturel quand le héros se transforme en courant d'air ou s'englue littéralement dans la peinture d'un tableau célèbre. Adoration pour la beauté féminine, jeu de l'amour et du hasard avec les grandes actrices du monde entier. Sous l'ironie des états d'âme, un parfum d'air du temps. Inutile de rêver la nuit : le fantôme s'en charge... -
Chaque soir, de la fenêtre de sa chambre, le petit Michel regarde passer le train Granville-Paris en rêvant du jour où il montera dedans, échappant à sa Normandie natale. Cancre dans une famille où l'excellence scolaire est un devoir sacré, il la fuit très jeune, à dix-sept ans, avec pour seul bagage la rage de se soustraire au reproche paternel : "Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi ? " La suite de l'histoire est celle d'une exceptionnelle réussite : Michel Drucker est à la fois la mémoire du petit écran, l'ami des stars, le confident des politiques et l'animateur le plus populaire de la télévision française. Il a débuté au temps de l'ORTF du Général avec les grands pionniers : Desgraupes, Zitrone, de Caunes... Et il continue de régner sur celle d'aujourd'hui, indétrônable souverain des émissions de variétés, de "Champs-Élysées" à "Vivement dimanche". Depuis plus de quarante ans, on connaît son visage, son ton inimitable, son humour, sa gentillesse ; il fait partie de la famille.Derrière les rencontres et les anecdotes hautes en couleur, on découvre dans ce livre les fêlures d'un autodidacte qui a construit sa vie comme une longue course cycliste, étape après étape, pour prouver sa vraie valeur aux siens.
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L'Emmerdeur, La Chèvre, Le Dîner de cons... Francis Veber a fait hurler de rire des générations de spectateurs. Avec le même humour corrosif, et une franchise devenue denrée rare, il nous révèle ici l'envers du décor, passionnant, d'une vie dédiée à l'art de la comédie.
" Je suis né à Neuilly, d'un père juif et d'une mère arménienne. Deux génocides, deux murs des Lamentations dans le sang, tout pour faire un comique. " Dès la première phrase de ces Mémoires, le ton est lancé : l'humour toujours, tendre ou vachard, mais derrière l'extrême pudeur, un homme " qui porte lourd " - comme le décrivit un jour son ami Depardieu -, même s'il a l'élégance de le dire légèrement.Héritier d'une lignée d'écrivains (dont le plus fameux était Tristan Bernard, son grand-oncle), Francis Veber aurait dû déroger à la règle : son père, homme de lettres brisé par la guerre (qu'il vécut terré chez lui, en pyjama), ne voulait surtout pas que son fils exerce un métier de plume. Sa mère, contrainte à commettre à longueur d'années des romans à l'eau de rose pour nourrir les siens, n'y tenait pas non plus. C'est donc presque en cachette qu'après avoir commencé médecine, bifurqué sur la fac de sciences, tâté du journalisme comme grand reporter à Radio Luxembourg et fondé une famille, le jeune Francis s'est enfin lancé dans ce pourquoi, de toute évidence, il était fait : raconter des histoires.C'est l'histoire de ces histoires, devenues pièces de théâtre ou films, qu'il raconte ici. Des histoires venues de loin, de l'enfance pas toujours très joyeuse d'un petit garçon débordant d'imagination et particulièrement observateur. Les " bides " comme les succès internationaux, les débuts de scénariste comme l'expérience hollywoodienne, les doutes comme l'inspiration... Et puis les rencontres, bien sûr, qui ont jalonné ces histoires : Jacques Brel,Lino Ventura, Gérard Depardieu, Pierre Richard, Jacques Villeret, Dany Boon... Avec la verve et le tranchant qui sont sa marque de fabrique, Francis Veber nous donne à lire la passionnante aventure d'un de nos auteurs les plus brillants, et les plus méconnus. -
" Quand on n'a pas grand-chose à y faire, le Festival de Cannes est une drogue dure de la jeunesse, elle donne l'illusion que l'on s'amuse au coeur du monde. C'est difficile de décrocher, ça prend du temps et ça demande des efforts mais je m'étais juré il y a quelques années que je n'y retournerais pas tant que je n'aurais pas un film à présenter ou un projet précis à défendre. Promesse à soi-même non tenue puisque je reviens afin de présider un jury d'enseignants et que je suis encore en train de me demander si ce n'est pas un prétexte pour me libérer de cet engagement secret. Après une longue abstinence que je n'ai pas mise à profit pour devenir le nouveau Spielberg, j'adopte le profit discret du cinéphile de base qui me permettra peut-être de surmonter la nostalgie des ambitions perdues et de faire la paix avec les regrets et les souvenirs. Il y en a tant qui remontent à la surface. " Au-delà des paillettes du Festival, qu'en amoureux du cinéma Frédéric Mitterrand dépeint avec son regard à la fois ultrasensible et acéré, on retrouve le ton et le style si singuliers de La Mauvaise Vie.
