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Éditions Prise de parole
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Ti-Gars et son grand-père Pépére vivent loin de tout, entre un lac où se pêchent des bouteilles et une forêt où les oiseaux volent si haut qu'ils en deviennent invincibles. Au contact de la curieuse fille du lac, Ti-Gars découvrira le mystère qui habite les lieux. Quel secret cachent les croix qu'on aperçoit sur la première falaise ? Et surtout, quel lien y a-t-il entre la disparition de la deuxième falaise et la malédiction qui pèse sur la famille de Ti-Gars ?
Avec humour et sensibilité, «Le lac aux deux falaises» raconte l'histoire d'un adolescent qui, guidé par un destin singulier, quitte le monde de l'enfance pour devenir un adulte.
À partir de 13 ans. -
Avec 40 toiles de Suzon Demers et autant de textes poétiques de Joel Beddows, « Des planches à la palette » est le livre-cadeau qui témoigne de la diversité et du dynamisme de la production théâtrale contemporaine de l'Ontario français, telle que perçue par une artiste-peintre de grand talent.
« Dans chacune de ses oeuvres, j'entendais tantôt un cri, tantôt une poésie ; de l'une s'échappait un murmure qui dérange, d'une autre un silence déchirant. À chaque regard que je posais sur une toile, je me sentais transportée au moment clef de la représentation dont elle s'inspirait, au moment de grâce du spectacle. Et je me demandais comment il se faisait qu'une image figée dans le temps pouvait m'atteindre et me parler autant. » (ANNICK LÉGER, préface.) -
«La persistance du sable» constitue le deuxième volet d'un cycle d'écriture qui a pour thème Les mythes fondateurs de l'Acadie moderne, thème qui explore les soubresauts identitaires d'un peuple minoritaire. L'action se déroule de nos jours, mais a pour toile de fond la longue et pénible bataille perdue par les expropriés du parc national Kouchibouguac (Nouveau-Brunswick) au cours de la décennie 1970. À cheval sur deux continents et deux époques, «La persistance du sable» est le récit d'un homme castré par l'entêtement et l'aveuglement idéologique d'une mère et qui « renaît » grâce à l'intelligence et la bienveillance d'une femme malienne. C'est la triste et poignante histoire d'une improbable réconciliation mère-fils. C'est la belle et touchante histoire d'un amour Noir et Blanc qui brave tous les tabous.
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Dialogues fantasques pour causeurs eperdus
Leroux Louis Patrick
- Éditions Prise de parole
- 22 Novembre 2012
- 9782894234716
Dans « Dialogues fantasques pour causeurs éperdus », une relation curieusement complexe se donne en spectacle. Celle de deux êtres interdépendants mais qui ne peuvent se l'admettre, et qui, pourtant, recherchent la vérité, l'authenticité, la simplicité. Celles-ci leur échappent alors qu'ils se remémorent une vingtaine d'années passées ensemble. Jusqu'où leur faudra-t-il reculer pour qu'une parole franche et soutenue surgisse ?
Leur histoire se délie dans une série de douze tableaux, des scènes « jouées » et des scènes dites « vraies ».« Dialogues fantasques pour causeurs éperdus » n'est pas pour autant tout à fait du théâtre, ni une collection de récits. Outre le théâtre, certains textes sont issus du cinéma, d'autres de la description littéraire, du journal intime et des prolégomènes à l'installation. Du théâtre comme l'auteur le revendique : « nouveau, libre des anciennes contraintes identitaires et tourné vers l'avenir » Voix plurielles, 9.1 2012
Créés en partie dans le cadre d'une résidence artistique au centre de recherche-création Matralab à Montréal, « Dialogues fantasques pour causeurs éperdus » est également un essai sur le processus créateur.
