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Un an après le décès de Jean-Louis Murat, une plongée intime et érudite dans la vie d'un chanteur au parcours unique.Dès 1981,
Suicidez-vous le peuple est mort, son premier single, donne le ton : le goût des mots, des mélodies, celui du risque aussi. À peine arrivé, ce nouveau venu nommé Jean-Louis Murat se fraie déjà un chemin à part, à la fois escarpé comme les sentiers de l'Auvergne qu'il ne cessera de chanter et buissonnier comme sa voix fatiguée et envoûtante, loin de tous les clichés de la chanson française. Un parcours sans équivalent dans l'Hexagone, jalonné d'une vingtaine d'albums dont certains sont inscrits à jamais dans l'Histoire de la pop.
Cette traversée musicale et littéraire, Franck Vergeade l'a d'abord suivie en mélomane, puis en journaliste et, enfin, en ami. Au fil des rencontres et des interviews, il a appris à connaître cet artiste qui maîtrisait l'art du contre-pied comme personne.
Le Lien défait conjugue toutes les facettes de Murat. Le musicien passionné, le parolier lettré, la grande gueule très affûtée surgissent ainsi au gré d'un ouvrage qui doit autant à la précision de la critique musicale qu'à la rigueur biographique et à l'émotion de l'exercice d'admiration.
Le 25 mai 2023, la mort soudaine du chanteur a mis un point final brutal à cette carrière imprévisible, menée par une recherche constante de la sincérité et de la surprise. Un an après, ce livre lui rend hommage. Il est habité, drôle, déroutant et touchant comme l'étaient Murat et sa musique. -
Taxi-Girl 1978-1981 est le livre définitif sur la genèse d'un groupe de musique. Le plus littéraire sans aucun doute.Le destin de Mirwais, Daniel Darc, Laurent Sinclair et des deux autres membres se réalise le 27 novembre 1978, lorsqu'ils jouent pour la première fois au " Club ", dans les sous-sols de l'Olympia, endroit étrange qui ressemblait parfois à un mauvais rêve.
Mirwais revient sur les quatre premières années d'existence de la mythique formation parisienne. " Nous étions le meilleur groupe du monde ", affirme-t-il. Et il est vrai que le rock français ne reverra jamais un tel alliage d'élégance et de rage, un mélange artistique aussi audacieux. Taxi-Girl revendiquait l'influence de Kraftwerk, des Stooges, du Velvet Underground ou des Doors. Le groupe officia en première partie de légendes comme les Talking Heads, Siouxsie and the Banshees, XTC, The Stranglers, Père Ubu...
De nombreux artistes, qu'il s'agisse de Fred Chichin des Rita Mitsouko, d'Indochine, d'Étienne Daho ou de David Guetta, auront croisé la route de cet " objet artistique situationniste " que fut Taxi-Girl. Aucun ne sera resté indifférent à leur musique et à leur attitude.
Mirwais relate ici, avec une écriture lucide, le chaos invraisemblable d'un groupe qui transcenda l'époque dans laquelle il s'inscrivait.
Il suffit de regarder attentivement la photo de couverture de ce livre pour comprendre en quoi Taxi-Girl fut arrogant, fier et déterminant. Ils ne cherchaient pas à plaire. Et ils se foutaient de tout. -
Une chevauchée fantastique à travers un siècle de cinéma qui fait revivre les grandes heures des studios hollywoodiens, dans un livre joyeux et impertinent." C'est quoi, le western ? Des cow-boys. Des Indiens. De l'eau-de-feu. Des armes. Des bisons. Des brigands. Un shérif. Des diligences. Des chevaux. Des embuscades. Une femme qui se distingue des autres. Un justicier... Mais surtout, une histoire. Une bonne histoire. " Passionné de western depuis sa première séance de
Rio Bravo à l'âge de sept ans, François Cérésa nous entraîne dans une balade qui convoque les souvenirs de jeunesse, les paysages du Far West et la naissance d'une cinéphilie sélective.