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" Si quelqu'un est plus intelligent que moi, je la ferme et j'écoute. C'est rare ! " Volontiers cinglant envers ses fans, féroce avec les journalistes, odieux à l'égard de ses proches, Lou Reed se souciait comme d'une guigne du qu'en-dira-t-on. Nul doute que cette biographie sans concession - à mille lieues des hommages convenus - lui aurait plu. Du jeune homme en colère, marqué à vie par les électrochocs qu'on lui fit subir, adolescent, pour le " guérir " de ses " tendances homosexuelles ", au vieux sage affrontant le dernier combat de sa vie avec sérénité, du Velvet Underground à " Walk on the Wild Side " et d'Andy Warhol à David Bowie, Mick Wall retrace la trajectoire extraordinaire d'un outsider devenu icône. Une rock'n'roll star dont les frasques et la noirceur masquaient une sensibilité exacerbée et un sens aigu de l'autodérision. Lou Reed est mort le 27 octobre 2013, le foie rongé par une hépatite contractée dès son premier shoot d'héroïne, à dix-sept ans. Mick Wall, auteur reconnu pour ses écrits sur le rock, mettait alors la dernière main à son travail. Il eut juste le temps d'ajouter une épitaphe avant que le livre soit mis sous presse.
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Piaf-Cerdan ; un hymne à l'amour
Patrick Mahé, Dominique Grimault
- Robert Laffont
- Documento
- 12 Septembre 2013
- 9782221140116
Piaf et Cerdan : deux héros, deux mythes dans la France de l'après-guerre. La chanteuse des rues et le boxeur le plus populaire... L'amour et la tragédie. Si ce n'est la gloire, rien ne semble devoir les rapprocher jusqu'au jour où le hasard, le destin peut-être, des amis communs sûrement, les font se rencontrer dans un cabaret à la mode, le Club des Cinq, faubourg Montmartre, à Paris. Ce soir-là, ni coup de coeur ni coup de foudre. Une poignée de main. Banal. Puis ils partent à la conquête de l'Amérique. Ils se retrouvent à New York. Les voici amoureux, pour un jour, pour toujours.