Le livre se distingue par sa facture visuelle et matérielle grâce à un travail de design typographique signé Nathalie Dumont. -
Pompier fragilisé par une blessure, Willy Graf tente de fuir son passé. Mais celui-ci le rattrape au fur et à mesure que des personnages s'immiscent dans sa vie. Il y a d'abord Sara, auteure d'un roman dont, curieusement, le personnage principal se nomme lui aussi Willy Graf. Sara crée des situations autour du Willy Graf fictif qui se produisent par la suite dans la vie du vrai Willy Graf. Puis survient Nina qui fait renaître une partie trouble de son passé. Partagé entre une réalité à laquelle il veut se dérober et une fiction étonnamment réelle qu'il récuse, Willy Graf se trouve parachuté dans un univers absurde, dérisoire, où il perd toute emprise sur son propre destin.
SARA : À Pékin, dans l'Illinois, Willy Graf rencontre une femme qui va bouleverser sa vie : elle s'appelle Nina Bishop.
WILLY: Nina ?
SARA: Nina Bishop.
Willy est pris d'un malaise, comme un éclair de douleur qui lui traverse la colonne vertébrale.
WILLY : Elle est venue ?
SARA : Il y a trois semaines.
Temps.
WILLY : Elle m'a retrouvé ! Il ne fallait pas. (Sara fait un mouvement vers lui.) Laissez-moi. Ne me touchez pas. Laissez-moi partir.
La pièce Willy Graf a été créée par le Théâtre de la Vieille 17 à Ottawa et le théâtre l'Escaouette à Moncton en janvier 2004. -
La ville invisible, site unseen
Lafrance Mariana
- Éditions Prise de parole
- 29 Septembre 2010
- 9782894233054
Oeuvre artistique et littéraire, La ville invisible / Site unseen est une collection étonnante de photographies de la Ville du Grand Sudbury, accompagnée de textes originaux que celles-ci ont inspirées. Ces fascinantes images visuelles et verbales délaissent résolument les clichés sudburois. Ils entraînent le promeneur loin des sites familiers, à la découverte de lieux modestes et de non-lieux, de détails de structure et d'effets de texture, de compositions de couleur et de lumière. Chacune des 48 photographies de Mariana Lafrance est accompagnée de deux textes, l'un en français, l'autre en anglais, contribués par des auteurs sudburois. Les photos proviennent du photo-blogue de l'artiste « lapetitefumee.ca », site sur lequel elle a affiché chaque jour pendant un an et demi des images de cette ville minière.
Une douzaine d'écrivains et de personnalités sudburoises, tombés sous le charme des photos de Mariana, ont relevé avec brio le défi de prêter leur plume à ces photos. On y compte les écrits de Michel Dallaire, Robert Dickson, Céleste Dubé, Simon Laflamme, Daniel Landry, Myriam Legault, Melchior Mbonimpa, Christian Pelletier, Normand Renaud, Éric Robitaille, Manon St-Jules, Guylaine Tousignant et denise truax.
Ce beau livre bilingue, qui célèbre les beautés secrètes de notre paysage urbain, se présente comme un hommage sincère et senti au 125e anniversaire de la Ville du Grand Sudbury.
« Découvrez donc Sudbury dans l'ambiance de ses lieux anonymes. Dans l'authenticité de ses non-lieux négligés. Dans la subtilité de ses textures accidentelles. Là où le temps s'est arrêté. Là où les formes et les couleurs superposent de mystérieuses vérités sur de banales réalités. Là où un espace et un esprit se conjuguent et se miroitent. Découvrez Sudbury dans l'oeil qui regarde, celui de Mariana Lafrance. »
Normand Renaud, préfacier et collaborateur à La ville invisible / Site unseen.
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Visual and verbal artistry combine in «La ville invisible/Site unseen», which showcases Sudbury-themed photographs by Mariana Lafrance, selected from her popular photo-blog The Little Smoke. On a daily basis over 18 months, Mariana uploaded a striking new scene she had discovered in the alleyways and lanes, the empty or undeveloped spaces of downtown Sudbury and its nearby neighbourhoods.
For the first time, a unique aspect of our city visual personality is presented in a book whose intent is artistic instead of historical or touristic. These pictures are accompanied by the writings of a dozen established writers and personalities associated with the city's literary community. They rose brilliantly to the challenge of putting their thoughts and words to these little gems by providing texts in French and (in most cases) in English as well.
