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Langues
Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
104 produits trouvés
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Précis de philosophie analytique
Pascal Engel
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Thémis
- 9 Octobre 2015
- 9782130685340
La philosophie de tradition analytique, née à la fin du siècle dernier des critiques de l'idéalisme en Allemagne et en Grande-Bretagne, a connu des développements très variés au vingtième siècle, du réalisme à l'empirisme logique et à la philosophie linguistique. Aujourd'hui, elle semble avoir éclaté, aussi bien dans ses méthodes que dans ses doctrines, en de multiples tendances. Le but de cet ouvrage est de présenter cette diversité, non seulement dans les domaines classiques, comme la philosophie de la logique et du langage, la philosophie des mathématiques ou la théorie de la connaissance, mais aussi dans ceux où la contribution de la philosophie analytique est moins connue, en métaphysique, en philosophie de la religion, en philosophie de l'esprit, en éthique, en esthétique, en philosophie politique ou en histoire de la philosophie. Mais il s'agit aussi de révéler, à travers ces développements, la continuité d'une tradition et d'un style, qui incarne, au sein de l'espace pluriel de la philosophie contemporaine, l'une des figures du rationalisme.
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Émotions et Valeurs
Christine Tappolet
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Philosophie morale
- 25 Décembre 2015
- 9782130687849
Pour s'opposer au septicisme de la connaissance des valeurs, nombreux sont les philosophes qui soutiennent, avec John Rawls, qu'une croyance morale est justifiée, dans la mesure où elle appartient à un ensemble cohérent de croyances. Christine Tappolet s'inspire des travaux de Max Scheler et d'Alexius von Meinong pour défendre une conception différente. Elle soutient que la connaissance des valeurs dépend de nos émotions, ces dernières étant conçues comme des perceptions de valeurs.
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Montesquieu : la nature, les lois, la liberté
Simone Goyard-Fabre
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Fondements de la politique
- 9 Novembre 2018
- 9782130669296
Montre comment le juridisme de l'auteur de L'Esprit des lois trouve sa signification philosophique dans ses racines métajuridiques. Le modèle constitutionnel que caractérise l'équilibre des pouvoirs dans l'Etat trouve sa fondation métaphysique dans le rapport entre liberté et nature. « Copyright Electre »
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Le Travail
Nicolas Grimaldi
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Questions
- 9 Novembre 2018
- 9782130681212
Avertie par les ouvrages de Marcuse, la génération de 68 savait que nous n'avions plus à travailler pour vivre. Or, on ne s'était pas plutôt préparé à l'idée d'en finir avec le travail et d'en liquider les poncifs qu'une épidémie de chômage vint en faire une obsession... Une analyse qui ne fait que prolonger les travaux de l'auteur sur le désir et sur le temps. « Copyright Electre »
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Hegel : critique de Kant
André Stanguennec
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Philosophie d'aujourd'hui
- 16 Juin 2016
- 9782130698944
De ce moment décisif de la modernité philosophique, qu'est le passage de Kant à Hegel, le présent ouvrage produit, enfin, une analyse structurale exhaustive, qui est aussi bien une généalogie vivante. À partir du repérage des structures générales des réfutations, poursuivi successivement sur le terrain de la philosophie théorique, de la philosophie pratique, et de la philosophie de l'Histoire, devient visible l'ampleur des déplacements conceptuels opérés sur la philosophie kantienne par les critiques de Hegel : glissements de problématiques, substitutions sémantiques, changements de perspectives, deviennent lisibles.
Cette étude méthodologique de l'ensemble des critiques hégéliennes de Kant, a elle-même - pour enjeu - un retour critique aux interprétations de ce passage, centrées sur l'idée d'une continuité « idéaliste » (Marx-Engels), ou « métaphysique » (Heidegger). La quête d'une synthèse de dialectique et de réflexion se doit, sous peine de tomber dans l'éclectisme, d'être sensible au choix de rationalité : si Hegel installe la dialectique, « logique de l'apparence » chez Kant, au coeur de la réflexion, celle-ci conserve une position indispensable, grâce à la fonction régulatrice - et non constitutive - de l'Idée, qui empêche un enfermement dogmatique de la philosophie, et repose la question de l'autonomie dans l'ordre pratique.
