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Nouvelle Cité
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Un recueil de textes variés écrits par une grande figure du catholicisme
Ce nouvel ouvrage met à la disposition du public des textes d'un genre différent : des méditations poétiques, des hommages, des sketchs et chansons, des poèmes de circonstance. Ces textes pleins de fantaisie ont une place majeure dans la vie et l'oeuvre de Madeleine qui y médite souvent le quotidien en vers libres, pleins d'images et d'humour. Le lecteur entre ainsi dans une prière simple et profonde. Les noëls, du même style, témoignent de sa mystique de l'Incarnation. Ce volume est un hommage à l'humour légendaire de cette grande figure.
Pensées et poèmes se mêlent dans cet ouvrage inédit et plein de fantaisie.
EXTRAIT
Il fait chaud.
Tout colle sur nous.
Nous collons à tout.
Nous avons du mal à tout faire.
Le travail n'avance pas.
La pensée ne démarre pas.
Les soupirs suivent les soupirs.
On constate, chaque quart d'heure, que l'orage n'a pas
éclaté,
n'éclatera pas ce soir,
n'éclatera vraisemblablement jamais.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Poète, assistante sociale et mystique, Madeleine Delbrêl (1904-1964) est considérée par beaucoup comme une des figures spirituelles majeures du XXe siècle. Par ses engagements sociaux à Ivry (94), son témoignage de vie évangélique et communautaire en milieu déchristianisé, et par l'ampleur de ses écrits aux accents pionniers, elle atteint, petit à petit, un large public sensible à la vérité et à la pureté de sa vie et de sa parole. Sa cause de béatification a été introduite à Rome. -
Ce que dit la Bible sur... Tome 22 : la louange
Alain Dumont
- Nouvelle Cité
- 13 Juin 2018
- 9782853139632
La louange, ce cri d'hommes et de femmes épris de liberté.
Aucun livre religieux n'invite plus à la louange que la Bible. Depuis plus de 3 500 ans, patriarches, rois et prophètes ne cessent de louer Dieu à pleine voix, relayés par Jésus et le Nouveau Testament jusque dans le livre de l'Apocalypse... Qu'ont-ils voulu nous transmettre de si important ? S'agit-il d'être naïvement optimiste ? La louange est un cri, le cri des hommes et des femmes épris de liberté. Elle est leur réponse à l'appel de Dieu à choisir la Vie face à toute menace de mort annoncée. Elle est l'arme du courage qui nous fait planter, avec Dieu, la Croix de Lumière au milieu de toutes ténèbres. Aussi, lorsque paraît la victoire en Jésus Christ Ressuscité, la louange devient-elle Action de grâce et Adoration pour faire retentir le chant joyeux de l'Éternité !
Au fil de cet ouvrage empli de spiritualité, parcourez la Bible avec l'auteur et découvrez le message biblique relatif à la louange !
EXTRAIT
Ajoutons tout de suite que pour les chrétiens, la dynamique est strictement la même ! N'oublions jamais, comme dit saint Paul, que nous avons été greffés sur l'olivier franc d'Israël ! Pour nous, l'événement fondateur de la sortie d'Égypte se double par la Passion du Christ suivie de sa Résurrection. Dès lors, dans la continuité avec la Pâque de Moïse, la Pâque du Christ doit être commémorée comme un moment de joie infinie. Une joie qui naît à la Pente côte lorsque les disciples reçoivent l'Esprit Saint. Une joie qui n'est aucunement une insouciance - en Christ, Dieu est passé par la Passion - mais le fruit de l'accomplissement du Mystère de la rencontre enfin scellée, en Christ, entre Dieu et sa création ; le Mystère des Noces éternelles advenues entre Dieu et tous les hommes au point que : Il n'y a plus ni Juif, ni Grec ; il n'y a plus ni esclave, ni homme libre ; il n'y a plus l'homme et la femme ; car tous, vous n'êtes qu'un en Jésus Christ (Ga 3,28).
A PROPOS DE L'AUTEUR
Alain Dumont est bibliste, membre de l'Emmanuel, curé en Bourgogne et conseiller conjugal et familial. Passionné de musique, il est aussi auteur-compositeur de chants de louange.
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Ce que dit la Bible sur... Tome 26 : la confiance
Patrick Laudet
- Nouvelle Cité
- 14 Février 2018
- 9782853139564
Mal connue, malmenée ou abimée, la confiance est pourtant l'humus de nos vies, l'ADN secret de notre humanité.
De nos jours l'heure n'est pas à la confiance.
Pourtant la confiance n'est pas qu'une donnée de la psychologie humaine, un simple aléa du caractère, réparti inégalement entre les optimistes, qui en disposeraient en abondance, et les pessimistes, qui en manqueraient cruellement. C'est quelque chose de bien plus profond, de plus essentiel et de plus universel, presque mystérieux, comme le soubassement même de la vie, son terreau secret.
Au paradis, la confiance était faite pour aller de soi. La confiance n'était pas simplement un accessoire donné à l'homme, pour le voyage. Elle est sa matière première. Et si la confiance originelle est très blessée, elle est en cours de réparation ! En cours de résurrection ! Et toute l'aventure humaine, selon la Bible, consiste en un long processus de convalescence et de rééducation, comme après un accident, pour retrouver cette confiance abîmée, dont il reste en chaque homme, comme par miracle, un éclat originel intact. Pour l'auteur, la confiance est l'ADN secret de notre humanité.
Un ouvrage riche d'enseignements pour mieux déchiffrer les textes bibliques.
EXTRAIT
De nos jours, hélas, on ne peut plus faire confiance à personne ! Des mots qu'on entend souvent. L'heure n'est pas à la confiance. On se méfie de tout et de tous, la défiance est générale. Dans un monde de tricherie universelle, de falsification quotidienne où prolifèrent trop de simulacres, qui croire ? À qui et à quoi donner foi ? Nous vivons à l'ère du soupçon. Comment faire encore confiance en l'avenir ? Les lendemains ne chantent plus. Comment faire confiance aux hommes ? Ils commettent régulièrement le pire. Comment faire confiance à Dieu ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Patrick Laudet, agrégé de lettres modernes, est diacre permanent du diocèse de Lyon. Il est aussi l'auteur de Ce que dit la Bible sur la tendresse.