The contributors are Michel Dallaire, Robert Dickson, Céleste Dubé, Simon Laflamme, Daniel Landry, Myriam Legault, Melchior Mbonimpa, Christian Pelletier, Normand Renaud, Éric Robitaille, Manon St-Jules, Guylaine Tousignant and denise truax.
In a city that mining made great, Mariana Lafrance prospects for textures and colours made true by time and place. In downtown Sudbury's lanes and alleyways, in its empty spaces and neglected places, her camera captures fortuitous yet stunning compositions to which most of us would have been blind. Her ability to sense spirit in structure is uncanny. Her eye for authenticity is unfaltering. Though there are practically no people in to be seen in the whole collection, these places are alive with presence. Normand Renaud, author of the preface and contributor to «La ville invisible/Site unseen». -
« Tu es un fouillis peuplé de gens qui s'arrêteraient pour flatter des chats à trois pattes. »
« As if que dire « c'est pas juste about les femmes » annule le fait que c'est about toutes les femmes que je connais. As if que le patriarcat est une illusion et que les coupables sont pas libres de vivre confortablement parmi nous. »
« J'étais-tu supposée vous faire un trigger warning ? C'est-tu irresponsable ou insensible de vous puker toute ça sans avertissement ? Si vous m'écoutez pas vraiment, then ça matter-tu at all ? »
Vous êtes convié.es à un gros party. Un party où on parle de tout, sur tous les tons et sans complaisance : l'amour, l'amitié, le mouvement #MeToo, le rapport à l'autre, à la langue, au lieu, à la culture acadienne, aux peuples autochtones... Ici, des situations et des propos parfois anodins, ou cruels, ou cocasses, empiètent les uns sur les autres, se chevauchent, s'overlappent. Et au coeur de la fête, Moncton dans tous ses états.
En fragments brefs et incisifs, «Overlap» examine la place de l'individu dans une ville où il peut être difficile d'échapper aux autres - et à soi-même. -
Les theatres professionnels du canada francophone 2eme edition
Beauchamp Helene
- Éditions Prise de parole
- Agora
- 4 Septembre 2014
- 9782894237069
Cet ouvrage fait le point sur l'histoire et la situation des théâtres professionnels du Canada francophone, de Moncton à Vancouver, à l'aube du 21e siècle. Il expose les conditions et les exigences de la professionnalisation croissante du travail des compagnies et des artistes. Dans des contextes culturels et linguistiques minoritaires, les enjeux et les audaces de ces théâtres sont de taille. Comment ces compagnies réussissent-elles à tisser des liens entre tradition et modernité, mission communautaire et mandat artistique? Des observateurs et des acteurs de la scène théâtrale offrent une abondante matière à réflexion.
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Corbeaux en exil met en scène un auteur. Mais l'auteur n'est pas le seul personnage à la recherche dans un reflet son identité. À la quête de l'écriture se substitue une quête du passé, d'une filiation problématique dont la principale inspiratrice et sa propre mère. C'est à la demande de cette dernière que se met en branle le douloureux voyage du souvenir, la recherche d'un grand-père dont il est à la fois le double et l'héritier. Au cours de cette remontée dans le temps, les voix féminines de sa famille le guideront pour mieux tenter de le retenir dans sa fuite du réel, exil personnel qui est aussi celui de toute une culture, de tout un peuple.
Les enjeux du texte sont multiples, personnels et collectifs. Mais ils sont remarquablement dramatisés dans une orchestration nom seulement du temps et de l'espace, mais aussi du jeu. Les comédiens accompagnent, par la permutation des rôles, le parcours d'un auteur toujours menacé de se voir supplanté par ses propres personnages. C'est dire que la mise en lecture éclaire singulièrement l'originalité d'une écriture qui ne puisse pas sa force dans la complexité du décor ou de la scénographie. -
Toi c'est moi et vice-versa
À tu et à moi est l'histoire d'une femme sans nom. Ou sont-elles deux?? Ou trois?? Ou quinze?? Elles sont jeunes, vieilles, sages, folles... Elles se rencontrent mais ne s'y attendaient pas. Elles cheminent ensemble sans savoir où elles vont. Elles partagent ce qu'elles peuvent. Et jouent, jusqu'à l'épuisement.
