Éditions Somme toute
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Le FLQ dans la cinématographie québécoise : Le Front de Libération du Québec en 250 oeuvres
Sylvain Garel
- Éditions Somme toute
- 3 Octobre 2023
- 9782897944247
Le FLQ et le cinéma québécois sont nés en même temps, au début des années 1960, lors de la Révolution tranquille. Plusieurs jeunes cinéastes étaient indépendantistes et séduits, de surcroît, par un projet utopique de révolution. La quasi-totalité des bâtisseurs de notre cinéma national, et presque tous nos grands cinéastes, ont évoqué le FLQ dans leurs films.
Le livre de Sylvain Garel est un ouvrage de référence qui deviendra un incontournable pour les cinéphiles. Divisé en deux parties (un essai historique et un index de films), ce livre nous présente plus de 200 oeuvres, fictions ou documentaires, courts ou longs métrages, qui évoquent de près ou de loin le FLQ et son acmé, la crise d'Octobre. Après des milliers d'heures de visionnement, Garel a rédigé des notices fouillées, fruit d'une recherche minutieuse. Son livre est une mine d'or d'informations. -
Les résistants du jazz
Serge Truffaut, Christian Tiffet
- Éditions Somme toute
- 4 Novembre 2019
- 9782897941161
Observateur attentif de la société américaine depuis des décennies, Serge Truffaut est d'abord et avant tout un passionné de jazz. Un fou de jazz, sur lequel il ne cesse d'écrire dans le quotidien Le Devoir, même s'il y a officiellement pris sa retraite après quelque 35 ans de travail passionné. Conteur au style inimitable, Truffaut propose ici un regard unique sur le jazz, à travers des portraits de grands noms qui ont nourri cette musique de partage, où les échanges entre musiciens, d'une formation à l'autre, d'une écoute porteuse d'improvisations à une autre, en font un art qui épouse si bien l'histoire dans lequel il s'est déployé. Le jazz ne se réduit pas aux quelques figures de génie dans laquelle on l'enferme souvent, comme le montre bien Truffaut à travers le portrait de près d'une quarantaine de musiciens. Et pour bien montrer l'ancrage de cette musique dans l'espace qui l'a vu naître et se développer, c'est aussi le rôle clé de certaines villes dans l'histoire du jazz que Truffaut esquisse : Kansas City, Détroit et d'autres villes encore prennent ici une couleur qu'on ne leur soupçonnait pas. Le tout avec des dessins inédits de Christian Tiffet, qui contribuent à sortir le jazz d'un imaginaire saturé par des photos qui n'épuisent pas la richesse de cette tradition musicale.
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Défier le film : le cinéma d'animation de Robert Breer
Patrick Barrès
- Éditions Somme toute
- 25 Mai 2022
- 9782897943097
Robert Breer (1926-2011) était un peintre, cinéaste et sculpteur américain. Un artiste iconoclaste à l'oeuvre protéiforme, intéressé par l'exploration des seuils : les « seuils de conscience et de perception » et le « seuil de définition » artistique. Il définissait son programme de recherche comme un défi ; un défi lancé aux formes d'expression : « défier le film, défier la sculpture ». Il a réalisé plus de quarante films.
Ce livre a pour objectif de caractériser les exercices pratiques, les partis-pris techniques et les épreuves plastiques autour desquels ces oeuvres totémiques de l'avant-garde s'organisent : les ruptures de sens et la quête d'autres formes de signifiance, les différents régimes de sensation et les motifs esthétiques singuliers en oeuvre dans les films de Breer, en lien avec les problématiques de la sculpture en mouvement et avec le volet expérimental de ses recherches.
