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PUF
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Au cours de sa vie, Léonard de Vinci se construisit de multiples identités : artiste complet formé par le peintre-sculpteur Verrocchio, mécanicien, homme de cour, ingénieur militaire engagé par César Borgia, savant et anatomiste, organisateur de spectacles à machines et, enfin, ami du Roi de France. Cette biographie permet de le suivre dans tous les lieux qu'il fréquenta, de Vinci à Florence, de Milan à Venise et dans le Frioul, des routes poudreuses de la guerre dans les Marches jusqu'à Florence, de Milan à Rome et de Rome à Amboise au Clos Lucé, où il mourut en 1519. Son approche autodidacte dans quantités de domaines garantit l'originalité de cet esprit universel qui fut bien plus que l'auteur de la Joconde ou l'inventeur de machines volantes. Léonard de Vinci sut remettre en question les certitudes de son siècle et n'accepta qu'une autorité, celle de l'expérience.
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Traquer : la police parisienne et les protestants en 1685
Pierre-Benoît Roumagnou
- PUF
- Hors collection
- 9 Octobre 2024
- 9782130864585
En octobre 1685, lorsque Louis XIV révoque l'édit de Nantes, il interdit le protestantisme dans son royaume, exige que ses fidèles restent en France et se convertissent au catholicisme. À l'intérieur de la capitale, la toute nouvelle police doit alors identifier les familles et les individus tenus de changer de religion, mais également se saisir de tous ceux qui s'organisent pour quitter le pays clandestinement. Pendant quelques mois, une traque sans relâche s'engage pour détruire le protestantisme et couler les convertis récents dans la société urbaine et catholique du temps. Cet évènement n'est pas pour rien dans la transformation de l'appareil policier à une échelle de temps plus longue.
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Issue de la puissante et célèbre famille de banquiers florentins, Catherine de Médicis entre dans la maison des Valois par son mariage avec Henri de France, fils de François Ier. Son veuvage en 1559 la lie jusqu'à sa mort, en 1589, aux événements les plus marquants de l'histoire du royaume. Reine de France, régente et mère de monarques, la place qu'elle occupe sur l'échiquier politique du royaume est inédite. Dans ces temps particulièrement troublés, alors que les guerres de Religion secouent la France, Catherine de Médicis tente une politique d'apaisement entre catholiques et protestants. Elle est aussi l'une des plus grandes mécènes de son temps. Et pourtant, elle attire de nombreuses haines. Les romanciers ont contribué à la discréditer et les historiens ne l'ont guère mieux présentée, à l'instar de Michelet qui la nomme « l'immonde Jézabel » dans son Histoire de France. La vie de Catherine de Médicis, riche tant d'un point de vue politique que culturel, a alimenté nombre de rumeurs et de fantasmes, créant ainsi une véritable « légende noire ». La biographie que lui consacre Céline Borello rétablit une vérité historique bien plus complexe et nuancée.
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"Sur mon empire, le soleil ne se couche jamais" Un prince flamand né en 1500, héritier des illustres ducs de Bourgogne, éduqué dans l'effervescence culturelle des Pays-Bas de la Renaissance à la veille de la Réforme protestante, hérite en 1517 des couronnes espagnoles, dans une péninsule ibérique dont il ignore tout, à commencer par les langues et les usages. Premier roi de toutes les Espagnes, il voit son empire américain s'agrandir démesurément grâce aux conquêtes du Mexique puis du Pérou. Deux ans plus tard, empereur du Saint Empire romain-germanique, des tâches colossales l'attendent en Europe. Si ses armées, en écrasant François Ier à Pavie en 1525, écartent la menace française en Italie, il lui reste à affronter bien d'autres adversaires, de l'Empire ottoman aux protestants allemands menés par Luther. Ces longues luttes, ponctuées d'épisodes glorieux comme la prise de Tunis ou la bataille de Mulhberg, finissent par épuiser un empereur qui décide finalement d'abdiquer, à cinquante-trois ans, mais conserve jusqu'au bout la piété qui a fini par caractériser ce grand prince chrétien.
