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Ebooks
FeniXX réédition numérique (Stock)
95 produits trouvés
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Rose noire sans parfum
Jamel-Eddine Bencheikh
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 11 Juin 2016
- 9782234101043
Au IXe siècle de notre ère, apparaît un homme qui se dit prophète. Les uns l'appellent le Maître, les autres le Maudit. Il soulève les esclaves africains qui assèchent les marais du Bas Euphrate, prend Bassora, pousse ses avant-gardes jusqu'à Bagdad. L'empire arabo-musulman vacille, son califat est menacé.
Les gueux, lancés à l'assaut du pouvoir, prophète et calife s'affrontent dans cette chronique polyphonique, qui suit au plus près les récits anciens.
Mais s'agit-il du palimpseste d'une histoire révolue, ou du brouillon d'une autre, à venir ? Passé, présent et futur ont d'étranges connivences en cet Orient, qui ressemble à notre Occident comme un frère. -
L'envers de Caïn
Farjallah Haik
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Bibliothèque cosmopolite
- 7 Novembre 2017
- 9782234117525
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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D'Annunzio et la Duse
Claudine Brécourt-Villars
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 13 Janvier 2017
- 9782234101708
Le récit croisé d'une passion échevelée entre un poète, romancier et dramaturge italien, Gabriele D'Annunzio, séducteur impénitent, génial et parfaitement décadent, et sa compatriote Eleonora Duse, la plus grande comédienne de son temps. « Copyright Electre »
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Le juge J., fils de cordonnier, exerce sa profession dans une ville de son pays, le Liban. Nanti de bons principes religieux et professionnels, il a fait un mariage chrétien, épousé Rose, une jeune bourgeoise, mariage voué à l'échec. Un accident d'avion rend orpheline la nièce de Rose, Joumana, pour laquelle le juge va se prendre d'une vive affection. Protégée par sa tante, Joumana devient une jeune fille moderne... que son oncle considère avec angoisse et amour. La découverte du journal intime de Joumana permet au juge de comprendre que son amour est partagé et il ne saura pas résister à l'éblouissement de sa passion. Les conséquences seront fatales pour Joumana qui entrera au couvent, pour le juge, qui se suicidera en nous laissant ses cahiers : le présent roman.
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Moi, une militante
Arlette Laguiller
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Stock 2
- 29 Octobre 2015
- 9782234102262
Une employée de bureau, dans cette grande usine qu'est le Crédit Lyonnais, une enfance prolétaire, une prise de conscience politique... Arlette Laguiller raconte ici son expérience de militante de base. Candidate de Lutte Ouvrière aux élections présidentielles. Animatrice, avec ses camarades, des dernières grandes grèves de la banque, elle raconte d'abord la vie d'une femme, au milieu d'autres femmes soumises à de dures conditions de travail.
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Le pain quotidien
Henry Poulaille
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Bibliothèque prolétarienne
- 22 Novembre 2019
- 9791037628176
L'oeuvre d'Henry Poulaille (1896-1980), romancier du peuple, chef de file de l'École prolétarienne, animateur de revues, découvreur de talents majeurs (Giono, Ramuz, Peisson, entre autres) est considérable par son ampleur et sa variété. La suite intitulée "Le pain quotidien" en est la pièce maîtresse. Cette fresque, qui s'étend de 1903 à 1920, et dont les Éditions Stock publient actuellement dans la collection « Romans » la partie inédite "Seul dans la vie à 14 ans", constitue, par l'authenticité du témoignage, le document littéraire le plus important sur la vie du peuple laborieux au début de ce siècle. Injustement oublié aujourd'hui, Henry Poulaille a exercé une influence essentielle, aussi bien dans le domaine littéraire, que par le combat qu'il a mené sans répit pour la liberté de l'esprit, contre le stalinisme, le fascisme et pour la paix. Il est temps pour nous de redécouvrir son oeuvre écrite et, tout d'abord, avec "Le pain quotidien" un des romans les plus vrais de la littérature contemporaine.