Après XPQ, traversée du cinéma expérimental québécois et Toucher au cinéma, la collection « Nitrate » continue d'accueillir des textes qui plairont à tous les cinéphiles. -
écrire pour le cinéma ; les clés de la scénarisation
Pierre Billon
- Éditions Somme toute
- Cinéma
- 30 Janvier 2018
- 9782897940089
Le scénario est une forme d'écriture ingrate, puisque l'oeuvre finale ne sera jamais le scénario lui-même, mais bien un long métrage qui devra passer à travers le regard de plusieurs intervenants. Aussi maîtrisé soit-il, le scénario peut parfois être trahi par le film qui le transpose en images et en sons. Lors de l'écriture, le scénariste doit se soumettre à des règles dont un romancier par exemple peut aisément se libérer. Alors qu'un auteur de roman peut entrer dans la tête de ses personnages pour nous laisser savoir ce qu'ils pensent ou ressentent, le scénariste lui, doit se limiter à ce qui peut être montré et dit, il doit donc s'en tenir aux actions de ses personnages et à leurs dialogues.
Romancier et scénariste de longue expérience, Pierre Billon témoigne ici que l'écriture scénaristique, malgré ses exigences et ses contraintes, se révèle être aussi une aventure passionnante et gratifiante, autant par ses joies que par ses difficultés, par l'esprit d'invention et de dépassement dont il faut faire preuve et par l'attention constante aux moindres détails susceptibles d'accroître l'intérêt et la tension du récit.
Cet ouvrage complet et détaillé ne propose pas de recettes faciles et « infaillibles ». C'est au contraire le témoignage d'un praticien lucide qui nous partage ses connaissances, en se gardant de les prendre pour d'incontournables vérités. Il n'en demeure pas moins qu'il nous invite à le suivre sur un terrain qu'il connaît parfaitement et où son enthousiasme de guide est contagieux. -
Le temps d'une photo ; réflexion sur la photographie à l'ère du numérique
Sébastien Raymond
- Éditions Somme toute
- 5 Novembre 2019
- 9782897940621
Le photographe Sébastien Raymond signe un essai sur les habitudes photographiques des gens. Sur comment l'arrivée du numérique a changé que ce soit les habitudes des professionnels du médium photographique que celles des amateurs. Il ne suffit que d'aller au centre-ville pour remarquer la quantité incroyable de photos qui se prend à l'aide de téléphones cellulaires. Mais qu'arrive-t-il de ces photos? La plupart d'entre elles ne seront jamais regardées. Vivons-nous encore le moment présent? Choisissons-nous réellement ce que nous voulons prendre en photo ou sommes-nous seulement rendus avides de quantité? Est-ce que ces photos servent seulement prouver que nous existons, en les partageant sur les réseaux sociaux? Pourquoi prenons-nous toutes ces photos? Un petit essai personnel levant voile sur notre désir constant d'être en représentation, sur notre façon de lire les images et sur les mutations du métier de photographe. Le texte est accompagné de photographies de Sébastien Raymond.
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Dans i(ma)ges & réflexions, une publication des éditions Somme toute et de Mo'Fat Productions, Ariane Moffatt donne à son public un accès privilégié à l'univers toujours en mouvement qui est le sien. Pendant un an et demi, le duo de photographes SPG & LePigeon (Simon-Pierre Gingras et Jerry Pigeon) l'a suivi en tournée pour en rapporter des clichés inédits, glanés sur scène mais surtout autour, sensibles à la vérité du moment plus qu'à la perfection de la pose. Aux images répondent des textes infiniment personnels, des réflexions sur le métier qu'elle exerce, les rouages du showbiz, les sensations qui l'habitent quand elle est sur scène, ponctuées de confidences sur la célébrité, l'amour, la solitude, mais aussi sur les ambitions françaises de l'artiste ou encore sa fascination pour Nina Simone. Plus que jamais, on verra d'Ariane Moffatt la femme derrière l'image, les réflexions derrière le feu de l'action.