À PROPOS DE LA COLLECTION
Chaque année, 30 millions de bibles sont vendues dans le monde, dans plus de 2 000 langues et dialectes. Mais combien sont ouvertes et lues ? La Bible est un trésor souvent difficile d'accès. Et pourtant elle recèle des pépites de sagesse, des paroles de vie. Comment y accéder avec justesse et finesse si ce n'est en prenant pour guide un expert des textes bibliques, un exégète, amoureux de la Parole de Dieu ?
C'est ce que propose cette nouvelle collection intitulée : Ce que dit la Bible sur....
Son approche est originale : une lecture transversale de la Bible. Douze chapitres d'un petit livre, des entretiens faciles à lire et riches d'enseignements. -
Ce que dit la Bible sur... Tome 45 : le pain
Christophe Pichon
- Nouvelle Cité
- 11 Mars 2022
- 9782375823125
Des générations bibliques ont préparé, cuit, présenté et mangé du pain. Il parle du rapport des humains au sol. Il se mange sur la route ou dans les maisons, où que l'on soit. Il est omniprésent.
La fabrication du pain n'est pas éloignée de la maternité ; il porte la vie, la subsistance et la joie. Manger le pain s'accompagne en outre de sa célébration. Il est un aliment, mais bien plus encore. La métaphore du pain comme Parole de Dieu invite à y voir une nourriture qui relie, matériellement et symboliquement, les humains avec Dieu.
Les auteurs de la Bible ont notamment compris que leur expérience du manque de pain, de la difficulté d'en fabriquer ou de la joie à le partager pouvait leur révéler quelque chose de profond sur les humains et Dieu. Il est relationnel. Il est à partager, signe d'un enjeu social.
Ce que dit la Bible sur... PLUS DE 30 THÉMATIQUES cliquez ici et trouvez la vôtre
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christophe Pichon est bibliste, professeur à la Faculté jésuite de théologie de Paris - Centre Sèvres. -
Ce que dit la Bible sur... Tome 42 : l'eau
Thomas Osborne
- Nouvelle Cité
- 18 Février 2021
- 9782375822463
Découvrez la nouvelle thématique de Ce que dit la Bible sur... : l'eau, un élément fragile et pur comme la foi !
Du passage des Hébreux à travers la mer Rouge, l'aventure de Jonas jeté à la mer, à Jésus marchant sur les eaux du lac de Tibériade, cet élément joue un rôle de premier plan dans l'interprétation des signes de l'action de Dieu. Violente et incontrôlable comme au Déluge , la mer est le lieu de forces obscures pour la mythologie antique. Mais elle devient aussi source de purification puis de sacrement par l'eau qui jaillit du côté du Christ à sa mort.
Ce que dit la Bible sur l'eau nous offre le regard que la Bible nous transmet sur cet élément vital et aujourd'hui menacé de pénurie sur notre planète ?
Cet ouvrage est empli de spiritualité et invite son lecteur à ne pas oublier que la Bible parle avant tout d'hommes réels ! -
Ce que dit la Bible sur... Tome 27 : la jalousie
Marie-reine Mezzarobba
- Nouvelle Cité
- 14 Février 2018
- 9782853139557
Omniprésente dans la Bible, la jalousie n'y est pas seulement décrite ; les récits bibliques pourraient-ils aller jusqu'à nous en libérer ?
Qui n'a jamais connu la morsure de la jalousie ? Qui n'est pas tenté de la cacher comme une maladie honteuse ? Ou de la nier... On trouve dans la Bible bien des récits où il est question de jalousie. Le plus connu est certainement l'histoire de Joseph et de ses frères. Et la jalousie dans la fratrie est une expérience commune que redoutent les parents.
Quels sont les ressorts secrets de la jalousie ? Les récits bibliques nous permettent-ils de mieux les cerner ? Offrent-ils des possibilités de guérison ? L'expérience intime de la jalousie, qui se révèle dans toute cure psychanalytique digne de ce nom, aiguise le regard de l'auteur, à l'affût de la connaissance profonde de l'âme humaine qui se donne dans les textes bibliques. Jésus, nous dit Jn 2,25, « n'avait nul besoin qu'on lui rendit témoignage au sujet de l'homme : il savait, quant à lui, ce qu'il y a dans l'homme. » Jésus n'a pas utilisé cette connaissance pour accuser l'humanité mais pour la sauver.
Une lecture fine, profonde et originale, proche de la lecture de Marie Balmary, fameuse psychanalyste et exégète biblique. On y retrouve cette capacité à lire la Bible avec un regard renouvelé.
Un ouvrage riche d'enseignements pour mieux déchiffrer les textes bibliques.
EXTRAIT
La jalousie est l'un des maux les plus redoutables que subit tout humain venant en ce monde. Saint Augustin la repérait déjà sur le visage du bébé qui regarde son frère de lait téter au sein de leur nourrice commune ! Chacun sait que l'on trouve dans la Bible des récits où il est question de la jalousie. Mais la Bible peut-elle faire autre chose que la décrire ? Pourrait-elle aller jusqu'à nous en libérer ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marie-Reine Mezzarobba est docteur en théologie, elle assure le cours d'anthropologie chrétienne du Centre universitaire Guilhem de Gellone à Montpellier.
Sa recherche prend en compte le fait que la Bible n'a jamais ignoré la dimension de l'inconscient dans la structure humaine.