Des classiques hollywoodiens à l'âge d'or du spaghetti, Cérésa donne " sa " version du western - et à son hommage à l'endroit de plusieurs cinéastes et gueules légendaires succèdent quelques coups de Remington pour mieux châtier les navets sans âme et venger les chefs-d'oeuvre oubliés. -
Le livre le plus personnel de Patrick Eudeline : une vie dédiée à la contre-culture, le récit très littéraire d'une génération qui rejette l'ancien monde, d'un fils qui s'oppose à son père.Un père, un fils, et entre eux... le rock qui déferle, la contre-culture qui rebat toutes les cartes, la guerre éternelle entre l'ancien et le nouveau monde qui s'observent, se guettent sans jamais se comprendre.
Avec
Perdu pour la France, Patrick Eudeline signe son livre le plus personnel et, de loin, le plus touchant. Il retrace ici son évolution intellectuelle, la formation de ses goûts et rappelle, avec un sens inné du détail juste, du rythme et de la formule, l'enchaînement des différentes révolutions culturelles, des années 1960 jusqu'en 2000.
William S. Burroughs, Iggy Pop, les Sex Pistols, le Clash, Virginie Despentes, Daniel Darc, Pete Doherty... Les époques et les visages s'enchaînent sans jamais perdre de vue le fil intime du récit dans ce livre qui, tel un grand morceau de rock, sait être à la fois excitant, direct et émouvant. -
" Je ne dessine pas des vêtements, je dessine des rêves. " -; Ralph Lauren.Jamais un styliste n'avait si exactement capturé l'essence du mythe américain ; par une mystérieuse alchimie, Ralph Lauren a su s'approprier chacune de ses facettes pour les réunir dans un vestiaire à l'élégance irréprochable. Le look western qui se conjugue avec celui des Hamptons ? La chemise en jean sous une veste croisée ? Quelques centimètres d'un polo rose dépassant d'un pull en maille rustique ? En matière de goût, le créateur n'a aucun tabou. Il peut se flatter d'habiller avec un même naturel le Gatsby de Fitzgerald, la sportive des terrains de tennis comme le dernier cow-boy du Montana.
Dans ce livre aussi enlevé que documenté, Jérôme Kagan revient sur la
success story d'un modeste vendeur de cravates du Bronx devenu patron d'un empire colossal, mais s'attache surtout à percer le secret du " style RL " et de son chic intemporel. De l'esthétique
preppy à l'invention du sportswear, de la ligne de décoration d'intérieur aux accessoires devenus iconiques, des références hollywoodiennes aux influences britanniques, Jérôme Kagan décortique, analyse et raconte cinquante ans de créations qui n'ont cessé de plaire et de se réinventer. Si bien que, le lisant, on aurait presque cette impression légère d'être en route vers le cap Cod ou Cooper's Beach... -
Les confessions d'un incorrigible amoureux du 7e art." Dilettante, dans le dictionnaire, c'est quelqu'un de passionné, qui fait les choses pour son plaisir ", nous souffle Pascal Thomas, évoquant l'héroïne de son film
La Dilettante. Une définition qu'on dirait taillée sur mesure pour le metteur en scène qui partage depuis plus de cinquante ans son amour de la vie et du cinéma. Des
Zozos (1972) au
Voyage en pyjama (2024), en passant par
Confidences pour confidences (1979),
Les Maris, les femmes, les amants (1989) et
Mon petit doigt m'a dit (2005), cet incorrigible hédoniste n'a cessé de proposer un cinéma limpide, humain et provincial, dont légèreté et anticonformisme sont les maîtres mots. Ces
Souvenirs en pagaille, riches d'anecdotes, révèlent un réalisateur pas comme les autres, à la fois populaire, frondeur et fantaisiste. -
Le premier livre consacré à l'histoire d'Ed Banger Records, le label culte de la " French Touch " fondé par Pedro Winter, le manager des Daft Punk.En 2003, Pedro Winter, jeune manager du duo mythique Daft Punk, fonde un label de musique électronique indépendant baptisé " Ed Banger Records ". Vingt ans plus tard, Ed Banger est devenu une référence incontournable de la scène musicale internationale, l'héritier de la fameuse " French Touch ", la bande-son officielle de deux décennies qui ont révolutionné la fête, le refuge d'une constellation d'artistes au succès phénoménal : le duo Justice, Mr. Oizo (Quentin Dupieux), la chanteuse Uffie, Cassius, SebastiAn...