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Españas (1)
Jose-Luis De Vilallogna
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Eugène Clarence Braun-Munk
- 18 Décembre 2015
- 9782234104907
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La Chasse sur la lagune
Francois Livay
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Roman
- 18 Février 2016
- 9782234102743
La chasse sur la lagune... Chasse aux fantasmes, chasse à la femme, chasse aux tableaux disparus de Longhi, le maître vénitien. Gilles, séducteur détaché, malgré l'avis de ses amis énarques, choisit de mener sa carrière à Malte, parmi les survivants du puissant empire britannique, quelques aristocrates, des Maltais d'origine et des diplomates. À l'occasion des fêtes qui ne cessent de se donner dans l'île, les épouses des dignitaires locaux, munies de masques de plume, se prêtent à des figures érotiques dans certaines écuries aux chevaux. Gilles se livre à ses propres fantasmes. Lorsqu'il logera chez lui la femme d'un de ses amis, venue faire des recherches dans l'île, il renoncera bien vite à ses savantes conquêtes, pour se laisser prendre au jeu de l'amour. Comment aurait-il su qu'en réalité, Anne n'était qu'un miroir trompeur ? Ce premier roman de François Livay fait revivre les intrigues d'une société décadente, où la passion permet à un jeune homme plutôt pervers de retrouver l'innocence de l'amour et sa déception.
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Un seul objectif, une seule ambition : le pouvoir ! P.C.L., Pierre Chauvy-Lebrun, politicien brillant, riche et privilégié, a tout sacrifié à sa carrière. À quarante ans, le moment est proche où il va s'imposer, dominer, détenir la vraie puissance que donne un des plus hauts postes de l'État. Mais alors qu'il décide de quitter un gouvernement gagné par l'usure politique, un scandale éclate. L'affaire, orchestrée par ceux que sa réussite inquiète, prend une telle dimension qu'elle ruine la carrière de P.C.L. L'inébranlable politicien s'effondre, tout s'effrite autour de lui, ses partisans, sa maîtresse, même doutent de lui. Grâce à sa femme, avec laquelle il retrouve brièvement des relations authentiques, et à un conseiller en communication expert en manipulations audiovisuelles, il va pourtant se ressaisir et, montrant plus de cynisme que ses adversaires, retourner l'opinion publique.
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... Il semblait avoir vécu des mois, nuit et jour, dans ces vêtements, ce qui lui donnait une allure fiévreuse et un peu lasse. Il lui tendit le bras et l'assit dans la bergère de Bella qui s'avançait avec le thé et les gâteaux. Melissa s'était plantée face à lui, et le regardait en tortillant ses cheveux autour de son index. Elle eut un fou-rire quand il la souleva dans ses bras et lui embrassa l'oreille. Mira allait du visage très rouge de sa fille, à celui de cet homme, dont la pâleur lustrée lui évoquait la face d'un démon. Elle palpitait de rage. C'était un complot...
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Les Confidences vénitiennes
Josane Duranteau
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 18 Février 2016
- 9782234103726
Volontairement exilée à Venise, une Parisienne interroge la ville désertée de ses touristes, et cherche sa vérité dans l'expérience d'une solitude absolue. Le charme envoûtant de la vieille cité est partout dans ces pages sensibles. Tandis qu'elle travaille à une traduction qui est le prétexte de son séjour, la narratrice fait la connaissance d'un compatriote presqu'aussi seul qu'elle-même. Par bribes, il lui livre le récit d'une passion rencontrée à Venise et qui le requiert tout entier. Profondément troublée, la narratrice se transforme peu à peu, car le spectacle de l'amour fou est une épreuve dont on ne sort pas indemne. C'est une autre femme qui rentrera à Paris, à la fin de l'hiver. Pathétiques et cocasses, Les confidences vénitiennes pourraient bien remettre en question les idées reçues sur l'amour. Après le vertige des grands brouillards de novembre, et le déferlement des eaux sur la ville, un printemps se laisse entrevoir, avec la naissance d'un autre amour, juvénile et frais, celui-là, qui est comme une promesse de bonheur. Le style musical, et l'évocation précise des quartiers de Venise font de ce livre un vrai voyage où le lecteur sera dépaysé à son tour.