Au fil de tableaux qui vacillent entre réel et symbolique, le lecteur est invité à interpréter les êtres qui lui sont présentés puisqu'il n'assiste ni à leur construction, ni à leur déconstruction, mais plutôt à une composition abstraite formée à coups de références au quotidien, au physique, à la fiction et aux rêves... -
Un neurinome sur une balancoire
Doom Alain
- Éditions Prise de parole
- Théâtre
- 10 Octobre 2015
- 9782897440367
Un neurinome est une tumeur bénigne qui se manifeste sur l'enveloppe entourant le huitième nerf crânien qui relie l'oreille au cerveau. À terme, la tumeur non traitée finit par comprimer le cerveau et entraîner la mort de l'individu...
Ce diagnostic cataclysmique tombe comme un couperet sur un homme et le paralyse. De Sudbury au Rhode Island, de la balançoire de son enfance au jardin du poète, la pièce, malgré son point de départ autofictionnel, nous mène droit à la poésie au bout d'un combat sans merci, là où on ne l'attendait pas.
Un « neurinome sur une balançoire » raconte les souvenirs d'un père qui disparaît, d'un poète épris de silence, d'un guérisseur bienveillant et de l'amour qui menace à chaque instant d'imploser. Une introspection saisissante, qui rend de manière drôle et émouvante la disparition d'un héros, la fascination de la poésie et la fétichisation de cette laideur?: une tumeur cachée quelque part dans un crâne. -
Le pluvier kildir est un oiseau des champs qui, par ses cris et en imitant le vol d'un oiseau blessé, s'acharne à détourner les prédateurs du nid où nichent ses petits. Son nom latin, charadrius vociferus, «?charade vociférante?» décrit le ton de son appel, très puissant.
Phil Hall nous offre dans ces poèmes-essais une rétrospective, en quelque sorte, de sa venue à l'écriture. Un ouvrage décliné en quinze sections, dont «?Devenir poète?», «?La mauvaise séquence?», dans lequel il essaime large et, un peu à l'image du totem qu'il s'est choisi, où il donne autant de pistes qu'il en camoufle, de ce qu'a été sa vie, sa venue à la poésie, de ce qu'il en conçoit, des gens qu'il a côtoyés, aimés, qui l'ont touché.
Un ouvrage riche, foisonnant, intime. Des pages parfois empreintes de naïveté - comme quand il raconte, à l'adolescence, être allé cogner à la porte de Margaret Laurence pour lui remettre une liasse de poèmes de jeunesse, textes dont il est aujourd'hui peu fier?; de tendresse quand il sort de l'oubli ce libraire-éditeur, Art Cravan, qui faisait oeuvre de moine à Toronto dans les années quatre-vingt. Pages d'érudition, aussi, quand il interroge ce qu'est la poésie et qu'il met à contribution divers auteurs aimés, et qu'il vilipende ceux qu'il apprécie moins. -
Trois voix, trois personnages dont les histoires s'entrecroisent et se rejoignent à travers le temps. Bernard tombe amoureux de la poésie et de celui qui la lui enseigne ; Valérie, interrogée par des policiers, dévoile une à une les nombreuses fêlures de sa famille dysfonctionnelle ; Arthur, face au silence de sa mère mourante, tente de recréer l'amour qu'elle lui portait jusqu'à cette nuit d'hiver qui allait les séparer à jamais. De l'un à l'autre se transmettent la violence et la trahison mais aussi l'espoir, la poésie, et une indéniable soif d'être enfin entendu.
Librement inspirée de la poésie et de la vie d'Arthur Rimbaud, «Pour l'hiver» est à la fois une exploration intime de la violence et une quête polyphonique de la beauté. -
«Pliures» se construit autour d'un deuil. Le poète y traite de la maladie de son père, de sa mort, et s'interroge sur leurs rapports. La distance, jamais comblée, qui les séparait se transforme ici en un retour sur le sentier des souvenirs. Par les mots, la voix poétique cherche à apprivoiser le père dépouillé des artifices de l'autorité, un homme dont les passions, les rêves et les blessures ont été vécues en silence jusqu'à la fin. Une bouleversante conversation à sens unique.