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Le coeur est une valeur mobilière ; chronqiues 2005-2013
David Desjardins
- Éditions Somme toute
- Écrits chroniques
- 5 Novembre 2013
- 9782924283158
À travers ses années en tant que rédacteur en chef de l'hebdomadaire Voir Québec, David Desjardins a partagé avec ses lecteurs une vision de notre société tantôt indignée, tantôt fière, mais toujours lucide et engagée. Oscillant entre poésie et franc-parler, le ton de Desjardins est sans pareil.
Nous retrouvons ici les plus marquantes de ses chroniques, présentées en trois temps : La culture, le social-politique et les chroniques du rien. L'auteur reviendra sur chacune d'entre elles, revisitant ainsi les contextes socio-historiques qui lui auront inspiré ces billets.
David Desjardins nous propose une rétrospective unique de dix ans de prise de parole, et pas la moindre !
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D'horizons et d'estuaires
Nahka Bertrand, Hannah Claus, Sandrine Galand, Mylene Guay, Niki Little, Logan Macdonald, Caroline Monnet, Nadia Myre, L
- Éditions Somme toute
- 17 Novembre 2020
- 9782897941857
D'horizons et d'estuaires : entre mémoires et créations autochtones est une collection d'essais réunissant les voix de 16 artistes, commissaires, historien·ne·s de l'art et travailleur·se·s culturel·le·s autochtones, tant francophones qu'anglophones, oeuvrant dans les territoires que l'on nomme Québec. Faisant suite à des expositions, des performances, des résidences d'artistes et des discussions mises en place lors du Projet Tiohtià:ke (2017-2019) du Collectif des commissaires autochtones, ces textes honorent les relations et les affinités qui sont au coeur de ces pratiques en arts
visuels.
Quelle place occupe actuellement les créations visuelles autochtones dans la société québécoise? Comment les créateur·trice·s imaginent-iels le futur de leurs expressions culturelles? Par la diversité des points de vue et les enjeux soulevés par ces écrits, ce livre pose des questions cruciales sur l'avenir des arts autochtones et ouvre la porte à des dialogues longtemps attendus au Québec qui, nous l'espérons, permettront de créer de réels changements positifs. Il est maintenant temps de plonger dans ces imaginaires collectifs éblouissants et de nager dans les eaux ondulantes de ces mémoires résilientes. -
X P Q - Traversée du cinéma expérimental québécois
Alice Michaud-Lapointe, André Habib, Anithe De Carvalho, Charles-Andre Coderre, Doriane Biot, Eric Fillion, Fabrice Mon
- Éditions Somme toute
- 11 Août 2020
- 9782897941543
Un régiment indocile. Ainsi peut-on envisager ces générations de créatrices et de créateurs, prospecteurs de fulgurances imagières, qui ont donné naissance à un cinéma exploratoire dont le grand récit québécois de l'image en mouvement a trop longtemps fait l'économie. Premier ouvrage du genre, ce livre collectif sur le cinéma expérimental québécois traverse - à grand renfort d'essais, d'entretiens, de photographies, de manifestes et de témoignages - plus de 75 ans d'avant-garde.
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Toucher au cinéma est un recueil de textes (essais, réflexions, carnets, analyses, etc.) et de dessins de Pierre Hébert réalisés au cours des dix dernières années. Certains d'entre eux sont parus dans des revues québécoises (Hors champ, 24 images), ont été prononcés lors de colloques (au Québec et en France) ou ont accompagné desinstallations et des performances. D'autres sont des inédits, des réflexions du cinéaste et animateur sur sa pratique, sur l'évolution de l'image en mouvement, sur le cinéma de ses contemporains (jeunes et vieux) et sur la lecture et relecture de figures totémiques du 7e art (André Bazin, André Martin).
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Réfusés par les subventionnaires, refusés par les producteurs, refusés par lui-même. Voici trois des nombreux scénarios « tablettés » qui portent la griffe de Robert Morin , auteur iconoclaste du cinéma québécois.
