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Robert Laffont
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Des Farnèse on retient le faste, la grandeur, mais aussi l'ascension extraordinaire. Enracinée au Moyen Âge dans la région du lac de Bolsena, au nord de Rome, cette famille de condottieri prend son élan au XVe siècle pour conquérir la papauté en 1534. Alexandre, devenu Paul III, favorise alors les intérêts de son clan. Ses descendants, ducs de Parme alliés aux grandes dynasties ou princes de l'Église, comme son petit-fils le Grand Cardinal, connaîtront des destins de premier plan qui leur permettront de peser sur le sort de l'Europe. Alessandro, petit-fils de Charles Quint, deviendra à la fin du XVIe siècle le grand général de Philippe II, le plus illustre capitaine de son temps. Après une phase de décadence au XVIIe siècle, Élisabeth Farnèse clôturera glorieusement l'histoire de la lignée en montant sur le trône d'Espagne par son mariage avec Philippe V, petit-fils de Louis XIV. Cette saga foisonne de personnages aussi romanesques que la belle Giulia, qui fut la maîtresse de Rodrigo Borgia, ou le cruel et débauché Pier Luigi, fils de Paul III. Jean-Marc de La Sablière nous livre à travers eux un passionnant tableau de l'époque. Il évoque la vie sous la Renaissance, les guerres et grandes négociations de ce temps, la querelle de Charles Quint et François Ier, l'histoire de l'Église confrontée à la montée du protestantisme... Il souligne le rôle joué dans ces événements par plusieurs membres de la famille Farnèse, et notamment le pape Paul III dont la jeunesse scabreuse et le népotisme ne doivent pas faire oublier qu'il sauva l'Église en lançant et en mettant sur la bonne voie le concile de Trente. Jean-Marc de La Sablière, qui fut ambassadeur de France à Rome et vécut près de cinq ans au palais Farnèse, s'est passionné pour ce monument, l'un des plus beaux édifices de la Renaissance, et pour les extraordinaires collections d'" antiques ", d'objets rares et de peintures réunies en ce lieu au XVIe siècle par Paul III et ses petits-fils, qui surent également faire travailler les plus grands artistes de leur temps. Il a bénéficié des meilleures sources pour restituer l'âme et l'histoire de cette dynastie prestigieuse.Prix Méditerranée essai 2020
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Le mystère Richelieu
Philippe Le Guillou
- Robert Laffont
- Les Passe-Murailles
- 22 Avril 2021
- 9782221255926
C'est une vieille histoire, une fascination originelle, ancrée - indestructible.
Philippe Le Guillou est encore enfant lorsqu'il découvre le célèbre portrait du cardinal de Richelieu peint par Philippe de Champaigne. C'est un éblouissement.Qui ne serait impressionné par ce prélat de campagne, évêque de Luçon devenu député aux États Généraux, cardinal au service de l'État, aumônier et surintendant de la maison de Marie de Médicis, principal ministre de Louis XIII pour qui il oeuvra aussi comme chef des opérations militaires ?D'un tableau à l'autre, de livres d'histoire en promenades en Touraine, l'auteur cerne cet homme intransigeant. D'une plume qui se fait pinceau, il rappelle son intelligence redoutable, son ambition insatiable, son obsession de l'unité de l'État. Un homme d'ombre et de lumière, de complots et de coups d'éclat, que son corps malade ne laissa jamais en paix.Irrésistiblement, une fascination nous gagne. La même que celle qui foudroya l'auteur enfant devant la cappa magna du tableau de Champaigne, la main décharnée, osseuse, et la barrette, rouge comme une fleur de sang. -
La Corruption sous la Terreur (1792-1794)
Olivier Blanc
- Robert Laffont (réédition numérique FeniXX)
- Les Hommes et l'histoire
- 9 Novembre 2018
- 9782221185551
En exploitant des sources nouvelles, l'auteur confirme ce que les uns pressentaient et que les autres redoutaient : la première République, née au son du canon de Valmy, mais aussi dans la fumée des massacres de septembre 1792, s'est enfoncée dès ses débuts dans un bourbier de corruption et de sang. « Copyright Electre »
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Septembre 1792 : logiques d'un massacre
Frédéric Bluche
- Robert Laffont (réédition numérique FeniXX)
- Les Hommes et l'histoire
- 7 Octobre 2016
- 9782221178560
Septembre 1792 : vingt-trois jours après l'émeute du 10 août qui a renservé le trône constitutionnel de Louis XV, des attroupements, plus ou moins incontrôlés, entreprennent de purger les prisons de Paris. Des simulacres de tribunaux populaires se forment. Les condamnés sont exécutés sur-le-champ, non sans quelques raffinements de cruauté, par des patriotes armés de sabres, de piques et de massues. En vingt-quatre heures, plus de 900 prisonniers sont immolés sur l'autel de la Révolution triomphante, et près de 400 autres au cours des quatre journées suivantes. 70 % des victimes étaient des détenus de droit commun. Les autorités politiques et municipales ont laissé faire. Longtemps enveloppés de brouillard par l'historiographie, les massacres de Septembre apparaissent aujourd'hui comme ce qu'ils ont été : un acte de violence totale, à la fois irrationnelle et stratégique. Loin d'être accidentelle, cette violence s'inscrit dans la logique profonde du phénomène révolutionnaire enclenché en 1789 : une logique de l'élimination. On ne saurait opérer un tri entre la gloire et l'ignominie. Comme le proclamait Clemenceau : La Révolution française est un bloc, un bloc dont on ne peut rien distraire, parce que la vérité historique ne le permet pas.