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Justices d'empire : la répression dans les colonies francaises au XVIIIe siècle
Marie Houllemare
- PUF
- Hors collection
- 17 Janvier 2024
- 9782130832782
Si la colonisation est une entreprise avant tout militaire et économique, la justice participe à la consolidation du gouvernement colonial. Placés sous l'autorité du secrétaire d'État de la Marine, les magistrats coloniaux adaptent le droit pénal métropolitain à des sociétés très diverses, en grande partie fondées sur l'esclavage. Au-delà de la diversité des espaces et des dynamiques sociales coloniales, la mise en oeuvre de pratiques répressives communes dans toutes les colonies est un facteur non négligeable d'intégration des différents territoires colonisés à un ensemble impérial qui se consolide entre le milieu du xv??e et la fin du xv???e siècle. À partir d'un dépouillement d'archives sans précédent, cette enquête propose des éclairages concrets sur un régime pénal racialisé, apportant ainsi une contribution importante à l'histoire des colonisations européennes.
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L'évocation de François Ier éveille tout d'abord les souvenirs scolaires d'un géant débonnaire représenté par Clouet ou Le Titien, de la bataille de Marignan ou du séjour de Léonard de Vinci au Clos Lucé. Mais au-delà des images convenues, qui était précisément ce roi mécène ? Quelles furent ses entreprises politiques ? Pascal Brioist nous plonge dans la vie du grand homme, son éducation, sa formation, ses pratiques du pouvoir. Un destin jalonné d'épisodes célèbres, marqué par la centralisation du pouvoir, la rivalité des Habsbourg et l'apparition de la Réforme. Prince des arts, roi bâtisseur, à l'origine de l'unification linguistique de la France, il engage aussi le royaume dans la course au Nouveau Monde et règne en souverain absolu.
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Comment la confiance vient aux princes : les rencontres princières en Europe 1494-1788
Jean-Marie Le Gall, Claude Michaud
- PUF
- Hors collection
- 20 Septembre 2023
- 9782130844488
La Renaissance est le temps des rencontres shakespeariennes. Personne n'a oublié l'entrevue de Montereau où le duc de Bourgogne fut assassiné (1419) ni celle de Péronne où le roi de France fut capturé (1468) : le terme « rencontre » a alors une signification militaire qui baigne dans l'incertain. Les princes hésitent à se voir et plus encore à se recevoir. Le manque de confiance pèse bien plus que les embarras linguistiques, religieux et culturels dans l'organisation de tels sommets. Et pourtant, malgré l'essor du gouvernement par lettres et des ambas-sades en résidence permanente, les princes n'ont jamais renoncé à se fréquenter à l'âge moderne : l'empereur Joseph II n'hésite pas à se rendre en petit équipage en Crimée en 1787 pour visiter la tsarine Catherine II. Par quels moyens cette défiance a-t-elle été surmontée ? C'est interroger l'hospitalité et le cérémonial dans la construction d'une société de confiance. Fondée sur une enquête qui a mis au jour 3 344 entrevues entre princes régnants, leurs enfants et leurs épouses, cette promenade inédite dans l'histoire du continent montre comment les puissants rivalisent de magnificence, exhibent leur force et assouvissent un besoin aigu de reconnaissance. Mais cette cosmopolitesse engendre-t-elle une cosmopolitique, à l'heure où les sentiments nationaux se renforcent ?