Avec ce recueil, Michel Ouellette, figure incontournable de la littérature franco-ontarienne, révèle une introspection où le corps, à force de chercher à pallier l'absence, en vient à se ronger de l'intérieur. -
Le gars qui voulait se faire phenix
Antoin Cote Legault
- Éditions Prise de parole
- Théâtre
- 8 Mars 2018
- 9782897440923
Dans son quotidien régulé par les sonneries des radios-réveils et les bulletins météo animés par son ex, le gars tente tant bien que mal de ne pas s'affaisser. Seul, sans le sou, happé par un tourbillon dont il ne parvient pas à s'extirper, ce héros malgré lui se retrouve dans la boue jusqu'au cou. Mais avec le soutien de Super-Poulet BBQ, véritable ange gardien déplumé qui se métamorphose au gré des situations, il réapprendra peu à peu à vivre. Les leçons de résilience s'enchaîneront, malgré les retours à la case départ, et, grâce à une capacité incroyable à se réinventer, à sa ténacité, le gars trompera le désespoir, imaginera le beau temps et une volée d'oiseaux revenant du sud pour enfin renaître, peut-être, de ses cendres.
Sous un ciel nuageux ponctué d'éclaircies, «Le gars qui voulait se faire phénix» cache une ode à l'autodérision, à l'importance de s'enfarger et de tomber pour mieux se relever. -
Cinq résidentes d'un foyer pour personnes âgées participent à un documentaire sur les éphémères, ces vilains shadflies qui émergent du lac Nipissing chaque été et s'abattent par nuées sur North Bay. Elles s'y prêtent de mauvais gré, car ce dont elles meurent d'envie de parler, c'est plutôt des quintuplées Dionne. Tout en jouant le jeu pour la caméra, les vieilles se racontent dans une langue tout à fait savoureuse. Et, comme par inadvertance, chacune en vient à révéler un sombre pan de son passé. Avec tendresse et mordant, cette comédie dramatique nous apprend que la vie, et la mémoire, sont... éphémères.
Texte sur l'oubli qui prend comme point d'ancrage une des plus fameuses histoires du 20e siècle, «Le club des éphémères» conclut, après «Un neurinome sur une balançoire» (2015, prix littéraire Émergence AAOF) et «Un quai entre deux mondes» (2018), un triptyque de «théâtre mémoriel» explorant la déconstruction de certains mythes fondateurs personnels et collectifs. -
J'entends des sons.
Un souffle ?
Je me penche sur bâbord
et une ombre lumineuse passe à toute vitesse.
Puis une autre, et encore une autre.
Les corps souples de cinq dauphins se dessinent,
nageant le long du bateau,
luisant dans l'eau phosphorescente.
Il est 0 h 55. Le lourd manteau de la nuit tombe sur le port. Une femme à la dérive embarque sur un voilier pour sa première traversée de l'Atlantique, aux côtés d'un capitaine tatillon, de sa jeune épouse et d'une jeune femme de Marseille. Se succèdent pour elle des moments forts - de doute, d'extase, de fièvre -, mais aussi des expériences féeriques, comme cette voie lactée de plancton phosphorescent dans le sillage du voilier ou encore cette baignade qu'elle s'offrira dans l'infini, entourée de l'immensité bleue et mouvante de l'océan.
Récit d'émancipation à une voix, «Dans le bleu» raconte le formidable triomphe de la ténacité sur l'adversité. -
Un conte de l'apocalypse
Marinier Robert
- Éditions Prise de parole
- Théâtre
- 16 Décembre 2021
- 9782897442927
Dans un futur pas si lointain ravagé par les dérèglements climatiques, des villes sont submergées, des routes sont détruites et les flots de migrants convergent vers les dernières terres arables. Au Canada, une faction extrémiste du Parti vert organise un coup d'État et condamne à mort tous ceux qui ont nié le réchauffement de la planète. Une rébellion se lève.