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Quand flambait le bocage
Philippe Mestre
- Robert Laffont (réédition numérique FeniXX)
- 2 Avril 2019
- 9782221223260
En 1795, Armelle de Courmont a dix-neuf ans. Sa mère, arrêtée pendant la première guerre de Vendée, est morte dans les geôles républicaines. Elle aime en secret son cousin Henri de Linières. Mais celui-ci épouse Isabelle, la propre soeur d'Armelle, avant de rejoindre Charette qui relance l'insurrection vendéenne. Sur l'instigation du Conventionnel Charles Gendreau, oncle maternel d'Armelle, qui veut protéger sa nièce, le général républicain Travot occupe Courmont où la jeune fille est restée seule. Il restaure le château brûlé par les Bleus pendant la première campagne. Est-ce par dépit amoureux, par intérêt, par réaction contre ses parents et amis qui reprennent une guerre dont elle a tant souffert, que la jeune aristocrate royaliste se laisse séduire par le général ennemi ? Un peu malgré elle, Armelle servira d'intermédiaire entre Bleus et Chouans : tâche ingrate, décevante, dangereuse. La balle qui la manqua un soir de 1796 va sans doute changer son destin.
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La Justice révolutionnaire
Jean-Francois Fayard
- Robert Laffont (réédition numérique FeniXX)
- Les Hommes et l'histoire
- 11 Septembre 2015
- 9782221186275
Chronique de la Terreur... Traitant de la justice révolutionnaire, telle qu'elle s'exerça de septembre 1792 à juillet 1794, jamais un historien n'avait entrepris de l'illustrer dans les faits, mois après mois, jour après jour, en mettant en oeuvre les dossiers de la police, documents incontestables dans leur simplicité même. Jean-François Fayard, juriste et historien universitaire, a mené l'enquête, dont voici les surprenantes conclusions. Fouquier-Tinville, accusateur public du tribunal révolutionnaire, eut à trancher 5343 cas. Grandes affaires politiques - celles de Marie-Antoinette, des Girondins, de Danton, de Hébert, de Robespierre, enfin. Affaires relevant effectivement d'actes contre-révolutionnaires - mais elles ne furent pas plus de 580. Et les autres ? Dans la plupart des cas ? À Paris et en province, ce qui est jugé révolutionnairement, ce sont propos ou attitudes estimés hostiles à la Révolution, le plus souvent sur délation. Et là, ce ne sont ni les politiques ni les aristocrates qui sont condamnés, mais n'importe qui. Un homme a appelé son chien Citoyen ; une femme a réclamé à sa voisine un rouet : un sectionnaire a compris roi... Ainsi, le Tiers-État fournit soixante et onze pour cent des condamnés à la guillotine, contre vingt pour la noblesse et neuf pour le clergé. Ainsi va la Terreur. Comme il est montré dans cet ouvrage, qui remet bien des idées reçues à la place qui leur revient.
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La reine Jeanne
Marcel Brion
- Robert Laffont (réédition numérique FeniXX)
- 15 Janvier 2019
- 9782221233405
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La Révolution française et les juifs
Patrick Girard
- Robert Laffont (réédition numérique FeniXX)
- 25 Septembre 2015
- 9782221180037
À la veille de la Révolution française, 40 000 juifs vivent en France. Minées de l'intérieur, en proie à de graves dissensions internes, ces communautés sont confrontées au double défi posé par la diffusion de l'idéologie des Lumières et la politique d'uniformisation de leur statut mise en oeuvre par le pouvoir royal. Loin d'être un acquis de la Révolution, ou une conséquence de la proclamation de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, l'octroi des droits civils aux juifs, est l'aboutissement d'un long processus, entamé et en partie mené à bien, par l'Ancien Régime. À bien des égards, la chute de l'Ancien Régime eut des conséquences funestes pour les juifs de Bordeaux et de Bayonne, dont les droits furent repris puis confirmés par un décret du 28 janvier 1790. Moins heureux, les juifs de l'Est durent attendre le 27 septembre 1791 pour que les promesses qui leur avaient été faites par Necker soient tenues. Redevenus citoyens, les juifs ne furent pas épargnés par la campagne antireligieuse et la Terreur. Plusieurs d'entre eux périrent sur l'échafaud, victimes de leurs opinions politiques. Rabbins et chantres abjurèrent et célébrèrent le culte de la Raison. Prenant le contrepied de bien des idées reçues, le livre de Patrick Girard dérangera tous ceux qui s'en tiennent à une vision figée de la Révolution française. Au-delà du rappel des faits, il pose la question de l'aptitude des sociétés révolutionnaires à prendre en compte la spécificité d'une communauté aux contours singuliers et complexes.