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Collection XIX
331 produits trouvés
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Les hommes ne se séparent de rien sans regret, et même les lieux, lès choses et les gens qui les rendirent le plus malheureux, ils ne les abandonnent point sans douleur.C'est ainsi qu'en 1912, je ne vous quittai pas sans amertume, lointain Auteuil, quartier charmant de mes grandes tristesses. Je n'y devais revenir qu'en l'an 1916 pour être trépané à la Villa Molière.Lorsque je m'installai à Auteuil en 1909, la rue Raynouard ressemblait encore à ce qu'elle était du temps de Balzac.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Abaissé. - Terme de blason. - Se dit lorsqu'une pièce honorable de premier ordre, un chef par exemple, est surmontée d'un autre chef de métal différent. Abaque. - (Architecture.) - Tablette qui couronne le chapiteau d'une colonne, en augmente la saillie et par suite la renforce pour supporter l'architrave ou les corps de moulure placés au-dessus de cette colonne. On le nomme aussi Tailloir. Dans quelques monuments d'Égypte, on trouve des chapiteaux qui se réduisent à un simple abaque.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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« Je viens voir Rubens et Rembrandt chez eux, et pareillement l'école hollandaise dans son cadre, toujours le même, de vie agricole, maritime, de dunes, de pâturages, de grands nuages, de minces horizons. Il y a là deux arts distincts, très-complets, très-indépendants l'un de l'autre, très-brillants, qui demanderaient à être étudiés à la fois par un historien, par un penseur et par un peintre. De ces trois hommes, qu'il faudrait pour bien faire réunir en un seul, je n'ai rien de commun avec les deux premiers ; quant au peintre, on cesse d'en être un, pour peu qu'on ait le sentiment des distances, en approchant le plus ignoré parmi les maîtres de ces pays privilégiés. »
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
Mathias Grünewald d'Aschaffembourg, ce peintre de la Crucifixion du musée de Cassel que j'ai décrite dans Là-Bas et qui appartient maintenant au musée de Carlsruhe, m'a, depuis bien des années, hanté. D'où vient-il, quelle fut son existence, où et comment mourut-il ? Personne exactement ne le sait ; son nom même ne lui est pas sans discussions acquis : les documents font défaut ; les tableaux qu'on lui attribue furent tour à tour assignés à Albert Dürer, à Martin Schongauer, à Hans Baldung-Grien, et ceux qui ne lui appartiennent point lui sont concédés par combien de livrets de collections et de catalogues de musées !Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Du principe de l'art et de sa destination sociale
Pierre-Joseph Proudhon
- Collection XIX
- 5 Avril 2016
- 9782346055357
Question générale soulevée par les essais de M. Courbet. - Contradiction des écoles : Nécessité d'une solution.GUSTAVE COURBET, l'artiste aux violents paradoxes, vient de produire une oeuvre dont le scandale aurait effacé tous ceux dont il s'est depuis quinze ans rendu coupable ; si le gouvernement n'avait pris soin d'y mettre ordre en excluant purement et simplement de l'exposition (1863) cette peinture téméraire. Par ordre supérieur, le Retour de la conférence n'a figuré au palais de l'Industrie ni parmi les admis, ni parmi les exclus.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Le 1er octobre 1825, j'assistais à la séance annuelle de la distribution des prix de Rome, à l'Institut.Ce fut là que je dus à une circonstance toute fortuite, et j'ajouterai très-heureuse, l'honneur d'être élève d'Ingres.Je me suis félicité toute ma vie du hasard qui me permit de faire mes premiers pas sous la direction de ce grand peintre dans la carrière que j'avais choisie par goût, et de suivre modestement, sans ambition d'aucune sorte, une voie un peu unie peut-être, sans grands accidents de terrain, déjà battue par d'autres, mais d'autant plus facile et plus douce.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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L'histoire de France commence avec la langue française. La langue est le signe principal d'une nationalité. Le premier monument de la nôtre est le serment dicté par Charles le Chauve à son frère, au traité de 843. C'est dans le demi-siècle suivant que les diverses parties de la France, jusque-là confondues dans une obscure et vague unité, se caractérisent chacune par une dynastie féodale. Les populations, si longtemps flottantes, se sont enfin fixées et assises.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
L'art émanant du dessin est la nature formulée.
Par chacune de ses divisions il donne une formule spéciale de la nature.