La formidable aventure de ce label est pour la première fois retracée dans une enquête aussi passionnante que rigoureuse, nourrie des témoignages croisés et inédits de nombreuses personnalités du monde de la musique (Pedro Winter bien sûr, mais aussi Justice, David Guetta, Quentin Dupieux, Uffie, Laurent Garnier, Arnaud Rebotini, SebastiAn, Étienne de Crécy, Steve Aoki, etc.), du graphisme, du graffiti, de l'art, de la mode et de l'audiovisuel. En filigrane de cette histoire, on découvre les arcanes de la scène artistique de ces vingt dernières années, tant Ed Banger a su investir des domaines d'expression variés, multiplier les collaborations et offrir un espace de création unique en son genre. -
" Les acteurs sont un bizarre mélange de réalité et d'imaginaire. Cesont des ensorceleurs victimes de leurs propres sorts. Parfois, cette curieuse sorcellerie produit une seconde personnalité, une sorte d'apprenti sorcier, ou de marionnette, qui vit une vie distincte et presque incontrôlée, tandis que notre actrice ou acteur se retrouve à sa grande stupéfaction surnommé "l'homme que vous adorerez haïr', "la petite chérie de l'univers' ou "le type le plus radin du monde'. "George Sanders en savait quelque chose, lui qui, par cette mystérieuse opération, devint inséparable des rôles de " canaille aristocratique " pour lesquels il montrait de si redoutables dispositions. Nul n'a jamais joué avec autant d'élégance les crapules qui mettent un point d'honneur à se salir les mains sans tacher leur chemise. Pourtant, sa vie et ses talents excédaient de beaucoup ce don pour incarner les fripouilles : dans ses formidables Mémoires, on découvre ainsi un écrivain sensible et passionné, un excentrique qui courut l'aventure en Amérique du Sud, un authentique moraliste dont l'humour ravageur fait mouche à chaque page. Victimes de leur succès, ses souvenirs étaient devenus introuvables. Les voilà donc réédités dans une nouvelle traduction qui en révèle tout le sel et le mordant.
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" Pourquoi n'avez-vous plus jamais écrit de livre ? -; Je cherchais la grande beauté, mais je ne l'ai pas trouvée. "Peu de films ont traduit l'esprit du temps avec autant de lucidité et de justesse. Au fil des errances romaines de Jep Gambardella, son personnage principal, écrivain d'un unique roman, séducteur et désabusé,
La grande bellezza parvient à décrire les défaites conjuguées de la beauté, de l'authenticité et de la vérité. Une tragédie ouatée, un désastre feutré.
Un monde qui repose sur des paroles vides de sens, sur des trahisons (grandes ou minuscules), peut-il être encore un monde vivable, aimable ? Telle est la question que semble poser, avec un dosage unique d'élégance et d'inquiétude, ce film mythique, primé aux Oscars en 2013.
Et si
La grande bellezza vise juste, c'est parce qu'elle repose avant tout sur un scénario qui a la pertinence, la sensibilité et l'originalité d'un grand texte littéraire. Tant par l'analyse psychologique de chaque personnage que dans les descriptions de Rome, Paolo Sorrentino déploie ici un style à la fois réaliste et poétique, dont la subtilité irrigue chaque scène, chaque dialogue.
Ce scénario donnera un grand film. C'est déjà, à l'origine, un fantastique roman.