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Hitler et son ami Concombre
Jean-Emile Genvrin
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Stock 2
- 18 Février 2016
- 9782234103177
Tous les héros de ces histoires se trouvent lancés dans les impossibles aventures de notre siècle. Ils sont amoureux, flic, bagnard, voyeur, rat, dictateur, cosmonaute, plante. Face à ces situations dégradantes, ils résistent de toutes leurs faibles et terribles forces. Résistance faite de discours où s'affirment leurs désirs, de gestes agressifs ou obscènes, de pièges qu'ils tendent au réel. Leurs récits forment un univers séduisant où ils se contemplent avec attendrissement et délectation. Tel cet homme qui se trouve si beau, si riche, si cultivé, si intelligent, et qui ne comprend pas pourquoi le monde lui échappe. Tel Hitler bien sûr, prototype et précurseur des névroses et des monstruosités de notre siècle ; même s'il ne s'agit pas ici du dictateur fou qui voulait réformer le monde selon ses fantasmes sanglants de père Fouettard national-socialiste. Non, il s'agirait plutôt d'un Hitler puéril, devenu personnage dérisoire de bande dessinée. Tels, par exemple, les héros de : Un jour que je me promenais avec une casquette jaune, Dépotoir : conte de Noël, Une fête quand j'étais petit : la Toussaint, Il ne suffit pas de tromper sa femme encore faut-il qu'elle le sache, etc. L'humour de Jean-Émile Genvrin est grinçant et destructeur ; mais c'est aussi un humour sain et libérateur.
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Le Diable sur la neige
Jean-Pierre Maurel
- FeniXX réédition numérique (Stock)
- 18 Février 2016
- 9782402333856
L'intuition, le coeur et l'âme sont des moyens d'appréhension de la réalité bien supérieurs à la froide raison. Eux seuls permettent à l'homme d'entrer dans le monde secret dissimulé par le monde des apparences. Les personnages de ces nouvelles, un enfant, un étudiant, un homme fait et un vieux professeur - les différents âges de la vie - font, chacun à leur manière, et selon une trajectoire ascendante, cette expérience troublante de la découverte du mystère et de l'infini derrière l'apparence finie de tout être et de toute chose. Ce qui se révèle à eux, parfois dramatiquement, ne laisse pas d'être inquiétant puisque des forces obscures, démoniaques, Diable ou sorcières, y oeuvrent. Mais d'autres forces existent, qui se nomment Beauté, Amour, Espérance. Quelle découverte bouleversante et si simple, par exemple, que celle faite, entre autres, par un fils blasé, revenu de tout : sa mère est belle !
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L'Été sera beau peut-être
Brigitte Logeart
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782234104648
L'été est là, torride et blanc. Il y a Paris déserté, il y a la mer et les dunes normandes. Il y a surtout Marie, sa frange brune, ses grands yeux noirs et myopes, ses longues mains pâles, pareilles à des oiseaux. Autour de Marie, à cause d'elle, une ronde se forme, Pierre, Geneviève, Denis, Zoé se cherchent et s'entrecroisent, s'aiment et se déprennent. Pour son père, Pierre, Marie à la fois mûre et inachevée, est une énigme. Depuis quatre ans, il tente d'oublier le visage d'Anne, sa femme, tuée dans un accident de voiture. Elle déconcerte aussi Denis, l'ex-mari de Geneviève, que Pierre voudrait aimer. Lucide et seule, depuis la mort de sa mère, Marie supporte tant bien que mal, le souvenir du viol subi par un soir bleu d'été et de surprise-partie. Sa virginité, elle s'en fout. Ce qu'elle regrette : que d'autres aient décidé pour elle et sans elle. Vulnérable, mais attentive à saisir un moment de bonheur, Marie n'hésitera pas. Elle plongera dans l'amour comme dans une vague. Pour un mois, pour un an ? qu'importe. Bon vent la belle, il y aura d'autres étés. En contrepoint de ce roman parfois drôle, parfois émouvant, souvent plein d'humour, l'auteur se glisse entre les pages, raconte à mi-voix sa propre histoire, ses révoltes, sa passion pour sa fille. Celle qui ne s'appelle pas Marie, mais qui lui ressemble.
