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Seuil
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Oliver Sacks évoque ici des personnes qui parviennent à se déplacer dans le monde et à communiquer avec autrui bien qu'elles aient perdu des aptitudes que beaucoup d'entre nous tiennent pour indispensables : la perception tridimensionnelle de l'espace, la capacité de reconnaître les visages, la possibilité de lire, le sens de la vue... Pour tous, le défi à relever consiste à s'adapter à un mode d'être totalement différent.
Il y a Lilian, pianiste de concert qui devient incapable non seulement de lire la musique, mais même de reconnaître les objets quotidiens ; Sue, neurobiologiste qui n'a jamais vu en trois dimensions avant d'acquérir soudain, à plus de cinquante ans, une vision stéréoscopique ; Howard, romancier prolifique qui parvient à continuer à écrire après l'accident vasculaire cérébral qui lui a ôté la possibilité de lire ; il y a enfin le Dr Sacks lui-même, qui raconte l'histoire de son propre cancer oculaire et décrit les effets déconcertants de sa perte de la vision de l'œil droit.
L'Œil de l'esprit témoigne de la complexité de la vision et du cerveau tout autant que de la force de la capacité humaine d'adaptation. Il nous montre comment, à partir de la perception, le cerveau organise une vision cohérente et intelligible, comment cette construction peut être perturbée, et comment pourtant, même alors, on peut continuer à vivre, voire explorer des mondes nouveaux.
Oliver Sacks est médecin ; il est l'auteur de dix livres, notamment L'Éveil, dont l'adaptation cinématographique fut plusieurs fois nominée aux Oscars, L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau et Musicophilia. Il vit à New York, où il enseigne la neurologie et la psychiatrie, notamment à l'université Columbia, dont il est devenu le premier – et le seul – " artiste universitaire ". On peut en savoir plus sur son travail en visitant son site www.oliversacks.com.
Traduit de l'anglais par Christian Cler.
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L'odeur du si bémol ; l'univers des hallucinations
Oliver Sacks
- Seuil
- La Couleur des idées
- 23 Janvier 2014
- 9782021156850
Vous est-il déjà arrivé de voir quelque chose qui n'était pas vraiment là ? De vous entendre appelé par votre nom dans une maison vide ? D'avoir l'impression que quelqu'un vous suivait puis de vous retourner sans rien découvrir ?
La migraine peut faire voir des arcs-en-ciel chatoyants aussi bien que de minuscules personnages lilliputiens. La malvoyance ou la cécité peut paradoxalement finir par précipiter dans un monde visuel hallucinatoire. Une simple fièvre, ou même l'acte de se réveiller ou de s'endormir, peut faire halluciner des lumières colorées, des visages détaillés ou des ogres terrifiants. Les sujets endeuillés reçoivent parfois la " visite " réconfortante de l'être cher qui les a quittés.
Procédant avec son élégance, sa curiosité et sa compassion habituelles, Oliver Sacks mêle ici les récits de ses patients à ses propres expériences des psychotropes pour tenter de répondre à plusieurs questions majeures : Les hallucinations reflètent-elles l'organisation et la structure de nos cerveaux ? En quoi ont-elles influé sur le folklore et l'art de chaque culture ? Et pourquoi la capacité d'halluciner potentiellement présente chez chacun d'entre nous constitue-t-elle une facette essentielle de la condition humaine ?
Oliver Sacks
Médecin, professeur de neurologie et de psychiatrie à la Columbia University (New York). Auteur de plusieurs best-sellers, notamment L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau (1988), et plus récemment, de Musicophilia (2009).
Traduit de l'anglais par Christian Cler
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Les apprentis sorciers du climat ; raisons et déraisons de la géo-ingéniérie
Clive Hamilton
- Seuil
- Anthropocène
- 25 Octobre 2013
- 9782021120288
L'échec répété des négociations internationales sur le climat signifie que nous nous dirigeons vers une hausse globale des températures de 3 à 6 °C d'ici 2100. Celle-ci entraînera des événements météorologiques extrêmes et de nombreuses souffrances humaines.
Les espoirs se tournent aujourd'hui vers des technologies qui proposent de refroidir la Terre sans changer notre modèle de développement ni de consommation. Telle est la promesse de la géo-ingénierie et de ses promoteurs, soutenus par Bill Gates lui-même. Pulvériser du soufre dans la haute atmosphère, modifier la chimie des océans, stocker le carbone dans les profondeurs de la Terre : tels sont les projets et les expériences à hauts risques de ces " géocrates " - ingénieurs, scientifiques et hommes d'affaires - qui entendent régler le thermostat de la planète.
Clive Hamilton, spécialiste des enjeux environnementaux, pose la question de fond : ces hommes ont-ils le droit de jouer aux apprentis sorciers avec la Terre ?
Clive Hamilton est un essayiste, politique, économiste et philosophe australien. Il a déjà publié une dizaine d'ouvrages, dont Growth Fetish (2003), Affluenza (2005), Silencing Dissent (2007), Scorcher : The dirty politics of climate change (2007), The Freedom Paradox (2008) et Requiem for a Species ( Requiem pour l'espèce humaine, Presses de Sciences Po, 2013).