Prix Transfuge du meilleur livre de cinéma 2023 -
" L'un des textes les plus justes jamais écrits sur le réalisateur américain. " - Le Monde, Samuel Blumenfeld, 02/07/2016
Le réalisateur culte, le reclus le plus célèbre et secret du 7e art, l'autodidacte de génie : rarement réalisateur se sera autant dérobé derrière sa légende que Stanley Kubrick. Manquait donc un portrait à hauteur d'homme, réalisé par l'un des rares privilégiés ayant appartenu au cercle très fermé des proches de l'artiste : Michael Herr, qui fut son ami, confident et collaborateur pendant près de vingt ans, était sans doute l'un des seuls à pouvoir s'acquitter de cette tâche délicate. Revenant sur près de cinquante ans de carrière, de polémiques et de malentendus - jusqu'à la controverse qui entoura l'ultime chef-d'oeuvre de Kubrick, Eyes Wide Shut -, mêlant souvenirs, anecdotes et analyses, Herr livre une biographie sensible du cinéaste tel qu'il l'a côtoyé.
Reporter, écrivain et scénariste américain, Michael Herr (1940-2016) est l'auteur du best-seller Dispatches (1977), récit halluciné de son expérience de correspondant de guerre au Vietnam, qui fit de lui l'une des grandes figures du journalisme " gonzo ", à l'égal de Tom Wolfe, Hunter S. Thompson ou Truman Capote. Herr rencontra Stanley Kubrick en 1980 et cosigna avec lui le scénario de Full Metal Jacket. Il travailla aussi avec Francis F. Coppola, notamment sur Apocalypse Now, dont il écrivit la mythique narration en voix off. -
Marc Minkowski : chef d'orchestre ou centaure : confessions
Marc Minkowski
- Seguier éditions
- 1 Décembre 2022
- 9782840499046
Les Mémoires de l'un des plus talentueux chefs d'orchestre contemporains.Il est l'un des chefs d'orchestre les plus talentueux de sa génération. À la tête des Musiciens du Louvre, l'ensemble qu'il a fondé en 1982, et sur les plus grandes scènes internationales, Marc Minkowski transmet son amour pour le répertoire classique depuis quarante ans. Dans ces pages, ce presque autodidacte qui se définit lui-même comme " chef d'instinct " lève le voile sur les coulisses de son art : avec toute la liberté et l'énergie qui ont fait sa réputation, il raconte son approche du métier, son rapport aux musiciens, aux chanteurs, aux metteurs en scène d'opéra et directeurs de maison ou de festival, les villes avec lesquelles il entretient un lien spécial (Paris, Vienne, New York...), sa vision des politiques culturelles, ses admirations, ses débuts, sa famille et ses origines. Mais également son autre passion, la vie avec les chevaux et l'équitation, qui l'a notamment conduit à collaborer avec Bartabas pour la création de spectacles uniques réunissant art équestre et musique.
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" Peut-être bien le meilleur livre jamais écrit sur Hollywood. " (The New York Times Book Review)S'il fallait décerner un prix d'élégance aux acteurs, alors David Niven recueillerait tous les suffrages. Rarement le complet rayé et le trait de moustache auront été si bien portés à Hollywood, et l'on ne s'étonnera pas que Ian Fleming pût l'imaginer dans le rôle de James Bond. Est-il annoncé au casting d'un film qu'on s'attend à le voir dîner en chemise à plastron, noeud papillon et slippers aux pieds ; avec lui, on pressent surtout les dialogues ironiques et toute la panoplie de l'humour " so british " - ce tranchant de l'intelligence. Mais avant la célébrité, Niven aura connu une véritable vie d'aventures. Renvoyé pour indiscipline de plusieurs écoles britanniques, insolent à l'armée, mis aux arrêts pour insubordination, il se gagne la sympathie du geôlier en partageant une bouteille de whisky puis s'échappe par la fenêtre. On le retrouve quelques mois plus tard aux États-Unis, versé dans le plagiat littéraire, le commerce de spiritueux, la danse professionnelle et même la course de poneys, avant que le destin se ressaisisse et le pousse vers les caméras des grands studios. Ainsi débute une carrière de près de cent films avec, très vite, des rôles principaux. Niven révèle surtout une disposition pour les comédies romantiques où sa souriante désinvolture fait merveille ; il rencontre ensuite le succès international, d'abord grâce à son rôle de Phileas Fogg dans Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Michael Anderson (1956), puis avec Les Canons de Navarone (1961) de John Lee Thompson et Les Cinquante-Cinq Jours de Pékin (1963) de Nicholas Ray. Parus et traduits en deux volumes dans les années 1970, introuvables en français depuis, ses souvenirs sont ici republiés pour la première fois. Tout refroidit vite, la gloire d'un acteur en particulier. Mais que l'on se rassure dans les librairies : peu de choses sont aussi vivantes qu'une page écrite par David Niven.