Ce premier volume de « refusés » est accompagné d'un essai de Morin sur sa méthode, sur la monstruosité au cinéma, sur le financement de celui-ci et sur les raisons qui ont fait de ces scénarios des refusés.
Morin y adapte librement Witold Gombrowicz en une série de 12 épisodes, « met en scène » et remanie les carnets de Jacques Cartier, de manière à illustrer le choc des civilisations comme peu ont osé le faire avant lui, tout en s'aiguillant des recherches du spécialiste Denys Delâge ; et lève le voile sur les mécanismes d'exclusion et le racisme en racontant l'histoire vraie (et recueillie de première main) d'Helena Valero, capturée durant les années 1930 par les Yanomamis de l'Amazone, et revenue parmi les Blancs près de 25 ans plus tard. Ces trois scénarios (La femme étrangère ; L'amour et le pornographe et La grosse maladie) sont publiés ici pour la première fois et agrémentés de textes introductifs de l'auteur.
Scénarios refusés est par ailleurs le premier livre à paraître dans la collection F I L M É C R I T U R E, dirigée par Ralph Elawani. -
Un immeuble de l'Est de Montréal, véritable cour des miracles où grouille une foule disparate. Polo, prêteur à la petite semaine, règne sur les pauvres, suscitant à la fois la haine, le désir de vengeance et l'adulation ; véritable métaphore du Québec, où les exploités célèbrent leurs exploiteurs. Julien, livreur naïf et tendre, est dévoué jusqu'à la démence à Carmen, belle femme débordante de générosité et de vie, mère de Francine, petite fille déjà femme, qui doit composer avec un stimulateur cardiaque, que sa mère est forcée de rembourser en nature au Shylock. Ti-Guy, 13 ans, forme avec Francine (son amoureuse) et Julien un clan qui espère combattre la tyrannie de Polo.
L'anniversaire de ce dernier sera justement une occasion de revanche pour tous ; un party à tout casser. Le quartier au complet est invité : escrocs d'occasion, prostituées, souteneurs, flics sympathiques ; bref toute la faune du coin. La fête bat son plein et rien ne peut l'arrêter : ni la bière qui inonde l'appartement, ni les querelles entre les maîtresses de Polo, ni un meurtre qui se révélera plutôt fortuit... Les plus jeunes sont également de la partie, se faufilant parmi les invités, tous et toutes plus ou moins ivres ; des enfants qui jouent aux adultes.
Des enfants à qui il ne manque plus rien pour incarner ce à quoi la société les condamne. -
Qu'aura été l'art vidéo ? Telle est la question qui sous-tend ce livre. Et au-delà de la réponse formelle ou définitive qu'on pourrait lui adresser, cette dernière signale qu'un bilan reste à faire et que « l'existence » de cet art demeure (aussi) une question. Jean Gagnon propose ici une chronique de l'art vidéo de 1972 à 1992, sans l'ambition de tout expliquer ni même d'être impartial. Fruit de recherches poussées, notamment à partir du fonds PRIM Vidéo, et d'une collaboration avec la Cinémathèque québécoise, Vidéocaméléon est le premier ouvrage québécois à s'intéresser d'aussi près à l'histoire de cet art et à témoigner, entre autres, de l'évolution des rapports entre vidéographie et pratiques artistiques - de l'art conceptuel et des performances des années 1970 aux oeuvres expérimentales et fictions des années 1980. Par-dessus tout, il atteste des rapports conflictuels et changeants entre, d'une part, la vidéo et le cinéma, et de l'autre, la télévision et la vidéo.