Pendant deux ans, ils sont obligés de taire, de cacher leur " liaison impossible ". Elle ne vit que pour lui. Il ne voit que par elle. Chaque séparation est une épreuve. Leur histoire s'arrêtera une nuit, quelque part dans le ciel, entre Paris et New York. -
" Ce qui me frappe, dans le livre de Luis, c'est la richesse et la diversité de cette longue vie, à cheval sur plusieurs pays, sur plusieurs cultures. Elle va du Moyen Age aux Temps modernes. Elle passe par le surréalisme, la guerre d'Espagne, Hollywood, le Mexique. Elle est faite d'humour, de solitude, d'amitié, d'imagination. Elle est vue par un des regards les plus aigus et les plus profonds d'aujourd'hui, celui d'un ermite rieur et par moments mélancolique. Ce qui me frappe aussi, c'est, comme dans un roman picaresque espagnol, le plaisir de la halte, de l'anecdote et du bon temps. Luis s'arrête soudain, s'assied sous un arbre au bord de la route et se met à parler des choses importantes : le vin, l'amour, Dieu, le hasard, les rêves et la mort. Puis il repart sur son chemin ensoleillé. Image d'un individu exceptionnel, promenade étonnante et quelquefois perverse dans un siècle mouvementé, ce livre est aussi une affirmation constante : une morale personnelle rigoureuse est la seule exigence qui puisse gouverner la vie. Mais comment devient-on ce qu'on est ? Voici une tentative de réponse à cette très vieille question. Voici l'approche d'un destin, l'aventure secrète d'une vie balancée comme toutes les vies, entre le hasard et la liberté. " Jean-Claude Carrière
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Seules les traces font rêver ; souvenirs et portraits
Patrick Poivre d'arvor
- Robert Laffont
- 4 Avril 2013
- 9782221136867
PPDA se raconte pour la première fois à travers les passions et les grandes rencontres qui ont marqué sa vie.
PPDA, avec pudeur, élégance et sensibilité, parle de lui en parlant des autres. Son livre est avant tout un exercice d'admiration, empreint de nostalgie et soucieux de vérité. Il évoque les visages et le souvenir de celles et ceux qui ont compté pour lui, comme de ceux qui ont fait l'actualité dans tous les domaines. Il montre en premier lieu comment toutes ses passions sont intimement liées à l'histoire de son enfance. L'écriture, notamment, dont le démon l'a saisi très tôt et n'a cessé de l'accompagner. PPDA révèle les grandes amitiés littéraires qui ont aussi façonné l'homme qu'il est devenu : celles de Marguerite Duras, de Louis Aragon, de JMG Le Clézio, de Jean-Edern Hallier... L'amour du sport comme celui du voyage et de la découverte ont été chez lui tout aussi précoces. Ils l'ont amené tout naturellement à croiser la route de ceux qui étaient déjà ses idoles et le sont restés : d'Alain Mimoun, Louison Bobet, Éric Tabarly à Paul-Émile Victor. Fervent de musique, de chansons et d'opéra, cet admirateur de Piaf et de Maria Callas a par la suite noué avec Jacques Brel, Georges Brassens ou Rostropovitch des relations fortes et durables. Il en va de même de ces grandes " figures d'espérance ", comme il les appelle, qui ont suscité et accompagné son propre engagement en faveur des causes humanitaires : Soeur Emmanuelle, l'abbé Pierre, Jean-Paul II ou Mère Teresa, dont il livre ici des portraits émouvants. Il consacre aux acteurs majeurs de la vie politique internationale (Saddam Hussein, Kadhafi, Clinton...) et surtout française une place évidemment prédominante, compte tenu des occasions multiples et incessantes. Il dévoile pour la première fois ses relations personnelles avec Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande, " ses " présidents dont il a scruté la personnalité et souvent reçu les confidences. Cette proximité établie avec la plupart d'entre eux ne l'a pas dispensé de conserver à leur égard un franc-parler et une indépendance d'esprit qui lui ont parfois coûté cher. Il s'explique en toute franchise et sans amertume sur les origines politiques de sa brutale éviction de TF1 en 2008. Ce livre nous permet avant tout de redécouvrir le grand journaliste qu'est Patrick Poivre d'Arvor, controversé comme tous les grands, mais profondément sincère dans l'exercice d'un métier qui se confond avec l'histoire d'une vie faite d'enthousiasmes, de bonheurs, mais aussi d'épreuves et de drames personnels. -
Dress code ; le bon vêtement au bon moment
Géraldine de Margerie, Maxime Donzel
- Robert Laffont
- 13 Décembre 2012
- 9782221133910
Le premier manuel de mode à l'usage de tous les gens qui vivent habillés.