" Peut-être bien le meilleur livre jamais écrit sur Hollywood. " -; The New York Times Book Review
" Désopilant. " -; The Dailymail
" Une lecture hilarante. " -; The Sunday Telegraph -
Un livre illustré qui raconte, analyse, décortique toute la magie des Choses de la vie, le classique de Claude Sautet. Une façon originale de (re)découvrir ce film éblouissantSorti en France le 13 mars 1970, le film
Les Choses de la vie ne quittera plus jamais la mémoire collective. L'accident de voiture, la roue qui se détache, le visage de Romy Schneider derrière sa machine à écrire, celui de Michel Piccoli, tendu et inquiet derrière son volant... autant de moments qui distillent une irrésistible magie.
C'est cet envoûtement que décrypte Arnaud Corbic dans cet ouvrage " étincelant ", selon l'expression de Jean-Loup Dabadie, scénariste du film. L'auteur choisit un point de départ évident mais trop souvent oublié par la critique de cinéma actuelle : le film, rien que le film. En analysant chaque plan mythique, Arnaud Corbic met en lumière les intentions et les partis pris artistiques de Claude Sautet et de Jean-Loup Dabadie. Il accomplit le prodige de recréer la force troublante du long métrage, tout en le disséquant. Au fil des images et des mots, se dessine alors le portrait d'une oeuvre unique, à la fois profonde et populaire.
Pour percer le mystère des
Choses de la vie et du cinéma de Claude Sautet, le texte d'Arnaud Corbic est suivi d'un entretien inédit avec Jean-Loup Dabadie, enregistré peu avant sa disparition, dans lequel celui-ci revient sur son art si subtil et singulier. Une sorte de testament cinématographique absolument passionnant. -
Patrick Procktor; le secret de David Hockney
Fabrice Gaignault
- Seguier éditions
- 28 Avril 2022
- 9782840498506
" Patrick Procktor avait-il seulement existé ? N'était-il pas plutôt un pseudonyme de David Hockney, une construction ? [...] Les ressemblances entre certaines oeuvres des deux artistes étaient si extraordinaires, au niveau de l'inspiration, de la mise en scène du modèle, de la technique, des matériaux employés comme du choix des couleurs, que s'ouvrait sous nos pieds un possible mystère tel que l'histoire de la peinture sait parfois en engendrer. "Patrick Procktor fut l'ami inséparable, le complice, le rival (sinon l'égal) de David Hockney. Dans le
Swinging London des années 1960, ceux qu'on surnommait les " jumeaux dandys du monde de l'art " semblaient tous deux promis à une brillante carrière. Mais lorsque Hockney s'envola pour la Californie, où il s'appliqua à fixer en peinture sa vision pop et ensoleillée du rêve américain, Procktor, lui, préféra cultiver une fragilité, un classicisme à contre-courant de toutes les modes... Hockney devint la star de l'art contemporain, " le peintre vivant le plus cher du monde ", tandis que Procktor disparut en 2003, alcoolique, fauché et quasiment oublié. Pourtant, à leurs débuts, les deux hommes et leurs oeuvres avaient été si proches qu'une question ne pouvait manquer de se poser : " De Procktor ou de Hockney, qui avait été le précurseur de l'autre ? "
" Un merveilleux aquarelliste des sentiments, un portraitiste tendre et cruel [...], loser magnifique, comète des sixties et des seventies, balayé par le vent du destin. " -
Le Monde -
L'autobiographie " retrouvée " de Mickey Baker, guitariste noir et pionnier oublié de l'histoire du rock.Alone est l'histoire retrouvée de Mickey Baker, l'un des musiciens et compositeurs afro-américains les plus influents de l'après-guerre, classé par
Rolling Stone parmi les cent plus grands guitaristes de tous les temps. Et pourtant : qui se souvient de cet authentique génie aujourd'hui ? Et qui s'attendait à découvrir sa trace en France, dans un village des environs de Toulouse où il a fini sa vie anonymement ?
