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En 1898, le chef de file naturaliste français Émile Zola a prononcé un discours public en première page d'un quotidien de premier plan pour exprimer son indignation à la condamnation du capitaine Alfred Dreyfus. Alfred Dreyfus était un Juif faussement accusé de trahison. Loin d'être d'actualité, l'affaire a rempli la politique française, l'armée et la justice. Aujourd'hui encore, face à l'antisémitisme enraciné dans la société, l'article reste un sujet brûlant.
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Poésie de lune et tango : florilège de tangos d'anthologie (1917 - 1980)
Léon Lévy-bencheton
- Bookelis
- 20 Juillet 2021
- 9791035910488
(Traduit de l'original en espagnol "Poesía de luna y tango" par l'auteur)
La Poésie, trésor caché du Tango
On sait peu que le tango, cette danse mythique sensuelle, complexe et si esthétique, est la face la plus visible d'une véritable discipline culturelle et artistique, qui abrite dans son côté le plus caché des paroles dont la poésie est, au-delà du thème classique de l'amour, une peinture presque sociologique de la vie très pauvre et difficile dans ce creuset où se mêlèrent les "criollos" et les immigrés européens.
Parce qu'une majorité de tangos sont nés de chansons impérissables, écrites par des poètes et des musiciens d'un niveau exceptionnel parmi les musiques populaires, interprétées par des chanteurs émouvants.
Avec "Poésie de lune et tango", Léon Lévy Bencheton nous fait entrer dans les arcanes de cette culture, dans une promenade thématique par extraits, rêveuse et parfois bouleversante ("Florilège"), et dans des synthèses et des traductions "chantables" de près de 70 oeuvres de référence ("Anthologie"). -
Eva, treize ans, est fane de Cloclo.
Elle pense, chante, danse et vit pour son idole.
Un jour, elle apprend que les groupies du chanteur l'attendent chaque soir devant les Studios La Flèche, à Paris, afin de le croiser et d'obtenir une dédicace.
Cette information capitale et la rencontre qui s'en suivra, bouleverseront à jamais le cours de l'existence d'Eva.
Inspiré d'une histoire vraie, ce roman explore le côté sombre et ambigu d'une icône pop des sixties. -
À l'heure où techno et art ne se livrent plus une guerre de mots, mais de textos, et que l'écrivain en herbe se demande de son antre réduit, tiraillé par sa muse : ai-je le talent ? Suis-je prêt ? Est-ce que mes idées en valent la chandelle ? Dois-je continuer ? Comment le savoir ? Le besoin d'un défi créatif s'impose. Car, au-delà des exigences de la grammaire, de l'orthographe, du vocabulaire et des contraintes du choix et de la limite du nombre de mots imposés, même réussies avec brio, il n'y a qu'une seule chose que l'on attend de vous : « Épatez-moi ! » C'est ce que j'ai tenté dans le but de parfaire mes connaissances et par l'obtention de ce diplôme en Création littéraire comme dilettanti !
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J'aime dessiner (je voulais TOUJOURS apprendre). Et j'aime le style kawaii.
Dessiner kawaii n'a pas l'air aussi technique. Je savais que je devais juste apprendre tous les différents éléments constitutifs de kawaii et savoir comment les assembler pour créer mes propres dessins. -
A la fin des années 1960, la révolution du rock va provoquer une rupture à des fins créatives, et ce faisant, elle va également libérer provisoirement les artistes de la tutelle de l'industrie le temps de créer de nouveaux repères, un nouveau style : la « rock attitude ». Comment des artistes ont-ils brisé les barrières, inventé de nouveaux modèles et construit puis légitimé une place de porte-parole dans la société comme jamais auparavant ? Et comment l'industrie musicale s'est-elle adaptée à ce véritable chamboulement artistique qui a redéfini la place de l'artiste populaire dans la société moderne? Ces créations ont irradié nos vies et laissé des traces indélébiles, non seulement dans la musique, mais plus généralement dans notre société : médias, habillement, posture, langage, littérature, elles ont conditionné le style de vie de nos contemporains. Que reste-t-il de la « rock attitude » ?