Cette enquête fournit enfin au lecteur un moyen de s'orienter dans cette alternative majeure d'un point de vue réflexif, et d'un point de vue dialectique, qui exprime l'une des tensions les plus fécondes de la philosophie d'aujourd'hui, démontrant l'actualité persistante de cette confrontation majeure. -
Aristote politique
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Épiméthée
- 11 Juin 2016
- 9782130708070
La Politique d'Aristote se recommande à nous, modernes, par la limitation volontaire de son horizon à la dimension proprement humaine. Les études réunies ici, parce qu'elles éclairent, au-delà du corpus aristotélicien, la réflexion contemporaine sur la politique, témoignent de l'actualité de l'oeuvre d'Aristote. « Copyright Electre »
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Force et justice dans la politique de Pascal
Christian Lazzeri
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Philosophie d'aujourd'hui
- 9 Novembre 2018
- 9782130669838
Il existe chez Pascal plusieurs conceptions de la justice. La première s'emploie à montrer, à partir de la notion de point de vue, la difficulté d'en construire les concepts fondamentaux; la deuxième vise à établir la légitimité de l'ordre politique à partir de la loi divine. La troisième, les ordres de justice, échappe à tout modèle légal. « Copyright Electre »
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Expérience et Absolu
Jean-Yves Lacoste
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Épiméthée
- 17 Décembre 2015
- 9782130671909
À quelles conditions pourrions-nous tenir le langage de l'expérience à propos de l'affrontement de l'homme et de l'absolu ? Saurions-nous produire un concept de l'expérience, qui rende justice à ce qui se passe et ne se passe pas, lorsque l'homme ne se préoccupe plus seulement de penser l'absolu, mais aussi de penser à lui en l'aimant ? Aux constructions théoriques organisées autour du concept de sentiment religieux (Schleiermacher), ou dans le seul élément du savoir par concepts (Hegel), nous proposons une alternative : monde et terre (Heidegger) sont l'a priori de l'expérience. Mais l'homme qui s'occupe de l'absolu - d'un absolu qui soit personne et promesse de relation, de Dieu - cesse d'incarner ces figures natives de son humanité que sont le Dasein et le mortel. Il ne s'agit certes pas de prendre congé de la phénoménologie. Il s'agit de rendre compte, phénoménologiquement, de ce qui n'est pas donné dès le commencement, de ce qu'on ne peut déduire des règlements transcendantaux de l'existence. La description de ce qu'on nomme par convention la liturgie cerne ainsi une région et une modalité de l'expérience qui nous imposent de redéfinir plusieurs concepts. Il ne faut pas présumer trop vite que nous savons déjà ce qu'il en est de l'humanité de l'homme. Mais, lorsque son aptitude à la liturgie et les contraintes qu'elle impose ont été élucidées, un ou deux moyens nous sont donnés de savoir qui nous sommes. L'homme a d'autres choses à faire que prier mais, peut-être, ne pourrait-on percevoir le sens de ces autres choses, si ne se déployait d'abord la liturgie.
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Le Cercle des paradoxes
Rouilhan Philippe De
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Épiméthée
- 9 Octobre 2015
- 9782130673873
C'est avec la découverte du paradoxe de Russell, en 1901, que commence la formation de la théorie russellienne des types. Aucun paradoxe, de l'antique paradoxe du Menteur au récent paradoxe de Burali-Forti, n'avait, plus simplement ni plus gravement, frappé d'incertitude une logique plus que deux fois millénaire. Tous ces paradoxes semblaient à Russell dessiner le symptôme d'un même mal et appeler la mise en oeuvre d'une thérapeutique commune. Après nombre de tentatives infructueuses, reprenant de Poincaré l'idée du principe du cercle vicieux, il esquissa, en 1908, la théorie qui devait s'épanouir, en 1910, dans le premier volume des Principia Mathematica et être rétrospectivement connue sous le nom de théorie des types ramifiée. Tout n'est pas faux dans cette façon habituelle de raconter l'histoire : des paradoxes à la théorie des types ramifiée, elle met à juste titre l'accent sur le principe du cercle vicieux. Mais on n'y comprendrait rien si l'on y méconnaissait le rôle fondamental de la doctrine des symboles incomplets (ou fictions logiques) et ne la ressaisissait pas dans l'horizon universaliste ultime de la logique russellienne. Cet ouvrage se présente comme une introduction à la pensée logique de Russell, mais aussi, en dialogue avec elle, sur un mode tant mathématique qu'historique ou philosophique, comme un essai de contribution à la science de la logique elle-même.