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Les derniers jours de la montagne 1794-1795 : vie et mort des premirs irréductibles de gauche
Michel Biard
- PUF
- Questions républicaines
- 13 Septembre 2023
- 9782130833864
Après avoir cerné les contours de ce qui reste après le coup de force de Thermidor de la mouvance politique appelée la Montagne, l'auteur montre comment ces députés, stigmatisés sous le sobriquet de « Crêtois », ont tenté de résister aux nouvelles orientations politiques impulsées par les Thermidoriens. Vite transformés en cibles à abattre par tous ceux qui mènent alors campagne contre Jacobins et Crêtois, ces derniers Montagnards sont, pour les trois quarts d'entre eux, écartés de la Convention nationale au cours de plusieurs purges politiques successives. Emprisonnés, pour certains exécutés ou préférant se suicider, pour d'autres réduits à la fuite puis à la clandestinité, ils paient au prix fort leur fidélité aux idéaux démocratiques et égalitaires de l'an II. À part les six « martyrs de prairial » inscrits durablement dans la mémoire militante et dans l'historiographie, leur souvenir s'est estompé, alors qu'ils peuvent apparaître comme les premiers irréductibles de gauche en France.
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La question juive des modernes ; philosophie de l'émancipation
Bruno Karsenti
- PUF
- Hors collection
- 25 Janvier 2017
- 9782130790228
Avec l'entrée des juifs dans la modernité démocratique et leur présence dans les sociétés européennes qui cherchent à la réaliser, il en va d'une question de philosophie politique générale. C'est aussi le cas quand a lieu leur sortie, qui prend sens dans une histoire où nous sommes tous impliqués.Ce livre enchaîne différents gestes conceptuels par lesquels certains juifs, au cours des deux derniers siècles, ont entrepris de penser les liens entre judaïsme et modernité : certaines oeuvres d'Émile Durkheim, de Leo Strauss, de Bernard Lazare, de Joseph Salvador ou encore d'Heinrich Heine sont ainsi traversées à l'aide d'une même interrogation : à quelles alternatives est confronté le juif moderne, celui qui, en tant que juif, fait l'épreuve de l'émancipation ?
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Lumières et révolutions, 1715-1815
Olivier Coquard
- PUF
- Une histoire personnelle de ...
- 23 Janvier 2014
- 9782130630913
En un siècle, la France, modèle de la monarchie absolue, est devenue un État constitutionnel. Comment cette mutation profonde s'est-elle opérée ? Comment sont nées les valeurs des Lumières et comment sont-elles devenues communes à la majorité des Français ? Qui sont ces hommes des Lumières qui renversent un roi, inventent une république puis construisent un Empire, sans jamais perdre de vue la finalité d'un bonheur universel ? Ce livre répond à ces questions en s'appuyant sur une historiographie récente et souvent polémique.La conscience qu'ont les Français de l'époque, à tous les niveaux, de vivre ces révolutions intellectuelles et sociales a rendu insupportable l'incapacité de la monarchie absolue à se réformer quand elle a été confrontée à la crise : là est née la Révolution des droits de l'Homme. Les violences, les drames de la Terreur et des guerres napoléoniennes font partie intégrante de cette transformation profonde et durable de la France, dont la période révolutionnaire et l'Empire sont des moments d'expérimentation et de concrétisations, souvent tragiques, des idées des Lumières. Reste qu'encore aujourd'hui, les vibrations de cette explosion résonnent dans le monde entier.
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Louis XIV, le fantôme et le maréchal-ferrand
Lucien Bély
- PUF
- Hors collection
- 25 Août 2021
- 9782130827481
À la fin de 1696, un maréchal-ferrant de Salon-de-Provence, nommé François Michel, affirme avoir vu un fantôme, qui lui aurait donné l'ordre de se rendre auprès de Louis XIV pour lui porter un message. L'artisan arrive au printemps 1697 à Versailles. Il a, dit-on, une entrevue avec le roi lui-même, puis rentre chez lui et poursuit son existence dans la plus grande discrétion, sans jamais livrer le secret de sa mission. Le monarque, quant à lui, n'en dira pas plus. Parce que cette aventure extraordinaire suscite une immense curiosité en France et en Europe, Lucien Bély cherche à l'éclairer en étudiant la place du surnaturel dans les milieux populaires, mais aussi l'attitude de l'Église catholique et du pouvoir politique face aux fantômes. Pour comprendre cette réaction officielle, il la replace dans le sillage du prophétisme royal, de ces personnes du peuple venant conseiller ou avertir le souverain. La visite d'un modeste artisan à Versailles permet ainsi à Lucien Bély d'offrir une vue panoramique de cette fin du XVIIe siècle, en faisant revivre des femmes et des hommes de tous les milieux, des inconnus comme des figures illustres de la pensée et de l'action.
