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Sonatine
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Entrez dans la légende !
À l'aube des années 1960, quatre jeunes bohèmes, Mimi et Joan Baez, Richard Fariña et Bob Dylan se rencontrent à Greenwich Village, vivent des histoires d'amitié, d'amour et inventent un style qui va bouleverser toute une génération.
Plus encore que sur les débuts du folk et des protest singers, David Hajdu lève ici le voile sur un quatuor hors du commun. Bien sûr, les légendes Dylan et Joan Baez, encore en gestation, mais aussi Mimi Baez, artiste méconnue, et l'incroyable Richard Fariña, qui, peut-être plus que nul autre, a influencé la personnalité de Dylan, avant de mourir à 29 ans dans un accident de moto, deux jours après la parution de son premier roman. Chocs d'ego, jalousies, mais aussi passion, talent et poésie en acte, on a l'impression de lire un roman tant David Hajdu entre dans l'intimité de ses personnages.
À partir d'entretiens inédits, en particulier avec Thomas Pynchon, c'est toute une époque que l'auteur fait revivre ici, dont l'inspiration collective, l'énergie, la créativité de quelques-uns ont transformé une société entière. -
C'est l'histoire d'un petit gars qui est tombé dans la nuit et qui s'en est relevé.Son existance tient dans une boîte. Une boite de nuit de quelques mètres carrés. Nichée en plein Paris, dans le quartier chaud de Pigalle. Vous la connaissez peut-être. C'est le Bus Palladium. Rue Fontaine, il y avait foule, comme le chantait Gainsbourg.
Jean-Charles est DJ. Il aime tant la musique qu'il lui donne sa vie. Pendant vingt ans, il est à la tête de la programmation musicale du Bus. Il y perd l'amour, nuit après nuit. Il y use sa vie, ligne après ligne d'héroïne.
Son temps, c'est celui des gangsters, de Pigalle, des bars à putes, de la drogue, du rock'n'roll.
Il a dupé ses parents. Il a berné la police.
Il aurait dû en crever. -
La culture pop selon Pacôme Thiellement.
Dans cet ouvrage kaléidoscopique, à la fois rigoureux, intense et farfelu, Pacôme Thiellement nous propose quarante-deux textes consacrés à la culture contemporaine et à l'expérience pop. On y trouvera des exégèses des grands musiciens de rock (les Beatles, les Beach Boys, Dylan, Bowie, Gainsbourg, Joy Division, les Residents), mais aussi des évocations de grands écrivains de l'impossible (Pynchon, Lowry, Jarry, Joyce), plusieurs enquêtes subjectives sur des cinéastes démonologiques (Roman Polanski, Lars von Trier, Kiyoshi Kurosawa), des séries théophaniques (Buffy contre les Vampires, Lost) et des dessinateurs de bande dessinée électriques (Fred, Killoffer), enfin, des fragments poétiques sur Marilyn Monroe, une conférence sur les bandes magnétiques inversées, deux explorations de l'hypothèse extraterrestre, un adieu à Amy Winehouse. On y retrouvera surtout les obsessions magico-gnostiques de l'auteur, nourries de la tradition hermétique et d'une bonne dose de théologie alternative. Oh yeah ! Pacôme Thiellement est romancier, journaliste et réalisateur. On lui doit en particulier des essais mêlant culture pop et philosophie (Cabala - Led Zeppelin occulte, Hoëbeke, 2009 ; La Main gauche de David Lynch, PUF, 2010 ; Tous les chevaliers sauvages - un tombeau de l'humour et de la guerre, Philippe Rey, 2012). -
Belmondo, Marielle, Rochefort, etc. : dans l'intimité de " la bande du conservatoire ".
Années 1950. Au lendemain de la guerre, une jeunesse avide de liberté et de nouveauté prend d'assaut le Conservatoire national d'art dramatique, la plus prestigieuse des écoles de comédiens. Ces jeunes loups débordants d'énergie et d'humour ont pour nom Belmondo, Marielle, Rochefort, Rich, Crémer, Vernier, Beaune. Ils vont former une bande et, avec un sens aigu de la déconnade et de la décontraction, vont malmener une structure trop scolaire pour leur soif de liberté. Entre deux frasques et des dizaines de blagues, les apprentis comédiens vont ainsi apprendre leur métier dans la joie, mais aussi, parfois, dans la douleur. En chemin, ils vont croiser des personnalités telles que Annie Girardot, Françoise Fabian, Sophie Daumier, Claude Brasseur, Michel Galabru... Ensemble, ils vont découvrir les étranges coulisses de la Comédie-Française, vivre les remous du Conservatoire, subir la dure loi des concours de fin d'année, admirer Louis Jouvet, Pierre Brasseur, Michel Simon...
Jamais aucun livre n'avait raconté les vrais débuts de ces acteurs, la naissance de leur amitié, les premières manifestations de leur talent. Fourmillant d'anecdotes inédites, La Bande du conservatoire repose sur de nombreux témoignages recueillis par l'auteur. Il constitue une véritable immersion dans cette école telle qu'elle était dans les années 1950, où de jeunes frondeurs s'opposaient à quelques vieilles barbes qui leur semblaient appartenir à un monde révolu. Les amis, les amours, les rires et les larmes ; c'est la fabuleuse histoire du Conservatoire qui nous est ainsi contée.