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Descartes et l'argumentation philosophique
Bordron/cossutta
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- L'Interrogation philosophique
- 9 Octobre 2015
- 9782130673774
Les auteurs de cet ouvrage (J.-F. Bordron, A. Bouvier, C. Giolito, D. Maingueneau, F. Cossutta) viennent d'horizons différents (sémiotique, sociologie cognitive, histoire de la philosophie, analyse du discours), mais ont en commun le souci de ne pas réduire les oeuvres philosophiques à leurs seules structures doctrinales, et prennent en considération leurs dimensions spécifiquement langagières et discursives. Ils s'interrogent sur la nature de l'argumentation philosophique, et proposent des modèles théoriques, permettant de relier les contraintes qu'une doctrine se donne dans la recherche de sa légitimité, avec les formes expressives présidant à leur mise en oeuvre. Le cartésianisme offre, à ce titre, un exemple particulièrement éclairant, puisqu'il prétend refuser le recours aux figures de rhétorique comme aux procédés scolastiques, et veut élaborer des formes d'expression qui garantissent simultanément la véracité et la communicabilité de son propos. En étudiant la langue, les modes d'exposition, les genres, les formes énonciatives et narratives adoptées par Descartes dans ses écrits, les contributions ici réunies montrent que, sous la clarté revendiquée d'une langue qui se voudrait celle de la raison même, s'opère un travail discursif complexe. Le philosophe doit, en effet, simultanément, dire au plus près et au plus juste ce qu'exige l'enchaînement nécessaire des raisons, et composer avec les reformulations ou les voix multiples qu'imposent la conversion du lecteur et les stratégies d'institution de la doctrine. Ce travail dans l'ordre du discours n'est pas dissociable de l'effort consenti pour philosopher, et c'est le mérite d'une théorie de l'argumentation philosophique de montrer comment une pensée fait oeuvre.
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Le Rythme grec : d'Héraclite à Aristote
Pierre Sauvanet
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Philosophies
- 9 Novembre 2018
- 9782130684367
Le rythme grec, ce n'est pas seulement le rythme musical. L'enjeu de cet ouvrage est donc de savoir dans quelle mesure les différentes acceptions du mot font sens vers un concept possible de rythme spatio-temporel, et permettent une lecture transversale de la philosophie grecque antique. « Copyright Electre »
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Spinoza : puissance et impuissance de la raison
Christian Lazzeri
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Débats philosophiques
- 25 Septembre 2015
- 9782130684954
La pensée de Spinoza est, tout entière, une philosophie de la puissance de la raison. Plus encore, il découle de ce rationalisme le projet, sans précédent dans l'histoire de la philosophie, d'une identification entre la raison théorique et la raison pratique. La partie IV de L'éthique étudie le comportement d'un homme qui peut connaître les prescriptions éthiques de la raison. Cependant, la connaissance vraie de ce qui est bon et de ce qui est mauvais, ne le conduit pas, immédiatement et infailliblement, à désirer le premier et à écarter le second : on ne peut faire abstraction de la force des affects. Il devient alors pertinent de s'intéresser non seulement au contenu des prescriptions rationnelles, mais aussi aux causes mêmes du conflit entre ces prescriptions et les passions. Comment comprendre la servitude dans laquelle se trouvent les hommes et l'expérience de ce que nous appelons l'impuissance morale ? Le présent ouvrage cherche à éclairer cette question fondamentale de la vie éthique.