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L'Année de l'oiseau tonnerre
Sabine Cayrol
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 16 Juin 2016
- 9782234102699
Chez les Sioux, l'Oiseau-Tonnerre était le messager entre le Grand Esprit et les Indiens.
« L'année de l'Oiseau-Tonnerre », c'est l'année 1982, celle qui bouleverse la vie de Michael Berish. Michael a toujours vécu seul, à Los Angeles, avec sa mère, une femme usée par la vie et abrutie par l'alcool. Avant de mourir, elle confie à Michael le nom de son père qu'il n'a pas connu : Nick Barrett, célèbre reporter au Washington Post. Et c'est au Washington Post que Michael, qui a fait une école de journalisme, commence son apprentissage avec Nick, qui ne sait pas que le jeune stagiaire est son fils.
Une sympathie - qui tourne vite à la complicité - naît bientôt entre les deux hommes. Nick emmène Michael dans le Nevada, où il veut faire une grande enquête qui sera la base d'un livre. Ils vont dans une communauté de vétérans de la guerre du Viêt Nam, incapables de se réadapter à la vie civile. Ces hommes vivent isolés dans une ferme, sans presque aucun contact avec la population locale, terrorisée par ce voisinage.
Nick et Michael parviennent, peu à peu, à se faire admettre dans ce monde étrange. Tout se passe bien, jusqu'au jour où Nick est victime d'un grave accident de moto. Il survit à ses blessures, mais reste paralysé ; il a perdu l'usage de la parole. Michael écrit le livre que Nick voulait faire. Il passera des heures à son chevet, sans savoir si le malade le comprend.
« L'année de l'Oiseau-Tonnerre » est un récit contemporain. Le ton est celui de la comédie, l'écriture cinématographique. L'Amérique est présente à toutes les pages de cette superbe histoire : l'Amérique des villes, mais aussi celle des grands espaces et des campagnes perdues. -
Le Livre de mon moulin
Guy Petitfils
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Grands fonds
- 16 Juin 2016
- 9782234103825
Ce livre est l'histoire d'un rêve d'enfant réalisé. Un Français tranquille, technicien de son état, et père de famille, mais qui avait gardé une âme d'enfant, tombe amoureux d'un vieux moulin abandonné des bords de Loire. Il le restaure, le fait revivre, non pas pour en faire une résidence secondaire, mais pour lui rendre sa vie de moulin à vent. Par là même, il redécouvre un art, celui de la meunerie, une esthétique, un style de vie. Il réapprend la vie à l'aide de son moulin. Il dessine ce beau livre pour nous faire rêver. Cette aventure, beaucoup de lecteurs pourront l'imiter : il est encore bien des ruines en France, qui ne demandent qu'à nous apprendre à vivre.
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Les Miroirs de la mousson
Therese Lauriol
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 16 Juin 2016
- 9782234103023
Que va chercher Anne à Bangkok ?
L'exotisme, l'oubli, ou son propre destin ? Une méprise - et un mystérieux bouddha - conduiront cette ravissante jeune femme de la boutique d'une antiquaire du quartier chinois, aux confins d'une Birmanie inconnue. Aventurier aux multiples visages, Jerry, prince d'un royaume oublié, l'entraînera parmi les siens : le peuple karen.
Au hasard de cette poursuite, ils rencontreront des personnages insolites, ombres qui se cherchent dans les miroirs magiques de la mousson. Les uns peuplent des palais aux ors ternis, les autres des temples en ruines, ou des villages perdus au coeur de la jungle.