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L'Europe des diasporas, XVIe-XVIIIe siècles
Mathilde Monge, Natalia Muchnik
- PUF
- Hors collection
- 24 Avril 2019
- 9782130816508
Huguenots, séfarades, catholiques britanniques, mennonites, morisques, frères moraves, quakers, ashkénazes... Qu'ont en commun ces populations qui parcourent l'Europe durant toute l'époque moderne ? Toutes s'inscrivent dans des communautés dont les ramifications traversent les frontières politiques, culturelles et religieuses ; toutes entretiennent des réseaux dynamiques à travers lesquels circulent informations, personnes et biens. Unis par la mémoire des persécutions, l'attachement à une terre d'origine, réelle ou rêvée, et par des liens économiques, ces groupes n'en sont pas moins extrêmement divers. Formant des minorités au sein de la cité, ils entretiennent des rapports complexes tant avec les autorités et les populations locales qu'avec les autres populations diasporiques. Cet essai explore ces tensions, entre unité et hétérogénéité, mobilité et sédentarité, marginalisation et perméabilité des frontières sociales. Aussi synthétique qu'informé, il s'adresse à la fois aux spécialistes des minorités et des diasporas, qui y trouveront une proposition de lecture globale, comme à ceux qui s'intéressent à la coexistence religieuse, aux questions d'intégration et aux migrations.
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Marseille malade de la peste (1720-1723)
Frédéric Jacquin
- PUF
- Hors collection
- 12 Avril 2023
- 9782130847267
La peste de Marseille vint d'Orient en 1720, rapportée par le navire Grand-Saint-Antoine. Elle provoqua la disparition de la moitié de la population, causant près de 50 000 morts. Cet épisode traumatique est connu. Il a fait l'objet de nombreux récits factuels, et ce, dès 1720. Si beaucoup d'entre eux ont été publiés au XVIIIe siècle ou redécouverts au XIXe, certains documents originaux sont restés à l'état de manuscrits et d'accès difficile. C'est à deux d'entre eux, riches en descriptions de cette tragédie épidémique, que ce livre s'intéresse. Il s'agit du Journal de ce qui s'est passé dans la ville de Marseille et son terroir à l'occasion de la peste depuis le mois de mai 1720 jusques en 1723, du père Trinitaire Paul Giraud, et de la Relation de la peste arrivée à Marseille l'an 1720, du négociant Pierre-Honoré Roux. Transcrits et présentés par Frédéric Jacquin, ces deux textes racontent la vie terrible des Marseillais et leurs souffrances pendant plus de deux ans et demi d'une crise particulièrement violente. Relatant les drames humains et les scènes effrayantes de la mortalité de masse, ils évoquent toute une série de micro-récits et d'anecdotes qui rendent compte, de façon très vivante, des temps forts de l'épidémie dans une ville où la société se délite en perdant soudain tous ses repères. Ils racontent également la gestion de la crise sanitaire par les autorités et leur action pour rétablir l'ordre et assurer des secours à la population. Mais surtout, ils proposent un éclairage sur l'année 1722, qui est celle de la « rechute » et sur laquelle existent peu d'écrits. Leur lecture, au-delà des informations de la Grande Peste de Marseille, fournissent un regard très actuel sur la réalité d'une épidémie et les comportements humains en période de crise sanitaire.