Persuadé d'être dans une pièce de théâtre, Guy Coudonc reste détaché de la catastrophe avant d'être catapulté au rang de personnage principal de cette fable écologique.
Exploration théâtrale à l'humour grinçant, «Un conte de l'apocalypse» met en lumière les impacts qu'ont nos décisions - ou notre inaction - sur notre propre histoire et sur notre environnement. -
Toqaq mecimi puwiht. delphine reve toujours
Jenniss Dave
- Éditions Prise de parole
- Théâtre jeunesse
- 7 Juillet 2022
- 9782897443399
Delphine cherche le tambour de son défunt muhsums - son grand-père - que son papa a égaré. Transportée par le vent dans le monde des esprits, elle affronte le Kiwahq, la bête géante au coeur de glace, aux côtés d'un porc-épic espiègle et d'une chouette chanteuse d'opéra détenteurs de précieux savoirs.
o
Mokatek aime raconter ses journées à l'étoile du Nord, sa boussole qui, de là-haut, le protège. Mais lorsque l'étoile disparaît, le garçon part sur les traces de l'astre brillant et découvre, en chemin, la force et le courage qu'il porte à l'intérieur de lui.
o
Avec ces deux pièces qui s'adressent aux enfants de sept ans et plus, Dave Jenniss aborde les thèmes de la transmission et de l'identité autochtone, et se réapproprie la langue de ses ancêtres. Un lexique des définitions et prononciations de mots en langue Wolastoq figure au début de l'ouvrage.
À PARTIR DE 7 ANS -
«Red Rover, ô ciel, c'est toi que j'appelle»
Qui donc est cette Amélia qui retrace, comme en écho, le trajet d'une célèbre aviatrice disparue au-dessus du Pacifique ? Qui, comme elle, s'aventure sans repères dans l'immensité du ciel et de l'océan, poursuivant inlassablement les levers de soleil ?
Véritable course contre l'oubli, «Aéroportée» entremêle fragments d'histoire et récit fictif, éclairant ainsi ce qui persiste après la mort. Le fantastique, le comique et le conte philosophique se côtoient dans ce périple aux multiples réverbérations.
Pièce inspirée par la figure d'Amélia Earhart, une aviatrice américaine disparue dans l'océan Pacifique en 1937, «Aéroportée» est issue des visions entrecroisées de deux dramaturges sudburois : Matthew Heiti, créateur de la version originale anglaise intitulée «Ever Falling Flight», et Miriam Cusson, qui signe la traduction et l'adaptation du texte en français. -
L'exil d'alexa. la vie est un reve. alienor
Chiasson Hermenegild
- Éditions Prise de parole
- BCF
- 29 Septembre 2022
- 9782897443337
Voici enfin réunies dans un même volume trois pièces de théâtre d'Herménégilde Chiasson qui, chacune à sa façon, réfléchit à l'avenir du peuple acadien. La trilogie met en scène des individus face à un dilemme : obéir à la tradition, à ses codes, à ses attentes, ou s'émanciper, quitte à rompre avec ce qu'on a construit ? Les relations amoureuses et familiales, la langue et le langage, l'urbanité et l'imaginaire sont autant de facettes de ces histoires qui tentaient, à l'époque de leur création, de redéfinir une modernité jusque-là lestée de son passé et de ses mythes.
Présentées au théâtre l'Escaouette entre 1993 et 1997, ces pièces lyriques et iconoclastes réitèrent l'importance, pour un peuple et pour un milieu artistique, de garder ses luttes en mémoire. Elles intéresseront ceux et celles qui étudient la littérature, le théâtre et l'histoire de l'Acadie moderne. -
Initialement publié en 1999, « Il n'y a que l'amour » rassemble huit pièces en un acte (dont « Trick or Treat » et « Give the lady a break »), trois contes urbains, une conférence et un texte poétique pour une voix. Le jury qui lui a attribué le prix du Gouverneur général soulignait que le livre « donne une parole à ceux qui n'en ont pas » et que, dans le théâtre de Dalpé, « il n'y a pas de jugements; que de la compassion ».