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Faisons l'effort d'un raisonnement sincère pour sortir des analyses économiques convenues.
Il y a une énorme inégalité des contributions individuelles, une majorité produit peu et une minorité produit beaucoup.
La majorité de la population française a un niveau de vie supérieur au produit de son travail.
La mesure de la solidarité est donnée par le rapport entre l'inégalité de production et l'inégalité de niveau de vie.
La valeur ajoutée du capital est un mythe, elle est en réalité la valeur ajoutée d'un travail réalisé dans une période antérieure.
C'est l'investissement qui génère le crédit, l'argent n'existe pas, le système monétaire est un jeu d'écritures
Nous pouvons alors découvrir des voies nouvelles pour créer un monde libre et solidaire où le chômage structurel sera supprimé en instaurant le produit social, où on passera d'un système monétaire dirigé à un système régulé et où on changera le mode de calcul du résultat des entreprises pour avoir une vision long terme. -
"Les 7 doigts de la main " est une comédie dramatique pour le théâtre.
Ils sont 7, 3 hommes et 4 femmes. Ils se sont rencontrés en marchant. Au fil des kilomètres, leur amitié s'est forgée et les a soudés comme les doigts de la main. Ce soir c'est leur dernière étape. Ils sont conscients qu'ils ne se reverront peut-être jamais. Le temps des secrets est révolu.
"Les 7 Doigts de la Main" explore avec délicatesse les liens profonds tissés sur les sentiers de randonnée, notamment ceux du Chemin de Compostelle.
Une pièce de théâtre tendre et drôle, où l'émotion affleure.
Lyne Mucig, en parallèle de sa carrière en entreprise, est une femme de théâtre. Comédienne, elle se consacre aussi à la mise en scène au sein d'une compagnie de théâtre à Paris. Elle signe ici sa première pièce.
Les personnages : Jean 67 ans, garagiste retraité - Stan 41 ans - Frank 43 ans commercial - Louise 39 ans profession libérale - Manon 19 ans étudiante - Nathalie 40 ans sa marraine - Cathy 50 ans -
Troubles chez les bourgeois.
Ils sont très comme il faut, les Berthaud. Pleins de principes. Avides de ressembler à tous les clichés que l'on se fait sur les gens de leur condition. Le père directeur d'une succursale bancaire, et prêt à être associé à la conduite même de la banque.
Comme elle est dirigée par deux juifs et peut-être par des francs-maçons, il ne va pas à la messe. Ca pourrait déplaire. Il s'est fait aussi végétarien. Une manière de s'éprouver, de se réglementer, de se faire apprécier pour sa discipline. Sa fille Roberte l'admire pour ça, et pour le reste.
Mais un dimanche qu'elle revient impromptu d'une promenade, elle tombe sur ce père qui se fait griller en cachette un bifteck. Un bifetèque, comme l'écrit Aymé, dont un des procédés comiques est de franciser l'anglais. Ce n'est pas le seul.
C'est une catastrophe ! Roberte découvre aussitôt en son père quelque chose d'hypocrite, d'immoral, et elle décide qu'elle va lui faire payer ça. Toute son attitude n'est plus que reproche. Du coup, le père déserte les repas familiaux, risque de tomber dans les filets d'une starlette, se reprend à la dernière seconde...
Le vice est petit chez ces gens-là. Un morceau de viande mangé en cachette. Et continuer à prétendre malgré tout. Heureusement que pour la grandeur du dépravation, il y a dans le livre un personnage, un colonel en retraite d'une adorable lubricité dont les deux buts sont de faire un ouvrage qui montre que capitalisme, fascisme et communisme c'est la même chose, et d'engrosser des jeunes filles.
Finalement, tout se termine quand même bien. Roberte, troublée et adorée par le plus beau garçon du quartier, épouse sans amour un ingénieur laid, mal soigné mais solide et dont la carrière est prometteuse. Le père reprend sa place à la table familiale, pardonné et toujours végétarien, sinon qu'il a loué un studio pour manger sa viande tranquille. Et la starlette devient une star de cinéma.