À PROPOS DE LA COLLECTION
Chaque année, 30 millions de bibles sont vendues dans le monde, dans plus de 2 000 langues et dialectes. Mais combien sont ouvertes et lues ? La Bible est un trésor souvent difficile d'accès. Et pourtant elle recèle des pépites de sagesse, des paroles de vie. Comment y accéder avec justesse et finesse si ce n'est en prenant pour guide un expert des textes bibliques, un exégète, amoureux de la Parole de Dieu ?
C'est ce que propose cette nouvelle collection intitulée : Ce que dit la Bible sur....
Son approche est originale : une lecture transversale de la Bible. Douze chapitres d'un petit livre, des entretiens faciles à lire et riches d'enseignements. -
Connaissance des Pères de l'Eglise n.174 : Grégoire de Nysse
Collectif
- Nouvelle Cité
- 5 Juin 2024
- 9782375826690
« Nous avons non seulement le droit, mais le devoir de comprendre la définition de Chalcédoine à la fois comme un aboutissement et comme un commencement. Il nous faudra nous écarter d'elle, non pour l'abandonner, mais pour mieux la comprendre, pour la pénétrer avec toute notre intelligence et tout notre coeur, pour devenir à travers elle plus proche de l'indicible Inaccessible, du Dieu sans nom, qui a voulu que nous le cherchions et le trouvions dans le Christ Jésus et par lui. Nous reviendrons toujours à cette formule parce que, quand il faudra dire brièvement ce que nous rencontrons dans l'ineffable connaissance qui est notre salut, c'est toujours à l'humble et sobre clarté de la définition de Chalcédoine que nous aboutirons. Mais nous n'aboutirons vraiment à elle (ce qui est autre chose que de se borner à la répéter) que si elle est, pour nous, non seulement un point d'arrivée, mais aussi un point de départ [...]. La théologie contemporaine ne peut être que difficilement séparée de tout son passé. »
Karl RAHNER, Écrits théologiques, t. I, Paris, DDB, 1957, p. 117 ; 119.
« Le Concile fait exactement ce que faisaient les Pères, c'est-à-dire qu'il contemple l'Église et la richesse de son mystère par des images, alors que la plupart des traités réfléchissaient sur l'Église par le moyen d'une conceptualisation empruntée à la philosophie sociale. Il y a donc un changement de méthode assez remarquable, et qui est certainement un fruit du ressourcement patristique. »
D. GIANOTTI, « Les Pères de l'Église et Lumen gentium », in Ressourcement. Les Pères de l'Église et Vatican II, Paris, Cerf, 2013, p. 20. -
Le travail est-il liberté ou aliénation ?
Le travail est-il, quoiqu'on fasse, l'opposé de la liberté et de la « vraie vie », dont l'humanité pourrait, et devrait parvenir à se libérer ? Ou bien, est-il une modalité essentielle de l'accomplissement de soi, le lieu essentiel de la vie sociale en même temps que d'une transformation du monde capable de libérer l'homme du règne de la nécessité ? La modernité a exalté cette seconde perspective. Mais la crise de la modernité fait resurgir la première, et semble conduire à osciller entre ces représentations opposées.
Par rapport à ces tendances souvent enchevêtrées dans le débat contemporain, la pensée de Simone Weil (1909-1943) présentée dans ce livre Penser le travail avec Simone Weil peut apparaître paradoxale. D'une part, nul n'a davantage qu'elle, à partir de son expérience directe de la condition prolétarienne des années 30, analysé et dénoncé l'aliénation du travail. Mais d'autre part, aucun autre philosophe n'a sans doute affirmé autant la valeur humaine et spirituelle du travail authentique, et la possibilité réelle d'élaborer une « civilisation » et une « spiritualité » du travail.
Un grand thème associé à un auteur incontournable pour mieux comprendre notre monde moderne.
EXTRAIT
Le travail est-il, quoi qu'on fasse, l'opposé de la liberté et de la « vraie vie », dont l'humanité pourrait, et devrait parvenir à se libérer ? Ou bien, est-il, peut-il, doit-il être, une modalité essentielle de l'accomplissement de soi, le lieu essentiel de la vie sociale en même temps que d'un rapport au monde capable de libérer l'homme du règne de la nécessité ? La modernité a exalté cette seconde perspective, celle d'une humanité prométhéenne qui, par l'alliance de la science et du travail, se rendrait « maître et possesseur de la nature » et réaliserait ainsi enfin la liberté des hommes. Mais cette même modernité a engendré la condition prolétarienne, l'aliénation du travail et la crise écologique. Faut-il rompre avec la « valeur travail », ou continuer à l'affirmer ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Emmanuel Gabellieri, né en 1957, est philosophe. Il enseigne à l'Université catholique de Lyon où, après avoir été doyen de la faculté de philosophie et sciences humaines de 2005 à 2014, il dirige aujourd'hui le CRESO (Centre de recherches en entrepreneuriat social), tout en étant vice-recteur chargé de la recherche.
À PROPOS DE LA COLLECTION
La collection Penser avec propose de renouveler la réflexion sur les grands thèmes de l'économie et du management, en invitant à la lecture d'un auteur de référence. L'oeuvre de l'auteur est exposée de manière à éclairer son contenu, ses apports et aussi ses limites pour appréhender la réalité du monde économique contemporain. La collection permet de se forger une culture critique en revenant aux auteurs classiques et en pensant avec eux. -
L'écoute de Dieu, des autres et de soi.
Dans notre société contemporaine la parole ne manque pas, elle est même surabondante. Mais qu'en est-il de l'écoute ? Qu'en dit la Bible ? « Ecoute Israël » (Dt 6,4) est selon Jésus lui-même le premier commandement (Mc 12,29). Cet appel incessant de Dieu résonne dans toute la Bible jusqu'à la parole pressante du Père dans l'épisode de la Transfiguration. « Celui-ci est mon fils bien-aimé, écoutez-le ». En parcourant la Bible avec l'auteur nous prenons conscience que la parole nous précède et qu'il nous faut consentir à l'écouter : la venue de Jésus est alors ouverture de nos oreilles et de nos capacités d'écoute. Nous apprenons ainsi l'écoute de Dieu, des autres et de soi. Car l'écoute est avant tout hospitalité. « Entende qui a des oreilles... » (Mt 13,9)
Au fil de cet ouvrage empli de spiritualité, parcourez la Bible avec l'auteur et prenez conscience que la parole nous précède et qu'il nous faut consentir à l'écouter.