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L'Institution sociale de l'esprit
Jean De Munck
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- L'Interrogation philosophique
- 9 Octobre 2015
- 9782130684039
Qu'est-ce que l'esprit ? Qu'est-ce que la raison ? Ces questions classiques sont aujourd'hui renouvelées par d'inédites approches de la cognition et de la norme. Tant la philosophie, que les sciences de l'homme, s'en trouvent bouleversées. Dans ce livre, c'est à une vaste traversée des débats théoriques contemporains que nous convie Jean De Munck. Présentant, avec rigueur et simplicité, les positions fondamentales en présence, il trace le fil rouge d'une problématique reliant des écoles et des auteurs aussi divers que la théorie du choix rationnel, le connexionnisme et la phénoménologie, les théories de l'action située, Putnam, Searle, Gadamer ou Habermas. De ce dialogue résultent des déplacements conceptuels. Du calcul à l'imagination, de l'intention à l'interaction, de la règle à la procédure, de l'apprentissage individuel à l'apprentissage collectif, c'est une nouvelle approche de l'esprit qui prend forme sous nos yeux. Loin d'être limité à la conscience individuelle, l'esprit se découvre immergé dans le monde et la société ; loin de se ramener à un centre de calcul, la raison redécouvre son ancrage perceptif et les procédures sociales qui la tissent. Au coeur de ce voyage théorique, la notion d'institution émerge comme un carrefour. Les concepts fondamentaux de norme et de pouvoir sont reformulés, et des perspectives insoupçonnées s'ouvrent aux sciences sociales. Initiation à des questions émergentes, ce livre nous introduit à la constellation philosophique nouvelle qui permet, à l'aube du troisième millénaire, de saisir notre temps dans la pensée.
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Philosophie et droits de l'homme
Bernard Bourgeois
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Questions
- 9 Octobre 2015
- 9782130679226
Le combat pour les droits de l'homme a beaucoup changé depuis la déclaration de 1789. Tour à tour, Kant, Fichte, Hegel et Marx, ont réfléchi aux principes du texte qui a inauguré le monde contemporain. De l'adhésion enthousiaste du jeune Fichte, à la dénonciation marxiste d'une idéologie mystificatrice, en passant par la discrimination kantienne et la rationalisation hégélienne, la philosophie allemande a incarné tout le destin philosophique des droits de l'homme. À une époque où la conscience de l'humanité cherche à fonder, sinon une vraie réconciliation des peuples, du moins leur cohabitation élémentaire, sur l'affirmation universelle du droit des individus, il est peut-être nécessaire de revenir à la méditation initiale des philosophies des droits de l'homme.
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Pascal
Martine Pecharman
- FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
- Débats philosophiques
- 23 Octobre 2015
- 9782402000048
L'exégèse des "Pensées" se contente d'ordinaire, conformément au dessein de Pascal qui est de « prouver absolument Dieu », de privilégier deux approches de l'argumentation référant le désir de savoir la vérité à la certitude de la religion dont dépend pour l'homme la connaissance de sa nature. On insiste d'une part sur le nécessaire dépassement de la philosophie humaine par la vérité, irréductible à la raison naturelle enfermée dans l'interminable dispute entre le dogmatisme et le pyrrhonisme, d'autre part sur l'inanité des preuves de Dieu procédant à la façon des démonstrations géométriques, physiques ou même métaphysiques. Mais c'est là négliger que la spécificité des Pensées, tant à l'égard des livres des philosophes que par rapport aux autres écrits de Pascal, tient à l'identification dans cet écrit de la recherche de la vérité à un impératif de caractère absolu, imposé par la fin de la nature humaine. En faisant de cet impératif le principe d'une relecture des fragments de Pascal, on éclaire d'un jour nouveau l'impuissance de la philosophie, qui repose sur l'illusion selon laquelle la vérité serait l'objet d'un simple enjeu théorique, quand elle doit être uniquement celui d'un désir engageant la destination même de l'homme.
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Rousseau et le Contrat social
Lelia Pezzillo
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Philosophies
- 11 Février 2019
- 9782705920319
Penser le Contrat social, reconstruire la logique de la doctrine : tel est le but de la présente interprétation du Contrat comme théorie normative, bâtie à partir d'une raison rigoureusement non métaphysique et de la prise en compte réaliste des pulsions et des comportements individuels. Mais cette définition de l'État de droit démocratique pose un problème inconnu aux partisans du droit naturel : la nécessité que la norme soit effectivement suivie. Avec sa théorie politique, qui entend soumettre l'homme à la loi sans l'assujettir, Rousseau relève ce redoutable défi, qui s'avère à l'origine de tous les affrontements interprétatifs de ce siècle : les contradictions de tout temps repérées dans sa pensée entre société et communauté, individualisme et organicisme, jusnaturalisme et positivisme, libéralisme et autoritarisme, cachent la profondeur de ses vues sur la morale. L'anthropologie sensualiste est au coeur de la solution de Rousseau, et justifie la solidarité, pour toute entreprise éducative et réformatrice, de la norme, que seule la raison produit, et des affects, dont la nature assure la puissance.