Les arts ne pouvant percevoir la forme sans étendue, sans volume, ils lui ont attribué une sorte de membrure composée du contour, du modelé, de la couleur. Puis ils ont isolé ces membres théoriques, afin de les appliquer à leurs usages ; ils les ont réduits en formules, les rassemblant ou les divisant selon le service qu'ils en attendent.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
Entre toutes les légendes qui sont ancrées dans l'esprit du peuple, celle du Juif-Errant est certainement la plus tenace ; et quand, à la suite du peuple, philosophes, poëtes, romanciers, érudits, peintres, étudièrent plus tard cette mystérieuse figure, par là furent consolidées les attaches qui la retenaient dans le mur des croyances et des traditions.N'est-ce pas un curieux accolement que celui des deux mots Juif, Errant, de nature surtout à frapper les esprits naïfs ?Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Si, de nos jours, les artistes vont encore chercher dans un Orient devenu pourtant bien banal la lumière et la couleur, le charme de la nature, l'éclat des costumes et le pittoresque de la vie, quel ne devait pas être, dans les siècles passés, l'attrait de Constantinople pour un peintre qui, dans le cadre merveilleux du Bosphore, trouvait réuni sous ses yeux le spectacle d'une cour impériale alors si magnifique, d'une armée aussi étrange que celle des Janissaires, et de la foule chaque jour renouvelée des Orientaux venus des coins les plus reculés des pays musulmans !Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Chaque hiver, à l'ouverture de la saison théâtrale, je suis pris des mêmes pensées. Un espoir pousse en moi, et je me dis que les premières chaleurs de l'été ne videront peut-être pas les salles, sans qu'un auteur dramatique de génie se soit révélé. Notre théâtre aurait tant besoin d'un homme nouveau, qui balayât les planches encanaillées, et qui opérât une renaissance, dans un art que les faiseurs ont abaissé aux simples besoins de la foule ! Oui, il faudrait un tempérament puissant dont le cerveau novateur vînt révolutionner les conventions admises et planter enfin le véritable drame humain à la place des mensonges ridicules qui s'étalent aujourd'hui.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Depuis près d'un demi-siècle, les études historiques semblent avoir pris une direction et un objectif nouveaux. Auparavant, elles consistaient essentiellement dans l'examen plus ou moins approfondi et sincère d'un certain ensemble de faits ; aujourd'hui, elles ont une tendance plus savante, plus philosophique, plus critique surtout ; elles tiennent compte des multiples influences qui ont pu agir sur les hommes et sur les choses, de la question du milieu, en un mot, et elles cherchent avant tout à établir les relations économiques, politiques ou sociales, existantes entre les évènements qu'elles s'occupent d'analyser.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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« Parmi les monuments que nous a légués le temps passé, il n'en est guère qui renferment autant de richesses pour l'archéologue que les anciennes tapisseries.
Les nombreuses vicissitudes de cette industrie se rattachent à l'histoire du pays où elle s'exerçait. Non-seulement la majeure partie de ses productions porte l'empreinte de l'époque où elles ont vu le jour, mais nous y retrouvons encore le reflet des croyances, des grands événements, et, dans les détails de l'architecture et du costume, le tableau de la vie intime de chaque siècle.
Les tentures qui ornaient nos vieilles cathédrales nous racontent, la vie des saints et les légendes mystiques de la foi des premiers âges ; ailleurs ce sont les grands faits militaires de chaque règne qui sont esquissés à larges traits ; depuis la bataille de Rossebeke en 1382, jusqu'au massacre des Mameluks par Méhémet-Ali, tandis que sur d'autres nous pouvons suivre l'éclosion de toutes les oeuvres d'imagination, à partir des fabliaux et des romans de chevalerie du moyen âge jusqu'aux aventures du héros de Cervantès et aux scènes des comédies de Molière.
Les progrès de l'industrie de la tapisserie sont intimement liés à ceux du dessin et de la peinture ; leur marche est parallèle, et si, au moyen âge, la manière de traiter les sujets des tentures rappelle les enluminures des missels et les miniatures des livres d'heures, dès l'époque de la Renaissance, ils retraceront les cartons de Raphaël, de Jules Romain, des grands maîtres Italiens et Flamands, comme plus tard ils reproduiront les peintures de Lebrun ; de Teniers, de Boucher, et de notre temps, les toiles de Steuben et d'Horace Vernet.
Nous étudierons les commencements de cette industrie en Europe, et nous suivrons son épanouissement dans les Flandres, où les vieux maîtres tapissiers, au milieu des horribles déchirements des guerres civiles et des persécutions religieuses, surent conserver intactes les traditions du mestier et stil de tapisserie, jusqu'au jour où nos rois les abritèrent dans leurs palais.