Nous savons tous que l'habit ne fait pas le moine... mais qu'il y contribue. Et parfois, nous nous trouvons démunis devant notre penderie. Pas de panique. Dress Code est là pour nous rhabiller de la tête aux pieds. Comment s'habiller quand on a eu une promotion ? Pour faire son coming out ? Pour dormir ? Quand on est gros ? Quand on est vieux ? Avec Dress Code, chacun trouvera le bon vêtement au bon moment. Des descriptions hyperdétaillées, une analyse pop-sociologique poussée, portée par un humour ravageur : Géraldine de Margerie reprend, avec Maxime Donzel, les clés du succès du Dictionnaire du look. Les superbes photos d'Olivier Marty mettent en scène un modèle féminin et un modèle masculin dans toutes les situations de la vie, souvent rocambolesques. À la fois précis et drôle, pédagogique et fantaisiste, fourmillant d'informations et de " trucs de modeux " très utiles et tout à fait dérisoires, Dress Code est unique en son genre. Comme quoi l'humour et la mode ne sont pas toujours incompatibles. -
Né sous les bombes. Enfant du divorce. Tante Mimi. Un gosse de Liverpool. L'âme d'un chef. Un groupe nommé les Beatles. L'enfer de la Reeperbahn. Quatre garçons dans le vent. Signé Lennon / McCartney. Beatlemania des deux côtés de l'Atlantique. Plus populaires que Jésus. Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band. Croquer la pomme. Yoko. Haute tension. The dream is over. Le voyage en solitaire. Plastic Ono Band. Give Peace a Chance. Drogues et thérapies. Imagine. New York. L'opposant milliardaire. Lost weekend. L'homme au foyer du Dakota Building. Cinq coups de feu dans la nuit. Après plusieurs années de recherche, ayant eu accès à des sources jusqu'alors inexploitées et recueilli les confidences inédites des principaux témoins, Philip Norman a réuni une masse d'informations nouvelles sur la vie maintes fois chroniquée du fondateur des Beatles. Monumental et passionnant, son livre s'impose comme LA biographie de référence - le livre le plus pénétrant, le plus humain, le plus complet jamais écrit sur John Lennon et la fresque de toute une époque.
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Une femme en exil ; Félicie de Fauveau, artiste, amoureuse et rebelle
Emmanuel de Waresquiel
- Robert Laffont
- 24 Mars 2011
- 9782221122730
Emmanuel de Waresquiel s'emploie avec brio à sortir de l'ombre et à nous faire aimer une grande artiste méconnue du XIXe siècle, qui fut aussi une femme d'exception.
C'est une grande artiste, à la fois égérie, aventurière et passionnée, qu'Emmanuel de Waresquiel a entrepris de sortir de l'ombre, à l'heure où plusieurs expositions dédiées à l'oeuvre de Félicie de Fauveau sont en préparation en France et à l'étranger. Son livre retrace la destinée romanesque d'une marginale, comme le fut à sa manière Camille Claudel. Née à Florence en 1801 et morte en exil à Florence quatre-vingt-cinq ans plus tard, en 1886, Félicie de Fauveau a porté en elle le rêve meurtri, fou et anachronique d'une monarchie idéale en plein siècle de la démocratie et du positivisme. Elle appartient à la caste sulfureuse des conspiratrices, des amazones, des aventurières de l'impossible. Elle s'est battue pour une cause perdue d'avance dans le bocage vendéen, en 1832, à cheval, le pistolet à la ceinture, vêtue à la façon des hommes. Elle a cru au destin glorieux d'un