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Les prisons de la foi ; l'enfermement des minorités, XVIe-XVIIIe siècle
Natalia Muchnik
- PUF
- Hors collection
- 28 Août 2019
- 9782130815150
Le postulat a priori paradoxal de ce livre est que les prisons des XVIe-XVIIIe siècles ont été des espaces d'autonomie, voire de liberté pour les minorités religieuses clandestines : les récusants, restés catholiques dans l'Angleterre protestante, les crypto-protestants en France, après la Révocation de l'édit de Nantes, les morisques et les marranes dans l'Espagne inquisitoriale, qui pratiquent en secret l'islam ou le judaïsme. Dans leur lieu de détention, ils ont ciselé des graffiti, rédigé lettres et ouvrages, dissimulé des objets. Les espaces de l'enfermement, alors extrêmement divers (prisons, établissements religieux, galères) qui offraient aux détenus des conditions de vie très hétérogènes suivant leurs ressources et leur statut social, ont en effet été investis comme des lieux de sociabilité et de culte tant par les prisonniers que par leurs coreligionnaires à l'extérieur. Ces prisons, poreuses et connectées aux sociétés environnantes, polarisent ainsi le territoire communautaire des minorités, à l'échelle locale et diasporique.
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La France du XVIIe siècle ; puissance de l'état, contrôle de la société
Lucien Bély
- PUF
- Hors collection
- 20 Avril 2015
- 9782130639510
Durant ce XVIIe siècle, les structures et les principes politiques monarchiques ne se transforment pas, mais évoluent vers une pratique autoritaire du gouvernement (l'absolutisme), qui s'appuie sur un contrôle renforcé de la société, grâce aux élites sociales et au clergé. Un tel encadrement (religieux, moral et policier) des populations marque tous les aspects de la condition humaine. Les institutions garantissent cet ordre social que la monarchie a pour mission de maintenir. L'État ne change pas de nature, il se transforme par une montée en puissance de l'administration. Mais cette présence accrue de l'État et de l'administration, avec l'augmentation des charges financières, suppose l'adhésion de la société. Pour contrer de nombreuses résistances (Fronde, révoltes antifiscales...), la monarchie a besoin de se faire craindre, d'où une "exaltation" de la figure royale contribuant à la sacralisation de l'État qui utilise, pour asseoir sa puissance, des méthodes brutales et violentes : enlèvements, procès politiques, emprisonnements arbitraires sous couvert de raison d'État. La réussite sociale passe donc par le service du roi, à la guerre, à la Cour, dans l'Église et dans l'administration. Mais la monarchie française n'est pas pour autant une monarchie totalitaire car le monarque reste redevable de son pouvoir à Dieu, et doit se plier aux lois divines définies par l'Église : il doit assurer le bonheur de ses sujets. Ce siècle est donc un siècle difficile, marqué par des guerres et des tentatives d'expansion coloniale. En 1700, tout peut encore arriver !
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La cour de France et ses animaux (XVI - XVIIe siècles)
Joan Pieragnoli
- PUF
- Noeud gordien (le)
- 21 Septembre 2016
- 9782130786641
Longtemps abandonnés à la petite histoire, les animaux font pour la première fois l'objet d'une étude systématique qui révèle leur rôle dans le développement de la vie de cour. Les animaux, ce sont d'abord les petits chiens et les espèces exotiques présents dans l'entourage direct du monarque et qui assurent la fortune du petit personnel qui en la charge. Ce sont aussi, comme les principaux gibiers, ceux qui décident de l'implantation des châteaux du souverain, tandis que dogues et oiseaux le suivent dans son itinérance lors de chasses et de séjours de villégiature. Ces auxiliaires de chasse eux-mêmes sont à l'origine de services spécifiques de la maison du roi qui connaissent un développement proportionnel à celui de la cour, assurant l'ascension de certains grands lignages et de bien des favoris. Éléphants, autruches et bien d'autres encore complètent le bestiaire de la cour, qui côtoie ces animaux dans les palais, lors des ambassades, ou qui les admire dans les ménageries royales.À travers un parcours documenté et s'appuyant sur des sources souvent inédites revit un monde oublié. À travers celle de ses animaux, c'est bien une autre histoire de la cour qui se dessine.