Ils habitent le même immeuble, se connaissent depuis qu'ils ont huit ans. Mais depuis la rentrée, elle éprouve pour lui un sentiment nouveau, bizarre. Et soudain, elle a l'impression que lui aussi ne la regarde pas pareil. Les sensations, les gestes, le monde a changé entre eux. Même la parole cherche les mots comme dans une autre langue. Elle ne se reconnaît plus, ne le reconnaît plus. Est-ce qu'elle se fait des idées ? Pour se libérer de son angoisse, elle décide de lui écrire. Brouillons de lettre qui finissent à la poubelle, sms effacés nourrissent la frustration d'une jeune fille qui voudrait dire une chose si simple : je t'aime, mais n'y arrive jamais. Lui parler, est-ce le risque de le perdre pour toujours ?
Tessa porte des joggings homme oversize, alors que sa mère voudrait faire d'elle une poupée lisse, délicate et gracieuse. Une tenue commode pour se cacher et sortir de « la zone du sexe, de la drague et de tout le bordel qui va avec. » Rejetant l'écrasant bagage qu'impose le fait de naître fille, l'adolescente envoie valser avec franc-parler et humour le diktat des apparences et de la séduction. Elle veut vivre sa féminité comme elle l'entend. Sa sexualité aussi, qui effraye tant sa mère. Et puis un jour, un secret de famille explose, un terrible trauma, qui amène Tessa à reconsidérer sa relation complexe avec sa mère. De quoi la jeune fille est-elle l'héritière ?
Celle qui parle se souvient de ses années de lycée et d'une certaine Suzy, une fille paumée à qui on avait fait croire qu'un garçon de la classe était amoureux d'elle. De défis idiots en mensonges, le canular avait dégénéré jusqu'au drame. Un secret se révèle dans une confession forte et troublante.
Visiter une cabane à sucre à Pâques, quelle bonne idée !
Sauf quand le lieu est hanté...
À Pâques, Éliott et sa famille se préparent pour aller à la cabane à sucre, et le garçon angoisse. La malédiction des fêtes frappera-t-elle encore ? Il se souvient d'avoir libéré sa famille du gym à l'Halloween, puis du centre d'achats, à Noël. Un véritable cauchemar sucré commence dès qu'il met les pieds sur le terrain de la cabane. Comme il le craignait, Éliott doit encore une fois sauver tout le monde.
Ascar
Il est une religion antérieure à toute forme de conscience : c'est l'amour. La religion est un angle, l'amour l'hypoténuse. Cultive l'amour dans chaque part de la vie que de figer l'âme au nom d'une religion. C'est un a priori fondamental à toute féodalité encline au fondamentalisme de tout genre. À partir du moment où la société dans laquelle nous vivons appelle l'amour, l'argent et la religion, le fanatisme ; il est temps de semer l'amour pour récolter la foi...
Fatma
Je n'ai pas besoin de comprendre ! Tu as intérêt à t'accorder. Je suis l'oeuf énigmatique de la mythologie africaine : mieux vaut ne pas le découvrir ; une fois découvert, prendre ou laisser c'est du pareil au même. Si tu peux échapper au sentiment religieux, auquel cas tu n'échapperas pas à la foi conjugale.