EXTRAIT
Nous avons l'expérience aussi qu'entre le son de la voix et le discours il y a parfois une distance qui trahit l'un ou l'autre. Et c'est seulement dans le silence que nous pouvons écouter et reconnaître la voix de quelqu'un pour l'accueillir vraiment. La voix, dit Denis Vasse (7), est l'expression de la vie parce qu'elle se donne et qu'on ne peut penser la vie hors du don de soi. La voix ne prend conscience d'elle-même qu'en se donnant comme la vie. Et la voix de Dieu est silencieuse. C'est la voix d'un Dieu qui se donne à entendre dans l'acte de création, dans le silence des astres, de la lumière, de la terre, de la séparation des eaux... comme le chantent les Psaumes 19 et 103...
A PROPOS DE L'AUTEUR
Régine Maire, laïque mariée, bibliste, est engagée au service du diocèse de Lyon. Psychologue et accompagnatrice de retraites spirituelles, elle est membre de la famille ignacienne.
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Alcide le petit moine ; maximes et conseils de vie spirituelle
Madeleine Delbrêl
- Nouvelle Cité
- 14 Février 2018
- 9782853139755
Quand l'humour légendaire de Madeleine s'invite au coeur d'une communauté religieuse...
Ce recueil de textes commence par le célèbre Alcide ; ce personnage, si typique de la foi et de l'humour de Madeleine, est un moine au milieu de ses frères, mais il est surtout chacun de nous quand on s'efforce de laisser Dieu s'installer dans notre vie. « N'appelle pas chez le voisin : susceptibilité, ce que tu appelles chez toi sensibilité » (un jour où on lui avait fait du chagrin). On y trouve d'autres textes sous forme de conte (le Nagneau), d'opérette (Café noir et fumée bleue) ou bien de sentences de ses Carnets ou Agendas.
« Ne pensons pas à la difficulté des choses, mais à la grâce qui nous est donnée de les faire. »
Ces textes ont été précédemment publiés dans l'ouvrage Le moine et le nagneau de Madeleine Delbrêl (Éditions Nouvelle Cité).
Contes et pensées spirituelles se mêlent dans cet ouvrage plein de fantaisie.
EXTRAIT DE ALCIDE OU LE PARFAIT PETIT CRÂNE
Si je disais : « Alcide est un homme en chair et en os » : je mentirais .
Si je disais : « Alcide est un personnage imaginaire » : je mentirais aussi.
Alcide n'est pas quelqu'un, mais il est une foule de gens : riches et pauvres, puissants et faibles, ouvriers et bourgeois, jeunes et vieux. Dans ces gens on trouve en vrac : des moines et des curés ; des bonnes soeurs et des moniales ; des pères de famille et des célibataires ; des grands-mères et des fiancés. Cherchez Alcide quelque part : vous ne le trouverez pas. Cherchez-le partout ; vous le trouverez.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Poète, assistante sociale et mystique, Madeleine Delbrêl (1904-1964) est considérée par beaucoup comme une des figures spirituelles majeures du XXe siècle. Par ses engagements sociaux à Ivry (94), son témoignage de vie évangélique et communautaire en milieu déchristianisé, et par l'ampleur de ses écrits aux accents pionniers, elle atteint, petit à petit, un large public sensible à la vérité et à la pureté de sa vie et de sa parole. Sa cause de béatification a été introduite à Rome. -
Bouleversante fragilité, l'arche à l'epreuve du handicap
Christian Salenson
- Nouvelle Cité
- 15 Février 2018
- 9782375821428
Une réflexion profonde et accessible sur la puissance paradoxale de la fragilité.
Qu'est-ce que des communautés où vivent ensemble des personnes avec un handicap et des personnes qui accompagnent font comprendre du mystère de l'humanité ? Mettre au centre la rencontre dans la faiblesse et à travers elle la vie commune : voilà, à proprement parler, le génie de l'Arche ! Signe de Dieu pour l'Église et pour le monde fondé dans le mystère pascal, l'expérience humaine et spirituelle de l'Arche est relue dans ce livre avec intelligence et finesse par le théologien Christian Salenson.
L'existence même de ces communautés de vie et de foi est une parole sur l'être humain et sur la société. L'Arche nous rappelle que nous ne pouvons pas construire de vrais dialogues si nous n'acceptons pas un dépouillement de soi, une pauvreté de coeur devant l'autre et surtout devant Celui qui a dressé la table et qui appelle les uns et les autres à prendre place à l'unique table du Royaume.
Un livre dense et passionnant, empli de sagesse.
EXTRAIT
Les communautés de L'Arche viennent de fêter les 50 ans de leur fondation. Ce livre voudrait être une contribution à la compréhension de l'expérience humaine et spirituelle vécue au sein de ces communautés où vivent ensemble des personnes porteuses d'un handicap et des personnes qui les accompagnent.