jeune roi qui ne régnera jamais et finira, comme elle, sa vie en exil. Elle a été ce qu'on appelait à l'époque légitimiste, défendant la cause d'une vieille dynastie tombée une première fois le 10 août 1792, puis une seconde fois au pied des barricades de la révolution de juillet 1830. Cet exil, Félicie l'a aussi connu dans la diversité parfois équivoque de ses relations amoureuses. Le premier homme qu'elle a aimé a été tué a vingt ans, fauché par une balle républicaine, en défendant la même cause qu'elle. La femme auprès de qui elle s'est abandonnée avec passion, avec fureur, est longtemps restée dans le secret de son trouble et de son admiration, parce que l'époque le voulait ainsi, parce que personne alors n'aurait compris le sens profond de la vie partagée de deux femmes égarées dans un rêve commun. L'une était le " maître " et l'autre son " écuyer ". Félicie de Fauveau ne s'est jamais mariée et a vécu de son seul travail. En plein XIXe siècle, elle a fait le choix difficile de l'indépendance et de l'insoumission. Sculptrice étonnamment douée, elle a transformé, dans ses ateliers de Paris puis de Florence, les idéaux de sa jeunesse en une esthétique romantique inspirée du Moyen Âge et de la Renaissance, qui lui a valu d'être remarquée et appréciée par Stendhal, Alexandre Dumas, Balzac et Théophile Gautier. On a vu en elle un Benvenuto Cellini moderne. À Florence, bien que proscrite, elle a travaillé pour les rois et les princes de presque toute l'Europe. Mais son image de pasionaria et de rebelle a nui à sa reconnaissance officielle. Aujourd'hui, comme ce fut le cas pour Camille Claudel, le temps est venu de la réhabiliter. Emmanuel de Waresquiel s'y emploie avec brio, mêlant la sensibilité de l'écrivain à la rigueur de l'historien, pour nous faire admirablement découvrir son héroïne et l'aimer à notre tour. -
Louis de Funès, petites et grandes vadrouilles
Jean-marc Loubier
- Robert Laffont
- 15 Mai 2014
- 9782221145272
Tout, tout, tout sur Louis de Funès... La première biographie complète d'un des acteurs préférés des Français, toutes générations confondues. Né à Courbevoie quelques heures avant la déclaration de la Grande Guerre, Louis de Funès aurait eu cent ans en 2014. Le Corniaud, La Grande Vadrouille, Fantômas, La Folie des grandeurs, Les Aventures de Rabbi Jacob, L'Aile ou la cuisse, la saga du Gendarme de Saint-Tropez... chacun connaît ses films, synonymes de l'âge d'or de la comédie à la française. Mais que sait-on vraiment de cet homme au génie comique inimitable, que sait-on de son quotidien, de ses galères, lui qui fit mille petits boulots avant de brûler les planches et rencontra tardivement le succès ? Extrêmement fouillé et documenté, le livre de Jean-Marc Loubier nous fait découvrir un comédien intransigeant, boulimique de travail et qui choisissait ses rôles avec une minutie maniaque afin qu'ils amusent parents et enfants, mais aussi l'homme secret qui protégeait farouchement sa vie privée. À l'appui des témoignages de ses partenaires, de ses réalisateurs, des membres de sa famille qui ont pour la première fois accepté de se confier, cette bio " à l'américaine " revisite un demi-siècle d'histoire du cinéma et du théâtre en compagnie de merveilleux monstres sacrés (Bourvil, Gabin, Montand, Carmet, Coluche...), et notamment les joyeuses décennies 1960-1970.