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25 décembre 1960: Zachary Beaulieu vient au monde, quatrième d'une famille de banlieue sans histoire qui comptera cinq garçons. Le début d'une belle enfance, où s'entrecroisent Noël et anniversaire, avec l'éternel solo du père Beaulieu chantant Aznavour, les séances de lavage de voiture et les visites au casse-croûte pour Zac, le chouchou de son père. Pas pour longtemps hélas! De 1960 à 1980, entouré de ses frères, de Pink Floyd et des Rolling Stones, entre les promenades à moto pour impressionner les filles, les pétards fumés en cachette, les petites et grandes disputes et, surtout, un père qu'il cherche désespérément à retrouver, Zac nous raconte son histoire. Le récit d'un petit garçon puis d'un jeune homme différent, qui ira jusqu'à renier sa nature profonde pour attirer l'attention de son père; récit tout en musique, en révolte, mais en humour aussi... Un portrait de famille qui décrit la vie souvent extraordinaire de gens ordinaires à la poursuite du bonheur.
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Émilie ne sera plus jamais cueillie par l'anémone
Michel Garneau
- Éditions Somme toute
- Répliques
- 22 Janvier 2019
- 9782897940799
Fabulation théâtrale autour de la mythique poétesse américaine Emily Dickinson, Émilie ne sera plus jamais cueillie par l'anémone est un hommage à la présence dans l'instant, une ode aux infinis possibles du langage. Inspirée par la poésie de celle qui fit sa réputation sur la réclusion et l'excentricité, la pièce entre dans l'imaginaire de Dickinson plutôt qu'elle ne la raconte. Au chevet de sa mère mourante, Émilie dialogue avec sa soeur, imaginée par l'auteur sous le prénom d'Uranie, en digne muse de la musique. Dans une langue riche et vivante, Garneau épouse les vertiges de la poésie de Dickinson, traduit son monde avec ses propres illuminations, mais expose aussi sa vision de la musique, dans une méditation inspirée par le pouvoir des notes. Le mystère comme le divin, la mort, l'immortalité, les superstitions et autres refuges humains sont disséqués avec profondeur et légèreté, rappelant le don de la poétesse pour traiter de l'univers en évoquant sa chambre et son jardin. Ses éblouissements, pris pour de la folie, nous deviennent proches car « l'infini est familier à tous dans l'intimité ». Poétesse anticonformiste, isolée de la société mais ouverte au monde par ses mots, Dickinson rejoint Garneau à plusieurs égards. Par sa liberté, sa rigueur, mais surtout par son émerveillement intouchable, immortel. Pièce créée en 1981 au Café de la Place (Montréal), puis qui s'est jouée à Bruxelles et Berlin en 1982, au Festival d'Avignon en 1983, à Genève en 1989, à l'Espace Go en 1991, à Genève, Longueuil, Sherbrooke, Québec et en Suisse en 1999. Une lecture en a été faite à la Maison de la Culture Rosemont-Petite-Patrie en 2016. Elle a été traduite en allemand en 1982 et en anglais en 1985.
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Va voir ailleurs : Essais sur les cinémas du siècle nouveau, 2000-2022
Guillaume Lafleur
- Éditions Somme toute
- 30 Janvier 2024
- 9782897944469
Vingt ans de cinéma contemporain, vingt ans d'écriture sur le sujet.
Les films dont il est question dans ce livre n'ont pas forcément été les phares attendus, mais ils nous instruisent de leur époque et ont frappé l'esprit de l'auteur.
S'ils n'abordent pas nécessairement les conditions de production de face, ces textes cherchent dans les oeuvres le détail qui tue, le plan inattendu, les portraits de moeurs révélateurs.
On y découvre des manières de raconter, de transformer et d'inscrire dans l'histoire au long cours un art inventé avant le siècle passé.
D'Alanis Obomsawin à William Greaves, il y aura quelques sorties hors de la production récente, puisque des films qui ont plus de vingt ans résonnent encore, en attente de spectatrices et de spectateurs nouveaux. L'écriture sur le cinéma peut être une course de fond.
La vie du cinéma existe en parallèle à la réalité courante, en ombre bienveillante ou insidieuse, se lovant parfois là où l'on disait qu'il n'y avait rien à voir...