Anne et Jerry vont-ils se perdre ou se rencontrer ?
Tout oppose ces deux séducteurs exigeants, entiers, violents.
Anne échappera-t-elle aux mirages de l'Asie ?
Jerry succombera-t-il aux tentations de l'Occident ?
Ce récit, qui débute comme un film de Hitchcock, mêle la tendresse, la sensualité, et la mort pour composer un tumultueux roman d'amour et d'action, nourri des passions et des haines que font naître les grandes pluies de la mousson. -
Jean Mariotti a écrit : « Je suis né dans la brousse, j'y ai vécu toute mon enfance et mon adolescence. Autour de moi, vivaient les Canaques, en amis familiers. L'une d'entre eux, la popinée Watchouma, décréta que je serais son fils et me berça en me racontant sa vision du monde. Je raconte à mon tour ce que m'a dit Watchouma, et ne souhaite qu'être fidèle, en tirant ces images du fond de ma mémoire. »
En Nouvelle-Calédonie, dans l'île des Canaques, Poindi et son fils Aïni s'en vont à la chasse.
Aïni surpris par un corbeau pousse un cri, et l'oiseau noir alerte ses confrères, qui troublent par leurs jacasseries la chasse de Poindi. Avec l'espoir que les fâcheux corbeaux s'éloigneront, le père et le fils s'arrêtent et improvisent un repas en pleine forêt. Les corbeaux cassent les noix de bancoul, pour en manger l'intérieur et poursuivent une tourterelle qui en a volé un morceau. La chasse continue, pleine d'action, de suspense, d'étranges aventures avec l'anguille et le poisson-lune et, si tout finit bien, c'est grâce à la malice et à l'audace du petit Aïni.
On a comparé « Les contes de Poindi » de Jean Mariotti aux « Histoires comme ça » de Kipling, avec quelque chose en plus, car Jean Mariotti, d'origine corse, né en Nouvelle-Calédonie et "fils adoptif de Canaque", n'a-t-il pas évoqué sa propre enfance en écrivant ces merveilleux contes ? -
Avouons-le donc, elles mentent, les femmes, mes semblables, mes soeurs. Plus et mieux que les hommes, car elles sont nées pour ça. Écoutez-les, voici qu'elles abattent leur jeu. Qui leur reprochera de tricher ? Elles n'ont pas le choix. Mais si cette nécessité fait loi, elle fait aussi parfois le bonheur des autres. Histoire de dire ; histoire de rire.
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Pierrot femelle
Marie-Claude Beineix
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 11 Décembre 2015
- 9782234102705
Sylvie, une vingtaine d'années, ravissante et mal à l'aise dans sa peau à cause d'un terrible accident de voiture, sort après quelques mois de l'hôpital avec un plâtre, des béquilles, un collant rose et surtout la violente envie d'exister par elle-même. Elle en a assez du garçon trop dépendant qu'elle doit épouser, assez de son frère, cinéaste célèbre et compliqué. Ce dernier termine le tournage d'un film dont l'héroïne ressemble étrangement à Sylvie qui découvre soudain les fantasmes troubles qu'elle inspire. Elle réagit avec vigueur à se voir ainsi dépossédée de sa propre identité. Toujours sur ses béquilles, elle se rend au festival de Cannes pour interviewer la vedette masculine du dernier film de son frère. Un amour subit, total et romantique lui permettra de se retrouver enfin en s'affirmant, en faisant face à l'impossible. Au réveil d'une passion sans lendemain, il ne restera comme un écho que les cris d'une enfance qui s'éloigne et qu'elle ne retient plus.
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Peu d'hommes, en quelques mots, en si peu de gestes, peuvent vous couler une barque, vous tuer un fantôme d'enfant, vous voler un cheval. Bruno m'avait fait tout cela et regardait la mer. Une barque, un cheval, une plage, une maison. Bruno, avec une hargne qu'excusait peut-être sa mutilation, avait tout donné à l'autre. Et tout repris, détruit. Et l'autre s'était laissé faire. Sans doute n'aimait-il pas assez fort pour vouloir garder véritablement. Jusqu'au jour où, lui comme Bruno, n'auraient plus qu'une poignée de sable entre les mains.