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Bernard Blier ; un homme façon puzzle
Jean-philippe Guérand
- Robert Laffont
- Documento
- 27 Mars 2014
- 9782221145203
Bernard Blier, c'est une voix, des répliques cultes, une " gueule " qui appartiennent à notre mémoire collective. En 180 films et plus de 30 pièces, sa carrière déroule l'un des plus beaux génériques du cinéma français, de Quai des Orfèvres à Buffet froid en passant par les irrésistibles Tontons flingueurs. Avec cette biographie menée comme une enquête - la seule complète consacrée à ce comédien toujours aussi populaire 25 ans après sa mort, en 1989 - Jean-Philippe Guerand, journaliste et spécialiste de cinéma, nous entraîne à la rencontre d'une personnalité hors du commun. Blagueur impénitent au caractère intransigeant et parfois injuste, capable de colères homériques mais aussi tendre et généreux, amoureux de la bonne chère autant que de la montagne et des livres, ce fou de comédie formé à l'école Jouvet (il était son élève préféré au Conservatoire) plaçait l'amitié plus haut que tout avec ses compères François Périer, Gérard Philipe, Jean Gabin, Jean Carmet... En leur compagnie et celle de ses proches (notamment son fils, le cinéaste Bertrand Blier), on approche la vérité d'un homme qui a vécu comme il jouait : sans jamais se prendre au sérieux, avec pour maxime cette sage devise signée Michel Audiard, l'indéfectible complice de ses meilleurs dialogues : " J'parle pas aux cons, ça les instruit ".Prix de la meilleure biographie de cinéma 2009
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Rosa Bonheur a connu, dans la seconde moitié du XIXe siècle, un succès si extraordinaire en France comme à l'étranger, qu'on la considérait comme le peintre le plus célèbre de son temps, alors que cette même époque maintenait les femmes dans une dépendance à peu près totale et, le plus souvent, les empêchait autant de s'exprimer que de créer. Mais Rosa Bonheur, petit bout de femme en apparence et grande artiste dans l'âme, sut très jeune s'affranchir des préjugés et assumer l'aventure de sa vie, la force de sa personnalité et son émancipation. Elle fut la première femme artiste à recevoir la Légion d'honneur. Acharnée au travail et jalouse de son indépendance, cette rebelle qui se forma toute seule apprit, au fil des années, à devenir un être libre, quitte à couper ses longs cheveux, trois quarts de siècle avant que cette mode se généralise, à s'habiller en homme et à fumer le cigare à l'instar de George Sand. Admirée par Delacroix, Géricault et Corot, particulièrement appréciée de l'impératrice Eugénie, du duc de Morny, de la reine Victoria ou de Buffalo Bill, la petite Bordelaise d'origine modeste, qui finit châtelaine dans la forêt de Fontainebleau, sut imposer à l'Europe cultivée la virtuosité de son style. Saint-simonienne convaincue, adorant les animaux, cette vestale de l'Art, qui selon sa volonté vécut et mourut vierge, n'a cessé de peindre ces présumés inférieurs parce que, disait-elle, "ils ignorent les passions". En leur compagnie, celle que John Ruskin surnommait la "French Lady" a composé, à travers des milliers de dessins, de tableaux et de sculptures aussi savants que vivants, la grande géorgique de l'histoire de l'art occidental, signant ainsi un poème champêtre du temps passé.
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Nous avons grandi avec eux, ils ont vieilli avec nous. Certains tiennent le haut de l'affiche pour l'éternité, d'autres ont disparu de nos écrans radars. Stars, artistes, sportifs, grands noms de la télé, hommes de pouvoir... Depuis près de cinquante ans, Michel Drucker les met en lumière et les accompagne. Qui mieux que lui sait de quels sommets mais aussi de quelles chutes vertigineuses et parfois de quelles improbables résurrections sont faits les sentiers escarpés de la gloire ? Des idoles des sixties à la tournée " Âge tendre et têtes de bois ", de " Bébel " à Renaud, de Jacques Martin à Pascal Sevran, de Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal et tant d'autres, c'est cette mémoire unique qu'il partage ici, nous entraînant dans les coulisses, là où les feux des projecteurs ne brillent plus tout à fait de la même façon. Ce " dur désir de durer ", Michel Drucker le raconte comme personne. Avec lucidité, autodérision et une liberté de ton que son image publique ne laisse pas forcément deviner. Au fil des portraits et des anecdotes, sa mémoire éclaire la nôtre, comme ces chansons que l'on croyait oubliées et qui viennent raviver tel moment de notre vie, entre nostalgie et sourire.