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Voyage au pays d'une utopie déchue
Rose-Marie Lagrave
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Intervention philosophique
- 26 Novembre 2015
- 9782130682486
Les conséquences de l'effondrement des régimes communistes dans les pays de l'Europe centrale n'ont pas encore été examinées sur le plan des savoirs, en particulier celui des sciences sociales. Celles-ci ont été à la fois le creuset de l'héroïsme hérétique des dissidents historiques, et de la lâche soumission à la pensée totalitaire. Face sombre de l'ombre et intelligence lucide font la nouvelle matière des recompositions et des reconversions à l'oeuvre depuis la chute du mur de Berlin. Les savoirs ont-ils perdu leur âme et leur devoir critique face à un socialisme qui se voulait scientifique ? Sont-ils désormais dans un rapport de fascination à l'égard des théories occidentales ? Portant sur un moment rare de mutation intellectuelle, ce livre n'entend pas donner de réponses définitives à ces questions. Il les déploie au contraire en les incarnant dans des portraits, des projets, des fragments de vie quotidienne qui restituent l'atmosphère des premières années d'ouverture et les béances d'un avenir incertain. En sillonnant villes, institutions scientifiques, politiques et culturelles, ce voyage où se mêlent compréhension, compassion et ironie prend la forme d'un récit d'expérience guidé par une conviction : l'exercice de la raison, le débat critique et la pluralité des savoirs sont au fondement de l'Europe scientifique, et plus encore le principe des démocraties naissantes.
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Bref traité du désenchantement
Nicolas Grimaldi
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Perspectives critiques
- 25 Septembre 2015
- 9782130682417
Si constant, si général, si banal qu'on ne s'en étonne même plus, un fait est pourtant remarquable. Quelque avenir que nous ayons imaginé, il ne se réalise jamais sans que nous en soyons secrètement déçus. Quelle est l'origine d'une aussi infinitésimale mais aussi universelle déception ? Pour l'élucider sont ici analysés le passage de l'imagination à la perception, du possible au réel, l'attente, le désir et le temps.
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Philosophie et politique à l'âge classique
Yves-Charles Zarka
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Fondements de la politique
- 25 Septembre 2015
- 9782130681311
En interrogeant les rapports entre philosophie et politique à l'âge classique, de la fin du XVIe siècle à la fin du XVIIIe, ce livre entend mettre en évidence la teneur philosophique des concepts politiques qui émergent à cette époque, ou y font l'objet d'une définition renouvelée. Cette démarche consiste à réactiver une interrogation sur les présuppositions et les implications métaphysiques de ces concepts. Une question ne peut dès lors manquer de surgir : en quoi la politique a-t-elle besoin de la métaphysique ? C'est en vue de répondre à cette question qu'Y.C. Zarka examine le cadre métaphysique explicite ou implicite dans lequel s'inscrit la réflexion politique. Il aborde ensuite certains des concepts majeurs de la pensée politique de l'âge classique, dans un parcours qui mène du renouvellement de l'idée de république à la philosophie de la liberté, en passant par la fondation philosophique de la notion de tolérance. Ce livre relève d'une historiographie philosophique où l'érudition n'est plus une simple conservation du patrimoine culturel, mais se trouve animée d'un ressort nouveau qui associe, au souci de l'exactitude historique, celui de la spéculation philosophique.
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Pascal et la raison du politique
Gérard Ferreyrolles
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Épiméthée
- 8 Novembre 2018
- 9782130660965
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Hobbes et l'État représentatif moderne
Lucien Jaume
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Philosophie d'aujourd'hui
- 17 Décembre 2015
- 9782130687047
La représentation, pierre de touche de l'État démocratique moderne, est-elle un concept rationnellement analysable ou le mystère constitutif du logos politique ? Une généalogie de la théorie de la représentation contenue dans le Léviathan, dont elle est la clé de voûte, telle que la propose la présente étude, s'avère un révélateur privilégié de cette question majeure. L'analyse précise des présupposés, de la structure et des conséquences de la théorie hobbienne, permet de repérer le thème de la personne fictive ou artificielle comme déterminante pour cette problématique - ce qui requiert l'examen des filiations, refontes et polémiques menées par l'artificialisme et le matérialisme. Là, se dessine le destin de l'individualisme dans la modernité politique. Une fois restitué dans la problématique qui lui est propre, Hobbes se révèle, dans un second temps, éminemment éclairant pour les enjeux du séisme politique que constituera la Révolution française : la volonté générale rousseauiste, la Déclaration de 1789, les thèses sur la représentation de Madison ou Sieyès, sont réexaminées à partir du terrain de Hobbes. Il se révèle ainsi que le moment hobbien reste consubstantiel de l'actualité de la théorie politique. L'examen de ses apories vaut donc ipso facto comme élucidation de certaines contradictions du présent de la philosophie politique, à travers son point aveugle : la représentation.