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On peut considérer L'embusqué comme le second volet d'un ensemble de quatre tableaux qui, avec La douceur de vivre, publié en 1978, La collaboratrice et Dans la forêt profonde (à paraître), couvrira les années 1934-1954. La douceur de vivre, c'était le Front Populaire - ou l'espoir. L'embusqué, c'est la drôle de guerre - ou la punition. La collaboratrice, l'Occupation - ou l'expiation. Dans la forêt profonde enfin, la guerre froide - ou la fin des Empires. Un même personnage anime ces quatre livres, mais son identité chaque fois diffère. Les noms n'ont pas d'importance dans les périodes troublées où d'ailleurs on en change aisément. De plus le héros est enfant naturel. C'est dire qu'à l'origine il n'a pas de nom propre. Et puis les personnages se transforment, selon les épreuves qu'ils traversent. Peu importe s'ils restent ou non les mêmes au regard de l'état-civil ! Le héros de L'embusqué est, au départ, un tire-au-flanc (espèce très répandue dans la dramaturgie d'inspiration militaire) qui se révèle, à mesure que les événements se précisent et que la guerre se précipite, devenir une conscience, un remords. Et, dès lors, un regard. Au début il subit, mais il joue. Dans un second temps, il subit toujours, mais il juge. D'où un certain nombre de variations de ton. Du burlesque troupier à une légèreté de comédie, comme une danse affolée de moustiques avant l'orage, pour finir par une gravité dramatique qui s'exprime d'abord en ricanements sarcastiques pour s'achever en plainte. Le soldat, au fond, vit une existence qui n'est pas vraiment la sienne, en marge de tout et où tout est possible, de la cruauté au loufoque. Mais il arrive que l'homme réel se trahisse sous la carapace de l'uniforme. Alors, dans la représentation burlesque, sous les faux-nez et les perruques, se dégagent des bouffées de vraie vie...
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Vingt, trente, souvent quarante cigarettes par jour... et un bon cigare après le repas. Parfois, la gorge refuse, s'insurge, s'irrite. Vous devriez moins fumer, dit le docteur, faites un effort. L'effort dure une semaine, un mois, une saison, rarement plus... Après tout, Churchill n'a-t-il pas atteint 91, ans avec quatorze cigares quotidiens ? Chacun se trouve une bonne excuse pour sombrer à nouveau. Mais il arrive à beaucoup, sur la route de l'esclavage - et il est arrivé à Philippe Boegner - de s'entendre dire un jour : Il y a quelque chose qui ne me plaît pas dans votre gorge.. Ainsi débute le drame, par cette petite phrase.. Des hommes, jusqu'ici solides, confiants dans l'avenir, sûrs d'eux (des femmes aussi, de plus en plus de femmes) découvrent soudain une perspective affolante... Si on m'avait dit... Si on m'avait averti... Si j'avais su... Quand vous arriverez à la fin de ce récit, vous saurez. Philippe Boegner n'a rien dissimulé. Il termine ainsi son introduction : Ces pages n'auront pas été inutiles si, parvenant à leur terme, un seul de leurs lecteurs ou lectrices - oui un seul - les a bien comprises, suivant l'expression d'un médecin, avec sa tête, avec son coeur, avec ses tripes...
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D'une rencontre fortuite entre Claire, interprète à l'Unesco et Simon, océanographe, naît le grand amour. Au moment où Claire aborde enfin au bonheur, elle se sent menacée dans sa santé et dans son intégrité physique. Elle le cache à Simon et le fuit. Il apprendra la vérité par hasard... Aimera-t-il Claire au-delà de sa mutilation ? Dans ce roman, Françoise Prévost atteint la nature même de l'amour vrai, de l'amour nu.