Avec Chuck Berry, Ray Charles, Screamin' Jay Hawkins et les autres, il fut l'un des pionniers du rock'n'roll dans les années 1950, publia une méthode de guitare jazz vendue à plusieurs millions d'exemplaires, et enregistra avec la chanteuse Sylvia Vanderpool un hit monumental,
Love Is Strange. Sacrée revanche pour le gamin des quartiers pauvres de Louisville... Mais même au plus fort du succès, une ombre continue de planer au-dessus de Mickey Baker : " Étant métis, pas vraiment noir et certainement pas blanc, j'ai toujours été un paria parmi les Noirs comme parmi les Blancs ", écrit-il. Et c'est finalement ce racisme qui le décidera, au début des années 1960, à quitter l'Amérique pour s'installer en France. Dans son pays d'adoption, pour la seconde fois de sa vie, il révolutionnera la musique populaire en composant et en jouant pour toute une vague de jeunes artistes que la presse surnomme les " yéyés " : Françoise Hardy, Sylvie Vartan et bien d'autres.
Cette histoire, Mickey Baker la raconte avec sa voix unique, tour à tour jazz, rock et blues, dans un texte formidable de rythme, d'intelligence et d'émotion où les dialogues claquent souvent comme les répliques d'un film de Tarantino. Inédit en anglais,
Alone paraît pour la première fois dans la présente traduction.
" Rares sont les guitaristes à avoir eu pareille influence. " -
The New York Times -
Cinquante ans d'élégances et d'art de vivre
Cecil Beaton
- Seguier éditions
- 24 Mars 2017
- 9782840497387
Des années 1900 à 1950, l'âge d'or de la Café Society saisi sur le vif par l'une de ses figures incontournables : le photographe Cecil Beaton.
Emblématique portraitiste de mode, " Prince des photographes ", Cecil Beaton (1904-1980) fut l'une des figures principales de cette vie mondaine et cosmopolite si joliment appelée Café Society. Une société qu'il sut conquérir avec une incomparable aisance, passant, d'un pas, de l'Europe aux États-Unis, allant des salons de l'aristocratie conservatrice aux fêtes des personnalités les plus extravagantes.
Et si nous savions de Cecil Beaton qu'il était un chroniqueur talentueux, nous découvrons dans cet ouvrage qu'il fut aussi un superbe écrivain. De quoi est-il ici question ? De futilités. Que ceux qui s'en formaliseraient passent leur chemin, c'est le conseil que leur adresse Christian Dior : " Je conçois que cet intérêt passionné pour des choses frivoles puisse agacer les gens sérieux. Tant pis pour eux. Cecil Beaton a raison d'écrire avec foi. [...] Nous savons que, des civilisations, c'est le périssable qui demeure. " Au fil des pages, se succèdent les portraits de célébrités tels Balenciaga, Dior, Chanel, mais aussi d'élégantes, de modèles, de photographes et de tant d'autres. Ainsi Beaton encense-t-il une époque, se souvient des gens d'influence, rallume le chic, l'esprit et la déraison. -
Helmut berger ; autoportrait
Helmut Berger, Holde Heuer
- Seguier éditions
- 20 Avril 2015
- 9782840495536
Visconti décèle en Helmut Berger un côté "démoniaque, fou et sexuellement perverti", qualités qu'il estime parfaites pour "incarner la perversion".
L'acteur Helmut Berger fut considéré comme " le plus bel homme du monde ". Repéré en Italie
par le réalisateur Luchino Visconti, il interprète pour ce dernier de grands rôles aux côtés
de Romy Schneider, Elisabeth Taylor, Charlotte Rampling ou Burt Lancaster. Les relations qui
unissent alors l'acteur au cinéaste ne se limitent pas au cadre professionnel. Berger est blond,
Berger est beau, et Berger couche. Mais à la mort du grand maître Italien en 1976, sa carrière
perd de sa superbe. Personnalité cinématographique incontournable, célèbre interprète
de personnages sulfureux, Berger finit par être victime de son image et sombre dans une décadence
autodestructrice. Et puis vint le récent " Saint Laurent " réalisé par Bertrand Bonello
dans lequel Helmut Berger campe le célèbre couturier à la fin de sa vie. Une prestation très
remarquée à Cannes en 2014, qui replace Helmut Berger dans le cinéma et le meilleur.