Les communautés de L'Arche sont aussi des communautés de foi. Elles ont été fondées dans la mouvance de l'Église catholique. Aujourd'hui, elles accueillent des personnes de diverses religions, indifférentes ou agnostiques. Ces pages voudraient à la fois montrer comment ces communautés de l'Arche sont authentiquement des communautés d'Église et donner à voir comment elles participent à une autre compréhension que l'Église désirerait avoir d'elle-même.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un regard juste sur le handicap, un regard qui laisse place à l'humanité et à la spiritualité. - Le livre du jour, RCF
Une relecture théologique qui intéressera tous ceux qui gravitent autour des communautés, et plus largement, le public sensible au message de Jean Vanier. - Cyril Douillet, Ombres et lumière
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christian Salenson est prêtre du diocèse de Nîmes. Après avoir été supérieur du séminaire interdiocésain d'Avignon et vicaire général du diocèse de Nîmes, il intervient auprès de l'Institut de Sciences et Théologie des Religions de L'Institut catholique de Méditerranée à Marseille. Il a tout particulièrement travaillé la spiritualité et la pensée de Christian de Chergé. -
L'accompagnement spirituel de la personne en soins palliatifs
François Buet
- Nouvelle Cité
- 14 Février 2018
- 9782375821602
Comment apporter la sérénité nécessaire aux malades en soins palliatifs ?
« Je vois l'Église comme un hôpital de campagne. Soigner les blessures, soigner les blessures... » Ces paroles du pape François guident cet ouvrage qui conjugue concrètement accompagnement spirituel et soins palliatifs.
Quels sont les acquis et les défis d'une prise en charge globale physique, psychologique, sociale et spirituelle de la personne ? Comment aider un malade au seuil de son existence à emprunter le chemin vers une plénitude de vie alors qu'il en perçoit soudain toute la finitude ? Unification, libération intérieure, réconciliation, prière, relation d'amour, recherche de la vérité et de la vie sont les maîtres-mots d'un accompagnement vrai et libérateur dont Jésus est le modèle et la dynamique, lui qui rejoint tout homme et sauve tous les hommes.
Fruit d'un travail de recherche et d'expériences vécues, cet ouvrage s'adresse à tous, proches d'une personne en soins palliatifs, acteurs spécialisés ou engagés en pastorale ; il offre des orientations précieuses pour l'accompagnement spirituel et religieux des personnes malades.
Un ouvrage éclairant à destination des proches comme des professionnels.
EXTRAIT
Dans une de ses premières interviews, le pape François a confié à la revue jésuite de Rome La Civilta cattolica : « Je vois l'Église comme un hôpital de campagne [...] Soigner les blessures, soigner les blessures... » Dans ce travail, nous montrerons les acquis et les défis de l'accompagnement holistique d'une personne en soins palliatifs. Cette prise en charge globale, physique, psychologique, sociale et spirituelle, nous offre des moyens déterminants pour accompagner les malades afin d'améliorer leur confort et leur condition de vie jusqu'au bout.
À PROPOS DE L'AUTEUR
François Buet est médecin en soins palliatifs à la clinique Sainte-Élisabeth sur Marseille et prêtre de l'institut Notre-Dame de Vie. Il s'occupe aussi d'un dispensaire au service des plus pauvres avec le Secours catholique d'Avignon. Il est l'auteur de Prier 15 jours avec Frère Luc, moine et médecin à Tibhirine (Éd. Nouvelle Cité). -
Connaissance des Pères de l'Eglise n.148 : le Notre Père
Collectif
- Nouvelle Cité
- 11 Mars 2022
- 9782375823026
EditorialLes Pères ont largement commenté le Notre Père, qui est la prière par excellence, et ce, non seulement dans le cadre de la catéchèse baptismale, mais aussi tout au long de leur vie. Dans le numéro 116 de Connaissance des Pères de l'Église, nous avons fait une présentation générale de leurs commentaires ; désormais, avec le changement de traduction de la sixième demande, nous sommes amenés à voir comment les Pères ont traduit et commenté cette demande. Après un aperçu des commentaires qu'ils en ont faits, Régis Courtray étudie « les traductions latines anciennes de cette sixième demande », ce qui l'amène à reprendre la question des traductions de la Bible, à constater leur diversité, avant de voir quelle interprétation les Pères en ont donnée et de mettre en évidence leur actualité. Puis Lorenzo Perrone explique comment, à partir du commentaire du Notre Père, Origène pose le problème de la tentation, comment il « nous suggère d'entendre les mots "Fais que nous n'entrions pas dans l'épreuve" comme s'ils signifiaient : "Fais que nous ne succombions pas à la tentation" » (p. 25). Plus largement, la tentation est donc vue par Origène « comme une chance que Dieu nous donne d'apercevoir l'utilité des épreuves et de nous connaître nous-mêmes grâce à elles » (p. 30). C'est déjà toute la question du combat spirituel, que reprendront les Pères du désert, qui est posée. Revenant au côté latin, Paul Mattei fait ressortir l'apport de Cyprien de Carthage, en proposant, tout d'abord, une nouvelle traduction de son commentaire de la sixième demande du Notre Père de l'évangile de Matthieu, et en dégageant son enjeu, sans oublier l'influence de Tertullien.
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De la libération à la vie dans l'esprit ; un chemin d'intégration progressif
François Buet
- Nouvelle Cité
- 29 Juin 2020
- 9782375821381
Le Pape François invite toute l'Église à « accompagner, discerner et intégrer la fragilité ». La finalité de De la libération à la vie dans l'Esprit est de proposer des pistes pastorales concrètes pour consoler les personnes blessées par les circonstances de la vie, par une approche nouvelle qui passe par un accompagnement personnel des processus de croissance, « petit pas » après « petit pas ».
À partir d'une anthropologie personnaliste, les différentes blessures de l'existence sont explicitées ainsi que les obstacles possibles au don de soi, en vis-à-vis des différentes prières d'Église qui peuvent être proposées. On y trouvera les critères de discernement d'une prière de consolation et d'une prière de délivrance.
Quels sont les différents conditionnements qui peuvent influencer les comportements et les choix d'une personne ? Comment proposer un chemin de conversion pour une plus grande liberté avec la grâce de Dieu ? Comment prévenir et mieux accompagner spirituellement la crise du milieu de vie ou l'épuisement de type burn-out ?
Les prospectives pastorales sont nombreuses : monde de la santé, famille et dynamique du couple, vie consacrée ou sacerdotale, personnes en situation de précarité ou la pastorale des jeunes. La paix et la joie en jailliront.