Nous essayerons d'indiquer par suite de quels événements, sous l'influence de quelles causes politiques, économiques, l'industrie abandonna son berceau pour s'établir en France, et y devenir une industrie nationale et presque un monopole. »
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
Les Arts au Moyen Âge et à l'époque de la Renaissance
Paul Lacroix
- Collection XIX
- 27 Mai 2016
- 9782346070701
Simplicité des objets mobiliers chez les Gaulois et les Francs. - Introduction du luxe dans l'ameublement, au septième siècle. - Le fauteuil de Dagobert. - La Table ronde du roi Artus. - Influence des croisades. - Un banquet royal sous Charles V. - Les sièges. - Les dressoirs. - Services de table. - Les hanaps. - La dinanderie. - Les tonneaux. - L'éclairage. - Les lits. - Meubles en bois sculpté. - La serrurerie. - Le verre et les miroirs. - La chambre d'un seigneur féodal.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Dire que le jeu est une des choses les plus mauvaises et les plus dangereuses qui existent, c'est énoncer une vérité que tout le monde admet sans opposition. Beaucoup de voix éloquentes se sont élevées pour faire entendre aux hommes cette vérité ; elle est passée dans le domaine des lieux communs et des banalités morales ; cependant il se trouve encore aujourd'hui des écrivains et des poètes dont l'imagination découvre des choses nouvelles à dire sur ce sujet si épuisé.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
« L'art de graver les pierres fines, soit en creux, soit en relief, s'appelle la glyptique. La gravure en relief produit les camées ; la gravure en creux produit les intailles ou cachets.
Le domaine du graveur en pierres fines s'étend à toutes les pierres qui, dans la nature, sont susceptibles de recevoir un beau poli, et de subir, sans se désagréger, un travail de sculpture exécuté à la loupe, à l'aide de la pointe métallique la plus ténue. Toute la gamme des pierres précieuses et à grain fin, depuis le diamant jusqu'au marbre et à la pierre lithographique, est exploitée par le graveur, qui, toutefois, recherche de préférence les gemmes aux couleurs chatoyantes, pour rehausser en quelque sorte l'oeuvre de ses mains par la beauté de la matière. S'il grave en relief un camée, il choisira une pierre à plusieurs teintes superposées, afin de tirer parti de cette polychromie naturelle dans la composition de son sujet ; s'il grave en creux une intaille, ses préférences se porteront, au contraire, sur une gemme d'une seule couleur, translucide et, comme on dit en joaillerie, de la plus belle eau, pour que le travail si minutieux de son burin soit souligné par l'intensité ou l'harmonieuse délicatesse des tons et des nuances. Considérez, par exemple, les plus beaux des camées de nos musées : ce que nous en admirons, ce n'est pas seulement, comme en sculpture, le mérite artistique, ce sont aussi ces couches multicolores, ici fermes et éclatantes, là atténuées, mourantes, qui donnent à la composition l'élégance d'une miniature due au pinceau du plus habile coloriste. Voyez, d'autre part, une belle intaille sur une améthyste ou une cornaline sans défaut, telles que l'Apollon citharède de Pamphile ou le Cachet de Michel-Ange ; présentez-la à la lumière en la regardant par transparence, et vous serez émerveillé à la fois de la splendeur de la gemme, comme disaient les anciens, et des proportions sculpturales, amples et gracieuses que revêt le sujet. La plus achevée des gravures sur la plus belle des gemmes : tel est l'idéal du genre.