Historien de cinéma, Philippe Durant est l'auteur de biographies consacrées à Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Michel Audiard, etc. Il a publié chez Sonatine La Bande à Gabin (2011) et Les Éléphants (2012). -
À l'occasion du 20e anniversaire de la mort de Fellini, découvrez enfin le synopsis inédit du film avorté le plus célèbre de l'histoire du cinéma.
C'est juste après avoir terminé un de ses chefs-d'oeuvre, 81/2, que Federico Fellini, au sommet de sa gloire, se lance dans le plus ambitieux de ses projets : Le Voyage de G. Mastorna. Génial, mais démesuré et coûteux, le film ne verra jamais le jour et restera le grand regret de Fellini. De rares traces subsistent néanmoins : des essais de Mastroianni pour le rôle-titre, quelques photos de tournage et un synopsis magnifique, écrit en collaboration avec Dino Buzzati et Brunello Rondi. On le lit comme le plus excitant des thrillers métaphysiques. Fellini y met en scène son double fantasmé, un violoncelliste catapulté dans une sorte de ville-limbes, variante onirique et délirante de la réalité terrestre. Il nous offre une Odyssée moderne dans un au-delà laïc, " immanent " et terriblement humain, comme une réponse inspirée à Dante et à sa Divine Comédie. Livré à lui-même, totalement perdu, G. Mastorna devra endurer les pires épreuves pour se libérer de ses interprétations erronées de la vie, retrouver une identité, une destination et, enfin, la paix. Ce récit, inédit en France, recèle tout le génie du réalisateur et se révèle débordant de surprises et d'inventions : une hypergare avec des trains hauts comme des immeubles, un quartier composé uniquement de centaines de temples de toutes les confessions de la planète, des morts qui, à l'heure du thé, sortent de leurs tombes pour recevoir leurs parents, une fête macabre où les trépassés s'amusent à se jeter d'une terrasse pour fêter la libération de la grande peur, autant d'éléments qui font de ce synopsis l'incarnation même de la mythologie fellinienne. Avec ce texte exceptionnel, qui évoque Le Procès de Kafka, Fellini se révèle un écrivain formidable à la langue puissante et raffinée. On sort de ce voyage vertigineux au pays des morts abasourdi et rasséréné par cette magnifique réflexion métaphorique sur l'au-delà. -
Vous pensiez tout savoir sur les Beatles ?
Avril 1970. Par un simple communiqué de presse, Paul McCartney annonce la séparation des Beatles. Tragédie pour des millions de fans, c'est aussi un geste symbolique, qui marque la fin d'une époque bénie. Et, paradoxalement, le début d'une des périodes les plus passionnantes et les plus mal connues de l'histoire du groupe. Les Beatles, leurs familles, leurs entourages vont en effet vivre à partir de cette date une cohabitation forcée, riche en conflits et en tragédies de toutes natures. C'est à ces quatre décennies, négligées par la plupart des biographies des Beatles, que Peter Doggett a choisi de consacrer la sienne. À partir de centaines d'heures d'entretiens avec les principaux protagonistes de cette histoire édifiante, il nous livre des révélations surprenantes, de multiples anecdotes inédites, et nous entraîne dans les coulisses d'une aventure humaine unique et déchirante, celle de quatre garçons réunis par l'amour de la musique, séparés par un succès sans précédent. Depuis la rivalité shakespearienne qui oppose les clans Lennon et McCartney, jusqu'aux difficultés de Georges Harrison et de Ringo Starr à se forger une identité hors du groupe, en passant par les impitoyables luttes de pouvoir au sein d'Apple Corps, symbole de la contre-culture dans les années soixante, devenue depuis un véritable empire financier, c'est à une véritable épopée qu'il nous convie ici. -
Les éléphants ; Blier, Carmet, Marielle, Rochefort et les autres...
Philippe Durant
- Sonatine
- 29 Mars 2012
- 9782355841446
Après le succès de La Bande à Gabin, Philippe Durant nous raconte ici les petites histoires du cinéma populaire des années soixante-dix. Coup de tête, Le Sucre, Le Magnifique, Comment réussir dans la vie quand on est con et pleurnichard, Un éléphant ça trompe énormément, Les Aventures de Rabbi Jacob, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, Comme la lune, L'Emmerdeur, L'aventure c'est l'aventure, Le Grand Blond avec une chaussure noire, Adieu poulet, Buffet froid, Mais où est donc passée la 7e compagnie ?... Les films populaires des années soixante-dix sont dans toutes les mémoires. Sur le modèle de La Bande à Gabin, Philippe Durant retrace la vie quotidienne des tournages, multiplie les anecdotes relatives à des personnages aussi hauts en couleur que Jean Yanne, Jean Rochefort, Pierre Brasseur, Pierre Richard, Bernard Blier, Jean Carmet ou encore Michel Audiard. Des frasques de Patrick Dewaere et Gérard Depardieu sur le plateau des Valseuses aux conséquences sur la production des Bronzés de l'absence d'algues sur les plages de Côte d'Ivoire, en passant par les conversations surréalistes de Lee Marvin et Jean Carmet sur le tournage de Canicule ou l'erreur magistrale d'un producteur qui négligea les tagliatelles aux fruits de mer de Lino Ventura, Philippe Durant multiplie les petites histoires plus réjouissantes les unes que les autres. Il nous convie ainsi à un voyage désopilant dans les cuisines et les coulisses du cinéma, souvent plus animées encore que la plupart des films de cette époque. Historien de cinéma, Philippe Durant est l'auteur de nombreuses biographies (de Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Michel Audiard, etc.) Il a publié chez Sonatine Éditions La Bande à Gabin (2010).