À PROPOS DE L'AUTEUR
François BUET est prêtre de l'institut Notre Dame de Vie et médecin en soins palliatifs à la clinique Sainte-Elisabeth sur Marseille. Il a récemment obtenu à la faculté du Camillianum à Rome (université pontificale du Latran) un doctorat en théologie (magna cum laude) pour la pastorale de la santé. Il est aumônier des retraites Agapè Notre-Dame du Puy. Médecin en soins palliatifs à Marseille, il est aussi engagé auprès d'un dispensaire au service des plus pauvres avec le Secours catholique d'Avignon. Il est l'auteur de Prier 15 jours avec frère Luc, Moine et médecin à Tibhirine et de L'accompagnement spirituel de la personne en soins palliatifs (Ed. Nouvelle Cité). -
Connaissance des Pères de l'Eglise n.173 : Les synodes
Collectif
- Nouvelle Cité
- 6 Mars 2024
- 9782375826386
« Peut-être la nouvelle du synode, dont tout le monde parle à l'heure actuelle, est-elle parvenue jusqu'à vous : en tous lieux en effet des lettres de l'empereur et des éparques ont circulé pour en convoquer les participants. Cependant puisqu'en hommes avides d'apprendre que vous êtes, vous cherchez à savoir ce qui s'est passé, j'ai pensé qu'il convenait de vous faire connaître à vous aussi avec exactitude ce que j'ai vu et su [...].
Le synode de Nicée ne fut pas un simple synode [...]. Tel fut ce qui causa la réunion d'un synode oecuménique : que la fête de Pâques soit célébrée partout le même jour et que l'hérésie (arienne) qui venait de naître soit anathématisée
[...].
En revanche, quelle cause légitime les synodes qu'ils déclenchent de nos jours ? [...]. Quel besoin motive les synodes, si celui de Nicée suffit contre l'hérésie arienne et les autres hérésies qu'il a toutes condamnées au moyen de sa sainte formule de foi ? »
S. Athanase, Lettre sur les synodes, SC 563, p. 181 ; 191-193. -
Connaissance des Pères de l'Eglise n.144 : la conversion
Collectif
- Nouvelle Cité
- 11 Mars 2022
- 9782375822937
Dans les premiers siècles, la conversion était la condition de possibilité de la constitution et de la durée des communautés chrétiennes. Aussi le baptême, célébré uniquement à Pâques, le centre et le sommet de l'année liturgique, était il, pour les premières générations chrétiennes, le résultat d'un long cheminement d'environ trois années. De grandes figures de convertis sont restées célèbres : Irénée de Lyon, Justin de Naplouse, Ambroise de Milan, Paulin de Nole, Augustin d'Hippone...Nous ne les reprendrons pas toutes en l'espace de ce numéro de Connaissance des Pères de l'Eglise. Nous nous limiterons aux plus marquantes : à Jean Chrysostome que présentera Laurence Brottier et qui est né dans une famille chrétienne même s'il a été baptisé à l'age de dix-huit ans, à Paulin de Nole qu'envisagera Jean-Marc Vercruysse et qui s'est converti à une vie proche du monachisme à l'interieur même du christianisme, et à Augustin, exact contemporain de Paulin de Nole, qui a connu une conversion différente de ce dernier, mais qui a répondu à la demande que Paulin de Nole avait adressée à Alypius d'écrire ses Confessions, et dont nous étudierons précisément l'oeuvre, dans la mesure où elle propose le paradigme même de la conversion, qui est à la fois épistrophe et metanoia. Cependant, dans l'Antiquité tardive, la conversion n'est pas seulement un phénomène individuel, elle a également une dimension sociale, qui a amené à la conversion de l'Empire que présente Hervé Huntzinger, en un article de synthèse et d'ouverture. C'est, en effet, l'Empire chrétien qui s'est développé, à la suite de l'édit de Milan, et où, cette fois, les motivations de la conversion demandent à être précisées, comme le souligne Augustin dans le De catechizandis rudibus.
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Connaissance des Pères de l'Eglise n.145 : la fraternité
Collectif
- Nouvelle Cité
- 11 Mars 2022
- 9782375822999
EditorialS'il est une réalité qui caractérise l'époque patristique, c'est bien la fraternité qui a permis aux communautés chrétiennes, réunies autour de leur Abba qu'était l'évêque, de durer malgré les persécutions. Bien que la mise en oeuvre de la fraternité réponde à l'anima una et au cor unum de la première communauté de Jérusalem, comme l'explique Jaime García à propos d'Augustin, il ne faudrait pas non plus idéaliser, car les tensions n'étaient pas absentes des premières communautés, comme s'en fait l'écho, par exemple, l'Épître aux Corinthiens de Clément de Rome. Il n'en demeure pas moins, comme le montre Michel Dujarier que, dans les premiers siècles, l'Église se définit comme fraternité. «L'emploi de ce mot (adelphotès), précise-t-il, était une nouveauté remarquable [...]. L'appellation de "frères" ou de "soeurs" est devenue d'une utilisation très fréquente entre les chrétiens à cause de leur lien vital avec le Christ-Frère» (p. 2). À partir du IVe siècle, et souvent en réaction à l'arianisme, les Pères expliquent que l'origine de la fraternité est un don de Dieu, de la Trinité, à laquelle le Christ nous introduit. Adoption divine et fraternité vont de pair. Jean Chrysostome en dégage les conséquences pratiques, sociales, en faisant ressortir le lien indissociable entre le sacrement de l'autel et le sacrement du frère qui exprime la fraternité en actes. S. Benoît procède de manière analogue, en partant cette fois du baptême, comme le précise Michel van Parys pour rendre compte de la filiation divine et de ses conséquences qui ne sont autres que l'amour fraternel, qui amène à l'organisation de la vie monastique comme «la communion entre frères» (p. 42), une communion plurielle et fraternelle. Finalement, Bruno Demoures met en évidence la dimension prophétique de la fraternité monastique qui exprime à quel point la fraternité est essentiellement un don et constitue à la fois un défi et une espérance pour notre société.