En glyptique, la matière, loin donc d'être indifférente, est un des éléments essentiels de l'art et de l'appréciation que nous portons sur ses produits. Dans quelles conditions la nature offre-t-elle cette matière première à l'artiste ? Comment désigne-t-on les variétés principales de ces précieuses gemmes que le graveur convoite avec une si légitime avidité ? »
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
Notes d'un musicien en voyage
Albert Wolff, Jacques Offenbach
- Collection XIX
- 10 Février 2020
- 9782346140381
« Le moment était venu. Moment douloureux pour un homme qui a toujours vécu en Europe que celui où il va s'engager dans une longue route vers un pays lointain ! Aussi ce ne fut pas sans quelques hésitations morales que je me décidai à faire le voyage que l'on me demandait. Je partis de Paris le 21 avril. Mes deux gendres, Charles Comte et Achille Tournai, mes deux beaux-frères, Robert et Gaston Mitchel, et quelques amis parmi lesquels Albert Volff, Mendel - et mon fils - vinrent m'accompagner jusqu'au Havre. J'étais extrêmement ému en m'embarquant le lendemain. J'avais pensé rendre la séparation moins dure en empêchant ma femme et mes filles de quitter Paris ; mais à ce moment combien je les regrettais ! »
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De silhouette mince et haute, très aristocratique, habillée de noir, s'appuyant sur une canne et s'avançant avec précaution sur les allées sablées de son parc aux arbres magnifiques, telle m'apparut Miss Mary Cassatt, le jour où je lui rendis visite pour la première fois, dans son bel ermitage de Mesnil-Théribus, dans l'Oise. Je l'aidai à gravir le perron. Un sourire d'extrême bonté éclaira son visage grave, et, sous des boucles mêlées de fils d'argent, les yeux gris et bleu, couleur d'eau dormante, animèrent tout le visage aux méplats fortement accusés.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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C'est sous de bien sombres couleurs que Lucrèce (v, 223) nous peint l'entrée de l'homme dans la vie : « L'enfant, dit-il, comme un esquif rejeté par les flots cruels, git à terre, nu, sans langage, sans ressource en lui-même pour vivre, dès qu'à la lumière du jour la nature avec effort l'a tiré du sein de sa mère. Il fait entendre de lugubres gémissements, juste pressentiment de tant de maux qu'il devra traverser dans la vie. Ce n'est point ainsi que viennent au monde les troupeaux et les bêtes sauvages ; ils n'ont besoin ni des hochets bruyants (crepitacula), ni du refrain monotone et caressant d'une tendre nourrice.
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CE n'est pas l'histoire générale de la terre travaillée pour les usages domestiques ou pour la décoration de la demeure que j'ai à retracer ; mon cadre est plus étroit, puisqu'il ne doit renfermer que la faïence, et que les terres cuites, les terres vernissées, le grès, la porcelaine trouveront leur place dans des volumes spéciaux de la collection. Mon embarras n'en est pas moins grand, car, malgré tout ce qui a été écrit, je n'ai pu découvrir à quel moment les potiers de terre ont commencé à fabriquer le produit que l'on désigne maintenant sous le nom de faïence.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
Description des monuments grecs et romains
Auguste Pelet
- Collection XIX
- 28 Janvier 2016
- 9782346032471
« L'architecture grecque, dit encore M.J.G. Legrand, est bien distincte de toutes les autres : ce qu'elle a pu emprunter est présenté, avec tant de charmes, dans des masses rajeunies, et avec des proportions si neuves et si harmonieuses, qu'elle semble avoir tout créé, tout imaginé, et qu'elle paraît plutôt avoir enrichi les autres nations de ses conceptions originales, qu'avoir puisé dans leur propre fond. »« Tout est sentiment, esprit, imagination, finesse, et cependant naïveté chez ce peuple instituteur.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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En introduisant l'art dans les moindres détails de son existence, le XVIIIe siècle a exigé de ses artistes les aptitudes les plus variées. La science approfondie de la personne humaine et la fidélité aux traditions du précédent règne ne leur suffisent plus ; pour donner une forme attrayante aux objets les plus usuels, dérouler d'exquises arabesques sur les lambris des boudoirs, égayer de fleurs et d'attributs les imprimés les plus fugitifs, ils ont dû assouplir leur talent et devenir décorateurs.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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1. - Le principe des aérostats est très clairement indiqué dans les oeuvres de Leibnitz (mort plus d'un demi-siècle avant la découverte de Montgolfier).« Si l'industrie humaine, dit le grand savant allemand, pouvait nous procurer des corps plus légers que l'air, on ne serait point sans espérance de trouver un jour le moyen de voler.C'était le sentiment de Lana (physicien de Brescia, mort en 1687), auteur très subtil, suivi en ce point par Vossius ; et on l'établit de celte manière :Soit un vase sphérique assez grand pour que l'air qu'il renferme soit plus pesant que le vase lui seul.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Dans un joli petit village situé sur la frontière de l'Autriche, à quinze lieues de Vienne, vivait, il y a plus de cent ans, un pauvre charron nommé Mathias Haydn. Ce brave homme n'était pas riche ; mais ses désirs étaient si bornés, qu'il se trouvait heureux du peu qu'il possédait. Toute l'année il avait l'entretien des charrettes et grosses voitures de ses voisins. Ces pauvres gens, aussi peu fortunés que lui, le payaient bien rarement en espèces, mais ils fournissaient à ses besoins par des dons en nature pour prix de son travail.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.