Dans cette autobiographie épicée, à l'image d'un Richard Burton ou d'un Gainsbourg, essoré
par l'alcool et la drogue, Helmut Berger transgresse tous les tabous. Il nous livre entre autres
ses explorations de toutes les formes de sexualité, les grandes aspirations de sa vie, son amour
pour Luchino Visconti, et ses amitiés avec Rudolf Noureev, Grace Kelly, Aristoteles Onassis,
Maria Callas, Stavros Niarchos, Jack Nicholson et Romy Schneider. -
LOUIS JOURDAN - Le dernier french lover d'Hollywood
Olivier Minne
- Seguier éditions
- 16 Février 2017
- 9782840497363
Le premier livre consacré à Louis Jourdan, nourri d'entretiens inédits avec l'acteur, qui brosse à la fois le portrait d'une légende du 7e art et celui de l'âge d'or d'Hollywood.
Quel incroyable destin que celui de Louis Jourdan (1921-2015). Né à Marseille, il fit rapidement ses débuts devant la caméra de Marc Allégret avant d'enchaîner quelques films français dans les années 1940. Repéré par le grand producteur David O. Selznick, Hollywood lui ouvre ses portes en 1946. Il tournera avec Alfred Hitchcock, Max Ophüls, Vincente Minnelli pour ne citer qu'eux, dans une longue carrière américaine au cours de laquelle il fut élu l'" homme le plus séduisant du monde " et qui le vit donner la réplique à Elizabeth Taylor, Leslie Caron, Brigitte Bardot, Gregory Peck, Frank Sinatra, Grace Kelly ou encore James Dean. Mort à Beverly Hills en 2015, il incarna comme peu d'autres l'élégance française et la beauté.
Richement illustrée, cette biographie raconte l'âge d'or hollywoodien puis le déclin des " grands studios ". Cela au fil d'une mise en scène passionnante, composée d'allers-retours entre le passé glorieux de Jourdan et les nombreux entretiens que l'auteur, Olivier Minne, a pu avoir avec lui au cours des cinq dernières années de sa vie.
Olivier Minne est animateur de télévision, acteur, journaliste et producteur. Passionné de théâtre et de cinéma, il vit entre Paris et Los Angeles. -
JE N'ECRIRAI JAMAIS MES MEMOIRES
Grace Jones, Paul Morley
- Seguier éditions
- 3 Mars 2016
- 9782840497011
Les mémoires tant attendus de Grace Jones !
Voici les mémoires tant attendus de la légendaire Grace Jones. Reine incontestée du spectacle, mannequin, muse, chanteuse, actrice, créature à la plastique si singulière, elle a incarné comme personne les années 1975-1985. Aussi l'exubérance et les dangers de cette décennie traversent-ils cette autobiographie, au casting idéal bien qu'hétéroclite : Andy Warhol, Jean-Paul Goude, Issey Miyake, Dolph Lungren, les vacataires du Studio 54 et ceux du Palace, Luciano Pavarotti, Jessica Lange... Mais ce qui fait de Grace Jones une artiste à part, c'est son goût pour l'avant-garde. Sa musique est un savant mélange de house, de reggae et d'électro, avec des tubes comme Pull up to the Bumper, Slave to the Rhythm, ou encore sa reprise mythique de La Vie en rose.
Je n'écrirai jamais mes mémoires retrace le parcours de cette pionnière, de sa Jamaïque natale à sa conquête de New York puis de Paris. Une vie de combattante qui se poursuit encore et toujours, sans aucune concession aux facilités.
Auteur, animateur, critique culturel, Paul Morley écrit sur la musique, l'art et le spectacle depuis les années 1970.