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Connaissance des Pères de l'Eglise n.151 : la divinisation
Collectif
- Nouvelle Cité
- 11 Mars 2022
- 9782853139915
EditorialIl est habituel de distinguer les Pères grecs et les Pères latins. Or, on oublie souvent les Pères syriaques, dont la langue vient de l'araméen et qui, de ce fait, avaient un accès plus direct à l'Écriture. Il est vrai que leurs textes ne sont pas toujours traduits : ceux d'Éphrem commencent à l'être, ceux de Philoxène de Mabboug, de Jacques de Saroug... le sont moins. De plus, la Syrie est aujourd'hui un pays déchiré, alors qu'entre le iiie et le viie siècle, elle était une contrée florissante, marquée par le christianisme, sans oublier que S. Paul s'est converti sur le chemin de Damas et que c'est à Antioche que les disciples du Christ ont reçu le nom de « chrétiens », autant dire que la Syrie a eu un rôle important aux débuts du christianisme. Nous remercions Colette Pasquet, qui a réalisé ce numéro de Connaissance des Pères, consacré à la Syrie chrétienne en complément du numéro 37 de CPE. Dans un article d'ouverture, elle en rappelle l'apport, tant pour la traduction de la Bible que pour le monachisme et les controverses christologiques, et elle précise quels étaient les lieux stratégiques de l'époque. Puis, Lucas Van Rompay envisage Eusèbe, évêque d'Émèse, une figure originale du ive siècle, dont il met en évidence l'apport exégétique et herméneutique. À la suite en quelque sorte d'Origène, Eusèbe compare les versions hébraïque, grecque et syriaque (la Peshitta) de la Bible, et s'intéresse particulièrement au texte de la Genèse. Il prend également en compte la dimension historique et présente des commentaires qui ne seront pas sans inspirer l'école d'Antioche, Jérôme, le monde syriaque et arménien. Frédéric Alpi s'attache, ensuite, à une autre figure d'évêque, antichalcédonien cette fois, celle de Sévère d'Antioche, qui a fortement marqué le vie siècle. Jean-Noël Guinot, spécialiste de Théodoret de Cyr, rappelle quel est son apport et montre comment il a été façonné par les moines syriens, les anachorètes essentiellement, dès son plus jeune âge. Il envisage également, dans son article, les autres formes de monachisme, tant les cénobites que les stylites. Finalement, Henri Hugonnard-Roche retrace l'histoire du monastère de Qenneshre qui fut un haut lieu de culture grecque et syriaque, où les textes des Pères grecs, en particulier des Cappadociens, furent traduits en syriaque, étudiés, commentés. Jacques d'Édesse en est l'un des illustres représentants.
Marie-Anne VANNIER -
Connaissance des Pères de l'Eglise n.153 : le salut et le mystère Pascal
Collectif
- Nouvelle Cité
- 11 Mars 2022
- 9782375822920
Les Pères de l'Église ont mis en place la célébration de la fête de Pâques, le centre de l'année liturgique, et ils ont, en même temps, expliqué que le mystère du salut s'y réalise. Aussi avons-nous choisi, dans ce numéro, de ne pas séparer ces deux composantes, ce qui donne une nouvelle perspective sur le salut. Nous avons la chance d'avoir deux auteurs qui ont longuement travaillé la question et qui nous aident à la pénétrer. En une ample étude, Raymond Winling, qui a écrit deux ouvrages de synthèse sur Le salut en Jésus-Christ dans la littérature de l'ère patristique 1, ainsi qu'un livre sur La Résurrection et l'exaltation du Christ dans la littérature de l'ère patristique 2, et un autre sur La Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ 3, envisage tous les aspects de la sotériologie et même de l'eschatologie patristiques. Chez les Pères de l'Église, en effet, tous les domaines sont liés. Christologie et sotériologie sont inséparables, comme le souligne l'auteur, le motif de l'Incarnation étant envisagé par les Pères comme la divinisation de l'être humain plus encore que comme sa rédemption. Partant du mystère pascal, les Pères en déploient toutes les implications pour l'être humain. En un article original, Nicolas Egender, qui vit quotidiennement la liturgie byzantine au monastère de Chevetogne, explique comment cette liturgie célèbre le mystère pascal au fil des semaines et par là même le salut apporté par le Christ. C'est une sotériologie en acte, déployée en différentes composantes, que propose la geste liturgique et il en donne les clefs de compréhension, ainsi que la traduction des principaux textes liturgiques.
Marie-Anne VANNIER -
Connaissance des Pères de l'Eglise n.154 : Jean Cassien
Collectif
- Nouvelle Cité
- 11 Mars 2022
- 9782853139953
EditorialDans le cadre du Jubilé de l'an 2000, le numéro 69 de Connaissance des Pères de l'Église avait déjà été consacré à l'Esprit Saint, avec des articles de fond sur Tertullien, Basile de Césarée, Hilaire de Poitiers, Grégoire Palamas, et des synthèses sur la pneumatologie à l'époque patristique, dont celle de Basile Studer, publiée au début du numéro 70 de notre Revue.
En fait, e sujet est inépuisable. Les différents articles présentés, cette fois, complètent les précédents en envisageant: Irénée de Lyon, Grégoire de Nazianze, Jean Chysostome, Ambroise de Milan, Augustin d'Hippone et les Pères du Désert, sans oublier la procession de l'Esprit Saint. Ainsi se dessinent les grandes orientations de la pneumatologie en Orient et en Occident.