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D
Deux semaines avant de mourir, Oliver Sacks a décrit le contenu de l'ouvrage qu'il prévoyait de publier, Le Fleuve de la conscience. Ses indications ont été scrupuleusement suivies.
Sacks montre dans ce livre qu'il n'est pas seulement un neurologue exceptionnel. Son interrogation s'étend ici à presque tous les domaines du vivant, qui le passionnent et l'intriguent. Mais, fidèle à sa manière personnelle, il les aborde par ce qu'ils ont de surprenant ou d'inattendu. Comment une plante " apprend "-elle ? Les souvenirs que nous tenons pour vrais le sont-ils forcément ? La conscience est-elle un flux continu ou une succession d'instantanés ? La science elle-même se montre sous un jour nouveau : Darwin s'avère être un botaniste original, Freud un neurologue novateur. Pourquoi tant de découvertes, que l'on qualifiera de prématurées, ont-elles été négligées ? Que se serait-il passé si on les avait acceptées en leur temps ? On s'aperçoit que le rôle du hasard est essentiel, et que la science, dans son développement, est contingente... comme la vie elle-même.
Oliver Sacks a créé une nouvelle façon d'exposer et d'expliquer et d'interroger les découvertes scientifiques. On trouvera ici ce mixte de développement théoriques – toujours clairs –, de récits étonnants, et d'éléments biographiques qui fait le charme de son œuvre, où s'allient avec éclat la rigueur, la curiosité d'esprit, et le goût de l'exploration.
Oliver Sacks (1933-2015)
Neurologue, professeur à l'université Columbia, il est l'auteur de nombreux livres, notamment L'Éveil (1987), L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau (1988), Des yeux pour entendre (1990), Un anthropologue sur Mars (1996), Musicophilia (2009) et L'Œil de l'esprit (2012).
Traduit de l'anglais par Christian Cler
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Le poulet de Newton ; la science en cuisine
Massimiano Bucchi
- Seuil
- Science ouverte
- 6 Septembre 2018
- 9782021325461
S'il est à la mode d'expliquer les subtilités de la cuisine, voire de proposer de nouvelles recettes, à partir des connaissances scientifiques en physico-chimie, on sait moins que les premières ont largement fécondé les secondes.
Que doit la science à la cuisine ? L'auteur répond à la question en s'appuyant sur une série d'épisodes qui ne manquent pas d'humour, de Socrate à Bertrand Russell, en passant par Newton, Réaumur ou Pasteur. Comment, par exemple, relier une révolution conceptuelle en géologie au minestrone, à la crème chantilly et à la fusion froide ? Le sommaire de l'ouvrage, en forme de menu, devrait mettre le lecteur en appétit.
Ce livre, par delà l'apparente légèreté de son thème, présente une solide argumentation critique, revanche de la science " molle " sur la science " dure ". Il montre que les recherches les plus rigoureuses n'échappent pas aux errements et aux approximations, et que leurs progrès sont souvent dus au hasard et à l'empirisme, reconduisant les tâtonnements fructueux d'un chef dans sa cuisine.
Massimiano Bucchi est spécialiste en communication scientifique et technique, professeur de sociologie à l'université de Trento, et auteur de nombreuses publications sur les relations entre science et société.
Traduit de l'italien par Jérôme Nicolas
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Les maths au tribunal ; quand les erreurs de calcul font les erreurs judiciaires
Leila Schneps, Coralie Colmez
- Seuil
- Science ouverte
- 3 Septembre 2015
- 9782021286090
Et si votre vie dépendait d'un calcul de probabilités ?
Dans nombre de procès importants, des arguments statistiques erronés ont été utilisés aux fins de démontrer la culpabilité des accusés. Chaque chapitre de ce livre illustre une erreur mathématique courante responsable d'erreurs judiciaires passionnantes. La célèbre affaire Dreyfus aussi bien que le récent et très médiatisé procès d'Amanda Knox figurent parmi les cas étudiés, qui vont du meurtre au vol, du scandale financier à la discrimination sexuelle, des usages de faux aux affaires d'espionnage.
Mettant en lumière les risques d'un usage incontrôlé des mathémathiques devant les tribunaux, les auteures pointent les écueils d'une argumentation purement quantitative, par-delà même les fautes de raisonnement plus ou moins grossières commises par les experts (souvent autoproclamés). Le lecteur appréciera sans aucun doute leur style alerte, leur souci de la précision et leur sens du suspense.
Mention du prix Tangente des lycéens 2016
Leila Schneps est une mathématicienne américaine réputée, directrice de recherche au CNRS (Paris). Elle est également auteure de romans policiers.
Coralie Colmez, sa fille, travaille en Angleterre à la diffusion des mathématiques.
Les deux auteures ont elles-mêmes procédé à la traduction de l'anglais en français de leur texte.