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Le Langage Heidegger
Henri Meschonnic
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Ecriture
- 25 Septembre 2015
- 9782130665090
La poétique du langage Heidegger et de ses effets sur la philosophie, la littérature, les sciences humaines, est le travail de ce livre. Seule la poétique du statut et du traitement du langage chez Heidegger, et dans tout ce qui en est issu, tient ensemble ce qui est sans cesse disjoint par la tradition dualiste du signe : la pensée de Heidegger et le politique. Par là est montrée l'illusion d'une époque qui a pris un réalisme logique et une rhétorique d'auto-apocalypse pour une pensée originale de l'art, de la poésie, de la société alors qu'ils empêchent de les penser, et de penser la modernité. Penser à neuf la relation du langage et du temps, du langage et du sujet, en tenant par le poème l'éthique et l'histoire. C'est parce que le monde actuel de la pensée n'a pas de place pour elle, que la critique est la nécessité la plus urgente, et que son utopie ouvre un monde nouveau.
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La Grammaire philosophique chez Platon
Antonia Soulez
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Philosophie d'aujourd'hui
- 9 Octobre 2015
- 9782130666677
Platon pourrait-il être considéré comme le précurseur de la grammaire philosophique - cette discipline à laquelle la philosophie analytique a donné ses titres de noblesse ? Cette question, reprise à partir de la tentative méconnue de Gilbert Ryle, dans l'horizon de la philosophie de Russell et du second Wittgenstein, est examinée ici à travers une étude minutieuse de la philosophie, du langage du Sophiste, et de ses présupposés dans le Cratyle. C'est, plus précisément, la sémantique catégoriale articulée à la théorie des idées, qui est soumise à l'examen. De la réévaluation de l'outil du langage à la signification des phrases fausses, c'est la voie d'une sémantique de l'énoncé qui s'ouvre sous la forme d'un projet catégorial. Cette relecture d'une lecture de Platon, en ses acquis et ses limites, permet aussi bien de revenir au coeur même du problème avec lequel s'explique son oeuvre : celui d'une grammaire du sens. Tout se passe comme si le philosophe grec pressentait notre distinction moderne entre forme logique et forme grammaticale du langage. Avec les genres suprêmes, il s'agit d'une logique non analytique dominée par la figure de l'Autre - ce qui ouvre la voie au mathème : question de la liaison de sens que constitue l'énoncé, par où se trouve élaboré un au-delà de la mimesis. C'est ainsi une oeuvre fondatrice de la philosophie qui est mise en débat avec des schèmes analytiques - au moyen d'une construction qui réfléchit les rapports entre l'oeuvre, la méthode de lecture et la tradition. Ainsi se trouve fixé le seuil où la fondation platonicienne peut faire retour dans la modernité philosophique.
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Politique du jeune Hegel
M Bienenstock
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Questions
- 9 Octobre 2015
- 9782130670414
Reconnue comme l'une des plus grandes philosophies de l'État, la philosophie politique hégélienne reste cependant mal comprise ; peut-être, d'abord et avant tout, parce qu'elle se veut philosophie ; parce que cette dimension même de la vie humaine qu'est la vie politique, ne peut, selon Hegel, être comprise que dans et par son rapport aux autres dimensions de la vie, la religion, l'économie et la société. Par opposition aux trois lignes d'interprétation traditionnelles les plus répandues du hégélianisme qui, chacune, privilégièrent un aspect seulement de ce système - langage, travail ou communication -, cette étude tente de ressaisir le sens du projet philosophique total de Hegel en politique, et ceci en examinant la manière dont s'élabora son système à une période cruciale de sa formation : la période d'Iéna (1801-1806).