Marie-Anne VANNIER -
Connaissance des Pères de l'Eglise n.155 : septembre 2019 ; Jean Cassien
Collectif
- Nouvelle Cité
- 11 Mars 2022
- 9782375822944
ÉditorialIl arrive que l'âme parvenue à cet état de vraie pureté et qui commence de s'y enraciner, conçoive en même temps toutes les formes de prières ; elle vole de l'une à l'autre, flamme insaisissable, flamme dévorante ; elle s'épanche en prières toutes vives et pures, que l'Esprit Saint lui-même exhale à notre insu vers Dieu avec des gémissements inénarrables ; elle conçoit, elle laisse déborder de son sein, en ce seul instant d'ineffable oraison tant de sentiments, qu'elle serait incapable, en un autre moment, je ne dis pas seulement de les exprimer, mais même de les repasser dans son souvenir [...]. C'est un état plus sublime encore et d'une plus transcendante élévation. C'est un regard sur Dieu seul, un grand feu d'amour. L'âme s'y fond et s'abîme en la sainte dilection, et s'entretient avec Dieu comme avec son propre père, très familièrement, dans une tendresse de piété toute particulière [...]. Une fois parvenus à cette dignité d'enfants de Dieu, nous brûlerons aussitôt de la tendresse qui est au coeur de tous les bons fils ; et, sans plus songer à nos intérêts, nous n'aurons de passion que pour la gloire de notre Père. Nous lui dirons : "Que ton nom soit sanctifié" témoignant par là que sa gloire est tout notre désir et toute notre joie [...]. Cette prière du Pater [...] élève plus haut encore ceux qui se la rendent familière, jusqu'à cet état suréminent dont nous avons parlé précédemment, à cette prière de feu que bien peu connaissent d'expérience, et, pour mieux dire, ineffable. Celle-ci dépasse tout sentiment humain. L'âme, toute baignée de la lumière d'en-haut, ne se sert plus du langage humain, toujours infirme. Mais c'est en elle comme un flot montant de toutes les affections saintes à la fois : source surabondante d'où sa prière jaillit à pleins bords et s'élance d'une manière ineffable jusqu'à Dieu. Elle dit tant de choses en ce court instant, qu'elle ne pourrait aisément ni les exprimer ni même les repasser dans son souvenir, lorsqu'elle revient à soi. Notre Seigneur encore a tracé pareillement, par la forme de sa supplication, le dessin de cet état, lorsqu'il se retira dans la solitude de la montagne, ou que, dans la prière silencieuse de son agonie, il répandait une sueur de sang, par un exemple inimitable d'ardeur intense.
Jean Cassien -
Connaissance des Pères de l'Eglise n.159 : septembre 2020 ; Jérusalem
Collectif
- Nouvelle Cité
- 11 Mars 2022
- 9782375822913
Jérusalem, la ville des villes, a un rôle important, en particulier à partir du IV° siècle, non seulement pour sa liturgie, mais aussi pour ceux qui y ont joué un rôle important : Cyrille de Jérusalem, avec ses célèbres catéchèses baptismales et mystagogiques et pour sa place centrale dans les pèlerinages qui se sont mis en place. Elle a aussi une dimension symbolique qui sera prise en compte dans ce numéro, sans oublier la Jérusalem céleste, la cité de Dieu.
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SOMMAIRE
Editorial
Marie-Anne VANNIERLa liturgie de Jérusalem à l'époque de l'évêque Cyrille
Nicolas EGENDERHésychius de Jérusalem, didascale de la « Mère des Églises »
Michel VAN PARYSLe patriarcat de Jérusalem
Philippe MOLACLes différents visages de Jérusalem dans la Correspondance de Jérôme
Benoït JEANJEANActualité des Pères de l'Église -
Connaissance des Pères de l'Eglise n.160 : décembre 2020 ; la résurrection
Collectif
- Nouvelle Cité
- 11 Mars 2022
- 9782375823019
Pour annoncer la nouveauté du christianisme dans le monde gréco-romain, les Pères de l'Église ontr mis en évidence la réalité de la Résurrection. Ils en ont cherché les modalités et précisé le sens et ce, dès Justin, Irénée... dans leurs traités et dans leur prédication pour Pâques. Ils ont expliqué comment la Résurrection du Christ et la pierre d'angle de notre résurrection, ce qui les a amenés à développer une théologie du marture... Nous reprendrons dans ce numéro, leur apport, en étudiant non seulement Justin, Irénée mais aussi les Cappadociens, Augustin...
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SOMMAIRE
Éditorial
Marie-Anne VANNIERLa Résurrection et l'Exaltation du Christ dans la littérature de l'ère patristique
Raymond WINLINGLa célébration de la Résurrection à Pâques
Marie-Anne VANNIERLes martyrs et la Résurrection
Martin ROCHLe Peri Anastaseôs de Justin de Rome
Daniel VIGNENote sur la Résurrection chez Irénée de Lyon
Artur SWIDECKIHomélie de Narsai sur la Résurrection
Colette PASQUETActualité des Pères de l'Église -
Ce numéro s'appuie sur le riche travail de Alexandre Faivre récemment disparu (1945-2020), historien et patrologue. Il met en avant la place des laïcs dans l'Eglise, et ce dès les premiers temps, dépassant largement la notion étroite d'un apostolat des laïcs. Ses travaux explicitent la construction de la hiérarchie et le rapport des hommes et des femmes face au pouvoir de servir. Il soutient l'intérêt et la fécondité qu'aurait l'Eglise à, comme aux premiers siècles, s'appuyer sur son laïcat.
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Éditorial
Marie-Anne VANNIERIn memoriam Alexandre Faivre. Prendre la mesure d'une entreprise de science et de foi.
Paul MATTEIOrdonner la Fraternité. Acteurs, structures, frontières du champ religieux chrétien
Alexandre FAIVREValeur de l'hapax Laïkos dans l'Épître aux Corinthiens de Clément de Rome ?
Philippe MOLAC« Nous sommes devenus nombreux. » Croissance démographique et institutionnalisation des communautés chrétiennes
Attila JAKABDidaskalia et sacerdoce d'après Origène à Alexandrie
Michele CUTINOActualité des Pères de l'Église