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Un document unique sur le monde du cinéma, de la finance et de l'entertainment.
Prenant pour fil rouge l'empire Disney, depuis toujours synonyme d'opacité, l'auteur nous invite à une véritable épopée shakespearienne en nous confiant les détails jusqu'ici inédits d'une partie d'échecs géniale, qui, entre 1984 et 2004, a opposé, à coups de millions de dollars, les grands noms de l'industrie du cinéma, de Barry Diller à Jeffrey Katzenberg, en passant par Steve Jobs, Michael Ovitz ou les frères Weinstein. Personnage principal de cette histoire pleine de bruit et de fureur : Michael Eisner, PDG de Disney, chef d'entreprise le mieux payé des États-Unis, mi-Machiavel, mi-roi Lear, qui, au fil des années, de luttes fratricides en trahisons diverses, de manipulations en machinations, a peu à peu érigé la paranoïa en véritable méthode de management. James B. Stewart a eu accès à toutes les archives inédites (mails, mémos, lettres, etc.) de cette période ; il a recueilli les confidences de ses principaux protagonistes. De l'affaire EuroDisney aux démêlés de Disney avec Pixar, on y croise la plupart des grands talents de ces deux dernières décennies, Tim Burton, Martin Scorsese, Johnny Depp, Michael Moore, George Lucas, Steven Spielberg, etc. D'anecdotes en révélations, il lève le voile sur un monde stupéfiant, plus haut en couleur encore que la plupart de ses productions et nous offre le plus explosif des scénarios : celui de l'industrie du spectacle d'aujourd'hui. -
Gabin, Ventura, Delon... les légendes du polar
Philippe Durand
- Sonatine
- 6 Novembre 2014
- 9782355843242
La décade prodigieuse ! Le nouveau témoignage de Philippe DurantLa décade prodigieuse ! Le nouveau témoignage de Philippe Durant Le polar français a souvent eu des complexes par rapport au polar américain. Écoutons Lino Ventura : " Les Américains disposent d'atouts que nous n'avons pas. En France, si on fait un film on ne peut pas échapper au " pin-pon, pin-pon " de la petite 4L qui arrive ventre à terre. Les agents qui vont tenir leur képi de la main gauche et le bâton de la main droite pour courir !... Je veux dire que cela a souvent un côté opérette à Mogador. Les bagnoles américaines, leurs avertisseurs, les flics en manteau de cuir, les lunettes cerclées d'or, les cartouchières ; ça a quand même une autre gueule ! "
Complexe d'infériorité qui, à la lecture de cet ouvrage, va faire long feu. Philippe Durant nous retrace en effet ici la passionnante histoire du polar français des années soixante-dix. Flics aux méthodes peu orthodoxes, voyous d'un nouveau genre, notables pompidoliens, partis politiques corrompus... Du
Clan des Siciliens à
Série Noire, en passant par
Adieu Poulet,
Dupont Lajoie, ou
Police Python, c'est en effet une époque d'une richesse incroyable que l'auteur retrace ici. -
Les mémoires pré-posthumes de l'auteur de Brazil.Pour la première fois, le réalisateur de Bandits, bandits, Brazil, Les Aventures du baron de Münchhausen, The Fisher King, L'Armée des douze singes et Las Vegas Parano - et bien sûr cofondateur des Monty Python - revient sur son passé. De son enfance modeste dans les plaines glacées du Minnesota jusqu'aux sommets d'Hollywood, en passant par le cur de la contre-culture des années 1960 et 1970 à New York, Los Angeles et Londres, Terry Gilliam a vécu une vie aussi trépidante, rocambolesque et anticonformiste que n'importe lequel de ses films.
Les " mémoires pré-posthumes " de Gilliam affichent aussi un incroyable casting de seconds rôles - George Harrison, Robin Williams, Jeff Bridges, Robert De Niro, Brad Pitt, Uma Thurman, Johnny Depp, Heath Ledger et tous ses anciens camarades des Monty Python -, ainsi que la participation exceptionnelle de quelques-unes des plus grandes figures culturelles des temps modernes, de Woody Allen à Frank Zappa en passant par Gloria Steinem, Robert Crumb, Richard Nixon et Hunter S. Thompson. Les rencontres de Gilliam, que ce soit avec des gens tout en haut ou parfois tout en bas de l'échelle, sont révélatrices, drôles et férocement jubilatoires.